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Sujet: Josef Schreier (1718- après 1760) 2014-02-09, 13:40
Josef Schreier (né le 2 Janvier 1718 à Dřevohostice à Přerova, Moravie - date de décès inconnue) était un compositeur tchèque qui a composé de la musique d'église et des opérettes populaires.
On connaît peu de sa vie. Son père, Jan Jiří Schreier a épousé Elizabeth Tělepovou, originaire de Dřevohostice. Le 2 janvier 1718, ils ont eu leur premier fils Josef. On ne sait rien de son enfance et de sa jeunesse. Lorsque les papiers du village de Bílovice (près de Uherského Hradiště) ont été trouvés on a découvert que le 13 Juin 1740 un jeune homme, Josephus Schreier de Dřevohostice prend une jeune femme, Anna, fille de feu Nicholas Bures, ancien recteur. Ce mariage de Josef agé de 22 années, lui a permis de devenir professeur et administrateur de la musique d'église et de chant. Par conséquent, lorsque les enseignants ont été appelés chantres (Latin - chanteurs), beaucoup d'entre eux ont aussi composé la musique.
Le couple a eu douze enfants, dont la moitié d'entre eux sont morts peu après la naissance, ou un peu plus tard. Le couple Schreier a servi de parrain et marraine de la population locale pour les baptêmes, aussi bien pour les orphelins que les enfants des riches. Après l'année 1760, les traces de Joseph Schreier ont disparu du registre de Bílovice, ce qui indique qu'il a dû quitter la région. La Slovaquie a récemment découvert d'autres oeuvres de Josef Schreier, ce qui pourrait prouver qu'il a vécu en Hongrie - dont faisait partie la Slovaquie - et y est probablement mort.
Un de ses fils - Jan Filip Jakub (29 avril 1744 à Bílovické - 26 octobre 1811 à Levice) - a rejoint les Piaristes en 1767, et a adopté le nom de Norbert. Il est devenu un philosophe slovaque important, compositeur et théologien, recteur de l'école de l'ordre des Piaristes à Banska Stiavnica, et a été un militant de la renaissance nationale slovaque.
Josef Jungmann a écrit dans son "Histoire de la littérature tchèque" (1825), que Schreier a composé autour de 1760 plusieurs opérettes dans le dialecte Hanácká, et dont il a écrit le livret.
Pastorale en ré majeur Pastotale en la majeur Missa pastoralis boemica en ut majeur Missa solemnis Trois oratorios de Pâques ?
https://www.youtube.com/watch?v=NwhKqDPskik
La base de la messe est la pastorale, de petites scènes sur des motifs pastoraux. Le chant est alterné en dialecte tchèque, latin et valaque. Ils expriment la joie spontanée des bergers de la naissance du Seigneur. Au moment de sa création vers 1755-1760 et pendant plus de cent ans par la suite, cette messe fut très populaire. Elle a été jouée dans des églises rurales de toute la Moravie, jouées en Bohême, mais aussi sur le territoire de la Pologne et de la Hongrie d'aujourd'hui. Puis elle est restée longtemps oubliée.
Dernière édition par joachim le 2018-01-08, 08:59, édité 2 fois
laudec
Nombre de messages : 5668 Age : 72 Date d'inscription : 25/02/2013
Sujet: Re: Josef Schreier (1718- après 1760) 2014-02-09, 16:16
Bien agréable cette messe pastorale, j'aurais voulu y être pour chanter avec eux !
LACPH
Nombre de messages : 3 Age : 66 Date d'inscription : 24/02/2018
Sujet: Re: Josef Schreier (1718- après 1760) 2018-10-17, 00:21
Contemporain et très proche musicalement de Edmund Pascha (1714-17772)
joachim Admin
Nombre de messages : 27160 Age : 78 Date d'inscription : 19/08/2006
Sujet: Re: Josef Schreier (1718- après 1760) 2018-10-17, 09:14
LACPH a écrit:
Contemporain et très proche musicalement de Edmund Pascha (1714-17772)
Il y a aussi un topic sur Edmund Pascha, avec comme exemple sa missa pastoralis
LACPH
Nombre de messages : 3 Age : 66 Date d'inscription : 24/02/2018
Sujet: Re: Josef Schreier (1718- après 1760) 2018-10-17, 18:23
Sa messe de Noël en F maj. est aussi une splendeur : surtout dans le Gloria où les alternances de clé de fa solistes et des chœurs sont magnifiques: dans le "Gloria" alterné aussi en latin et en Slovaque. C'est impressionnant et poignant de beauté ! Le passage des choeurs "pax hominibus bonae voluntatis" à la basse en slovaque a capella, juste ponctué entre les répons par l'orchestre ou l'orgue, puis l'intro du "laudamus te" a l'orgue, puis ce crescendo de voix et orgue est somptueux ! Et dans la deuxième partie, ce chœur "tu solus sanctus" introduit par l'orgue, deux trompettes naturelles et l'orchestre mérite ...le détour !
Mais ne polluons pas ce topic sur Josef Schreier...Parions juste que les deux se sont rencontrés !