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 william vincent wallace : LURLINE

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shanessean

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MessageSujet: william vincent wallace : LURLINE   william vincent wallace : LURLINE Empty2013-12-28, 16:39

LURLINE

William Vincent Wallace

Wallace eut l'idée de Lurline lors d'un voyage sur le Rhin et a commencé à écrire l'opéra alors qu'il était aux États-Unis . Il devait être créé en 1848 à l'Opéra de Paris sous le titre Lorelei ou La fille du Rhin et ensuite être représenté au Covent Garden cette même année . Le projet a été abandonné , avec seulement une représentation en Allemagne en 1853 . Wallace ne revient pas à l'opéra avant 1859 quand il reprit la partition.  Lurline fut créée dans sa version complète le 23 Février 1860 au Théâtre Royal de Covent Garden, dirigé par Alfred Mellon et fut un succès considérable .
L'illustré "London News" de Londres du 3 Mars 1860 a écrit " cette pièce n'est pas seulement le chef-d'œuvre du compositeur , mais peut se mesurer avec le meilleur de la musique dramatique allemand, italien ou  français de nos jours " , mais il a également noté que " la simplicité et l'horreur sauvage de l'histoire sont entièrement perdus au milieu des absurdités mélodramatiques de l'école de cockney ".  


Le livret de est basé sur le personnage de Lorelei inventé par le poète Clemens Brentano. Ici, l’intrigue initiale est passablement maltraitée par le dramaturge Edward Fitzball à qui ont doit ici un étonnant “happy end”, sans compter des péripéties inutilement compliquées.  

Dans le rôle titre, Sally Silver est une Lurline au timbre d’une belle jeunesse, déjà bien assurée techniquement quoiqu’un peu verte, mais qui a tendance à privilégier le beau son sur l’investissement dramatique (dans cet ouvrage, ce n’est pas trop critique).
Malgré quelques réserves, cet enregistrement n’a pas de prix. Ou plutôt si : mais un prix si modique (moins de 14 €)  qu’il serait dommage de ne pas saisir l’occasion de découvrir un compositeur original, emblématique d’une période mal connue et pourtant récente de la musique anglaise.


Description du produit


Le moins que l'on puisse dire, c'est que les opéras de William Vincent Wallace ne trônent pas au sommet de l'affiche ! Et pourtant, un critique à la dent notoirement dure n'avait-il pas écrit : « Je ne connais encore que Lurline […], oeuvre de la plus haute distinction, d'un style élégant, gracieux, mais ferme aussi et vigoureux. L'auteur ne souffre pas que, sous aucun prétexte, son style soit entaché de lieux communs ; ses modulations sont souvent très hardies, mais toujours amenées avec une adresse extrême ; son harmonie est variée et s'éloigne autant de la sécheresse scolastique que du dévergondage charivarique d'une récente école qui a pris pour devise les mots des illustres sorcières : Fair is foul and foul is fair.
Dans Lurline surtout, dont le sujet prêtait aux tableaux calmes et gracieux, la mélodie revêt des formes d'une suavité et d'un charme incomparables. […]. Lurline est un opéra fantastique gracieux, qui exige une exécution musicale des plus soignées, un orchestre splendide, des chœurs nombreux, de riches et hardis décors, une mise en scène ingénieuse. » Eh oui, l'aimable lecteur aura reconnu le style de Berlioz le chroniqueur, Berlioz qui a voué tant de ses contemporains aux gémonies, mais dont les louanges sont d'autant plus sincères.
   Voilà un ouvrage romantique à souhait, avec son lot de surprises surnaturelles, d'airs de bravoure et d'amour, ses grands méchants et ses nobles cœurs : on y rencontre des gnomes, un héros sans peur et sans reproche, un anneau magique, le Rhin, des divinités fluviales, les ors du Rhin (tiens, ça me fait penser à un autre opéra tétralogique… chsais plus lequel…).
Son grand malheur est qu'en Angleterre, il fut avant tout vu comme un compositeur d'opéras, à une époque où la musique était de salon et victorienne, ou n'était pas… Rendons donc justice à Wallace et, rejoignant l'avis de Berlioz, goûtons cette musique fluide, suave, et - à tout prendre - bien supérieure à celle de Meyerbeer ou Ambroise Thomas.
©️ Abeille Musique 2010

P.S.
N'a pas l'honneur de figurer dans le dictionnaire de Clément et Larousse de 1861   william vincent wallace : LURLINE 248345
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