William Wallace (1860-1940)

William Wallace était un compositeur, musicologue, théoricien et pédagogue britannique d'origine écossaise, né à Greenock (Écosse) le 3 juillet 1860, décédé à Malmesbury (Angleterre) le 16 décembre 1940.


Fils de James Wallace, chirurgien réputé, il entreprend des études de médecine et de chirurgie (terminées par une licence en 1885) à l'Université de Glasgow, puis d'ophtalmologie à Vienne, Paris et à nouveau Glasgow en 1888, avant que la musique ne prenne le dessus. Il l'étudie (à partir de 1889) à la Royal Academy of Music de Londres, où il se lie d'amitié avec son collègue et cadet, Granville Bantock.

Durant la Première Guerre mondiale, il est enrôlé dans les services de santé de l'armée britannique, qu'il quitte en 1919 avec le grade de capitaine. Puis il revient, en qualité de professeur d'harmonie et de composition, à la Royal Academy of Music (dirigée de 1924 à 1936 par son compatriote John Blackwood McEwen).
Dans le domaine de la musique (il sera aussi poète, dramaturge et peintre), outre ses activités de compositeur et d'enseignant, il est également l'auteur d'ouvrages théoriques et de biographies, parmi lesquels The Threshold of Music : An Inquiry into the Development of the Musical Sense (1908), The Musical Faculty : Its Origins and Processes (1914) et Liszt, Wagner and the Princess (1927).

Compositions (sélection)

Sa musique, d'un romantisme tardif, est influencée par Franz Liszt et Richard Wagner. On lui doit notamment des pièces pour piano, six poèmes symphoniques, une symphonie, ainsi que diverses autres pièces pour orchestre et chorales.
Mentionnons en particulier A Suite in the Olden Style pour piano, dédiée à son épouse, la sculptrice écossaise Ottilie Helen McLaren (qui fut élève d'Auguste Rodin), la ballade chorale The Massacre of the MacPhersons (pièce satyrique mêlant des thèmes du Ring de Wagner à des airs traditionnels écossais), ou encore la suite d'orchestre Pelleas and Melisande (comme les œuvres contemporaines — autour de 1900 — de Claude Debussy, Jean Sibelius, Gabriel Fauré et Arnold Schönberg, d'après la pièce éponyme de Maurice Maeterlinck).



Oeuvres principales :

Orchestre :

An american rhapsody (1891)
A Scots fantasy (1891)
The Lady from the See, suite en la pour orchestre (1892)
The Passing of Beatrice, poème symphonique n° 1 (1892)
Prelude to the Eumenides (1893)
In Praise of Scottish Poesie, ouverture pour orchestre (1894)
Amboss oder Hammer, poème symphonique n° 2 (1896)
Creation Symphony en ut dièse mineur (1899)
Sister Helen, poème symphonique n° 3 (1900)
Greeting to the new century, poème symphonique n° 4 (1901)
Sir William Wallace, poème symphonique n° 5 (1905)
François Villon, poème symphonique n° 6 1909)

En outre, 3 poèmes symphoniques de 1898 sont inachevés : Asperges, The Covenanters, et The Forty-Five
Kehoteth, symphonie pour choeur et orchestre est également inachevée
On note aussi un autre poème symphonique (?) intitulé AnnieLaurie


Musique vocale :

A Festival Mass for chorus and orchester (1886)
Carmen Glasguense, pièce chorale (1888)
Lord of darkness, scene for baritone and orchestra (1890)
The Divine Surrender, for chorus and orchester (1895)
Brassolis, opera in one act (1896)
Romeo and Juliet, incidental music (1896)
The Rhapsody of Mary Magdalen, for soprano and orchestra (1896)
Pelleas und Melisande, incidental music (1897)
Freebooter Songs, for baritone and orchestra (1899)
Lords of the See
Jacobite songs pour voix et orchestre (1900)
The Outlaw, ballad for male chorus and orchestra (1908)
The Massacre of the Macpherson, burlesque ballad for male chorus and orchestra (1910)

Il ne plaira sûrement pas à Icare, car malgré ses dates, c'est un pur romantique

2 CD très beaux, en particulier le premier, avec la symphonie de la création :

J'aimerais quand même écouter la Symphonie de la Création pour voir...ça ne va pas me tuer de toute façon!