Forum sur la musique classique
 
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 Joseph Holbrooke (1878-1958)

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joachim
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MessageSujet: Joseph Holbrooke (1878-1958)   holbrooke - Joseph Holbrooke (1878-1958) Empty2013-06-01, 20:23

Joseph Charles Holbrooke (Croydon, 5 juillet 1878 - Londres, 5 août 1958) est un compositeur britannique ainsi qu'un chef d'orchestre et un pianiste. Il est un des représentants du renouveau de la musique anglaise avant Britten, notamment de l'opéra. Regardé comme l'un des compositeurs britanniques les plus en vue avant guerre, il souffre d'une disgrâce quasi totale aussi brusque que déconcertante vers 1920. La redécouverte de ses partitions reste encore à faire.

Joseph Holbrooke est né d'abord Joseph Charles Holbrook à Croydon dans le Surrey, au nord de Londres, sans doute par accident, lors d'une tournée de son père, artiste de music-hall et de sa famille (deux sœurs ainées : Helen et Mary). Il changea ensuite son nom pour Joseph Holbrooke, et plus tard pour Josef Holbrooke, selon l'orthographe allemande, lorsqu'il y résidait. Sa mère, d'origine écossaise et chanteuse professionnelle, meurt de phtisie en 1880, l'enfant a deux ans.

Joseph reçut sa première éducation musicale, au piano et au violon, par son père, compositeur de "quelques œuvres insignifiantes" et bon pianiste, mais doté d'un caractère rigide et sévère ; également prénommé Joseph, on confondit d'ailleurs les deux lorsque le fils commença à enseigner lui-même.
Holbrooke se produisit en tant que pianiste pour la première fois en 1890 au Collins Music Hall d'Islington (Londres), où travaillait son père depuis près de dix ans. L'enfant chante à l'église St Anne à Soho, où il impressionne par son do aigu chanté avec aisance. Parallèlement, il joue avec son père dans au music-hall.
Le jeune Joseph est avide d'apprendre et collectionne les partitions des concertos de Beethoven ou les sonates de Clementi. Il apprécie à cette époque, le Stabat Mater (1841) de Rossini et le Jugement dernier (1812) de Spohr.

Ses talents se développent rapidement et il entre à la Royal Academy of Music en remportant la bourse Sterndale Bennett (1893). Il eut pour maître, au piano, Frederic Westlake et, pour la composition, le Lisztien et wagnérien Frederick Corder (1852-1932). Corder eut pour élèves Bantock et Bax).
Un autre professeur a produit nombre d'élèves célèbres : Stanford. On lui doit rien moins que d'avoir été le maître de Vaughan Williams, John Ireland, Gustav Holst et Frank Bridge. Le musicologue et journaliste Peter Pirie, synthétise les deux manières :
"la méthode de Corder était progressive, mais trop facile à vivre. Tous ses élèves, même les plus doués, tel Bax, en ont souffert. Stanford était peut-être un meilleur professeur, mais il a aussi été cruellement répressif, réactionnaire, et insensible... "
— Peter J. Pirie, Bantock and His Generation, The Musical Times 109/1506, août 1968, p. 7153.

À l'époque, l'ambition de Joseph est de devenir chef d'orchestre, mais l'idée est peu prise en sérieux par ses professeurs. Et comme ses premières compositions montrent une affinité pour les harmonies peu conventionnelles, il est vite placé en disgrâce avec le très conservateur Alexander Mackenzie... Relégué en fin de concert, il substitue une œuvre de Schumann par trois de ses propres compositions. Le lendemain il est réprimandé par le Principal pour produire une musique morbide, aux harmonies horribles, au manque de mélodie et un style inacceptable. Cette situation est frustrante pour lui, et il se sentira ensuite peu à sa place à l'Académie.
Il se produit pour la première fois en concert au St James's Hall. En tant que compositeur, il donne à entendre - entre autres - un trio en sol majeur pour piano et cordes (1895) resté manuscrit et interprète aussi un quatuor avec piano en sol mineur (opus 21), un sextuor pour piano et cordes en forme de danses (opus 20a), ainsi que des pièces pour piano reprises pour former l'opus 18.
Holbrooke obtient ses prix, piano et composition, après seulement trois ans, et quitte l'institution. Il a dix-neuf ans et il est temps pour lui de voler de ses propres ailes.

Joseph obtient d'abord un modeste poste pour jouer quelques solos et accompagner des chansons comiques pour une tournée dans le pays. Le parcours s'arrête abruptement au bout de six semaines, et Joseph retourne pour quelque temps auprès de son père muni de son maigre salaire.

Le poème orchestral intitulé The Raven (Le Corbeau) inspiré du poème de Edgar Allan Poe, est créé le 3 mars 1900, par Augustus Manns le chef ordinaire du Crystal Palace. C'est un triomphe pour un jeune compositeur qui s'essaie au grand orchestre et le début d'une longue série d'opus inspirés par l'écrivain américain. L'œuvre marque le lancement de sa carrière.
En 1901, Holbrooke reporte le Lesley Alexander Prize avec un Sextuor Israfel, pour piano et flûte, hautbois, clarinette, cor, basson et piano, opus 33a inspiré d'un texte de E.A. Poe. Il s'agit en fait d'un arrangement d'une œuvre composée du temps de ses études avec Frederik Corder originalement composée sous la forme d'un quintette pour flûte, clarinette, cor, basson et piano. Pour le sextuor, il ajoute la partie de hautbois. Il en existe aussi un arrangement pour cordes et piano.
L'argent du prix est immédiatement investi dans deux concerts de musique de chambre au Steinway Hall. Le programme est consacré au Trio en sol mineur, opus 21 (retravaillé en quatuor plus tard), le Quintette In Memoriam opus 46 (transformé en sextuor), le Quintette Dances opus 20a (métamorphosé en sextuor lui aussi) et quelques ouvrages de moindre importance. Holbrooke interprète aussi Islamey de Balakirev et la sombre Première Sonate de Scriabine. Compositeur, Holbrooke était aussi un excellent pianiste puisqu'il jouait aussi le premier concerto de Tchaikovski.
Holbrooke travaille à la même époque à deux projets : The Skeleton in Armour, d'après un texte de Longfellow (1841). La pièce fut créée à New Brighton en 1902 sous la direction de Bantock, rebaptisée The Viking, conformément au sujet. Le second travail sont les variations sur un vieil air anglais, chanson de nourrice, Three Blind Mice opus 37a.

À l'occasion de la création des Viking, le critique Ernest Newman devint l'un des grands admirateurs du compositeur et défendit aussi les Variations qui furent créées à Londres au Concert promenade. Quant à Bantock, il en devint l'ami et l'invitant à Birmingham, lui ouvrit grande les portes de sa bibliothèque.
Ce séjour lui permit de se familiariser avec les œuvres de Richard Strauss, notamment l'humoristique Don Quixote (1897).

Il épouse Dorothy Hadfield de Rotherham (connue sous le diminutif de Dot) en 1903. De cette union naissent quatre enfants : Mildred (1905), Anton (1908), Barbara (1910) et Gwydion (1912-2005). Ce dernier a changé son nom en Gwydion Brooke et est un bassoniste renommé dont la carrière s'étala de 1932 à 1979 (brutalement arrêtée, à la suite d'un cambriolage).

Pour la saison des concerts symphoniques de 1905 de Leeds, Holbrooke compose le poème orchestral Ulalume d'après un texte de E.A. Poe. Dirigée par Henry Wood, l'œuvre laissa perplexe beaucoup de critiques qui eurent du mal à apprécier l'inspiration poétique et les harmonies étranges et nébuleuses, écrivant des stupidités et des choses injustes à son propos.
À la suite de cette œuvre, Holbrooke eut des doutes sur la capacité de l'orchestre à susciter correctement l'auditeur, surtout pour ceux ne connaissant pas le poème inspirant la musique. Son poème orchestral suivant ajoutera un chœur. Il s'agit de Byron, pour chœur et orchestre, opus 39. Inspiré d'un poème de Keats, la création eut lieu au Leeds Festival' le 7 décembre 1904. Les beautés du chœur à quatre voix en suscitèrent la réussite. Le poème publié en 1848 commence par ces mots :

"Byron! how sweetly sad thy melody!
Byron! how sweetly sad thy melody!
Attuning still the soul to tenderness,
As if soft Pity, with unusual stress,
Had touch'd her plaintive lute, and thou, being by,
Hadst caught the tones, nor suffer'd them to die."
— Keats, To Lord Byron, 1814

Créé la même année, Queen Mab opus 45, est inspiré de quelques dialogues entre Roméo et Mercucio du Roméo et Juliette de Shakespeare. Cette brillante partition connaîtra un succès important : Nikisch la donne à Berlin en 1913, Pierné à Paris en 1917 et Max von Schillings à Vienne en 1922, malgré les grandes difficultés accumulées dans les parties de bois et de cuivres.
L'année 1906, semble très favorable au compositeur. Le Birmingham Music Festival lui commande une œuvre chorale de grande envergure. Il s'agit de la cantate The Bells opus 50, inspirée d'un texte de E.A. Poe. L'œuvre éponyme de Rachmaninoff est composée dix ans plus tard, en 1913. Les dimensions de l'orchestre et des chœurs (300 à 500 chanteurs) sont comparables aux Gurre-Lieder (1911) de A. Schönberg. La composition en est terminée au début de septembre 1903 et elle est créée au Festival de 1906 sous la direction de Hans Richter en même temps que The Apostles de Elgar. Holbrooke dédie d'ailleurs son œuvre à son ami Sir Edward Elgar. Le festival présente aussi la première partie d'une œuvre monumentale de son ami Bantock, Omar Khayyam.
Son premier Concerto pour piano (opus 52), intitulé The Song of Gwyn ap Nudd sur un poème inspiré de la mythologie galloise de T. E. Ellis (qui figure sur la partition) est commencé en 1906, puis complété, pour la partie de piano, le 25 novembre 1908 ; celle d'orchestre est achevée le 30 décembre 1908. L'œuvre qui se présente sous la forme d'un poème orchestral (le sixième), est en trois parties comme le poème. Se succèdent : l'invocation à la nuit et le défi, éveil des spectres, le combat et enfin la déroute des troupes de la nuit au lever du jour. La création a lieu à Londres au Queen's Hall le 24 octobre 1910, par le London Symphony Orchestra sous la direction de T. Beecham qui défendit souvent les œuvres du musicien et le compositeur au piano. L'œuvre est reprise au même endroit, le 12 mars 1911 par Harold Bauer au piano et Holbrooke à la baguette. La partition est révisée de nombreuses fois et de manière majeure en 1920. Frederic Lamond a beaucoup joué ce concerto et l'œuvre fit même l'objet d'un enregistrement en 78 tours.

En 1907, le festival de Belgique joue un certain nombre d'œuvres du musicien dans le cadre d'un cycle dévolu aux compositeurs britanniques.
Première symphonie
Le 12 novembre 1908 est créé par Henry Wood sa première Symphonie Homage to Edgar Allan Poe opus 48. Commencée dès 1902, complétée en 1906 et terminée en 1908, chaque mouvement de l'œuvre se fonde se un poème différent du poète américain, le premier étant intitulé le Palais Hanté, extrait de La Chute de la maison Usher. Les premier et dernier mouvements sont précédés d'un prélude orchestral. La critique fut cette fois conquise par l'œuvre.
Holbrooke, raconte la rencontre avec le texte du poète et critique irlandais Herbert Trench d'où sortira sa première symphonie :
"Quand j'ai lu «Apollo and the Seaman», j'en ai été très impressionné. J'ai confié à l'auteur que certaines parties qui me touchaient fortement en tant que musicien et que je voulais l'utiliser comme matériau pour une symphonie dramatique."
L'œuvre composée en 1907 est conçue pour chœur d'hommes (150 à 200) et orchestre et porte l'opus 51. Elle est créée la même année au Queen's Hall à Londres l'orchestre étant dirigé par le jeune chef Thomas Beecham au premier concert et par le compositeur au suivant. Un certain nombre de problèmes marquèrent la préparation des concerts et la première. La partition en effet réclamait un sarrussophone, instrument peu connu en Angleterre et un bon interprète pour le jouer... Cette situation motiva un voyage à Paris que Holbrooke fit, accompagné de Beecham. Ils trouvèrent la personne nécessaire en Monsieur Doloville, fin artiste et professeur. Malheureusement, revenu à Londres, on découvrit que l'instrument était incapable de jouer les notes les plus graves exigées par le texte et ces notes furent oubliées à l'exécution. En outre, la symphonie était accompagnée d'une projection de diapositives qui présentait le poème. L'idée n'était pas de Holbrooke, mais de Trench. Lors de la première, les plaques furent projetées par la lanterne magique avec un décalage par rapport avec la musique ce qui fit sourire le chef et bon nombre d'auditeurs. Le problème fut résolu pour le concert suivant. Malgré tout, Holbrooke jugea qu'il était impossible de solliciter deux sens aussi opposés que l'oreille et l'œil en même temps dans une œuvre chorale.

C'est lors de la création de la symphonie que Holbrooke fait la connaissance du richissime Lord Howard de Walden (1880–1946) qui devient son mécène. Howard de Walden est aussi écrivain : son nom de plume est T.E Ellis, et il donne donne le texte de mélodies et surtout de l'opéra trilogie The Cauldron of Annwn (Le Chaudron d'Annwn). Ils élaborent la trilogie ensemble, entre le début des années 1910 jusqu'à la création du troisième volet en 1929. Le texte s'inspirant d'anciennes légendes du Pays de Galles : le cycle du Mabinogion.
La première partie, The Children of Don, est créé au London Opera House par Nikisch en 1912. Dylan, le second volet est donné en juillet 1914 par Beecham ; et fut repris par le Volksoper de Vienne en avril 1923 sous la direction de Weingartner, puis encore à Salzbourg par Kaiser. Enfin, Bronwen le troisième opéra est créé par la Carl Rosa Opera Company en février 1929 à Huddersfield.
Bien que les dimensions de la trilogie rendent ces opéras difficiles à monter, il est injustifié que Joseph Holbrocke reste ainsi dans l'ombre depuis des décennies.
Howard de Walden est très généreux avec le musicien : il soutient la création de ses œuvres et l'édition de ses partitions. De Walden déclarait que Holbrooke était "le meilleur musicien britannique depuis Purcell". Il aide aussi Holbrooke dans son dévouement aux jeunes compositeurs britanniques par de nombreux concerts : entre 1900 et 1923 il donne 135 concerts de musique anglaise à la British Music Society.
En outre, Holbrooke eut la chance de partir en voyages avec son mécène. En méditerranée, en Amérique du Sud et en Afrique...

En 1915 Holbrooke a trente-sept ans. Il entreprend un voyage aux États Unis pour suivre les traces de E.A Poe. Hélas, pendant le voyage à Chicago, il se fait renverser par une voiture et, la jambe cassée, garde le lit à l'hôpital, renonçant à son pèlerinage littéraire.
Holbrooke avait reçu un certain nombre de surnoms. Le plus couramment utilisé était Wagner cockney, c'est-à-dire un équivalent londonien de parigo. Mais aussi Moussorgsky anglais, Richard Strauss anglais ou Berlioz anglais.
En 1917, est créé à Leeds son Concerto pour violon opus 59, dit The Grasshopper. Il porte pour sous titre The Lyrical. Le soliste est John Dunn et Holbrooke dirige l'orchestre. L'œuvre a été commencée dès 1909, révisée pour Leeds en 1916 et révisé encore en 1928.
Le livre de George Lowe paru en 1920, le considérait comme l'une des figures majeures de l'école anglaise : "Nous avons trois génies en Angleterre de nos jours, Elgar, Holbrooke et Bantock".
Il se lie à des personnalités sulfureuses tels que Cyril Scott et Eugene Goossens.

Holbrooke était un ardent défenseur de la musique anglaise qu'il interprétait en tant que soliste ou en musique de chambre, mais il la défend aussi par ses articles de journaliste. Son style est impulsif et galvanisé, son langage comparable à "des coups de marteau". Il s'exprime sur les grands maîtres classiques et les compositeurs de son temps (Strauss, H. Wolf), avec beaucoup de sympathie pour la création de son pays. Ses jugements n'ont pas toujours cet aspect raisonné attendu mais sans être jamais amer, s'il est parfois cynique ou sévère c'est sans perdre son humour.

En 1920 Holbrooke et le violoniste Vasco Ackeroyd donnent une série de récital à la Jamaïque et publie dans la foulée une série de vingt mélodies pour piano. Dans les Four futurist dances (opus 59c) il utilise librement les douze notes de la gamme à la façon de Schœnberg.
À partir de 1920/22, Holbrooke est atteint de surdité, ce mal allant en empirant. De plus, autres temps, autre mœurs, s'il a connu la popularité avant 14, il n'en reste pas moins que l'entre-deux-guerres voit son influence décliner, comme le style romantique.
La personnalité de Holbrooke est sans doute aussi responsable de cette désaffection. Il était impulsif, entièrement centré sur lui-même et sa musique. Holbrooke n'était pas un homme de compromis et il refusait parfois la création d'une œuvre s'il n'était prévu suffisamment de répétitions. Ce caractère tranchant lui valu des inimitiés nombreuses, mais aussi de solides amitiés dans le monde musical.

Thomas Beecham fut fort critique et considérait Holbrooke comme : "un musicien naturellement doué, mais handicapé par des conceptions esthétiques défaillantes et un manque total de sens critique." Cependant, en considérant le nombre de remaniements, transformations et arrangements divers pour de nombreuses œuvres du musicien, on peut douter de la pertinence absolue de cette remarque.
Par exemple, il compose une œuvre de chambre importante pour clarinette en 1911. La genèse de cet opus est assez confuse, notamment la constitution des mouvements en raison des différentes occasions à laquelle Holbrooke revient sur la partition. Jusque vers 1914, il existe un quintette pour cor et cordes, Fate. Il est constitué de deux mouvements externe et de variations au centre. Après cette date, il est transformé en deux quintettes avec clarinette de chacun deux mouvements. À l'occasion de l'enregistrement Kell de 1939, Holbrooke se décide à remplacer le dernier mouvement du quintette n° 2 par un arrangement du finale d'un quatuor à vent. L'enregistrement qui en résulte est donc constitué du premier mouvement du n° 2, le premier mouvement du n° 1 et d'un autre mouvement. En 1956, lorsque Jack Brymer veut enregistrer l'œuvre pour la radio, le compositeur entrevoit une possibilité d'ajouter un nouveau mouvement lent : une adaptation d'une mélodie intitulée Homeland sur un texte de Gerald Cumberland. L'autre mouvement lent étant Eileen Shona devenu indépendant sous forme de l'opus 74.
Son fils (Gwydion) disait qu'il composait sans cesse, "comme si quelqu’un lui tenait la main"... Holbrooke bénéficia d'une chance appréciable de voir publier presque toutes ses œuvres. Malgré le peut de représentation de ses œuvres, Holbrooke continue néanmoins à composer dans les années 1940.
En 1946, il perd coup sur coup son mécène Lord Howard de Walden et son ami de longue date, Granville Bantock.
À la fin de sa vie Holbrooke entreprend de rassembler ses œuvres en rachetant les droits dispersés chez divers éditeurs. Il fonde la Modern Music Library chargée de publier ses œuvres aussi bien les partitions que les enregistrements audio. Après sa mort, sont fils Gwydion transforme la maison d'édition en Blenheim Press (diffusé par Emerson Edition) qui a les mêmes buts. Cependant, la publication des manuscrits autographes rend l'interprétation parfois difficile et il faudrait des éditions de qualité. En outre, tous les opus ne sont pas disponibles, ce qui empêche l'intérêt des interprètes pour Holbrooke de se développer à la juste valeur des œuvres.
Holbrooke meurt au début d'août 1958, trois semaines avant Vaughan Williams.


œuvres

L'œuvre musicale de Holbrooke est considérable. Elle inclut huit symphonies et des poèmes symphoniques, deux concertos pour piano, de la musique de chambre (quatuors à cordes, quintette avec piano, un quintette avec clarinette et cordes et un quatuor avec piano). Il laisse aussi huit opéras dont une trilogie basée sur l'épopée galloise de Mabinogion.
Trente cinq pièces sont inspirées d'œuvre d'Edgar Allan Poe, notamment une œuvre pour chœur et orchestre The Raven et The Bells, ainsi qu'un ballet pour Le Masque de la Mort Rouge.
De nombreuses mélodies rappellent ses origines familiale : sa mère était chanteuse et son enfance a été ponctué des tournées de music-hall.


Dernière édition par joachim le 2019-08-25, 18:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Joseph Holbrooke (1878-1958)   holbrooke - Joseph Holbrooke (1878-1958) Empty2014-05-08, 17:18

Catalogue des oeuvres

Operas

Varenka (c.1907) [possibly unfinished, no longer extant
Pierrot and Pierrette, Op.36a (1908) [later revised as The Stranger]
Dylan, Son of the Wave, Op.53 (1909) [No.2 of the cycle The Cauldron of Annwn]
The Children of Don, Op.56 (1910–12) [No.1 of the cycle The Cauldron of Annwn]
The Enchanter, opera-ballet, Op.70 (1914) [originally assigned as Op.65,[also titled The Wizard]
Bronwen, Op.75 (1915–24, revised 1928 [9]) [No.3 of the cycle The Cauldron of Annwn, originally assigned as Op.67
The Sailor's Arms, operetta, Op.105 (1925–30)
The Snob, operetta, Op.114 (1920s) [originally assigned as Op.49, also assigned as Op.88, also assigned as Op.102]
Tamlane, opera-ballet, Op.132 (1941–43)


Ballets

Pierrot, ballet suite, Op.36b [for interpolation into the opera Pierrot and Pierrette, Op.36a (1908), adapted from the Pantomime suite, Op.16a (1896–97)
Coromanthe (c.1917) [also titled The Dawn of Love, no longer extant,originally assigned as Op.61
The Moth and the Flame, Op.62 (1912–17) [originally published under the pseudonym Jean Hanze]
The Masque of the Red Death, Op.65 (1904–13) [originally assigned as Op.47, originally styled Poem No.8, also titled The Red Masque, originally published under the pseudonym Jean Hanze]
Pandora (1919) [recast in Film Music Suite No.1, for dance orchestra and piano, Op.84 (c.1927)]
Bronwen, ballet music, Op.75a (1929) [for interpolation into the opera Bronwen, Op.75]
Aucassin and Nicolette, Op.115 (1935)


Musiques de scène

Pontorewyn, Op.26c (1914) [originally assigned as Op.17 No.8
Llwyfan y byd, Op.117a (1935) [also titled Theatre of the World]
Beccles Tower, Op.117b (1930s)
Harlech, pageant (1930s)
Spalding, pageant (1930s)


Symphonies

Les Hommages, Op.40 (1900, revised 1904) [styled both Symphony No.1 and Suite No.3, originally titled Bohemian Suite, originally assigned as Op.37]
Symphony No.1, Homage to E.A. Poe, Op.48 [see under Choral music]
Symphony No.2, Apollo and the Seaman, Op.51 [see under Choral music]
Symphony No.3 in E minor, Ships, Op.90 (1925) [also titled Nelson, also titled National Symphony,[also titled Our Navy]
Symphony No.4 in B minor, Homage to Schubert, Op.95 (1928, revised c.1933 and c.1943) [also titled The Little One
Symphony No.5 in E flat, Wild Wales, Op.106 [see under Brass band]
Symphony No.6 in G major, Old England, Op.107 [see under Military band]
Symphony No.7 in D major, Al Aaraaf, for strings, Op.109 (1929) [arrangement of String Sextet, Henry Vaughan, Op.43 (1902), also styled Symphony No.6]
Symphony No.8 in B flat, Dance Symphony, Op.112 [see under Solo instruments and orchestra]
Symphony [No.9], Milton, Op.131 [see under Choral music]


Autres oeuvres orchestrales

Intermezzo for small orchestra, Op.2b [arrangement of Intermezzo from Fourteen Pieces (for the young), for piano, Op.2a (1890s)]
Suite for small orchestra, Op.10b
Pantomime, suite for strings, Op.16a (1897) [originally assigned as Op.24,also titled Pantomimic Suite, recast as Pierrot, ballet suite, Op.36b]
The Raven [Poem No.1], Op.25 (1899–1900, revised 1903) [originally assigned as Op.19
The New Renaissance, overture (c.1902) [originally assigned as Op.28, no longer extant
Ode to Victory (1901) [originally styled Poem No.2, originally assigned as Op.29, no longer extant]
The Viking [Poem No.2], Op.32 (1901, revised 1912) [originally styled Poem No.3, originally titled The Skeleton in Armour, also titled The Corsair]
Ulalume [Poem No.3], Op.35 (1903) [originally styled Poem No.4]
Three Blind Mice, Symphonic variations on an old English Air, Op.37 (1900) [originally assigned as Op.40]
Dreamland, suite, Op.38 (c.1900)
Three Concert Waltzes (c.1904) [originally assigned as Op.44, no longer extant]
Dylan, fantasie, Op.53a (1910) [based on music from the opera Dylan, Op.53, also styled Prelude]
Imperial March (1914) [another version of Triumphal March, for chorus and orchestra, Op.26a (1902, revised 1909)]
The Wild Fowl, fantasie, Op.56b (1918) [originally titled The Wild Sea-Fowl, based on music from the opera The Children of Don, Op.56]
Variations on Auld Lang Syne, Op.60 (1904, revised c.1918) [originally assigned as Op.53, also titled Portraits]
Variations on The Girl I left behind me, Op.64 (1904–05) [originally assigned as Op.48, later assigned as Op.37b]
Hymn to Caridwen, Op.75b (1924) [based on music from the opera Bronwen, Op.75]
Caradoc's Dream, for string orchestra, Op.75c (c.1920) [based on music from the opera Bronwen, Op.75]
Six Pieces for Small Bands, Op.84 (c.1927) [originally cast as Film Music Suite No.1, for dance orchestra and piano]
Light Dance Music, for dance orchestra (1922–25), Op.86a [originally assigned as Op.86]
The Birds of Rhiannon, Op.87 (1925) [based on music from the operas Dylan, Op.53, The Children of Don, Op.56 and Bronwen, Op.75]
Bogey Beasts, suite, Op.89b (c.1925) [based on Bogey Beasts for piano, Op.89a]
Eight Pieces for Small Bands, Op.91 (c.1928) [originally cast as Film Music Suite No.2, for dance orchestra and piano]
Suite for Saxophone Band, Op.93b (c.1928) [related to Purple Rhythms for military band, Op.93a, and Danse Suite for piano and small orchestra, Op.93c, also cast as Suite for saxophone (or clarinet) and piano, Op.93b]
Danse Suite, for piano and small orchestra, Op.93c (c.1928) [related to Purple Rhythms for military band, Op.93a, and Suite for Saxophone Band, Op.93b, originally cast as Film Music Suite No.3, for dance orchestra and piano]
Cambrian Suite, Op.101 (c.1936)
National Suite, Op.102a
Bristol Suite, for small orchestra, Op.116a
Symphonietta in D major for wind and brass, The Sleeper, Op.118 (c.1930) [also styled Symphony No.9,[39] also assigned as Op.111]
Amontillado, dramatic overture, Op.123 (1935)
Suite No.1, for string orchestra, Op.125a (late 1930s) [based on Eldorado, suite for piano, Op.102b]
Suite No.2, for string orchestra, Op.125b (late 1930s) [based on The Lake, suite for piano, Op.102c]
The Pit and the Pendulum, fantasie, Op.126 (1929) [based on music from the opera-ballet The Enchanter, Op.70 [40]]
The Descent into the Maelstrom, fantasie (1930s) [probably no longer extant]


Concertos

Cello Concerto (early 1900s) [originally assigned as Op.26, no longer extant, possibly recast as Fantasie-Sonate, for cello and piano, Op.19 (1904)]
Piano Concerto in F minor, Dramatique (1896–1900) [also styled Poem No.5, no longer extant,originally assigned as Op.30, later assigned as Op.36, recast as The Song of Gwyn ap Nudd [Piano Concerto No.1], Op.52]
Tragic March, for horn and orchestra, Op.51b (c.1930) [based on music from Apollo and the Seaman, dramatic symphony, Op.51 (1907)]
The Song of Gwyn ap Nudd [Piano Concerto No.1], Op.52 (1906–08, revised 1923) [also styled Poem No.7, derived from Piano Concerto in F minor, Dramatique (1896–1900)
Violin Concerto in F major, The Grasshopper, Op.59 (1909, revised 1916 and 1928) [also titled The Lyrical]
Concerto for Saxophone (or Bassoon) in B flat, Op.88 (1927) [originally assigned as Op.85]
Piano Concerto No. 2, L'Orient, Op.100 (1920–28) [derived from The Orient, fantasies for solo piano [7][50]]
Cello Concerto in E flat major, The Cambrian, Op.103 (1936)
Symphony No.8 in B flat, Dance Symphony, for piano and orchestra, Op.112 (1928–30) [also styled Piano Concerto No.3, also styled Symphony No.5, also titled The Colonies, also titled Bon-Bon, also assigned as Op.100]
Double Concerto for clarinet, bassoon and orchestra, Tamerlane, Op.119 (1937–39) [also styled Concertino]
Concertino for violin and cello (1937–39) [an adaptation of the Double Concerto, Op.119]
Quadruple Concerto for flute, clarinet, English horn, bassoon and orchestra, Op.133 (1947)


Orchestre de cuivres

Girgenti (c.1920) [originally assigned as Op.69a, arrangement of Mezzotints for clarinet and piano, Op.55 No.7]
The Butterfly of the Ballet (c.1920) [originally assigned as Op.69b,arrangement of Mezzotints for clarinet and piano, Op.55 No.6]
A Hero's Dream (c.1920) [originally assigned as Op.69c, arrangement of Mezzotints for clarinet and piano, Op.55 No.2]
Dylan, selection (1920s) [based on music from the opera Dylan, Op.53]
The Children of Don, selection (1920s) [based on music from the opera The Children of Don, Op.56]
Suite, op.85 (1920s)
Clive of India, dramatic overture, Op.96a (c.1937-39) [originally titled 1914]
Three Trinidad Songs, Op.96b
Symphony No.5 in E flat, Wild Wales, Op.106 (1920) [also titled Old Wales, also styled Symphony No.8]
Song of Llewellyn, Op.110b (1930s)
Don, fantasie, Op.127 [also titled Gwydion of Don, based on music from the opera The Children of Don, Op.56]


Musique militaire

National March, Op.26b [arrangement of Op.26a]
Empedocles, serenade, Op.61a (1912) [also titled To Kesh, arrangement of Mezzotints for piano, Op.49 No.4 (1906)]
Gwyn, serenade, Op.61b [arrangement of Serenade for twelve instruments, Op.61b (1916)]
Purple Rhythms, suite, Op.93a (late 1920s)
Symphony No.6 in G major, Old England, Op.107 (1928) [also styled Symphony No.7]
Suite, Op.110a


Musique de chambre

Six Pieces for violin and piano, Op.3
Two Poems for violin and piano, Op.5 (1896)
Violin Sonata No.1, Op.6a (late 1890s, revised 1906) [also styled Sonatina]
Adagio and Rondo for clarinet and piano, Op.6b (1893–94)
Five Pieces for mandolin, violin and piano, Op.8 [originally cast as Three Pieces for mandolin and piano, or two mandolins and two guitars (1900)]
Nine Pieces for violin and piano, Op.12
Cavatina and Variations [Clarinet Quintet No.1], Op.15b (1910) [Cavatina later incorporated into Clarinet Quintet, Op.27]
Fantasie Quartet [String Quartet No.1 in D minor], Op.17b (1904)
Fantasie-Sonate, for cello and piano, Op.19 (1904)
Sextet, The Dances, Op.20 (1894, revised 1906)
Piano Quartet No.1 in G minor, Op.21 (1905, revised 1920) [originally cast as a Piano Trio (1898)]
Six Pieces for violin or cello and piano, Op.23
Clarinet Quintet No.2 in G, Ligeia, Op.27 (1910, revised 1939 and c.1956) [also titled Fate, originally cast as a Horn Quintet (1901)]
Trio for violin, horn and piano, Op.28 (c.1904) [originally assigned as Op.25, also titled Byron]
Piano Quartet No.2 in D minor, Byron, Op.31 (1896–98, revised 1902)
Sextet for piano and strings or wind, Israfel, Op.33a (1901) [also titled Soul, originally cast as a Quintet for piano and wind (1890s)]
Miniature Characteristic Suite, for wind quintet, Op.33b (1897)
String Sextet in D major, Henry Vaughan, Op.43 (1902) [originally assigned as Op.16, also titled Al Aaraaf]
Piano Quintet, Diabolique, Op.44 (1904)
Sextet for piano and strings, In Memoriam, Op.46 (1905) [originally cast as a Piano Quintet (c.1903)]
Mezzotints, for clarinet (or violin) and piano, Op.55 [subject to frequent revision] : Nocturne, Albania, L'Extase [based on a theme from the first movement of the Clarinet Quintet No.2 in G, Ligeia, Op.27], Celtic Elegie, From Syracuse,The Butterfly [also titled The Butterfly of the Ballet]
Girgenti, cavatina [arrangement of Mezzotint for piano, Op.49 No.3]
Spring Song, canzonetta [simplified and truncated arrangement of the second movement of the Clarinet Quintet, Op.27]
Eileen Shona, for clarinet and string quartet or piano (c.1920) [originally included in Mezzotints, Op.55, also assigned as Op.74, later used as a replacement for the second movement of the Clarinet Quintet, Op.27]
Trio for oboe, clarinet (or viola) and piano, Fairyland, Op.57 (1911) [also styled Nocturne]
String Quartet No.2, War Impressions, Op.58a (1915)
Violin Sonata No.2, Romantic, Op.59a (1917) [arrangement of the Violin Concerto, Op.59]
Serenade for oboe d'amore, clarinet, basset horn, two saxhorns, viola, five saxophones and harp, Op.61b (1916) [also assigned as Op.52a, also titled Gwyn, based on a theme from the second movement of The Song of Gwyn ap Nudd [Piano Concerto No.1], Op.52]
String Quartet No.3, The Pickwick Club, Op.68 (1916)
Folksong Suite No.1 for string quartet [String Quartet No.4], Op.71 (c.1916)
Folksong Suite No.2 for string quartet [String Quartet No.5], Op.72 (c.1917) [also styled String Quartet No.2, also titled Song and Dance]
Celtic Suite for violin and piano, Op.72a (1917) [arrangement of Folksong Suite No.2 for string quartet [String Quartet No.5], Op.72 (c.1917)]
Folksong Suite No.3 for string quartet [String Quartet No.6], Op.73 (c.1918)
Danse Moderne, for violin and piano, Op.73b
Nocturne, for violin and piano, Op.74b
Violin Sonata No.3, Orientale, Op.83 (1926)
Cyrene, for clarinet and piano, Op.88a (1930) [arrangement of the slow movement from the Saxophone Concerto in B flat, Op.88 (1927)]
Suite for saxophone (or clarinet) and piano, Op.93b [arrangement of Suite for Saxophone Band, Op.93b, related to Purple Rhythms for military band, Op.93a, and Danse Suite for piano and small orchestra, Op.93c]
Phryne, nocturne for saxophone, clarinet, bassoon, violin or flute and piano (1939) [arrangement of Nocturne from Purple Rhythms for military band, Op.93a]
Serenade in D flat for flute, oboe, clarinet and bassoon, Op.94a (1929)
Eulalie, ballade for horn and piano, Op.94b [originally styled Ballade in A minor and assigned as Op.51b, based on a theme from Apollo and the Seaman, dramatic symphony, Op.51]
Sonata for alto saxophone (or bassoon) and piano, Op.99 [arrangement of Saxophone Concerto in B flat, Op.88 (1927)]
Cambria, Suite No.1 for string quartet, Op.101 [arrangement of Cambrian Suite for orchestra, Op.101]
Suite for flute and piano, Op.116b
Apollo, quintet for four clarinets and piano, Op.120 [also assigned as Op.120b, also assigned as Op.120c, also assigned as Op.51b, possibly related to Apollo and the Seaman, dramatic symphony, Op.51]
Arietta, for harp and flute, Op.120b (1930s)
Irene, nonet for two violins, viola, cello, double bass, flute, oboe, clarinet and bassoon, Op.129 (late 1930s)
Bassoon Quintet, Eleanora, Op.134 (1940s)
Octet for wind, double bass and horn, Over Many Lands, Op.135 (1951)


Piano

Ten Pieces (for the young), Op.2a (1890s)
Ten Pieces, Op.4 (1890s)
Eleven Pieces (for the young), Op.10a (1890s)
Seven Pieces, Op.17a (1890s)
Miniature Suite, Op.18a (1890s) [originally titled Kleine Suite]
Suite moderne, Op.18b (1893–96)
Coromanthe, waltz for two pianos, Op.18c [probably relating to the orchestral ballet Coromanthe (late 1910s) which is no longer extant]
Ten Rhapsodie Etudes, Op.42 (1898–1905)
Duo in D major, for two pianos, Op.43a [arrangement of String Sextet in D major, Henry Vaughan, Op.43 (1902)]
Impressions of a Tour: Ten Mezzotints, Op.49 (1906)
Book of Wonder, suite, Op.58b (early 1920s)
Prelude and Fugue, for two pianos, Op.63a [arrangement of Grand Prelude and Fugue for organ, Op.63 (1917)]
Four Futurist Dances, Op.66 (1914) [originally assigned as Op.59c,[6] originally published under the pseudonym Jean Hanze]
Jamaican Dances, Set 1 Ring Tunes, Op.67 No.1 (1922) [originally published as Op.85]
Jamaican Dances, Set 2 Digging Sings, Op.67 No.2 (1922) [originally published as Op.85]
Jamaican Dances, Set 3 Ring Tunes, Op.67 No.3 (1922) [originally published as Op.85]
Jamaican Dances, Set 4 Dancing Tunes, Op.67 No.4 (1922) [originally published as Op.85]
An Enchanted Garden, suite, Op.70a (c.1920) [based on music from the opera-ballet The Enchanter, Op.70]
Celtic Suite, Op.72b (1917) [largely based on Folksong Suite No.2 for string quartet [String Quartet No.5], Op.72 (c.1917)]
Javanese (Pepper Dance) [also titled Procession at Batavia, assigned as Op.77 [and Op.80, incorporated into Piano Concerto No.2, L'Orient, Op.100]
Burmese (Sacrifice of Water Buffaloes) [originally assigned as Op.81, incorporated into Piano Concerto No.2, L'Orient, Op.100]
Singhalese (Dancing) [originally assigned as Op.82,[50] incorporated into Piano Concerto No.2, L'Orient, Op.100]
Sumatrese [originally assigned as Op.83]
Siamese [originally assigned as Op.84]
Barrage, Op.78a (1920)
The Shaving of Shagpat, suite, Op.78b (1920)
Talsarnau, concert valse, Op. 79 (1920)
Dolgellau [Cambrian Ballad No.1], Op.80 (early 1920s)
Penmachno [Cambrian Ballad No.2], Op.81 (early 1920s)
Tan-y-Grisiau [Cambrian Ballad No.3], Op.82 (early 1920s)
Memories of Trinidad, Op.86b (c.1920)
Bogey Beasts, Op.89a (1923) [also includes a song, The Ta-Ta, as a final number]
Eldorado, suite, Op.102b
The Lake, suite, Op.102c
Maentrog [Cambrian Ballad No.4], Op.104 (1920s) [originally assigned as Op.88]
Eight Nocturnes, Op.121 (1939)
Fantasie-Sonata No.1, The Haunted Palace, Op.124 (late 1930s) [based on music from the Dramatic Choral Symphony Homage to E.A. Poe, Op.48
Fantasie-Sonata No.2, Destiny, Op.128b (late 1930s) [also titled The Man of the Crowd, also titled Vulcan]


Orgue

Grand Prelude and Fugue, Op.63 (1917) [the fugue subject using a principal theme from the operatic trilogy The Cauldron of Annwn, originally published under the pseudonym Jean Hanze]
Suite No.1 in B flat, Op.111 (1930s)
Nocturne, Op.116c
Suite No.2, Op.122 (1930s)
Suite No.3, Op.128a (1930s)


Musique chorale

Hymn Tunes and Anthems, Op.1
Six Choral Songs, Op.9
Eight Choral Songs, Op.16b
National March, for chorus and orchestra, Op.26a (1902, revised 1909) [originally assigned as Op.52b, later assigned as Op.23b, also titled Triumphal March]
Heaven and Earth, dramatic cantata (c.1904) [originally assigned as Op.55, possibly unfinished, no longer extant]
Byron, for chorus and orchestra [Poem No.4], Op.39 (1904) [originally styled Poem No.6,[80] originally titled Ode to Byron]
Queen Mab, for chorus and orchestra [Poem No.5], Op.45 (1902) [originally styled Poem No.7]
Eight Choral Songs, Op.47
Homage to E.A. Poe, dramatic choral symphony, for soprano, alto, tenor and bass soli, chorus and orchestra, Op.48 (1902–06, revised 1908) [also styled Symphony No.1]
The Bells, for chorus and orchestra [Poem No.6], Op.50 (1903) [originally styled Poem No.9]
Apollo and the Seaman, dramatic symphony [Symphony No.2], for male chorus and orchestra, Op.51 (1907)
Psalms of David, for chorus and orchestra (c.1928-1930) [originally assigned as Op.101, possibly unfinished and no longer extant]
Choral Songs, Op.108
Choral Songs, Op.113
Blake, choral symphony (1930s) [originally assigned as Op.122, unfinished]
Songs of Innocence, Op.130a (1934–36) [related to Blake, unfinished choral symphony (1930s), see also under Songs]
Hear the Bard, Op.130b (c.1934) [SATBarB, from Blake, unfinished choral symphony (1930s)
Milton, choral symphony [Symphony No.9], Op.131 (1938–46) [possibly unfinished]


Songs (Mélodies)

Seven Songs, for voice and piano, Op.7
Six Songs, for voice and piano, Op.11
Eight Songs, for voice and piano, Op.13
Bohemian Songs, for baritone and orchestra, Op.14 (1898–1904)
Five Songs, for voice and piano, Op.15a
Six Characteristic Songs, for voice and piano, Op.22
Six Lyrical Songs, for voice and piano, Op.24
Six Dramatic Songs, for voice and piano, Op.29
Come, let us make love deathless [also scored for orchestra]
Six Romantic Songs, for voice and piano, Op.30
Six Landscapes, for voice and piano, Op.34
Marino Faliero, scena for bass or baritone and orchestra, Op.41a (1905) [also assigned as Op.41b]
Annabel Lee, ballade for baritone or tenor and orchestra Op.41b (1905) [also assigned as Op.41a]
Five Songs, for voice and piano, Op.54
Garden of Irem [originally included additionally in Songs, Op.54]
Five Dramatic Songs, for voice and piano, Op.69
6 Songs for voice and piano, Op.74
Three Songs, for voice and string quartet, Op.76
Six Socialist Songs, for voice and piano, Op.77 (1919–23)
The Ta-Ta, for voice and piano, Op.89 No.15 [final number of Bogey Beasts, Op.89 (1923) for piano]
Twelve Drinking Songs, for voice and piano, Op.92 [also titled Twelve Sporting Songs]
Six Songs, for voice and piano, Op.97 (c.1928-29)
Six Songs, for voice and piano, Op.98 (c.1929-30)
Let there be light, for voice and piano, Op.109b
Songs of Innocence, for voice and piano, Op.130a (1934–36) [related to Blake, unfinished choral symphony (1930s),  see also under Choral music]
Last Two Songs, for voice and piano (c.1954) : Beauty's daughters, Oh, lovely Haidee


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Rien de déplaisant, mais rien d'extraordinaire non plus dans cette musique de chambre

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