Un superbe CD, avec ses 3 Sonates pour clarinette et pianoforte (ut, si bémol, mi bémol), complétées par un Thème et Variations ainsi que par un superbe aria pour soprano, clarinette et pianoforte : Quid Ultra inquire.
Stadler
Nombre de messages : 4063 Age : 54 Date d'inscription : 09/11/2006
Un autre CD de symphonies, plus belles les unes que les autres :
on retrouve la grande symphonie en ré majeur B D4 déjà enregistrée deux ou trois fois, et dont la redécouverte m'est toujours aussi chère. Elle a la particularité que le quatrième mouvement est le menuet, qui vient après le final allegro. Un cas unique je crois. Les deux autres symphonies sont celle en sol mineur B g2, assez connue, et celle en la majeur B A2 dont c'est le premier enregistrement que j'entends.
Un CD que j'ai écouté deux fois à la suite ! Vanhal est lui aussi un "grand" de la symphonie classique
Et puisque nous sommes à Noël, je me repasse la Messe pastorale de chez Naxos. Très belle, elle aussi.
joachim Admin
Nombre de messages : 27188 Age : 78 Date d'inscription : 19/08/2006
Je suis à l'écoute du stabat mater qui me ravit et je me dis que j'ai aimé tous les "stabat mater" que j'ai déjà pu écouter sur ce forum ou ailleurs, sans vouloir les classer d'ailleurs, je n'aime pas trop les classements ! Je pense que les compositeurs se surpassent à chaque fois lorsqu'ils composent cette musique qui illustre la souffrance d'une mère pour son fils, ils sont à chaque fois comme divinement inspirés ...
Icare Admin
Nombre de messages : 17529 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
C'est vrai que je n'ai jamais été déçu par un Stabat Mater, quelle que soit l'époque. Je vais d'ailleurs réécouter dans un délais assez proche celui, magnifique et très tonal, du compositeur contemporain italien Fausto Farroni.
joachim Admin
Nombre de messages : 27188 Age : 78 Date d'inscription : 19/08/2006
as tu croisé un de ses concertos pour piano sur les 19, durant tes périgrinations?...
En voici quand même un : celui en ut majeur, qui se trouve dans la très intéressante collection consacrée à Pleyel, chez Ars Produktion (Vanhal avait été un des professeurs de Pleyel). Je ne lui trouve rien d'extraordinaire ! Comme je disais ci dessus, question concertos, Vanhal semble surtout avoir excellé avec les vents.
joachim Admin
Nombre de messages : 27188 Age : 78 Date d'inscription : 19/08/2006
Ecoutez donc cette magnifique symphonie en ré majeur Brian D4. Elle a la particularité (unique à ma connaissance) de placer le menuet en final des 4 mouvements !
Ecoutez donc cette magnifique symphonie en ré majeur Brian D4. Elle a la particularité (unique à ma connaissance) de placer le menuet en final des 4 mouvements !
En voici au moins une autre ! Contemporaine et par un ami de Vanhal et de Haydn, Dittersdorf. C'est la très belle quatrième symphonie en fa majeur sur les Métamorphoses d'Ovide "Andromède délivrée par Persée", dont voici les mouvements : I. Adagio non molto II. Presto III. Larghetto IV. Finale: Vivace - Tempo di Minuetto
https://www.youtube.com/watch?v=7XAPmRyiFYc
Icare Admin
Nombre de messages : 17529 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
Celle présentée par Joachim: S"il avait évité ces menuets plutôt que de les mettre à la fin ça aurait été mieux. Désolé, mais pour une oeuvre aussi tonale et classique, je n'y ai pas rencontré de grandes mélodies, de grands thèmes, plutôt l'impression d'écouter une symphonie (certes agréable) parmi d'autres, qui ne sort pas du lot. Je n'ai pas ressenti une grande inspiration ni une véritable personnalité musicale. Ce n'est que mon humble avis, bien sûr.
laudec
Nombre de messages : 5668 Age : 72 Date d'inscription : 25/02/2013
J'aimais déjà tant le Stabat Mater de VanHal et je découvre maintenant avec un réel plaisir cette symphonie qui renferme tant de délicatesse et de petites perles ! Pour moi le menuet ici, est juste à sa place pour terminer dans l'émotion ... Je ne comprends pas ce que tu n'aimes pas dans les menuets pour que systématiquement (il me semble) tu les rejettes ? Y en a-t-il un seul que tu aimes ? J'aime tout autant le Dittersdorf, quelle douceur et quelle joie s'en dégage !
Icare a écrit:
je n'y ai pas rencontré de grandes mélodies, de grands thèmes, plutôt l'impression d'écouter une symphonie (certes agréable) parmi d'autres, qui ne sort pas du lot
Peut-être que ces symphonies n'apportent rien de nouveau, je suis mal placée pour en juger, mais la nouveauté n'est pas un grand facteur de plaisir pour moi. J'ai surtout à certains moments peut-être plus de plaisir encore à retrouver des schémas qui me sont familiers, qui alors me bercent , me délivrent toute leur douceur, me prennent par la main vers les rêves qui m'habitent. Je veux dire que la nouveauté demande plus d'effort et de disponibilité que je n'ai pas toujours et qu'il est bon pour moi d'écouter ces musiques aux paysages sans sommets mais doucement vallonnés qui me détendent pleinement Parfois, les hauts sommets me semblent exaltants mais la plupart du temps j'aime des paysages plus paisibles et ensuite je me sens tout à ait d'attaque pour de nouveaux sommets !
Icare Admin
Nombre de messages : 17529 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
Je trouve que ces menuets ne sont pas très inspirés dans cette symphonie. C'est surtout ça le problème pour moi. Maintenant, te citer un menuet que j'aime dans l'absolu...Je dois reconnaître qu'aucun ne me vient à l'esprit dans l'immédiat ...Ouvrons un topic sur les meilleurs menuets!?
Lorsque je dis que cette symphonie ne sort pas du lot, c'est parce que je n'y rencontre pas de grands thèmes marquants, de mélodies transcendantes, de celles qui marquent au fer rouge alors qu'il s'agit quand même d'une oeuvre classique. Je n'ai jamais parlé de "nouveauté" car je sais bien que je n'en trouverai pas chez Vanhal. Le problème pour moi n'est pas là. Et ce n'est pas l'esthétique de cette symphonie que je remets en cause, bien évidemment, sinon je n'aimerais pas les meilleures symphonies de Mozart et Beethoven. En voulant écouter Vanhal, connaissant sa date de naissance et sachant que Joachim trouve cette symphonie magnifique, je savais exactement à quel style musical m'attendre...et je m'attendais à la trouver magnifique aussi...
joachim Admin
Nombre de messages : 27188 Age : 78 Date d'inscription : 19/08/2006
Voici un autre CD avec les trois sonates pour clarinette et piano, cette fois-ci complété avec de magnifiques danses anglaises pour piano. Le piano seul, encore un aspect de Vanhal que l'on ne connaît pas beaucoup. Il y a aussi une courte sonatine tirée d'un recueil de 12.
Icare Admin
Nombre de messages : 17529 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
C'est surtout le second mouvement central que j'apprécie. Je le trouve très bien senti. Il faut dire que j'ai toujours été subjugué par la bonhomie de la contrebasse. C'est quasiment un corps à corps entre le musicien et son instrument. Lors du mouvement lent, j'ai vraiment ressenti une étroite proximité entre les deux, une étreinte, plus que lors des mouvements rapides. Le seul bémol, ce sont ces pubs qui s'introduisent sans complexe en plein milieu de l'oeuvre, pire encore, sabotant mon passage préféré!
joachim Admin
Nombre de messages : 27188 Age : 78 Date d'inscription : 19/08/2006
Voici un CD intitulé Forgotten Vienna (Vienne oubliée) qui contient principalement des œuvres de Vanhal, dont le seul morceau un peu connu est sa symphonie en la mineur (Bryan a2), les autres étant son concerto pour violon en si bémol majeur (W IIb/ Bb1), et son Requiem en mi bémol majeur (W XIX/Eb1). A vrai dire, il n'y a que la symphonie en la mineur que je trouve particulièrement intéressante, le très court Requiem (14 minutes), pour chœur et cordes que je me réjouissais d'écouter étant plutôt décevant. Daté de 1784, l'influence de celui de M. Haydn est prépondérante mais en beaucoup moins bien, à mon humble avis. On ne semble pas connaître les circonstances de composition, mais c'est certainement une œuvre intime, pas spectaculaire, presque toujours lente, et qui ne comprend qu'une petite partie de la liturgie (le Dies Irae ne dure que 1'47). Le concerto pour violon n'est pas génial non plus...
Les deux autres morceaux sont un intéressant concerto pour 2 violons et orchestre en ut majeur de Dittersdorf (L. 4), que je ne connaissais pas, et une courte symphonie en ut majeur de Karl Ordonez (Brown C.1)
joachim Admin
Nombre de messages : 27188 Age : 78 Date d'inscription : 19/08/2006
Toujours pour aider Icare dans son cycle "V", il ne faut surtout pas oublier Vanhal. Plutôt que d'entraîner Icare dans ses symphonies (que tu n'aimes pas trop je crois), ni dans ses concertos (quoique ceux pour clarinette, basson, flûte ou contrebasse sont magnifiques), je te propose une petite sonate pour clarinette et piano :
https://www.youtube.com/watch?v=qPyPu2kDgjI
Et si tu ne l'as pas encore fait, écoute le très beau Stabat Mater 2 posts au dessus, tu m'en diras des nouvelles.
Je peux aussi te proposer, toujours dans les "V", les deux Vranicky
joachim Admin
Nombre de messages : 27188 Age : 78 Date d'inscription : 19/08/2006
Jan Křtitel (Johann Baptist) Vanhal [Wanhal] (Nechanice, 12 mai 1739 - Vienne, 20 août 1813) est un compositeur, violoniste et pédagogue de Bohême, actif en Autriche.
Bien qu'il existe des preuves indirectes que les ancêtres de son père pourraient être originaires des Pays-Bas, les deux familles des parents de Vanhal (Vaňhal et Volešovský) vivaient en Bohême depuis plusieurs générations. Il était lié au comte Schaffgotsch, dans les domaines duquel vivait sa famille.
Au cours de ses premières années à Nechanicz, il a été formé pour chanter et jouer des instruments à cordes et à vent. Son professeur préféré, Anton Erban, lui a appris à jouer de l'orgue, et à l'âge de 13 ans, il est devenu organiste à Opocžna (Opocžno). Il est ensuite devenu chef de chœur à Niemcžowes (Nemyčeves) dans la province de Jicin, où Mathias Nowák l'a formé pour devenir un violoniste virtuose et écrire des concertos. En 1760-1761, Vanhal s'installe à Vienne, grâce la comtesse Schaffgotsch, qui l'avait très impressionnée à la fois comme compositeur et violoniste. Il y vécut jusqu'en mai 1769, entrant «dans les cercles les plus imposants» et donnant des cours d'instrument et de chant ; parmi ses élèves de clavier se trouvait Ignace Pleyel. Ses revenus lui ont permis d'acheter sa liberté de servitude; il ne revint apparemment qu'une seule fois en Bohême, à la mort d'un de ses parents. En 1762-1763, il reçut probablement l'aide de Dittersdorf, qui était membre de l'orchestre du théâtre impérial. Dittersdorf parla plus tard de Vanhal comme «un de mes élèves», mais il y a peu de preuves de son influence dans la musique de Vanhal. Les registres de paiement, cependant, suggèrent que Ditters a aidé en introduisant Vanhal sur la scène musicale en tant que violoniste. Une rencontre en 1762 avec l'enfant Mozart a également été rapportée.
Au cours de cette période, Vanhal s'est imposé comme l'un des principaux compositeurs de Vienne, contribuant à l'essor du "style viennois". Il prend également contact avec l'éditeur parisien Huberty, qui publie ses six Simphonies quatours op.1 en 1769. Le baron IW Riesch de Dresde propose de financer la tournée musicale de Vanhal en Italie, afin qu'il puisse se préparer à devenir Kapellmeister de la cour de Riesch à Dresde. Atteignant l'Italie en mai 1769, Vanhal passa environ un an à Venise, puis se rendit à Bologne, Florence, Rome et ailleurs.
Il rencontre de nombreux compositeurs éminents, dont Gassmann (avec qui il retourne à Vienne) et Gluck. Deux opéras qu'il aurait écrits à Rome, Il trionfo di Clelia et Il Demofonte, tous deux sur des textes de Metastasio, n'ont pas été retrouvés.
À son retour à Vienne en septembre 1771, il décline le poste de maître de chapelle dans l'orchestre du baron Riesch. L’idée souvent exprimée (mais erronée) selon laquelle il était atteint d’une maladie mentale débilitante trouve sa source dans la déclaration de Burney selon laquelle une «petite perturbation des facultés [de Vanhal]» avait rendu ses compositions «insipides et superficielles».
Au cours de la décennie suivante, Vanhal a effectué plusieurs visites au domaine d'un nouveau mécène, le comte Ladislaus Erdödy, à Varaždin (maintenant en Croatie), mais sa maison est restée à Vienne. En réponse à l'évolution des goûts musicaux du public viennois, il cessa de composer des symphonies à la fin des années 1770 et des quatuors à cordes quelques années plus tard, et commença à cultiver les opportunités uniques offertes par l'industrie naissante de l'édition musicale viennoise pour contrôler le caractère et la dispersion de ses oeuvres; Les éditeurs viennois ont ensuite publié plus de 270 copies de sa musique.
Il était célibataire et n'a laissé aucun héritier; lorsqu'il mourut, dans un appartement près du Stephansdom, il vivait visiblement dans des conditions modestes mais confortables. La carrière de Vanhal a été fortement influencée par son caractère. Dlabač, en plus de raconter les qualités sociales agréables qui lui ont valu un accès rapide aux cercles nobles viennois, l'a qualifié de «chrétien zélé». On peut aussi voir que, s'il était travailleur, consciencieux, pragmatique et déterminé, il n'était pas personnellement ambitieux. Il devait être un excellent interprète, mais, à part cela, il figurait comme premier violon dans une exécution de l'Orfeo de Gluck en 1763 et qu'en 1784 il jouait (peut-être le violoncelle) dans un quatuor avec Haydn, Dittersdorf et Mozart, peu est connu pour ses capacités. Haydn et Mozart connaissaient tous deux sa musique et, en fait, tous les deux l'ont interprétée. (Mozart joua un concerto pour violon en si bémol de Vanhal au monastère Sainte-Croix d'Augsbourg le 19 octobre 1777 et Haydn dirigea une de ses symphonies à Esterhaza le 30 janvier 1778.)
Il n'était pas lié à un flûtiste virtuose itinérant connu sous le nom de Vanhal.
Vanhal a composé quelque 70 symphonies pratiquement toutes avant 1785.
https://www.youtube.com/watch?v=VBRKvyFR964
Concerto Toni C. per il Fagotto Principale 1. Allegro moderato 0:00 2. Adagio 6:27 3. Rondo 12:55
Pébété
Nombre de messages : 2563 Age : 79 Date d'inscription : 19/03/2019
Interprètes: The Amаdе Players; Nicholas Nеwlаnd (conductor)
Commentaire
Johann Baptist Wanhal [Jan Krtitel Vanhal] (Nechanice, 12 mai 1739 - Vienne, 20 août 1813) est un compositeur et violoncelliste de Bohême.
Issu d'une famille de paysans pauvres, il a reçu une éducation musicale précoce auprès d'un organiste local, Anton Erban. Son premier poste était celui d'organiste à la ville d'Opocžna, puis il est devenu chef de chœur à Niemcžoves, période pendant laquelle il a été formé comme joueur de cordes par Matthias Nowák. En 1769, il s'installe à Vienne pour étudier avec Carl Ditters von Dittersdorf. À son tour, il s'est forgé une réputation d'enseignant, dont les élèves comprenaient Ignaz Pleyel. En 1769, il se rend en Italie, où son premier opéra, Demofoonte, est joué un an plus tard.
Il retourna à Vienne en 1771 mais visita les domaines de son patron, Ladislaus Erdödy, en Croatie. Par la suite, il continua à publier activement sa musique en tant que membre des cercles musicaux les plus importants de la capitale impériale.
Vanhal peut être considéré comme l'un des compositeurs les plus prolifiques et populaires de l'époque, avec plus de 1 300 œuvres écrites. Bien que Charles Burney ait affirmé que sa créativité avait diminué en raison de problèmes mentaux (maintenant connus pour être faux), il a continué à produire des compositions qui ont été diffusées dans le monde entier, devenant presque aussi populaire que son ami et collègue Joseph Haydn.
Ceux-ci comprennent 76 symphonies, environ 60 concertos (pour violon, flûte, alto, hautbois, contrebasse, clavier et autres instruments), 100 quatuors à cordes, 13 quatuors avec piano, 51 trios avec piano, 49 autres trios, six quintettes, 98 duos pour divers instruments, 102 sonates/sonatines pour divers instruments et clavier, 196 sonates pour clavier, 68 ensembles de variations pour clavier, 76 œuvres diverses pour clavier, 25 divertimentos, 38 œuvres pour orgue, 47 ensembles ou pièces de musique de danse, trois opéras, 48 messes, deux requiems, 46 offertoires, 32 motets, 15 antiennes, 34 airs sacrés, 32 Stabat mater, 10 litanies, 10 graduels, 17 autres œuvres sacrées, 17 pièces de musique programmatique et 41 chants.
Le style musical de Vanhal est souvent dramatique mais soigneusement construit selon la forme et la structure. Son utilisation de la mélodie est souvent lyrique, avec un bon séquençage et une variation interne. Il peut être considéré comme l'une des figures majeures de la musique de la fin du XVIIIe siècle. Ses œuvres sont connues par leurs numéros du catalogue de Bryan.
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