Alexandre Tansman (1897-1986)

Alexandre Tansman, né le 11 juin 1897 à Lodz (Pologne) et mort le 15 novembre 1986 à Paris, est un compositeur français d'origine juive polonaise.

On lui doit un vaste corpus d'opéras, d'oratorios, de symphonies et d'œuvres de musique de chambre. Installé à Paris, il fut, dans les années 20 et 30, très joué et un ami de grands de son temps (Dufy, Stravinsky, Chaplin). Très cosmopolite et doué pour les langues, Alexandre Tansman avait entrepris un authentique tour du monde en 1932 et s'intéressait vivement tant à l'Extrême-Orient qu'au jazz. A l'instar de celle de son contemporain Ernst K?enek, sa carrière fut nettement divisée par la Seconde Guerre mondiale. De retour d'exil des États-Unis, il se fixa définitivement en France, où il fut l'un des compositeurs les plus joués jusqu'en 1974, année à partir de laquelle il tomba assez brutalement dans l'oubli, en raison peut-être de son langage musical, certes moderne et savant, mais aussi luxuriant, en une époque où apparaissait le minimalisme.

À Paris, le philosophe Vladimir Jankélévitch fut un admirateur et un ami fidèles de Tansman. On le redécouvre depuis peu, et à présent, sa ville natale, Lodz, organise chaque année un prestigieux concours musical qui porte son nom.

J'ai entendu ce matin sa cinquième symphonie en ré mineur. Disons qu'elle est "écoutable", c'est du moderne mais pas trop, mais je n'achèterai pas le CD.

Par contre il a composé quelques oeuvres pour clarinette qui ne devraient pas déplaire à Steph, notamment une "musique pour clarinette et quatuor à cordes", et aussi une "musique à six" pour clarinette, quatuor à cordes et piano. C'est pas mal.

joachim a écrit:

Par contre il a composé quelques oeuvres pour clarinette qui ne devraient pas déplaire à Steph, notamment une "musique pour clarinette et quatuor à cordes", et aussi une "musique à six" pour clarinette, quatuor à cordes et piano. C'est pas mal.

J'ai un CD Naxos à la poste (qui a trainé longtemps avant de m'être envoyé). Un peu de patience pour avoir mon avis

Alors, ton avis ?

J'ai écouté le CD, et mon commentaire sera le même que pour la 5ème symphonie ci dessus : pas mal, mais rien d'extraordinaire non plus. On peut très bien s'en passer

Oups, j'ai trainé

Ben moi, j'ai franchement bien aimé. Surtout les trois pièces pour clarinette, harpe et quatuor à cordes.

Faut dire que je suis de plus en plus séduit par la harpe en accompagnement des instruments à vent

Un polonais qui n'écrit pas de mazurkas n'est pas un vrai.
J'ai découvert aujourd'hui les quatres receuils, datant respectivement de 1918-1928, 1932, sans date, et 1941. Le tout fait 63 minutes.

C'est un cd Talent Classic DOM 2910 39, de 1997, avec Diane Andersen (du Conservatoire de Bruxelles) au piano.
C'est pas Chopin (faut pas rêver) mais je le préfère au jeu de piano de Mompou.

Alexandre Tansman, ça me rappelle mes études de pîano. Il a dû composer pas mal de pièces pour les petits apprentis pianistes car j'ai le souvenir d'en avoir joué plusieurs.
D'ailleurs, de lui, je ne connais que ça.
Mais, grâce à vous, cela va changer.

Attention gustav, sauf dans les oberek (mouvement rapide polonais), vif, animé, ces mazurkas sont aussi faciles à jouer. Je suis sûr que bientôt tu donneras un récital avec les 36 mazurkas de Tansman. Tu nous invites?

On annonce comme "premier enregistrement mondial":
Alexandre Tansman, « 24 Intermezzi », « Petite Suite », Eliane Reyes (piano).
Naxos 2010.

Y est joint, par la même occasion, un catalogue et une bibliographie:


Catalogue partiel des œuvres
1915, Trio pour piano n° 1.
1916, Sonate n° 1, pour violon et piano.
1917, Quatuor à cordes (1).
1917, Symphonie n° 1.
1918, Mélodies japonaises, pour voix soliste.
1918, Romance, pour violon et piano.
1918, Sonate n° 1 pour violoncelle et piano.
1919, Sonate n° 2, pour violon et piano.
1920, Impressions, pour orchestre.
1920, Int sinfonico, pour orchestre.
1922, 3 esquisses, pour quator à cordes et piano.
1922, Le jardin du paradis, ballet en 4 tableaux, d'après H. C. Andersen, 1922 (arrangé comme "Danse de la sorcière" pour quintette à vent avec pano).
1922, Quatuor à cordes (2).
1923, Légende, pour orchestre.
1923, Scherzo sinfonico, pour orchestre.
1923, Sextuor, ballet en 1 acte, d'après A. Arnoux, sur une chorégraphie d'O. Preobrazenska.
1924, Sonate n° 3, pour violon et piano.
1924, Sinfonietta n° 1, pour orchestre de chambre.
1925, Sonatine, pour flûte et piano.
1925, Sonatine, pour violon et piano.
1925, Concerto pour piano n° 1.
1925, Quatuor à cordes (3).
1926, Ouverture symphonique.
1926, Symphonie n° 2.
1927, Concerto pour piano ° 2.
1927, La nuit kurde, opéra en 3 actes et prologue, d'après , J. R. Bloch, créée en 1927, à la Radio française.
1927, Lumières, ballet en 4 scènes.
1927, Cinq mélodies pour chant et piano, sur des poèmes d'Anna Eleonora Tansman [1. Dans le secret de mon âme, moderé ; 2. Hélas, vif ; 3. Sommeil, Lent ; 4. Chats de gouttière ; 5. Bonheur, moderé.
1928, Suite, pour 2 pianos et orchestre.
1928, Trio pour piano n° 2.
1929, Suite-divertissement, pour quatuor de piano.
1929, Le cercle éternel, ballet en 2 tableaux, chorégraphie de J. Borlin.
1929, Suite dans le style ancien, pour orchestre.
1930, Sonate n° 2 pour violoncelle et piano.
1930, 5 pièces, pour violon et orchestre.
1930, Sonatine transatlantique, pour orchestre.
1931, 4 danses polonaises, pour orchestre.
1931, Concertino, pour piano et orchestre.
1931, Symphonie n° 3, "concertante", pour orchestre et quartuor de pianos.
1932, Septette, pour flûte, hautbois, clarinette, basson, trompette, alto, violoncelle.
1932, 2 moments symphoniques.
1933, Rapsodie hébraïque.
1934, 6 romances sur ces poèmes de N. de Bragança, pour voix soliste et orchestre.
1934, 2 intermezzi, pour orchestre.
1934, 2 pièces, pour orchestre.
1934, Symphonie n° 4.
1935, 2 mouvements, pour 4 violoncelle.
1935, 2 images de la bible, pour orchestre.
1935, Bric à brac, ballet en 3 tableaux, d'après A. Arnoux, chorégraphie de W. Ignatow.
1935, Quatuor à cordes (4).
1935-1944, La grande ville, ballet en 3 tableaux, chorégraphie de K. Jooss, pour 2 pianos, orchestré en 1944.
1936, Fantaisie, pour violoncelle et Paris.
1936-1937, Concerto pour alto et orchestre.
1937, Concerto pour violon et orchestre.
1937, Fantaisie, pour piano et orchestre.
1937, Suite n° 1, pour orchestre de chambre.
1937, Trio à cordes n° 1.
1937, Variations sur un thème de Frescobaldi, pour orchestre.
1938, La toison d'or, opéra en 3 actes et 4 tableaux, d'après S. de Madariaga, créée à Paris le 13 avril 1947.
1938, Trio à cordes ° 2.
1940, Quatuor à cordes (5).
1940, Rapsodie polonaise.
1940, Sextette à cordes.
1940-1942, Etudes symphoniques.
1941-1949, Ricercari, pour orchestre.
1942, Carnival Suite, pour orchestre.
1942, Symphonie n° 5 en ré majeur.
1943, Sérénade n° 3, pour orchestre.
1943, Suite, pour violon et piano.
1944, Divertimento, pour hautbois, clarinette, trompette, violoncelle, piano.
1944, Divertimento, pour orchestre.
1944, Lied et toccata, pour orchestre.
1944, The Genesis, en colaboration avec A. Schönberg, D. Milhaud, I. Stravinsky, M. Castelnuovo-Tedesco, E. Toch, N. Shilkret, Bible: Genesis, pour récitant et orchestre.
1944, Partita n° 2 pour piano et orchestre.
1944, Quatuor à cordes (5).
1944, Short Suite, pour orchestre.
1944, Symphonie n° 6, "In memoriam", sur un texte de Tansman, pour orcuestre et chœur mixte..
1944, Symphonie n° 7, "Lyrique".
1945, Fugue, pour quintte à cordes.
1945, Octette à vents n° 1.
1945, Concertino, pour guitare et orchestre.
1945, Fugue, pour quatuo à cordes.
1946, Introduction et danse gitane, pour orchestre.
1946, Le cantique des cantiques, pour orchestre de chambre.
1946, Ponctuation française, sur un poème de C. Oulmont, pour voix soliste, orchestre.
1946, He, She and I, ballet.
1946, Trio à cordes n° 3.
1947, Octette à vents n° 2.
1947, Quatuor à cordes (6).
1948, Le roi qui jouait le fou, opéra en 2 parties et 13 tableaux, sur un livret de R. Laporte.
1948, Suite n° 2, pour orchestre de chambre.
1948, Symphonie n° 8, "Musique pour orchestre".
1949, Musique de table, pour orchestre.
1949, Suite dans le goût espagnol, pour orchestre.
1949, Tombeau de Chopin, pour orchestre à cordes (aussi arrangement pour quatuor à cordes).
1949, Trio à vents.
1950, Cavatine, pour guitare.
1950, Sonata, pour 2 violon.
1950, Isaïe le prophète, oratorito sur un texte biblique et de Tansman, chœur mixte.
1951, Le train de nuit, ballet sur un argument de K. Jooss, pour 2 pianos.
1951-1952, Sinfonia piccola, pour orchestre.
1952, Sonatina da camera, pour flûte, violon, alto, violoncelle, alto, violoncelle, harpe.
1952, Sonatine, pour basson et piano.
1952, Concertino, pour hautbois clarinette et orchestre.
1952, Sonatina da camera, pour flûte, violon, alto, violoncelle, harpe.
1953, Le serment, opéra en 2 tableaux, sur un livret de D. Vincent, d'après Honoré de Balzac, créé en 1954 à Paris.
1954, Concerto pour orchestre.
1954, Capriccio, 1954
1954, Hommage à Manuel de Falla, pour guitare et orchestre de chambre.
1955, 6 Sonnets de W. Shakespeare, pour voix soliste, orchestre de chambre.
1955, Musique à 5, pour quintette à cordes.
1955, Partita, pour violoncele et piano.
1955, Suite légère, pour orchestre.
1956, 4 mouvements symphoniques.
1956, Quatuor à cordes (1).
1957, Concerto, pour clarinette.
1957, Prologue et cantate, d'après l'Ecclesiastes, pour chœur féminin.
1957-1958, Sabbataï Zévi, le faux Messie, opéra en 4 actes et prologue sur un livret de N. Bistritzky), créé à Paris le 3 mars 1961.
1957-1958, Symphonie n° 9.
1958, Suite baroque, pour orchestre de chambre.
1958, Album d'Israël, pour orchestre de chambre.
1958-1959, Les habits neufs du roi, ballet en 1 acte, d'après H. C. Andersen.
1960, Musique de cour, pour guitare et orchesre de chambre.
1960, La lutte de Jacob avec l'ange, d'après Gauguin, pour orchestre.
1960, Suite, pour basson et piano.
1960, Symphonie de chambre.
1960-1961, Psaumes (cxviii, cxix, cxx), pour ténor, chœur mixte, orchestre.
1961-1962, Résurrection, ballet en 4 tableaux, sur un argument de P. Médecis, chorégraphie de F. Adret d'après Tolstoï.
1962, 6 études, pour orchestre.
1962-1963, 6 mouvements, pour orchestre à cordes.
1963, Concerto pour violoncelle.
1963, Fantaisie, pour violon et piano.
1963, L'usignolo di Boboli, opéra en 1 acte et 3 tableaux, sur un livret de M. Labroca, 1963, créé à Nice le 21 juillet 1965.
1966, Hommage à Chopin, pour guitare.
1966, Suite concertante, pour hautbois et orchestre.
1967-1968, 4 mouvements, pour orchestre.
1968, Concertino, pour flûte et orchestre.
1968-1969, Hommage à Erasme de Rotterdam, pour orchestre.
1969, Diptyque, pour orchestre.
1970, Studio ostinato, pour 6 parcussions.
1972, Stèle in memoriam Igor Stravinsky, pour orchestre.
1972, Variations sur un thème de Scriabine, pour guitare.
1973-1974, Georges Dandin, opéra en 3ctes, d'après Molière, créé à Sarlat-la-Canéda, le 25 juillet 1974.
1975, Elégie à la mémoire de Darius Milhaud, pour orchestre.
1976, Miniatures, pour cor, trompette, trombone.
1976, Suite in modo polonico, pour harpe et piano.
1976-1977, Apostrophe à Zion (sur un texte acien), chœur mixte, orchestre.
1977, Musique à six, pour clarinette, quatuor à cordes, piano.
1978, Sinfonietta n° 1, pour orchestre de chambre.
1978-1979, Les dix Commandements, pour orchesgtre.
1979, 8 stèles de Victor Segalen, sur des poèmes de V. Segalen, pour voix soliste, orchestre de chambre, 1979.
1981, Musique, pour harpe et orchestre à cordes.
1982, Hommage à Lech Walesa, pour guitare.
1982, Musique, pour clarinette et quatuor à cordes.


Bibliographie
Carpentier Alejo, Alexandre Tansman y su obra luminosa. Dans « Social » (xiv / 9) 1929.
Alexandre Tansman, catalogue des œuvres. G. Billaudot, Paris 1990 [15 p.].
Gayda Thomas, Alexander Tansman. Dans « LexM : Lexikon Verfolgter Musiker und Musikerinnen der NS-Zeit », Universität amburg, 2010
Guillot Pierre (éditeur), Hommage au compositeur Alexandre Tansman : 1897-1986. « Musiques / Écritures », Presses de l'Université de Paris-Sorbonne, Paris 2000 [254 p.]
Hugon Gérald, Alexandre Tansman, catalogue de l’œuvre. Paris 1995.
—, Alexandre Tansman. Dans « Musica et memoria » 1998.
Petit Raymond, Alexandre Tansman. Dans « Revue musicale » (x / 4–5) 1929, p. 46–54.
Recueil factice d'articles de presse concernant Alexandre Tansman. Bibliothèque nationale de France, département des arts du spectacle, 8- RO- 9438.
Schwerké Irvin, Alexandre Tansman, compositeur polonais. Max Eshig, Paris 1931.
Tansman Alexandre (1897-1986), Igor Stravinsky. « Jeunesse de la musique », Amiot, Dumont, Paris 1948 [314 p. ].
Tansman-Zanuttini, Mireille (éditrice), Une voie lyrique dans un siècle bouleversé : Alexandre Tansman (préface et notes par Gérald Hugon). « Musique et musicologie », L'Harmattan, Paris 2005 [choix de textes et de correspondances].

Discographie
Alexandre Tansman
24 Intermezzi
Petite Suite
Valse-Impromptue
Eliane Reyes, Piano
Premiers enregistrements mondiaux (sauf plage 32)
Enregistré Liège en décembre 2009 et février 2010..
NAXOS, 2010 (8.572266)
24 Intermezzi (1939-1940) : 1-6. Book I ; 7-12. Book II ; 13-18. Book III ; 19-24. Book IV — Petite Suite (1917-1919) : 25. Vision ; 26. Berceuse ; 27. Méditation ; 28. Petite chanson polonaise ; 29. Plainte orientale ; 30. Caprice —32. Valse-Impromptu (1940)


Aleksander Tansman
Concerto pour piano n° 2
Karol Szymanowski
4e symphonie concertante
Marek Drewnowski (piano)
Orchestre symphonque de la radio et télévision de Cracovie
Antoni Wit (direction)
Zygmunt Rychert (direction)
Enregistré en 1978 et en 1987.
Joseph Hoffmann Foundation, 1996 (MD 03).
Tansman, Concerto n° 2 pour piano : 1. Allegro risoluto, 2. Scherzo, 3. Lento e finale — Szymanowski, 4e symphonie concertante : 4. Moderato, 5. Andante ; Molto sostenuto, 6. Allegro non troppo.

Tansman
Symphonies n°4, 5 et 6 « In memoriam »
Melbourne Symphony Orchestra
Melbourne Chorale
Daniel Kossov (concertmaster)
Oleg Caetani, direction
Chandos Records, 2006 (CHSA 5041)
Symphonie n° 4 (1936-1939), en do dièse mineur. À ma femme : 1. I Adagio, Allegro deciso, Un poco meno mosso, Tempo I, Un poco meno messo, Tempo giusto,Un poco meno mosso, 2. II Adagio pour orchestre à cordes. Tranquillo, 3. III Allegro giocoso.
Symphonie n° 5 (1942), en ré majeur. À Paul Klecki : 4. I Lento, Allegro con moto, Molto meni messo. 5. II Intermezzo, Andante sostenuto. 6. III Scherzo, Vivo. 7. IV Finale, Lento,Un poco meno lento, Allegro con moto, lento cantabile.
Symphonie n° 6, « In memoriam » (1944), avec chœur. À la mémoire de ceux qui sont tombés pour la France : 8. I Instruments à vent, percussions et piano, Adante cantabile. 9. II Orchestre à cordes et quatuor à cordes (concertino), Agitato molto vivace, Lento, Vivo, Adagio, quasi pastorale. 10. III Orchestre complet Vivo agitato, Lento, Molto vivace, Meno mosso. 11. IV Chœurs et orchestre, Lento, Moderato,Un poco più vivo, vivo,Un poco meno vivo, Più lento, Lento, Più largo.

Tansman
Symphonies n° 7 « Lyrique », 8 (Musique pour orchestre) & 9
Melbourne Symphony Orchestra
Wilma Smith (concertmaster)
Oleg Caetani, direction
Chandos, 2007 (CHSA 5054)
Symphony n° 7 « Lyrique » (1944). À Igor et Vera Stravinski : 1. I Andante sostenuto, Allegro con moto, Andante cantabile. 2. II Andante cantabile. 3 . III Scherzo. Molto vivace. 4. IV Final, Adagio Allegro deciso, Meno mosso, Più lento, Andante sostenuto, Perdendosi.
Musique pour orchestre ou Symphony n° 8 (1948) : 5. I Allegro con moto. 6. II Élégie pour orchestre. À Franz André, Lento. 7. III Scherzo, Molto vivace, Subito lento, Tempo 1, Lento. 8. IV Final, Andante sostenuto, Allegro deciso.

(cité de Jean-Marc Warszawski).

J'ai écouté pas mal d'oeuvres de Tansman, c'est pas trop mal, pas trop "moderne"...
Mais en CD, je n'ai que ses symphonies

Felyrops aimait bien les mazurkas de Tansman. Voici un CD de musique de piano, avec le premier volume des mazurkas et pièces diverses. Personnellement, ces mazurkas me laissent plutôt indifférent, Fely disait qu'on est assez loin de Chopin, et c'est vrai. Disons que c'est pas trop mal. Ce que j'ai préféré sur ce disque, c'est la sonate n° 1, dite Sonata rustica, et les Trois Préludes en forme de blues. Le restant : Album d'Amis, Quatre Nocturnes (plutôt ennuyeux) et Sonatina n° 3 ne me plaisent que très moyennement...

L'intégrale des Quatuors à cordes a été enregistrée, en 2 CD, pas The Silesian String Quartet. Les premiers sont plus ou moins post-romantiques, alors qu'à partir du cinquième sont plus abstraits, on sent l'influence de ceux de Bartok. Bien entendu je préfère les premiers

Il y a des compositeurs que l'on connait de nom et dont on n'a jamais entendu une seule note de leur musique. Alexandre Tansman est justement de ces compositeurs que je connaissais de nom et même si la curiosité d'en savoir davantage était bien réelle, il me fallut plusieurs années avant de franchir le pas. Ce fut comme avec Darius Milhaud, je repoussais à chaque fois l'occasion d'écouter une ou plusieurs de leurs oeuvres. Aucune raison concrète à cela si ce n'est que je devais avoir d'autres priorités. Une chose est sûre, c'est que lorsque j'ai écouté pour la première fois les opus principaux de Milhaud je me suis demandé pourquoi je n'avais pas franchi le pas plus tôt. Hormis des commentaires moyennement enthousiastes que l'on peut lire sur son topic, je ne peux pas dire que j'ai été freiné par des critiques négatives à son sujet. En plus, Alexandre Tansman a sévi dans une de mes périodes de prédilection, contemporain de Hanns Eisler, et donc sa musique avait des chances de me plaire. Le pas a été franchi avec deux oeuvres; Sextuor - Ballet-bouffe et Bric à brac - Ballet en 3 tableaux, par le "Polish radio Symphony Orchestra", la première sous la direction de Lukasz Borowicz et la seconde sous la direction de Wojciech Michniewski. Ce que je peux déjà affirmer après une première écoute, c'est que sa musique, en tout cas dans ces deux oeuvres, est fortement expressive et énergique. J'ai, par exemple, été frappé par l'introduction décapante de "Bric à Brac". C'est dynamique à souhait. Plus globalement, outre des moments de belle fulgurance orchestrale, c'est une musique haute en couleurs et riche en rebondissements. Ce n'est, heureusement, pas toujours la masse orchestrale qui prime. Les violons affirment aussi leur personnalité propre dans des effets saisissants, une flûte habile s'appliquant à percer la chair de l'orchestre, un piano se faisant entendre, un petit carillon arrivant même à imposer sa fragilité. Dans l'ensemble, outre cette formidable énergie qui émane de sa musique et contamine tout mon être d'un feu enthousiaste, j'y ressens de la lumière et de la joie, ce qui me sied à merveille en un temps où il me suffit d'allumer la TV pour déprimer. C'est une musique qui brûle de mille feux et rien que pour cette raison j'y retournerai.

Je suis revenu à Alexandre Tansman avec les deux seules oeuvres que je connais de lui: Sextuor - Ballet-bouffe et Bric à brac - Ballet en 3 tableaux, par le "Polish radio Symphony Orchestra", la première sous la direction de Lukasz Borowicz et la seconde sous la direction de Wojciech Michniewski. Tansman a composé d'autres musiques pour le ballet que celles-ci:

Le Jardin du Paradis d'après un conte d'Hans Christian Andersen (1922)
Lumières, sur un argument d'André Cœuroy et G. Clarence (1927)
La Grande Ville, dédié à Kurt Jooss (1935, 1944)
Les Habits Neufs du Roi, d'après Hans Christian Andersen (1958-1959)
Réssurection, d'après Léon Tolstoï (1961-1962)

https://www.youtube.com/watch?v=xaZ7ghXn_sg


J'ignorais qu'il avait composé la musique du film de Julien Duvivier, Poil de Carotte (1932). J'avais du voir ce film au moins une fois lorsque j'étais enfant. Il a également composé plusieurs concertos. Pour en revenir à Sextuor et Bric à brac, j'y ai retrouvé une musique énergique et très irisée. J'ai été particulièrement fasciné par les sonorités vives et un peu acides qui parcourent Bric à brac, oeuvre qui commence de manière très tonique. Le Sextuor ne manque pas de ressors non plus. Bernard Fournier, dans la vidéo, souligne à plusieurs reprises des qualités rythmiques dans la musique d'Alexandre Tansman, plus particulièrement ses quatuors qu'il semble chérir. Une chose est devenue certaine depuis cette nouvelle écoute, c'est une musique qui m'a suffisamment intéressé, touché, pour souhaiter continuer l'aventure avec ce compositeur.

Alexandre Tansman, né le 11 juin 1897 à Łódź (Pologne) sous le patronyme Tancman et mort le 15 novembre 1986 à Paris, est un pianiste et compositeur franco-polonais.

Né à Łódź le 11 juin 1897 dans une famille de la grande bourgeoisie juive, Alexandre Tansman est un compositeur, auteur d’une œuvre monumentale comportant plus de 300 opus, parmi lesquels une trentaine directement inspirés de la tradition juive.
Il a grandi dans la ville polonaise de Lodz à l'époque où la Pologne n'existait pas en tant qu'État indépendant et où Łódź faisait partie de la Russie tsariste. Ses parents étaient tous deux d' ascendance juive et venaient de familles qui vivaient depuis des siècles au Grand-Duché de Lituanie et étaient associées à Pinsk, l'une des villes royales les plus importantes du Commonwealth polono-lituanien. Son père Moshe Tantzman (1868-1908) est mort quand Alexandre avait 10 ans et sa mère Hannah (née Gourvitch, 1872-1935) l'a élevé seul avec sa sœur aînée Teresa.

Après des études à Łódź en numerus clausus, il part pour Varsovie où il mène de front des études de droit et de philosophie et de musique au Conservatoire. Il remporte les trois premiers prix de composition en 1919. Installé à Paris (fin 1919) encouragé par ses mentors Ignacy Jan Paderewski, Henryk Melcer-Szczawinski et Zdzislaw Birnbaum, il est joué dès les années 1920 et 1930, avec des œuvres dirigées et défendues par des maîtres de la baguette de renommée mondiale tels que Arturo Toscanini, Tullio Serafin, Willem Mengelberg, Walter Damrosch, Sir Henry Wood, Serge Koussevitzky, Pierre Monteux, Otto Klemperer, Rhené- Baton, Désiré-Émile Inghelbrecht, Walther Straram, Hermann Abendroth, Leopold Stokowski, Erich Kleiber, Sir Adrian Boult, Dimitri Mitropoulos,Frédéric Stock, Eugène Ormandy. Tansman suit Paderewski en tant que deuxième compositeur polonais dont la pièce de théâtre - le ballet Sextuor - a été mise en scène par le Metropolitan Opera (1927).

Sa carrière musicale était le fruit d’une rencontre avec Maurice Ravel lors d'un dîner chez le décorateur Georges Mouveau, qui l’introduit dans les meilleurs salons, auprès de son éditeur et qui lui présente nombre d’interprètes. Ainsi, il fait bientôt partie de la vie musicale parisienne. Il se lie d’amitié avec les musiciens du groupe des Six et fréquente Bartók, Gershwin, Honegger, Milhaud, Prokofiev, Roussel, Schönberg, Stravinsky, etc. Il fait partie de l’École de Paris, avec le Hongrois Tibor Harsányi, le Roumain Marcel Mihalovici, le Tchèque Bohuslav Martinů et le Russe Alexandre Tcherepnine.

Tansman est l’un de ces créateurs polonais dont l’art est effectivement entré dans la composition de la vie artistique mondiale. C’est Tansman qui, à côté de Szymanowski étant plus âgé de quinze ans de lui, était le premier créateur qui a lié la musique polonaise à un nouveau langage et à l’esthétique du xxe siècle. Tansman a dépassé de manière plus conséquente que Szymanowski la poétique du son du xixe siècle et les modèles allemands.

En 1927, il rejoint les États-Unis, où il crée son second concerto pour piano, dédié à Charlie Chaplin, sous la baguette de Serge Koussevitzky. Les commandes se multiplient, ainsi que les tournées, notamment américaines, avec Koussevitzky, Mitropoulos, Golschmann, Monteux, Mengelberg, Toscanini, Serafin, Stokowski.

Très cosmopolite et parlant sept langues, il entreprend un tour du monde en 1932-1933 et s'intéresse tant à l'Extrême-Orient qu'au jazz. Lors de cette tournée, il rencontre notamment Gandhi. En 1937, veuf de sa première épouse Anna, il épouse Colette Cras, fille du compositeur et contre-amiral Jean Cras qui mourra en 1953. Ils auront deux enfants. Le 1er juin 1938, un décret signé par le président de la République française, Albert Lebrun, lui confère la nationalité française. Comme l'était devenu deux ans plus tôt Igor Stravinsky, comme le deviendra l'année suivante Bruno Walter, Alexandre Tansman devenait citoyen français.

Sa carrière est nettement divisée par la Seconde Guerre mondiale. En raison de l'antisémitisme, il se voit contraint de se réfugier avec sa famille à Nice jusqu'en août 1941. Il parvient ensuite à s'exiler aux États-Unis grâce à un comité organisé par Chaplin, Toscanini, Koussevitzky, Stokowski, Mitropoulos et Golschmann. Dès son arrivée, il reçoit la «Elizabeth Sprague Coolidge Medal for Eminent Services to Chamber Music» pour sa 4e Sonate pour piano. Il y résidera jusqu’en avril 1946. Durant ces presque cinq ans d’exil, il écrit plusieurs musiques de films, et surtout de nombreuses œuvres importantes, dont trois symphonies. Il multiplie les tournées, dirigeant et jouant dans les villes les plus importantes.

De retour d'exil des États-Unis, il se fixe définitivement en France, où il poursuit une brillante carrière européenne. En France, le philosophe français Vladimir Jankélévitch fut un admirateur et un ami fidèle de Tansman. Vers la fin des années 1970, il est de moins en moins joué en France, en raison peut-être de son langage musical, certes moderne et savant, mais aussi luxuriant, à une époque où apparaît le minimalisme, et taxé à tort de néoclassicisme. En 1967, la S.A.C.E.M. lui décerne le prix Hector Berlioz. En 1977, il est élu membre de la classe des Beaux-Arts de l’Académie Royale de Belgique en remplacement de Dimitri Chostakovitch, la France le nomme Commandeur des Arts et des lettres en 1986, en Pologne il reçoit la médaille du Mérite de la Culture et il est nommé post mortem «Docteur honoris causa de l’Académie Musicale de Łódź».

Les étudiants notables de Tansman incluent Cristóbal Halffter, Leonardo Balada, Carmelo Bernaola, Yüksel Koptagel.

L'héritage artistique de Tansman comporte plus de 300 œuvres pour les formations instrumentales et vocales les plus diverses, parmi lesquelles 7 opéras, 11 ballets, 6 oratorios, 80 partitions orchestrales (dont 9 Symphonies), de nombreuses œuvres de musique de chambre, 8 Quatuors à cordes, 8 Concerti pour tous les instruments, une centaine de pages pour le piano, de nombreuses musiques de scène et de la musique de film, beaucoup d’œuvres à l'intention des enfants.

«On ne peut pas effacer de sa vie les années d’enfance et de jeunesse, les traditions culturelles, la mémoire du milieu dans lequel on a grandi», déclare Alexandre Tansman dans l’interview qu’il a accordé à Janusz Cegiella. Il le termine par les mots suivants : «Volens nolens, ma musique est-elle connue en Pologne ou non, j’appartiens à la culture polonaise». Je pourrais, à vrai dire, terminer ici et, me basant sur cette citation constater que l’œuvre créatrice de Tansman n’appartient qu’aux Polonais. Il a cependant déclaré dans la phrase suivante : «Je suis citoyen français et je suis redevable à la France de mon évolution créatrice, de ma vie intime ainsi que de ma réputation internationale».

On le redécouvre depuis peu, notamment grâce à l'abondante discographie de son œuvre.

Depuis 1996, dans sa ville natale de Łódź, l'Association pour la Promotion de la Culture (sous la direction artistique de Andrzej Wendland) organise tous les deux ans un prestigieux concours international de musique et un festival portant son nom.

Alexandre Tansman est inhumé au cimetière Sud de Saint-Mandé, à Paris.


Œuvres

Un vaste corpus d'opéras (7), d'oratorios, de symphonies (9) et d'œuvres de musique de chambre pour tous les instruments, formant au total plusieurs centaines de partitions, dont :


Opéras

La Nuit Kurde, livret de Jean Richard Bloch (1926–1927)
La Toison d'Or, livret de Salvador de Madariaga (1939)
Le roi qui jouait le fou, texte de René Laporte (1948)
Le Serment, d'après Honoré de Balzac (1955)
Sabbataï Zévi, le faux messie, livret de Nathan Bistritzky (1957-1958)
L’Usignolo di Boboli, livret de Mario Labroca (1963)
Georges Dandin, comédie en trois actes de Molière (1973-1974)


Ballets

Le Jardin du paradis, d'après un conte d'Hans Christian Andersen (1922)
Sextuor, ballet d'après une nouvelle de Alexandre Arnoux (1923)
Lumières, argument d'André Cœuroy et G. Clarence (1927)
Bric-à-Brac, argument de Alexandre Arnoux (1935)
La Grande Ville, à Kurt Jooss (1935, 1944)
He, She and I (1946)
Le Train de Nuit (1951)
Les Habits Neufs du Roi, d'après Hans Christian Andersen (1958-1959)
Réssurection, d'après Léon Tolstoï (1961-1962)


Musique symphonique

Sérénade pour orchestre (1916)
Symphonie n°1 à Tadeusz Mazurkiewicz (1917)
Impressions pour orchestre à Vladimir Golschmann (1920)
Intermezzo Sinfonico (1920)
La Danse de la Sorcière à Roland-Manuel (1923)
Scherzo sinfonico à Serge Koussevitzky (1923)
Huon de Bordeaux, suite (1923)
Sinfonietta n°1 (1924)
Symphonie n°2 à Serge Koussevitzky (1926)
Esquisse à mon ami Alban Berg (1927)
Toccata à Pierre Monteux (1928-1929)
Symphonie n°3 - Symphonie concertante à Sa Majesté la Reine Elisabeth de Belgique (1931)
Quatre Danses Polonaises à Rhené-Baton (1931)
Rapsodie hébraïque (1933)
Deux Pièces à Arturo Toscanini (1934)
Symphonie n°4 (1939)
Rapsodie Polonaise aux défenseurs de Varsovie (1940)
Symphonie n°5 à Paul Kletzki (1942)
Divertimento à Arnold Schönberg (1944)
Symphonie n°6 "In Memoriam, pour chœur mixte et orchestre (1944)
Symphonie n°7 "Lyrique" à Vera et Igor Stravinsky (1944)
Musique pour orchestre - Symphonie no. 8 à Franz André (1948)
Les Voyages de Magellan, suite (1949)
Sinfonia piccola (1951-1952)
Christophe Colomb, suite (1952)
Capriccio (1954)
Concerto pour orchestre à Darius Milhaud (1954)
Symphonie n° 9 (1957/58)
Suite Baroque à Sa Majesté la Reine Elisabeth de Belgique (1958)
Symphonie de Chambre (1960)
Six Études (1962)
Quatre Mouvements à mes amis Vladimir et Lulu Jankélévitch (1968)
Hommage a Érasme de Rotterdam (1968-1969)
Stèle in memoriam Igor Stravinsky (1972)
Élégie à la mémoire de Darius Milhaud (1975)
Sinfonietta n°2 (1978)
Les Dix Commandements à la mémoire de mon ami Salvador de Madariaga (1978-1979)


Orchestre à cordes

Triptique to Elizabeth Sprague Coolidge (1930)
Partita (1933)
Variations sur un theme de Frescobaldi (1937)
Musique pour cordes (1947)
Tombeau de Chopin (1949)
Six Mouvements à Pierre Capdevielle (1962-1963)


Instrumentes solistes et orchestre

Concerto n°1 pour piano et orchestre à Édouard Ganche (1925)
Concerto n°2 pour piano et orchestre à Charlie Chaplin (1927)
Suite pour deux pianos et orchestre à Robert Schmitz (1928)
Cinq Pièces pour violon et orchestre à Joseph Szigeti (1930)
Concertino pour piano et orchestre à José Iturbi (1931)
Fantaisie pour violoncelle et orchestre à Gregor Piatigorsky (1936)
Concerto pour alto et orchestre pour Charles Foidart (1936-1937)
Concerto pour violon et orchestre pour Jacqueline Salomons (1937)
Pièce concertante (Konzertstück) pour Paul Wittgenstein pour piano main gauche et orchestre (1943)
Concertino pour guitare et orchestre à Andrés Segovia (1945)
Concertino pour hautbois, clarinette et orchestre (1952)
Hommage à Manuel de Falla pour guitare et orchestre à Andrés Segovia (1954)
Concerto pour clarinette et orchestre à Louis Cahuzac (1957)
Musique de cour pour guitare et orchestre à Andrés Segovia (1960)
Concerto pour violoncelle et orchestre à Charles Reneau (1963)
Suite concertante pour hautbois et orchestre (1966)
Concertino pour flute et orchestre (1968)
Musique pour harpe et orchestre à Nicanor Zabaleta (1981)


Musique de chambre

Trio n°1 pour violon, violoncelle et piano (1915)
Quatuor à cordes n°1 (1917)
Romans pour violon et piano à Henryk Melcer (1918)
Sonate n°2 pour violon et piano à Bronisław Huberman (1919)
Poème pour violon et piano à Irena Dubiska (1921)
Quatuor à cordes n°2 (1922)
Sonatine pour flute et piano à Louis Fleury (1925)
Quatuor à cordes n°3 (1925)
Suite-Divertissement pour violon, alto, violoncelle et piano (1929)
Cinq Pièces pour violon et piano (1930)
Sonate n°2 pour violoncelle et piano à Maurice Maréchal (1930)
Deux Pièces pour violoncelle et piano à Pablo Casals (1931)
Septuor à Béla Bartók pour flute, hautbois, clarinette, basson, trompette, alto et violoncelle (1932)
Quatuor à cordes n°4 (1935)
Deux Mouvements pour quatre violoncelles (1935)
Trio n°2 pour violon, violoncelle et piano (1938)
Quatuor à cordes n°5 (1940)
Sextuor à cordes (1940)
Sonatine n°2 pour violon et piano à Henry Temianka (1942)
Quatuor à cordes n°6 (1944)
Divertimento pour hautbois, clarinette, trompette, violoncelle et piano à Arnold Schönberg (1944)
Quatuor à cordes n°7 - musique pour cordes (1947)
Suite pour trio d'anches (1949)
Tombeau de Chopin pour quintette à cordes (1949)
Sonatine pour basson et piano à Gustave Dhérin (1952)
Sonatina da camera pour flute, violon, alto, violoncelle et harpe (1952)
Partita pour violoncelle et piano à Gaspar Cassado (1955)
Quatuor à cordes n°8 (1956)
Fantaisie pour violon et piano à Diane et André Gertler (1963)
Trois Pièces pour clarinette, harpe et quatour à cordes (1970)
Suite in modo polonico pour harpe et guitare à Andrés Segovia et à Nicanor Zabaleta (1976)
Musique à six pour clarinette, quatour à cordes et piano (1977)
Musique pour clarinette et quatuor à cordes à Jerry D. Pierce (1982)
Alla Polacca, pour alto et piano (1985)



Piano

Sonate n°1 (1915)
Album Polski suite (1915-1916)
Variations et Fugue sur un Thème Slave (1917)
Mazurkas (1918 - 1928: 1er recueil) à Albert Roussel
Petite Suite (1919)
Huit Nocturnes (1922)
Sonatine à Mieczysław Horszowski (1923)
Vingt Pièces Faciles sur des Mèlodies Populaires Polonaises à Ignacy Paderewski (1924)
Sonata rustica à Maurice Ravel (1925)
Sonate n°2 à Arthur Rubinstein (1928)
Suite dans le style ancien à Karol Szreter (1929)
Sonatine transatlantique (1930)
Mazurkas (1932: 2e recueil)
Sonate n°3 à Arthur Rubinstein (1932)
Troisième Sonatine à Walter Spies (1933)
Le tour du monde en miniature (1933)
Mazurkas (1941: 3e, 4e recueil)
Sonate n°4 à Elizabeth Sprague Coolidge (1941)
Quatre Nocturnes à Igor Stravinsky (1952)
Sonate n°5 à la mémoire de Béla Bartók (1955)
Notturno intermezzo pour "Chip" Marcel Mihalovici (1961)
Hommage à Arthur Rubinstein (1973)
L'Oiseau qui n'existe pas pour Claude Aveline (1978)
Album d'amis (1980)


Guitare

Mazurka à Andrés Segovia (1925)
Cavatina à Andrés Segovia (1950)
Trois Pièces à Andrés Segovia (1954)
Invenzione, Notturno romantico e Segovia (1957)
Suite pour guitare (1958)
Danza Pomposa à Andrés Segovia (1961)
Suite in modo polonico (1962)
Ballade. Hommage à Chopin (1965)
Hommage à Chopin (1966)
Pezzo in modo antico per chitarra (1970)
Variations sur un Thème de Scriabine (1972)
Deux chansons populaires (1978)
Hommage à Lech Walesa (1982)


Voix et orchestre

Huit mélodies japonaises à Maria Freund (1918)
Six Songs, textes de la Princesse Nadejda de Bragança (1934)
Adam et Eve, 3ème partie de la suite Genesis, pour récitant et orchestre (1944)
Ponctuation Française, poèmes de Charles Oulmont (1946)
Quatre Sonnets de Shakespeare (1955)
Huit Stèles de Victor Segalen à Maria Sartova (1979)


Oratorios

Isaïe le Prophète (1949-1950)
Prologue et Cantate (1957)
Psaumes à Salvador de Madariaga (1960-1961)
Apostrophe à Zion (1976-1971)


Musique chorale (religieuse)

Kol-Nidrei pour ténor, chœur mixte et orgue (1945)
Deux Chants Religieux Anciens Polonais pour chœur mixte et orgue (1945)
Ma Tovu (1946)
Quatre Prières /Psaumes de David/ (1951)
Prologue et Cantata pour chœur mixte et orchestre (1957)
Psaumes à Salvador de Madariaga  pour ténor, chœur et orchestre (1960/61)


Musiques de film

Poil de Carotte (dir. Julien Duvivier, 1932)
La Châtelaine du Liban (dir. Jean Epstein, 1934)
Flesh and Fantasy (dir. Julien Duvivier, 1942)
Destiny (dir. Reginald Le Borg (1944)
Paris Underground (dir. Gregory Ratoff, 1945)
Sister Kenny (dir. Dudley Nichols, 1946)



Écrits

Igor Stravinsky, Paris, Amiot-Dumont, coll. « Jeunesse de la Musique », 1948, 314 p. (BNF 31432366)
Une voie lyrique dans un siècle bouleversé : Textes réunis par Mireille Tansman-Zanuttini, préfacés et annotés par Gérald Hugon, Paris, L'Harmattan, 2005, 466 p. (ISBN 978-2-7475-9045-7, BNF 40049427)
Regards en arrière, Itinéraire d'un musicien cosmopolite au xxe siècle : Texte édité par Cédric Segond-Genovesi ; avec la collaboration de Mireille Tansman Zanuttini et Marianne Tansman Martinozzi, Château-Gontier, Aedam Musicae, 2013, 527 p. (ISBN 978-2-919046-08-9, BNF 43543914)
Mémoires d'Alexandre Tansman


Symphonie n° 7 (1944)



https://www.youtube.com/watch?v=UAkHYCPlyRw

Ca sonne très Gerswhin le swing en moins je trouve