Karl Ditters von Dittersdorf (1739-1799)

Pas encore de catalogue ? Allons y !   (réf : : catalogue Krebs : K ou Grave G...)


Symphonies : Dittersdorf a laissé environ 120 symphonies avec attribution certaine. Il y a environ 90 autres symphonies qui peuvent être l'œuvre de Dittersdorf, [selon le catalogue publié par Geyer Helen, Torino 1985]. La plupart des symphonies sont conservées seulement dans les manuscrits. De nombreux manuscrits sont inscrits "di Carlo de Dittersdorf" ou similaires, mais ce sont des copies des partitions originales désormais perdus.

Sinfonia nel gusto di cinque nazioni (Paris, 1767)
6 Symphonies Op. 1 (Amsterdam, 1768?)
6 Symphonies Op. 4 (Paris, 1769?)
The Periodical Ouverture (London, 1769)
3 Symphonies Op. 5 (Paris, 1769?)
Symphonies Périodiques (Amsterdam, 1770–72)
3 Symphonies Op. 6 (Paris, 1773?)
4 Symphonies Op. 7 (Paris, 1773?)
3 Symphonies Op. 8 (Paris, 1773?)
6 Symphonies Op. 13 (Paris, 1781)
6 symphonies exprimant 6 métamorphoses d'Ovide: (Wien, 1785) K 73 à 78

Symphonies en manuscrit

Grande symphonie: Le carnaval ou La Redoute (MS) K 94
Symphony (en la mineur) Il deliro Delli Compositori, ossia Il gusto d'oggidi '(MS: Ser.H Fasc.34 Nr.317; maintenant publ Artaria.) G A2
Symphony (en la majeur) Nazionale nel gusto (MS: Ser.H. Fasc.39 Nr.76, maintenant publ Artaria.)
Symphonie (en ré majeur) Il combattimento delle passioni umane (MS: Ser.H Fasc.34 Nr.315; maintenant publ Artaria.)
Symphony (en fa majeur) (Grave F7) (MS: Ser.H Fasc.34 Nr.312; maintenant publ Artaria.)
Symphonie (en ré mineur) (Grave d1) (MS:... RM21.a.13 (3); maintenant publ Artaria)
Symphonie (en sol mineur) (Grave g1) (MS: Sm15957; Ser.H Fasc.33 Nr.293; maintenant publ Artaria.)
Symphonie (en mi majeur) (Grave E1) (MS: IV-A-39 / A-3498; maintenant publ Artaria.)
Symphonie (en mi bémol majeur) (Grave EB9) (MS: IV-A-59 / A-3515; maintenant publ Artaria.)
Symphony (en fa majeur) (Grave F4) (MS: IV-A-38 / A-3497; maintenant publ Artaria.)
Symphonie (en ré majeur) (Grave D6) (MS: IV-A-66 / A-3522, maintenant publ Artaria.)


Symphonies: sélection des symphonies les plus connues

Sinfonia Concertante pour alto, contrebasse et orchestre en ré majeur (Breitkopf & Härtel) K 127 (1768)
Symphonie en ut majeur (Breitkopf & Härtel)
Symphonie en ré majeur (Breitkopf & Härtel)
Symphonie en fa majeur
Symphonie en ré mineur
Symphonie en sol mineur
Symphonie n° 1 après les "Métamorphoses" d'Ovide (Les quatre âges du monde)
Symphonie n° 2 après les "Métamorphoses" d'Ovide (La Chute de Phaéton)
Symphonie n° 3 en sol après les "Métamorphoses" d'Ovide (Acteon changé en cerf)
Symphonie n° 4 en fa après les "Métamorphoses" d'Ovide (La Délivrance d'Andromède par Persée)
Symphonie n° 5 après les "Métamorphoses" d'Ovide (La transformation des paysans de Lycie en grenouilles)
Symphonie n° 6 après les "Métamorphoses" d'Ovide (Phinée et ses amis changés en pierre)
Sinfonia Concerto pour alto, contrebasse et orchestre en mi bémol majeur


Concertos

Grosses Concert par 11 strumenti (1766)
18 concertos pour violon
3 concertos pour 2 violons
5 concertos pour alto
1 concerto pour violoncelle
2 concertos pour contrebasse
1 concerto pour alto et contrebasse
1 concerto pour piano
5 concertos pour hautbois
1 concerto pour hautbois d'amour
5 concertos pour clavecin
2 concertos pour quatuor
2 concertinos


Concertos en manuscrits

Concerto pour hautbois (en ut majeur) (MS: Dittersdorf 32; maintenant publ Artaria.)
Concerto pour flûte (in e minor) (MS: Dittersdorf 36; maintenant publ Artaria.)
Concerto pour 2 violons (en ré majeur) (MS: mu6402.2532; maintenant publ Artaria.)
Concerto pour 2 violons (en ut majeur) (MS: mu6402.2530; maintenant publ Artaria.)
Concertos: sélection des meilleurs concertos connus [modifier]
Concerto pour hautbois en sol majeur (Breitkopf & Härtel)
Concerto pour hautbois en ut majeur (La Bibliothèque royale du Danemark)
Concerto pour hautbois en ré majeur L.25b
Concerto pour hautbois en ut majeur L.39
Concerto pour hautbois en ut majeur L.40a
Concerto pour hautbois en ut majeur L.24
Concerto pour hautbois en sol majeur L.42
Concerto pour hautbois d'amour dans un L.43b majeur
Concerto pour flûte en mi mineur (La Bibliothèque royale du Danemark)
Concerto pour violoncelle en ré majeur (La Bibliothèque royale du Danemark)
Concerto pour contrebasse (Double Bass Concerto) n° 1 en mi majeur (La Bibliothèque royale du Danemark)
Concerto pour contrebasse (Double Bass Concerto) n° 2 en ré majeur (La Bibliothèque royale du Danemark)
Concerto pour contrebasse (Double Bass Concerto) en mi bémol majeur (La Bibliothèque royale du Danemark)
Concerto pour contrebasse, alto et orchestre (La Bibliothèque royale du Danemark)
Concerto pour alto et orchestre en fa majeur (La Bibliothèque royale du Danemark)
Concerto pour violon et orchestre en ut majeur (La Bibliothèque royale du Danemark)
Concerto pour violon et orchestre en sol majeur (La Bibliothèque royale du Danemark)
Concerto pour harpe (La Bibliothèque royale du Danemark)
Concerto pour clavecin / clavecin en si bémol majeur (La Bibliothèque royale du Danemark)
Concertino pour 2 violons, 2 altos, 2 hautbois, 2 cors, basson et basse


Musique de chambre

15 Divertimenti (Il combattimento dell'umane passioni se trouve dans cette collection)
5 Cassazioni (2 publié: Paris, 1768 Les 3 autres sont MS)
4 Serenate pour 2 cors et cordes
35 Partite pour les vents Instruments
Petit Ballet en forme d'Une contredanse
24 danses pour la Redoute
6 Quintettes à cordes pour 2 vl., Vla, vcl.., SSCI. (1782)
Sonata da camera à 5 stromenti
6 Quatuors à cordes (1789)
Quatuor en mi bémol majeur
6 Sonates pour 2 VL. et vla. Op. 2 (Amsterdam, s. D.)
6 Trios pour 2 VL. et b. op. 6 (Paris 1771)
12 autres Trios (id.)
3 Trios pour VL., ALP. et VCL.
Sonate pour vl.
2 Duos pour 2 VL.
Duet pour vla. et VCL. ou SSCI. en mi bémol majeur
14 duos pour VL. et basse
136 morceaux pour piano
Divertimento pour deux violons et violoncelle en mi bémol majeur
Notturno (en ré majeur) pour 4 flûtes


Operas

Amore in Musica (1767, Grosswardein)
Arcifanfano, rè de’ Matti (1774 Johannisberg; 1776 Eszterházy)
25 000 Gulden oder im Dunkeln ist gut munkeln (1785, Vienna)
Doktor und Apotheker (1786, Vienna)
Betrug durch Aberglauben (1786, Vienna)
Die Liebe im Narrenhaus (1787, Vienna)
Hieronymus Knicker (1789, Vienna)
Das rote Käppchen (1788, Vienna)
Das Gespenst mit der Trommel (1794, Oels)
Don Quixote der Zweyte (1795, Oels)
Die lustigen Weiber von Windsor (1796, Oels)


Oratorios

Isacco figura del Redentore (Grosswardein, 1766)
Davide penitente (Johannisberg, 1770)
La Liberatrice del Popolo Giudaico nella Persia, o sia l’Esther (Wien, 1773)
Giobbe (Wien, 1786)


Cantates

Auf das... Geburtsfest seiner Majestät des Königs (1781)
Auf Lichtmess
11 autres cantates


Musique sacrée

Missa en ut majeur
Missa a 4 v.
Missa gratiosa en ut majeur
Missa en ré majeur
12 autres Messes
Requiem en ut mineur
11 offertories
Antiphony with choir, orchestra and organ
8 litanies
12 ariae ex canticis Salomonis (Augsburg, 1795)
170 autres oeuvres sacrées : arias, graduals, motettes et cetera.
Aria Das Mädchen von Köln (from Ossian; Leipzig, 1795)
3 autres arias pour Soprano and orchestra
Pastoral-Motette

Pour donner quelques exemples de ce compositeur pas trop connu mais qui me plaît beaucoup :


Son Requiem (dirigé par Georg Ratzinger, le frère du pape Benoît XVI)



https://www.youtube.com/watch?v=d53eWLUPn54


Concerto pour harpe

https://www.youtube.com/watch?v=QPUKzcgeEYc


Symphonie descriptive La Prise de la Bastille (cette symphonie serait en fait de Othon Joseph Vandenbroek, un contemporain de Dittersdorf)

https://www.youtube.com/watch?v=ymc99Gd7YY8


Symphonie concertante pour alto et contrebasse

https://www.youtube.com/watch?v=mE_J63nLllU


Concerto pour violon

https://www.youtube.com/watch?v=3LWuLlFhVKg


Symphonie en la mineur

https://www.youtube.com/watch?v=pUgKCMymh4E

Et encore plein d'autres, dont les concertos pour hautbois, contrebasse, litanies et même des extraits de Giob

Décidément, Dittersdorf n'attire pas les foules Et pourtant, c'est probablement un des compositeurs classiques autrichiens qui vient juste après les "grands" Mozart et Haydn, sans doute un des premiers des "petits" avec Vanhal par exemple.

Encore un CD, avec la symphonie La Prise de la Bastille, le concerto pour harpe et la symphonie en ut Les Quatre âges de l'humanité :

Je relis d'anciennes revues diapason et classica, et je viens d'apprendre dans le Diapason n°669 de juin 2018 (P.47) que la symphonie "La Prise de la Bastille" attribuée à D.Von Dittersdorf serait en réalité une composition de Othon Vandenbroeck (1758 -1832)*. De ce fait j'apprends l'existence de ce dernier compositeur**

* Information énoncée dans la page Wikipedia du compositeur mais sans citation de source.
** https://musiqueclassique.forumpro.fr/t9190-othon-joseph-vandenbroeck-1759-1832?highlight=othon+vandenbroeck

steph-w a écrit:

* Information énoncée dans la page Wikipedia du compositeur mais sans citation de source.

A mon humble avis (mais je n'ai pas confirmation), c'est selon le "on ne prête qu'aux riches" qu'un éditeur l'a attribuée à Dittersdorf, beaucoup plus connu qu'un obscur Vandenbroek. Il y a des centaines de cas de ce genre.

Le magnifique concerto pour harpe, présenté par Ysov quelques messages plus haut

https://www.youtube.com/watch?v=5lJ0xh1K7WY

Intégrale (6) des concertos pour hautbois. Belles musiques...

Concernant le concerto pour harpe, il existe une énigme pour moi, dont je n'ai pas trouvé la solution. Si quelqu'un la connaît, merci de me l'indiquer. Le thème du rondo final est cité deux fois dans le deuxième concerto pour violoncelle de Haydn. On peut l'entendre au violoncelle à 4:55, puis à l'orchestre à 5:49 dans l'enregistrement par l'immense Rostropovitch avec l'Academy of Saint Martin in the Fields :


https://youtu.be/EO2YtU7amKI

Ce thème, mystérieux et distinct des autres thèmes du concerto, ne revient nulle part ailleurs. S'agit-il d'un hommage de Haydn à son collègue et ami Dittersdorf ? Ou bien d'un thème qui "traînait" en Autriche à l'époque ? Je n'ai vu mentionné cette citation dans aucun texte sur le concerto pour violoncelle de Haydn.

Tu as raison, jdperdrix, j'ai écouté le concerto de Ditterdorf pour harpe (composé à l'origine pour clavecin) puis le premier mouvement du concerto pour violoncelle de Haydn, et effectivement, selon ton minutage, le thème est exactement le même. Dans sa biographie de Haydn, Marc Vignal ne parle pas de cette "bizzarerie".

Je n'ai pas de réponse à ta question, mais tu pourrais peut-être en parler sur le forum Haydn, Piero ou Benoît, grands connaisseurs de Haydn, ont peut-être cette réponse ?

J'ai déjà posté sur le forum Haydn... Mais personne ne semble l'avoir remarqué avant moi !

Parmi se oeuvres, j'ai un faible pour les 6 symphonies d'après les Métamorphoses d'Ovide.

Mon premier contact avec Dittersdorf a été au travers de sa symphonie "Andromède sauvée par Persée". Il y a maintenant 50 ans ! C'était un microsillon rouge transparent... Je crois que j'avais été attiré par le titre et la couleur du disque !

On peut l'écouter ici :


https://youtu.be/7XAPmRyiFYc

Beau solo de hautbois dans le premier mouvement.

Les 5 autres sont disponibles par les mêmes interprètes. Il suffit de chercher un peu...

J'ai vu sur ebay le microsillon rouge évoqué ci-dessus ! Un peu cher (59€ !)


Interprètes : Egon Parolari (hautbois), orchestre symphonique de Wintertur dirigé par Clemens Dahinden... Edition limitée à 3000 exemplaires.

En grattant bien, on trouve que la bnf a numérisé ce disque, qu'on peut donc écouter sur deezer, itunes ou qobuz... https://www.deezer.com/fr/album/7310578

J'aime beaucoup aussi ces  6 symphonies sur les métamorphoses d'Ovide. Je les ai d'ailleurs en plusieurs interprétations : en premier lieu chez Naxos (par le Failoni Orchestra), puis chez Chandos (diection  Adrian Shepherd) et en outre celui que tu proposes, par le Prague Chamber Orchestra dirigé par Bohumil Gregor.

On ne peut que regretter la perte des 6 autres symphonies (bien que parait-il elles existent en transcription pour piano)



https://www.youtube.com/watch?v=6hua8Z3v8Yk

Dittersdorf a écrit 6 autres symphonies d'après Ovide. Seulement 3 existent encore, dans une réduction pour piano 4 mains de Dittersdorf. Elles ont été enregistrées chez Naxos.


Je n'ai pas trouvé sur youtube, mais c'est sur Deezer ICI(il faut s'inscrire, c'est gratuit, mais il y a des messages publicitaires...)
Les symphonies sont "Ajax et Ulysse", "Hercule changé en dieu" et "Jason, qui emporte la toison d'or". Elles sonnent très "orchestrales" en effet. Il existe par ailleurs des réductions par Dittersdorf pour les 6 symphonies avec orchestre. En comparant pour celles-ci les réductions et les originaux, un orchestrateur doit pouvoir orchestrer les 3 symphonies pour lesquelles les originaux sont perdus. Et puis, on retrouvera peut-être un jour les versions pour orchestre des 12 symphonies composées...

Bonne nouvelle, merci jdperdirx.  Je vais essayer de me procurer ce CD ou le télécharger.

Si je comprends bien, il n'y a que trois des six symphonies manquantes qui existent en réduction piano. Les trois dernières seraient donc perdues... à moins d'un miracle comme il en existe parfois.




https://www.youtube.com/watch?v=uCeC7kF_l3g

Dans cette troisième symphonie, Actéon changé en cerf, le deuxième mouvement comporte un beau solo de flûte

A la suite des symphonies "Ovide", Youtube passe automatiquement à ce très beau concerto pour violon en sol majeur. Dittersdorf a semble-t-il composé 18 concertos pour violon, mais seul le sol majeur est disponible.



https://www.youtube.com/watch?v=6WhIv7D7CfQ

Pour moi, j'aime autant, sinon plus ce concerto de Dittersdorf que ceux de Haydn...

joachim a écrit:

Bonne nouvelle, merci jdperdirx. Je vais essayer de me procurer ce CD ou le télécharger.

Je l'ai et suis en train de l'écouter ; on ne peut que regretter la version originale, mais ne nous plaignons pas, à quatre mains c'est déjà pas mal.

Sur youtube on ne trouve que le premier mouvement de la symphonie Ajax et Ulysse



https://www.youtube.com/watch?v=nWq-ThmU1cE

Une biographie plus complète :

Carl Ditters von Dittersdorf (1739 -1799) est né August Carl Ditters à Vienne, dans une famille de la classe moyenne dont le principal soutien de famille était le tailleur de plusieurs régiments de l'armée autrichienne. Grâce au travail acharné et à l’ingéniosité du père, le fils de ce tailleur a reçu une excellente éducation.
Le jeune August Carl a fréquenté une école jésuite et a pris des cours particuliers de musique, de violon, de religion et de français, des choses assez inhabituelles pour un enfant de la classe moyenne au milieu du XVIIIe siècle à Vienne.

Ditters a ensuite occupé plusieurs postes dans lesquels il a acquis une reconnaissance suffisante pour que le chef d'orchestre de son théâtre de la cour de l'impératrice autrichienne Marie-Thérèse l'engage comme violoniste pour l'orchestre de la cour. En 1762, il devint le chef d'orchestre de cet orchestre et fit rapidement la connaissance de Christoph Willibald Gluck, un compositeur qui s'était récemment fait connaître avec son opéra Orfeo ed Euridice. Tous deux ont voyagé en Italie ensemble, où Ditters a découvert les styles de musique italienne contemporaine, dont il a finalement adopté certains pour son style de composition.

Après avoir rencontré le célèbre compositeur Joseph Haydn, qui est rapidement devenu son meilleur ami, Ditters a commencé à s'associer avec les meilleurs et les plus célèbres musiciens de Vienne. Haydn et lui, tous deux jouant du violon, rejoignirent bientôt Mozart à l’alto et l’élève de Ditters Johann Vanhal au violoncelle, jouant des quatuors à cordes de Haydn et de Mozart.

En 1765, le prince-évêque de Breslau (aujourd'hui Wrocław, Pologne) a embauché Ditters, qui en 1771 est devenu Kapellmeister (compositeur de la cour) au château quelque peu isolé Jánskývrch (connu alors sous le nom de Schloß, ou château de Johannesberg) à Javorník, qui fait maintenant partie de la République tchèque.
Les 24 années qu'il y passa furent les plus productives, et c'est le prince-évêque qui proposa à Ditters un poste exigeant un titre noble afin de l'inciter à rester à son poste dans des régions aussi éloignées de la scène musicale viennoise. Avec son nouveau titre de chevalier de l'éperon d'or, August Carl Ditters est devenu connu sous le nom de Carl Ditters von Dittersdorf.


Belle symphonie en ré majeur



https://www.youtube.com/watch?v=Np09S60Lz9I

Toujours à la recherche de concerto pour piano,
je viens de trouver ce Concerto pour piano en la majeur
qui est très beau, mais qui peut être manque un peu de réverbération !
Mes recherches n'ont pas encore abouti à dénicher le Concerto pour piano en si majeur.



https://www.youtube.com/watch?v=atlqj6rBayg

Biographie plus complète

Joannes Carolus (Carl) Ditters von Dittersdorf (Vienne, 2 novembre 1739 - Neuhof [aujourd'hui Nový Dvůr], 24 octobre 1799) Compositeur et violoniste autrichien.

Après avoir promis un succès précoce à Vienne, il s'engagea dans une modeste carrière de maître de chapelle et d'administrateur provincial. Il composa abondamment malgré les responsabilités officielles qui l'occupèrent une grande partie de sa vie, et son savoir-faire généralement élevé lui valut d'être reconnu comme une figure de proue de l'école classique viennoise.


Né de Paul Ditters, costumier à la cour impériale et au théâtre de Vienne, et de son épouse Anna (née Vandelin), Ditters bénéficie d'une éducation scolaire jésuite, de cours particuliers et, dès l'âge de sept ans, de cours de violon. Vers 1750, il commença des études avec le violoniste J.P. Ziegler et fut rapidement accepté dans l'orchestre de la Schottenkirche.
Peu de temps après, il fut recruté comme Kammerknabe par le prince Joseph Friedrich von Sachsen-Hildburghausen, dont la Kapelle était l'une des meilleures de Vienne ; à partir du 1er mars 1751, il joua dans l'orchestre, accomplit des tâches subalternes et reçut des cours de musique et d'autres matières. Avec le violoniste Trani, il apprend des œuvres italiennes et se forme comme soliste, tandis que Giuseppe Bonno lui enseigne le contrepoint et la composition fuxiens.

À la fin des années 1750, Ditters s'était taillé une réputation de compositeur de musique instrumentale et avait commencé à recevoir des commandes pour des symphonies et des concertos. Ensuite, il a attiré l'attention de Giueseppe Bonno et de Christoph Willibald von Gluck, ce dernier l'ayant emmené avec lui en Italie en 1763. Là, Ditters a connu le succès en tant que virtuose, et en 1765, il avait été engagé par l'archevêque Adam Patachich comme Michael Haydn's successeur à Großwerdein.
Il améliora la qualité de l'ensemble, mais en 1769 il fut dissous et Ditters relevé de ses fonctions. Il trouva un autre emploi auprès de l'archevêque de Breslau, le comte Philipp Gotthard von Schaffgotsch en tant que fonctionnaire de l'administration de l'État au château de Johannesberg (aujourd'hui Janský vrch, Pologne), et en 1773, il fut nommé forestier en chef à Javernig (Javornik). Cette nomination exigeait un rang aristocratique et Ditters fut anobli comme von Dittersdorf à Freiwaldau (Jeseník). En 1784, il retourne à Vienne où il participe activement à la vie musicale de la ville.

Son rang lui a permis d'accéder à tous les niveaux de la société de la cour, et ses capacités lui ont valu l'amitié de collègues tels que Joseph Haydn et Wolfgang Amadeus Mozart, avec qui il a joué dans un quatuor à cordes (le violoncelliste était son élève Jan Křtitel Vanhal).
En 1790, cependant, il revient à la musique en tant que Kapellmeister du duc Carl Christian Erdmann zu Württemberg-Oels, un poste qui comprend également des fonctions administratives gouvernementales. Il s'installe à Oels (Olésnice) puis à Karlsruhe en Haute-Silésie.

Un revers de fortune le fit prendre sa retraite en 1796 et il s'installa dans la petite ville de Neuhof (Červená Lhota), où il mourut quelques jours seulement après avoir terminé son autobiographie.

Dittersdorf était un compositeur prolifique et progressif, en particulier en ce qui concerne son utilisation de la symphonie caractéristique, parfois basée sur des histoires classiques. Il était conventionnel en termes d'harmonie, mais son habileté à contraster les instruments démontre un bon sens de la couleur. Ses structures formelles sont souvent conventionnelles et ses textures principalement homophoniques, mais il était considéré comme l'un des plus grands compositeurs de Vienne à son époque. Il peut être considéré comme l'un des compositeurs de Singspiels les plus populaires de son époque, avec une œuvre, Doktor und Apotheker, obtenant un succès international.

Le nombre d'œuvres composées démontre une créativité presque inépuisable et comprend : quatre concertos pour clavier, neuf autres concertos, quatre sinfonia concertantes, quatre sérénades, cinq cassations, 16 divertimentos, 18 trios à cordes, sept quatuors à cordes, six quintettes à cor, six quintettes à cordes, 35 partitas, 72 préludes, 31 sonates pour clavier, 136 clavier solo œuvres, 16 sonates pour violon, 32 opéras, trois airs de concert, 16 cantates profanes, 16 messes, un requiem, quatre oratorios, 11 offertoires, huit litanies et 170 œuvres sacrées plus petites telles que des psaumes, des motets, etc. (détail des œuvres ci-dessus)




https://www.youtube.com/watch?v=KbHTiXHdKYE

Merci Joachim.
Je suis enchanté de l'écoute de cette Sinfonia in A.

Concerto pour 2 violons et orchestre en ut majeur



https://www.youtube.com/watch?v=_e0ia3XYJ7U

[00:00] I. Maestoso
[05:44] II. Adagio
[08:38] III. Presto

The Amadè Players, Nicholas Newland
Dominika Fehér, violin
George Clifford, violin

Commentaire

Le Concerto pour deux violons en ut majeur de Dittersdorf était une œuvre délicieuse dans le style pré-classique mettant en vedette le jeu élégant et virtuose de deux violonistes de l'orchestre (Dominika Fehér, George Clifford). Composée vers 1762, elle présente des similitudes stylistiques avec les œuvres de type sinfonia concertante populaires à Mannheim et à Paris. Les solistes se tenaient de chaque côté du chef d'orchestre avec les violons divisés et ils se joignaient également au tutti. Les deux parties solistes sont écrites sur un pied d'égalité, s'imitant souvent ou jouant en harmonie, et leur interaction était très agréable, en particulier dans les cadences de duo lyrique. Le deuxième mouvement intimiste a été écrit pour les deux violons et la basse uniquement, et l'œuvre s'est conclue par un troisième mouvement rapide et vif avec des sections majeures et mineures contrastées. Je pourrais bien imaginer que cette œuvre légère divertisse le public aristocratique de la Vienne du XVIIIe siècle.

Nahoko Gotoh dans https://bachtrack.com/fr_FR/review-amade-players-forgotten-vienna-april-2015

Symphonie en ré majeur (vers 1766)



https://www.youtube.com/watch?v=XSlp4D_NXBk

Simphonia ex D (c.1766)

1. Adagio, allegro 0:00
2. Andante 3:56
3. Menuetto 9:05
4. Presto assai 11:58

Capella Clarοmοntana;

Tomasz Wаbnіc (conductor)



Commentaire biographique

Joannes Carolus (Carl) Diters von Dittersdorf (Vienne, 2 novembre 1739 - Neuhof [aujourd'hui Nový Dvůr], 24 octobre 1799) est un compositeur et violoniste autrichien.

Né de Paul Ditters, costumier à la cour impériale et au théâtre de Vienne, et de son épouse Anna (née Vandelin), il fait ses premières études à l'école des Jésuites de Vienne, où il fait preuve d'un talent précoce de violoniste, si bien qu'en En 1751, il se produisit avec des orchestres de la cour locale. Là il attira l'attention de Giueseppe Bonno et Christoph Willibald von Gluck, ce dernier l'emmenant avec lui en Italie en 1763. Ditters y connut le succès en tant que virtuose et, en 1765, il fut engagé par l'archevêque Adam Patachich comme directeur de Michael Haydn. successeur à Großwerdein (aujourd'hui Oradea, Roumanie). Il améliora la qualité de l'ensemble, mais en 1769 celui-ci fut dissous et Ditters démis de ses fonctions. Il trouva un autre emploi auprès de l'archevêque de Breslau, le comte Philipp Gotthard von Schaffgotsch, en tant que fonctionnaire administratif de l'État au château de Johannesberg (aujourd'hui Janský vrch, Pologne), et en 1773, il fut nommé forestier en chef à Javernig (Javornik), à proximité.

Cette nomination exigeait un rang aristocratique et Ditters fut anobli sous le nom de von Dittersdorf à Freiwaldau (Jeseník). En 1784, il retourne à Vienne où il participe activement à la vie musicale de la ville. Son rang lui permet d'accéder à tous les niveaux de la société de cour et ses capacités lui valent l'amitié de collègues tels que Joseph Haydn et Wolfgang Amadeus Mozart, avec lesquels il se produit dans un quatuor à cordes (le violoncelliste était son élève Jan Křtitel Vanhal). En 1790, cependant, il revient à la musique en tant que Kapellmeister du duc Carl Christian Erdmann zu Württemberg-Oels, poste qui comprend également des tâches administratives gouvernementales. Il s'installe à Oels (Olésnice) puis à Karlsruhe en Haute-Silésie.

Un revers de fortune le fit prendre sa retraite en 1796 et il s'installa dans la petite ville de Neuhof (Červená Lhota), où il mourut quelques jours seulement après avoir terminé son autobiographie.

Il était un compositeur prolifique et progressiste, notamment en ce qui concerne son utilisation de la symphonie caractéristique, parfois basée sur des histoires classiques. Il était conventionnel en termes d'harmonie, mais son habileté à contraster les instruments (ainsi qu'à écrire pour des timbres et des combinaisons inhabituelles) démontre un bon sens de la couleur. Ses structures formelles sont souvent conventionnelles et ses textures principalement homophoniques, mais il était considéré comme l'un des plus grands compositeurs viennois de son époque.

Il peut être considéré comme l'un des compositeurs de Singspiels les plus populaires de son époque, avec une œuvre, Doktor und Apotheker, qui a remporté un succès international. Le nombre d'œuvres composées démontre une créativité presque inépuisable et comprend: 127 symphonies (avec 90 autres probablement, ce qui en fait le compositeur le plus prolifique dans le genre de tous les temps, si cela est vrai), 18 concertos pour violon, cinq concertos pour alto, huit concertos pour hautbois, quatre concertos pour clavier, neuf autres concertos (pour hautbois d'amour, harpe, contrebasse, violoncelle, flûte et deux violons), quatre sinfonia concertantes (dont deux pour quatuor à cordes et orchestre, une pour alto, contrebasse et orchestre, et une autre pour 11 instruments solistes), quatre sérénades, cinq cassations, 16 divertimentos, 18 trios à cordes, sept quatuors à cordes, six quintettes de cor, six quintettes à cordes, 35 partitas, 72 préludes, 31 sonates pour clavier, 136 œuvres pour clavier solo, 16 sonates pour violon, 32 opéras, trois airs de concert, 16 cantates profanes, 16 messes, un Requiem, quatre oratorios, 11 offertoires, huit litanies et 170 petites œuvres sacrées telles que des Psaumes, des motets, etc.

joachim a écrit:

"ses capacités lui valent l'amitié de collègues tels que Joseph Haydn et Wolfgang Amadeus Mozart, avec lesquels il se produit dans un quatuor à cordes (le violoncelliste était son élève Jan Křtitel Vanhal)"

Dommage qu'il n'y ait aucun enregistrement de ce quatuor!