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 Stephan Krehl (1864-1924)

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Stadler

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MessageSujet: Stephan Krehl (1864-1924)   Stephan Krehl (1864-1924) Empty2010-02-03, 22:15

Citation :
Stephan Krehl (1864-1924) est un compositeur, pédagogue et théoricien allemand.
Il a écrit, entre autres, un Traité général de la musique et une Théorie de la musique et de science de la composition, mais aussi un quatuor à cordes en la majeur op. 17 et un quintette avec clarinette en la majeur op. 19.
Voilà le peu que nous apprend Wikipédia.

Heureusement, certains livrets de CD sont encore bien rédigés. Voici un extrait de la notice destinée à un enregistrement par le Quintette Stadler (Jean-Claude Veilhan à la clarinette) des quintettes de Brahms et de Krehl.
Citation :
Né à Leipzig en 1864, Stephan Krehl se tourne tout d’abord vers la peinture après ses études secondaires. Puis, il entreprend l’étude de l’histoire de l’art, mais l’abandonne au profit de la musique. Il étudie le piano et la composition de 1884 à 1888, d’abord à Dresde, puis à Leipzig. Il se tourne vers l’écriture grâce à son professeur de théorie, Johann Rischbieter, dont le surnom de « Monsieur Contrepoint » n’était en rien flatteur, dans le contexte de la musique académique de l’époque.
Ses études terminées, Krehl part pour Karlsruhe, où il enseigne au Conservatoire le piano et la théorie. Il enseigne à partir de 1902 la composition au Conservatoire de Leipzig. Il est nommé Professeur en 1910, puis Directeur en 1921, fonction qu’il occupera jusqu’à sa mort en 1924.
Les deux grandes étapes de sa vie professionnelle marquent aussi deux phases bien différentes de son activité créatrice. Les années à Karlsruhe sont entièrement dévolues à l’émergence du compositeur, au cours desquelles il forge son idiome musical et fait ses choix esthétiques. Avant tout, Krehl est un maître de la petite pièce. Les Fantaisies, les pièces de caractère et les recueils de lieder constituent l’essentiel de son œuvre, côtoyant néanmoins quelques pièces de chambre plus ambitieuses, une ouverture pour orchestre, et à la toute fin de cette période, en 1901, le Quintette pour clarinette écrit quelque temps avant son départ pour Leipzig. Krehl se montre à Leipzig un enseignant consciencieux. Il rédige une série de traités sur l’harmonie, les formes et le contrepoint, et s’intéresse à l’aspect social de la profession de musicien dans son livre « Le musicien miséreux – Considérations sur la situation désolante et indigne du musicien professionnel ».
Pourtant une question s’impose : pourquoi Krehl est-il tombé dans un oubli aussi complet, au point de n’avoir pas même gagné quelque célébrité locale ? Il ne semble pas que la raison en soit la qualité de sa musique, mais plutôt ses choix esthétiques. Le destin voulut qu’il exerçât son art à une époque marquée par des bouleversements esthétiques sans précédent, auxquels il s’est, mais en vain, rageusement opposé. Il n’avait absolument rien de commun avec ces jeunes compositeurs qui tentaient d’échapper à une tradition qu’ils ressentaient comme étouffante et par trop dominatrice, et qui cherchaient de nouvelles possibilités d’expression, comme Schönberg, Bartok ou Stravinsky.
« Si la musique est véritablement la représentation d’états d’âme, alors une œuvre où foisonnent les dissonances est le portrait d’un esprit malade, dérangé et excentrique. Dieu nous garde de ces symponies morbides, surtout lorsqu’elles provoquent la nausée ». L’esthétique musicale de Krehl était, selon les termes de son biographe Fritz Reuter, « celle de la société bourgeoise, sensible et élégante ». Les chances de succès étaient donc bien minces.
Son credo en matière de composition, « la musique est la langue du sublime », était bien trop ancré dans l’esprit d’une époque révolue. Maintenant que ces polémiques esthétiques sont largement dépassées, le temps est venu de rendre justice à l’œuvre de Krehl.
On ne peut définir plus précisément celle-ci sans se référer à Johannes Brahms. Krehl s’est constamment inspiré de son sens du phrasé ; mais il prit également modèle sur des romantiques plus anciens. Reuter le définit comme « continuateur et unificateur de Mendelssohn, Schumann et Brahms ».
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Stephan Krehl (1864-1924)
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