J'ai écouté la seconde compilation-portrait dont voici le contenu:
The Adventures of Chuck and Huck (2022) - 7 extraits - un film d'
Alexandr Kott.
Domovoy (2023) - 3 extraits - un film d'
Andrey ZagidullinFirst Oscar (2022) - 5 extraits - un film de
Sergey MokritskiyI'm on rewind! (2022) - 3 extraits - un film de
Nikita VladimirovOur Little Secret (2017) - 4 extraits - un film de
Yuri ZeltserThe Wedding Chest (2005) - 2 extraits - un film de
Nurbek EgenThe Anger (2021) - 5 extraits - un film de
Marie SuraeHappy End (2019) - 2 extraits - un film d'
Evgeniy ShelyakinJe ne saurais dire, dès cette première approche, si ce deuxième portrait d'
Alexeï Aïgui m'enchante plus ou moins que le précédent. Les futures écoutes m'en diront davantage, toujours est-il que beaucoup d'extraits m'ont enthousiasmé, des fougueux, très orchestraux, comme "
Moscow" et "
Wolves attack", provenant de
The Adventures of Chuck and Huck. Autant dire que ce second volet commence sur des chapeaux de roues! J'adore ça. J'aime qu'un album phagocyte dès les premières secondes toute mon attention, quitte à lâcher du lest ensuite, ce qui arrive forcément. L'album se poursuivra avec des musiques plus posées, plus proches du lento ou du lamento, des musiques émouvantes, plus sentimentales, surtout avec le dernier extrait de
Domovoy et "
End of the War" qui est le dernier extrait de
First Oscar. Il m'a semblé que les trois extraits de
I'm on rewind! adopte un ton plus léger, en tout cas moins dramatique. Rien d'étonnant, puisque le film marierait science-fiction et comédie. Bref, s"il y a forcément des thèmes qui me marquent plus que d'autres, me procurant des émotions très différentes les unes des autres, c'est un album qui me démontre encore une fois à quel point
Alexeï Aïgui est un compositeur intéressant, doté d'une merveilleuse inspiration musicale, qui sait illustrer différents types de cinéma tout en écrivant une musique suffisamment consistante pour gagner sa propre autonomie. Contrairement à la très belle compilation de
Rolf Wilhelm dont le thème choisi comme conclusion ne me parut pas le bon,
Alexeï Aïgui ne pouvait pas mieux choisir pour conclure la sienne: les deux extraits de
Happy End, "
Storm" et "
Happy End", non pas seulement par rapport au titre du film de Shelyakin mais pour l'humeur adéquate de ces deux excellents thèmes dont le dernier qui a bien l'esprit d'un happy end.