Frédéric TALGORN

Eléments biographiques:

Frédéric Talgorn est un compositeur français qui a consacré une grande partie de son énergie créatrice au service de l'image, qu'il s'agisse du grand ou du petit écran. Il naquit le 2 juillet 1961 à Toulouse. Frédéric Talgorn vit et travaille aux États-Unis où il a commencé sa carrière en 1989 avec Docteur Jekyll et M. Hyde (film de Gérard Kikoïne, 1989) (Edge of Sanity). Depuis Le Brasier, réalisé par Eric Barbier (1991), il compose aussi pour le cinéma français et connait plusieurs succès dont Anthony Zimmer, un film de Jérôme Salle (2005) et Les Aiguilles rouges de Jean-François Davy. Comme chef d'orchestre, il réenregistre en studio (avec l'Orchestre royal national écossais notamment) des classiques hollywoodiens pour le label cinéphile Varèse-Sarabande.



Quelques oeuvres de concert:

Mysteria : Concerto pour Trompette et Orchestre , dédié à Thierry Caens

Mandala : pour violon et piano ou orchestre

Olympus : Suite pour Ensemble de Cuivres , dédiée aux Cuivres Français

Unveiling : pour trombone et quintette de cuivres , dédié à Spanish Brass

Stances : pour violon et harpe , dédié à Anne Ménier et Christine Icart

Concerto pour contrebasse et cordes , dédié à Daniel Mariller

L'instant musical:



Le Brasier est un film français réalisé par Éric Barbier qui sortit dans les salles françaises en 1991. Ce long-métrage fut le premier film français à dépasser la barre des 100 millions de francs de budget, ce qui en faisait alors le plus gros budget de l'histoire du cinéma français. Prix Jean-Vigo 1991, il connut un échec commercial cinglant (moins de 40 000 entrées en région parisienne). (Wikipédia)

Synopsis: L'histoire est centrée autour de luttes sociales dans le milieu minier français, dans les années 1930, et notamment des tensions entre mineurs français et polonais. Victor, mineur et fils d'immigré polonais, tombe amoureux d'une Française. Les deux jeunes gens s'efforcent de cacher leur amour…

Chez bon nombre d'amateurs de musiques de films, la bande originale de Frédéric Talgorn pour Le Brasier d'Eric Barbier fit sensation, révélant un solide musicien dont les influences musicales semblaient provenir d'une certaine tradition symphonique parfaitement maîtrisée et quelque peu éculée, il faut bien l'admettre. Mes préférences se portèrent davantage sur ce qu'il offrit au film de Jean-François Davy; Les Aiguilles rouges (2005), beaucoup moins sur ce qu'il composa trois ans plus tard sur Astérix aux Jeux Olympiques de Frédéric Forestier et Thomas Langmann où la main semble avoir été complètement guidée par un John Williams dans son approche la plus "symphoniquement hollywoodienne", au point de ne m'être à aucun moment surprenante, me laissant de glace, ce qui est encore vrai aujourd'hui en essayant de la réécouter. Je trouve plus de personnalité et d'émotions dans les mouvements orchestraux de Les Aiguilles rouges et j'aime bien le générique-fin du Molière de Laurent Tirard.