Antonio Casimir Cartellieri (1772-1807)

https://www.youtube.com/watch?v=0Py-be1GvcY

Comme je le précisais antérieurement, c'est très beau. Je n'ai pas changé d'avis

Je suis d'accord, c'est du même niveau que les concertos pour clarinette de Franz Krommer

Réécoute cet après-midi des Quartets n°1, 2 & 4 pour clarinette et trio à cordes d'Antonio Casimir Cartellieri. Je ne vais pas revenir sur mes impressions précédentes car elles n'ont pas évolué d'un iota, c'est-à-dire que je ne suis toujours pas sous le charme de leurs constructions mélodiques qui ne sont jamais marquantes ni par quoi que ce soit qui me rendrait ces musiques vraiment géniales. En même temps, la combinaison clarinette/cordes, puisse-t-il s'agir d'un trio à cordes comme ici, d'un quatuor ou encore d'un orchestre, est une association qui ne peut guère me laisser indifférent, peu importe d'ailleurs l'époque. De toute façon, je savais qu'entre 1772-1807 je ne touchais pas l'une ou l'autre de mes périodes de prédilection. Dans cette combinaison clarinette/cordes, j'ai été davantage captivé par le Quintette Opus 10 de Samuel Coleridge Taylor que j'ai réécouté hier et qui m'est plus émouvant, plus intense. Disons pour résumer que ces Quartettes de Cartellieri ont à mon sens l'élégance et la fluidité d'un Mozart sans les moments sublimes, ce qui en fait une musique très plaisante mais en même temps une musique qui ne m'implique pas émotionnellement. Je pourrais l'écouter en fond, pendant que je lis un livre ou écris un texte. Aucune chance qu'elle me déconcentre! Je ne suis pas un adepte des musiques de fond pendant que je fais autre chose. Je préfère le silence, alors, aujourd'hui, j'ai réécouté ces trois oeuvres de Cartellieri en vagabondant à l'intérieur de mes pensées et c'est finalement en cela que j'aime bien cet album. Après l'intensité des belles et des grandes émotions viscérales, il m'est parfois bon d'écouter, à moitié distraitement, une musique qui simplement m'effleure. Ceci étant dit, ces pièces ne manquent pas de virtuosité et bénéficient d'une excellente interprétation: Dieter Klöcker et le "Consortium Classicum". La clarinette m'est quand même flatteuse et sachant qu'elle fut pendant une longue période mon instrument de chevet...

Les voilà en vidéo mais avec de coquines illustrations en plus!

https://www.youtube.com/watch?v=ao8vDUt0ln8

Une video qui ne peut que plaire à Snoopy

Cartellieri, comme dit Icare, peut en effet s'écouter en musique de fond, par exemple en lisant (aucune chance qu'elle me déconcentre, dit Icare

En dirais-tu autant de certaine musiques contemporaines grinçantes ? M'étonnerait

joachim a écrit:

Une video qui ne peut que plaire à Snoopy

Ca fait 30 ans que je connais déjà ces images!

joachim a écrit:

Cartellieri, comme dit Icare, peut en effet s'écouter en musique de fond, par exemple en lisant (aucune chance qu'elle me déconcentre, dit Icare

En dirais-tu autant de certaine musiques contemporaines grinçantes ? M'étonnerait

De toute façon, lorsque je lis, je préfère toujours le silence et ne mets jamais de musique en fond, qu'elle soit grinçante ou lisse.

Symphonie à grand orchestre en ut mineur



https://www.youtube.com/watch?v=5DQShMtsEYA

Symphonie (c-moll) à grande orchestre (1793)

1. Allegro 0:00
2. Andante espressivo 5:18
3. Menuetto 9:34
4. Finale 12:43

Evergrееn Symphony Orchestra;
Gernot Schmаlfuss (conductor)


Commentaire

Antonio Casimir Cartellieri (Dantzig, 27 septembre 1772 - Liebshausen, 2 septembre 1807) est un violoniste et compositeur polonais.

Il est né dans une famille de musiciens avec son père, le ténor Antonio Maria Gaetano, et sa mère, la chanteuse Elisabeth Bohm. C'est d'eux qu'il reçut sa première formation musicale, plus tard suivant sa mère à Berlin lorsque ses parents divorcèrent en 1785.

Après plusieurs années difficiles, il émerge en 1791 comme directeur musical et directeur de la cour compositeur du comte Oborsky, et en sa compagnie il partageait son temps entre les domaines polonais du comte et des villes comme Berlin et Vienne. Lors d'une visite chez ce dernier, il étudie avec Johann Georg Albrechtsberger et Antonio Salieri, en plus de devenir un ami proche de Ludwig van Beethoven.

Lors d'un concert en 1795, il impressionna tellement le prince Joseph Franz Maximilian Lobkowitz qu'il a été invité à devenir enseignant et violoniste en Bohême, où il passa le reste de sa vie. En 1800 il épousa Franziska Kraft, dont le père Anton donna à Joseph Haydn concerto pour violoncelle bien connu lors de sa première.

Contrairement à ses parents, Cartellieri a eu un mariage heureux qui a produit trois fils, dont Joseph Cartellieri (1803-1870) qui succéda au poste de son père avec Lobkowitz. Antonio Casimir Cartellieri est décédé d'une crise cardiaque à l'âge de 35 ans.

En tant que compositeur, ses œuvres comprennent sept opéras, deux monodrames ou dialogues, trois oratorios, 11 messes, trois symphonies, cinq concertos, trois partitas à vent et de nombreuses autres œuvres sacrées plus petites. La musique de Cartellieri se caractérise par un bon sens orchestral couleur, ainsi qu'une harmonie progressive.