Nombre de messages : 18156 Age : 61 Date d'inscription : 13/11/2009
Sujet: Re: André PREVIN (cinéma & jazz) 2013-04-18, 17:26
Quelques éléments biographiques:
<<André George Previn, né Andreas Ludwig Priwin le 6 avril 19291 à Berlin et mort le 28 février 2019 à Manhattan (New York), est un pianiste, chef d'orchestre et compositeur américain d'origine allemande. Né dans une famille juive de Berlin, Andreas Priwin émigre avec sa famille aux États-Unis en 1938 pour échapper aux nazis. Il devient citoyen américain en 1943, grandit à Los Angeles et fait ses premiers pas en arrangeant et composant des musiques de films d'Hollywood à partir de 1948. Il adapte et dirige la musique pour des films comme Gigi (1958), Porgy and Bess (1959), Irma la Douce (1963) et My Fair Lady (1964) ; pour chacun d'eux, il reçoit un Oscar de la meilleure adaptation musicale (il est au cours de sa carrière onze fois nommé pour un Oscar). Pendant des années, il travaille au célèbre département musical de la MGM dirigé par Arthur Freed(...)
Une musique de film:
La mort frappe trois fois est un film américain de Paul Henreid qui sortit dans les salles aux USA le 19 février 1964. Il met en scène Bette Davis dans le rôle de deux soeurs jumelles, Karl Malden, Peter Lawford, Philip Carey... C'est André Previn qui en composa la musique. C'est une oeuvre de caractère plutôt dramatique, avec un thème mélodique fort que l'on remarque immédiatement et intervient sous forme de leitmotiv tout au long du récit musical au travers duquel le clavecin joue un rôle essentiel. J'ai eu la surprise d'y découvrir un passage d'action intense, celui-là même qui transcende le troisième mouvement de son Concerto pour guitare et orchestre composé quelques années plus tôt.
Dernière édition par Icare le 2020-06-26, 17:14, édité 1 fois
Icare Admin
Nombre de messages : 18156 Age : 61 Date d'inscription : 13/11/2009
Sujet: Re: André PREVIN (cinéma & jazz) 2014-04-22, 23:29
Ce soir, je devais écouter deux oeuvres de Morton Feldman; Oboe and orchestra et Piano and orchestra, mais les conditions ne s'y sont pas prêtées et j'avais davantage envie d'écouter une musique moins cérébrale, plus "rentre-dedans", plus "directe". J'ai alors opté pour une partition symphonique de cinéma composée par un autre compositeur américain, André Previn pour le film The four horsemen of the Apocalypse - Les quatre cavaliers de l'Apocalypse...une musique que je ne connaissais pas encore...et j'ai bien eu raison. Je me suis finalement régalé avec ce symphonique très élaboré, plein d'entrain et d'émotion, aussi riche que peut l'être une très belle symphonie. Le violon solo intervient souvent amoureusement tout au long de l'oeuvre. Il y a aussi ce fameux passage d'action dans des cordes viscérales qui illumine le troisième mouvement de son Concerto pour guitare et apparaît également dans La mort frappe trois fois. Cette fois, il surgit plage 9 bien que l'extrait part assez vite sur autre chose et se termine sur un beau solo de violoncelle. Ce morceau d'une grande force dramatique aurait alors pas mal voyagé dans l'oeuvre d'André Previn, mais rien de décevant ici tant l'oeuvre est portée par bien d'autres idées musicales. Je trouve même que ce lien thématique est très amusant et bienvenu. J'ai aussi repéré dans cette oeuvre purement orchestrale des sonorités particulières et souvent succinctes, probablement électroniques...un usage économe en tout cas mais suffisant pour y apporter une couleur atypique à certains moments. Le thème d'amour est ample et généreux, tendrement emporté par un violon solo attachant, la chanson qui intervient quelque-part au milieu de la B.O. n'étant pas mal non plus. Même les passages les plus hollywoodiens avec ses cuivres et ses tambours ne m'ont pas rebuté. Après tout il est question d'Apocalypse et l'alchimie symphonique façon Previn a fonctionné en entier.
Dernière édition par Icare le 2014-04-23, 18:11, édité 1 fois
Anouchka
Nombre de messages : 8801 Age : 64 Date d'inscription : 03/04/2014
Sujet: Re: André PREVIN (cinéma & jazz) 2014-04-22, 23:41
Quelle belle analyse, merci beaucoup ! Oui, bien sûr je connaîs André Prévin, ses compositions, sa direction et son jeu de pianiste, et j'aime beaucoup. Je m'y suis moins attachée que toi, parce que je suis un peu (un peu trop, je le reconnaîs !), hypnotisée par ma "Sainte Trinité", Mozart-Bach-Beethoven. Leur oeuvre est tellement dense, que, continuant à la découvrir presque chaque jour (et puis on peut rajouter Haydn, Schubert)... , le temps me manque pour les "contemporains" de mon siècle de naissance... Je me gourmande, et ce fil me donne envie de changer "de jardin" ( ). Ca, c'est la vie, et je trouve que tu parles avec beaucoup de flamme et de tendresse de ce compositeur. Super !
Anouchka
Nombre de messages : 8801 Age : 64 Date d'inscription : 03/04/2014
Sujet: Re: André PREVIN (cinéma & jazz) 2014-04-22, 23:48
LES QUATRE CAVALIERS DE L'APOCALYPSE.1961. IRMA LA DOUCE.1963. 'Oscar' MY FAIR LADY.1964. 'Oscar' LA MORT FRAPPE TROIS FOIS (Dead Ringer).1964. 'Oscar' :
Bien sûr j'ai vu et aimé ces films, et je me souviens d'avoir adoré la musique (mais c'est donc un peu enfoui..).
Icare Admin
Nombre de messages : 18156 Age : 61 Date d'inscription : 13/11/2009
Sujet: Re: André PREVIN (cinéma & jazz) 2014-04-23, 18:25
Anouchka a écrit:
Quelle belle analyse, merci beaucoup ! Oui, bien sûr je connaîs André Prévin, ses compositions, sa direction et son jeu de pianiste, et j'aime beaucoup. Je m'y suis moins attachée que toi, parce que je suis un peu (un peu trop, je le reconnaîs !), hypnotisée par ma "Sainte Trinité", Mozart-Bach-Beethoven. Leur oeuvre est tellement dense, que, continuant à la découvrir presque chaque jour (et puis on peut rajouter Haydn, Schubert)... , le temps me manque pour les "contemporains" de mon siècle de naissance... Je me gourmande, et ce fil me donne envie de changer "de jardin" ( ). Ca, c'est la vie, et je trouve que tu parles avec beaucoup de flamme et de tendresse de ce compositeur. Super !
Comme l'a si justement dit Joachim sur le fil "Landowski", on ne peut être en même temps au four et au moulin. Moi-même, ayant souvent privilégié la musique de mon siècle et ne regrettant rien au passage puisque j'ai toujours obéi à mes aspirations - mes trois derniers achats concernent trois "contemporains" , j'aimerais bien sûr avoir une plus large connaissance du Baroque et des périodes classiques et romantiques. De temps en temps, je fais bien une incursion en ces domaines et j'adore Bach, Beethoven, Mozart, Brahms et Schubert par le biais de plusieurs de leurs oeuvres: BACH étant le compositeur classique que j'apprécie le plus et de qui je possède le plus grand nombre d'opus. Ma dernière acquisition dans le classique est Israël in Egypt de Haëndel mais je ne l'ai pas encore écoutée.
Pour en revenir à André Prévin, j'aime beaucoup ce compositeur, mon compositeur américain de chevet avec John Corigliano. Merci pour tes gentilles paroles qui m'encouragent de continuer à écrire mes impressions sur ce forum même si elles ne sont pas toujours partagées.
Dernière édition par Icare le 2014-04-24, 09:20, édité 1 fois
Icare Admin
Nombre de messages : 18156 Age : 61 Date d'inscription : 13/11/2009
Sujet: Re: André PREVIN (cinéma & jazz) 2014-05-25, 22:11
Elmer Gantry le charlatan (Elmer Gantry) est un film américain réalisé par Richard Brooks et sorti en salle en 1960. Burt Lancaster et Jean Simmons en sont les acteurs principaux. Le film a pour toile de fond le mouvement revivaliste américain, très actif aux États-Unis dans l'entre-deux-guerres, dans un contexte de prohibition. Elmer Gantry est un représentant de commerce, bon vendeur mais dont les résultats sont très inégaux : on le voit tantôt avec une belle allure, tantôt dans un état proche du vagabondage. Il est également très religieux, connaît la Bible par coeur, chante les hymnes d'une belle voix... Dans une réunion évangélique, il est subjugué par celle qui se fait appeler soeur Sharon Falkoner. Il réussit à l'approcher et à en devenir l'associé. Mais au comble de sa popularité, alors qu'il s'est lancé dans une lutte contre les bars clandestins, la drogue et les maisons closes, une prostituée croise sa route...
Je viens d'écouter la partition symphonique qu'André Previn composa pour ce film. J'aime surtout son thème principal très dynamique et au motif facilement mémorisable. Il est d'une certaine autorité et annonce la couleur d'une musique intense et dramatique. S'ajoutent à la partition de Previn, trois morceaux vocaux dont le fameux "I'm on my way" chanté par Burt Lancaster qui clôture l'album.
laudec
Nombre de messages : 5669 Age : 72 Date d'inscription : 25/02/2013
Sujet: Re: André PREVIN (cinéma & jazz) 2014-05-26, 08:04
Encore un film dont j'aime déjà l'ambiance et que j'aurais aimé voir, ou voir tout simplement... quelle voix !
Anouchka
Nombre de messages : 8801 Age : 64 Date d'inscription : 03/04/2014
Sujet: Re: André PREVIN (cinéma & jazz) 2014-06-04, 21:25
Un peu en retard à l'allumage sur ce fil... Désolée, je suis très fatiguée en ce moment ! (beaucoup à cause de mes répèts). Voici un film que mon cher et tendre doit connaître par coeur, je vais lui demander de me le télécharger ! J'avais un peu de mal avec Burt Lancaster à une certaine époque (trop américain, trop connoté, j'ai préféré Gary Cooper ou Charlton Heston ..), mais j'ai un peu révisé mon jugement. Et si la musique est là.... ! A suivre...
Anouchka
Nombre de messages : 8801 Age : 64 Date d'inscription : 03/04/2014
Sujet: Re: André PREVIN (cinéma & jazz) 2014-06-04, 21:28
P.S. : C'est vraiment Burt Lancaster qui chante ???
Icare Admin
Nombre de messages : 18156 Age : 61 Date d'inscription : 13/11/2009
Sujet: André PREVIN (cinéma & jazz) 2014-06-04, 22:39
Anouchka a écrit:
P.S. : C'est vraiment Burt Lancaster qui chante ???
Je ne pourrais l'affirmer mais ça ne m'étonnerait guère car les acteurs américains sont généralement très polyvalents, savant non seulement jouer la comédie, mais aussi danser et chanter.
Voici sa biographie = ici
Tu verras qu'il fut passionné d'opéra, avait une voix de soprano et faisait partie d'une chorale d'église.
André Previn - Catalogue: Jazz, Théâtre & Cinéma:
Musique de théâtre
The Good Companions (1974) – a musical with lyrics by Johnny Mercer – London's West End Coco (1969) – a musical with words by Alan Jay Lerner A Party with Betty Comden & Adolph Green (1958) – a revue with Previn as featured songwriter Every Good Boy Deserves Favour (2009–10) – a play for actors and orchestra by Tom Stoppard and André Previn – National Theatre (UK)
Musiques de films
Rollerball (1975) The Music Lovers (1970) Paint Your Wagon (1969) Thoroughly Modern Millie (1967) Inside Daisy Clover (1965) Dead Ringer (1964) My Fair Lady (1964) Two for the Seesaw (1962) Long Day's Journey into Night (1962) Four Horsemen of the Apocalypse (1961) Bells Are Ringing (1960) Elmer Gantry (1960) The Subterraneans (1960) Porgy & Bess (1959) Gigi (1958) Silk Stockings (1957) It's Always Fair Weather (1955) Bad Day at Black Rock (1954) The Girl Who Had Everything (1953) Kiss Me Kate (1953) Three Little Words (1950) The Secret Garden (1949)
Jazz
My Fair Lady (1956) Double Play! (1957) Pal Joey (1957) Gigi (1958) André Previn Plays Songs by Vernon Duke (1958) André Previn Plays Songs By Jerome Kern (1959) King Size! (1959) West Side Story (1959) Like Previn! (1960) André Previn Plays Songs by Harold Arlen (1960) Duet (1962) Nice Work if You Can Get It (1983) with Ella Fitzgerald After Hours (1989) Uptown (1990) Old Friends (1992) Kiri Sidetracks: The Jazz Album (1992) Alone: Ballads for Solo Piano (2007)
Icare Admin
Nombre de messages : 18156 Age : 61 Date d'inscription : 13/11/2009
Sujet: Re: André PREVIN (cinéma & jazz) 2020-06-27, 15:44
Je suis toujours autant séduit par la musique qu'André Previn concocta pour le film de Richard Brooks, Elmer Gantry (1960): il y a d'abord le caractère tonitruant du thème d'ouverture, le "Main Title" qui me galvanise à chaque nouvelle écoute. Je me dis en l'écoutant qu'avec le film c'est exactement pareil que la musique sur l'album, on est tout de suite dans le bain, aussitôt saisi par sa dramaturgie. Le motif du thème principal est si bien trouvé, si efficace. Il y a évidemment des moments plus suspendus et d'autres plus tendus encore mais sans que ce soit trop tributaire de l'image, même si la musique créée à cet effet ne l'évite jamais complètement. Comme pour atténuer la rudesse du climat de tension qui caractérise l'ensemble, s'y trouvent quelques morceaux très jazzy qu'André Previn a certainement composés avec plaisir: qui connaît ce compositeur sait sa passion inaltérable pour le Jazz. D'autre moments de forme plus classique, entre tendresse et romantisme, tentent d'en adoucir le récit, mais le drame rode sous chaque respiration presque optimiste de la partition. Vers son centre, il y a une trompette un peu mélancolique et teintée de blues qui semble trahir la solitude passagère d'Elmer Gantry, plus tard, dans le même morceau, après plusieurs sauts d'humeur de l'orchestre, c'est un violoncelle qui portera le flambeau de la mélancolie. C'est juste après qu'une flûte y apporte une pointe d'espoir un peu fragile, avant le superbe retour de la trompette...bouchée cette fois...Une ou deux fanfares cuivreuses vont empêcher toutes possibilités d'engourdissement et un violon solo m'offrira le contraste émouvant que j'espérais. Il sera balayé par le feu ardent du thème principal qui soulignera avec fracas le générique-fin. Parmi les bonus, outre deux chants a cappella et la chanson "I'm On My Way" interprété par Burt Lancaster, s'y trouve une petite suite pour orchestre de la bande originale qui intervient sous la forme d'un bien sympathique récapitulatif.
Pébété
Nombre de messages : 2921 Age : 79 Date d'inscription : 19/03/2019
Sujet: Re: André PREVIN (cinéma & jazz) 2021-03-08, 17:45
Un morceau de 1960 Un certain charme
https://www.youtube.com/watch?v=Xk46EBroRuY
Icare Admin
Nombre de messages : 18156 Age : 61 Date d'inscription : 13/11/2009
Sujet: Re: André PREVIN (cinéma & jazz) 2021-08-07, 16:31
La mort frappe trois fois/Dead Ringer est un film américain de Paul Henreid paru dans les salles américaines le 19 février 1964. Il met en scène Bette Davis dans le rôle de deux soeurs jumelles, Karl Malden, Peter Lawford, Philip Carey... Apparemment, il n'y a pas eu d'autres collaborations entre André Previn et Paul Henreid. En lisant le synopsis, je me dis que Bernard Herrmann aurait pu être le casting idéal pour un tel film. En même temps, le grand Bernie s'était déjà beaucoup illustré - et de superbe façon - sur ce genre de thriller sur les faux semblants. Howard Shore avait également composé une partition rampante et inquiétante sur Dead Ringers de David Cronenberg, histoire de jumeaux aussi, mais dans une intrigue complètement différente avec un Jeremy Irons impeccable. Andre Previn est un compositeur qui, comme Lalo Schifrin et Giorgio Gaslini, s'est illustré dans trois domaines: jazz, musique de film et oeuvres pour le concert. Dans Dead Ringer, s'y expriment en quelque sorte les trois facettes.
Synopsis: Edith et Margaret sont sœurs jumelles. Si toutes deux ont autrefois aimé le même homme, c'est Margaret qu'il a épousée, faisant d'elle une femme riche et méprisante. Dix-huit ans plus tard, le décès soudain de son mari provoque la réapparition d'Edith. Endettée et nourrissant pour Margaret un désir de vengeance resté inassouvi, elle l'assassine et usurpe son identité en faisant croire à son propre suicide. Mais se faire passer pour sa jumelle fortunée va s'avérer plus compliqué que prévu.
L'oeuvre orchestrale qu'André Previn composa pour le film de Paul Henreid est fortement tourmentée et d'un caractère sombre qui l'habille sur presque toute sa longueur, je dis presque car des morceaux de jazz, dominés par l'orgue électrique contrastent en humeur avec l'ensemble. En même temps, ils se situent dans la partie "bonus" d'un album que je trouve un peu trop long. Ces morceaux de jazz n'ont bien sûr rien de déplaisant mais ils font un peu remplissage. J'ai préféré en éluder quelques-uns afin de me concentrer sur toute la dimension dramatique de la B.O.. S'érige tout d'abord un excellent thème principal à l'aspect machiavélique qui réapparait plusieurs fois sous la forme d'un leitmotiv. Un clavecin domine aussi le récit musical, donnant une dimension à la fois baroque et morbide à l'ensemble. Je ne peux m'empêcher de citer à nouveau un passage d'action intense, celui-là même qui transcende le troisième mouvement de son Concerto pour guitare et orchestre composé quelques années plus tôt et se retrouve également dans sa bande originale pour le film de Vincente Minnelli, Les Quatre Cavaliers de l'Apocalypse (1961). J'en suis à supposer qu'André Previn aimait ce morceau musical très viscéral et percutant, au point de l'avoir employé plusieurs fois. Ceci-dit, dans Dead Ringer, il intervient de manière plus brève que dans le concerto.
Pébété
Nombre de messages : 2921 Age : 79 Date d'inscription : 19/03/2019
Sujet: Re: André PREVIN (cinéma & jazz) 2023-01-23, 19:41
Un Trio de rêve qui swing à merveille pour une détente parfaite
Uptown
Between The Devil And The Deep Blue Sea 00:00
A Sleepin' Bee 04:43
Come Rain Or Come Shine 09:56
Stormy Weather 14:07
Over The Rainbow 18:39
Let's Fall In Love 23:16
Day Dream / Prelude To A Kiss 26:38
Good Queen Bess 31:22
Things Ain't What They Used To Be 35:43
It Doesn't Mean A Thing If It Ain't Got That Swing 40:03
Five O'Clock Whistle 43:08
Come Sunday 48:37
C Jam Blues 52:50
Bass – Ray Brown Guitar – Mundell Lowe Piano – André Previn
Kool
Nombre de messages : 1645 Age : 69 Date d'inscription : 17/05/2011
Sujet: André Previn 2023-09-27, 19:13
André Previn était un compositeur de film au talent indéniable. Parmi ses compositions, on peut retenir " My Fair Lady" (1964). La bande originale de ce film musical est considérée comme l'une des meilleures de tous les temps, comprenant des chansons devenues des classiques telles que " I Could Have Danced All Night ," " The Rain in Spain," et " Wouldn't It Be Loverly." " Gigi" (1958) est une autre œuvre majeure de Previn, comprenant des chansons comme " Thank Heaven for Little Girls" et " Gigi." " Irma la Douce" (1963) est un mélange de jazz, de musique classique et de musique populaire, incluant des chansons comme " La Vie en rose" et " Thoroughly Modern Millie." " Porgy and Bess" (1959) est l'adaptation cinématographique de l'opéra de George Gershwin, avec une bande originale ambitieuse et complexe comprenant des chansons comme " Summertime" et " I Loves You Porgy." " West Side Story" (1961) présente une bande originale issue de l'adaptation cinématographique de la comédie musicale du même nom, avec des chansons telles que " Manria," " Tonight," et " I Feel Pretty." Previn était capable de créer des musiques originales et captivantes qui s'adaptaient parfaitement aux films auxquels elles étaient associées. Il était également un maître de la mélodie et de l'harmonie, capable de créer des mélodies simples et mémorables, ainsi que des harmonies complexes et raffinées. La musique de film d'André Previn est caractérisée par sa diversité. Il a composé des musiques dans une grande variété de genres, du jazz au classique, en passant par la comédie musicale et le film noir. La musique de film d'André Previn est également caractérisée par son éclectisme. Il a réussi à créer des musiques qui s'adaptent parfaitement aux films auxquels elles étaient associées.
https://youtu.be/j_4ZlVBAr4I?si=rdOzUEowNSea2rMt
Icare Admin
Nombre de messages : 18156 Age : 61 Date d'inscription : 13/11/2009
Sujet: Re: André PREVIN (cinéma & jazz) 2024-12-06, 12:49
Icare a écrit:
Elmer Gantry le charlatan (Elmer Gantry) est un film américain réalisé par Richard Brooks et sorti en salle en 1960. Burt Lancaster et Jean Simmons en sont les acteurs principaux. Le film a pour toile de fond le mouvement revivaliste américain, très actif aux États-Unis dans l'entre-deux-guerres, dans un contexte de prohibition. Elmer Gantry est un représentant de commerce, bon vendeur mais dont les résultats sont très inégaux : on le voit tantôt avec une belle allure, tantôt dans un état proche du vagabondage. Il est également très religieux, connaît la Bible par coeur, chante les hymnes d'une belle voix... Dans une réunion évangélique, il est subjugué par celle qui se fait appeler soeur Sharon Falkoner. Il réussit à l'approcher et à en devenir l'associé. Mais au comble de sa popularité, alors qu'il s'est lancé dans une lutte contre les bars clandestins, la drogue et les maisons closes, une prostituée croise sa route...
Elmer Gantry fait partie de ces quelques bandes originales qui ne m'avaient pas plu lors d'une première écoute, au point que j'avais refourgué mon CD. Puis, quelques années plus tard, en la redécouvrant, ce fut un coup de coeur pour les pages les plus dramatiques, dont le thème principal qui est assez mémorisable en fait. C'est un film que j'aimerais également découvrir.