Ne pas confondre avec son homonyme, le réalisateur et scénariste australien Geoffrey Wright (né en 1959).
Geoffrey Wright est un compositeur britannique, né le 25 mai 1912 à Kingston upon Thames (Surrey) et mort le 4 septembre 2010 dans le Suffolk. Il a fait montre de son talent pour la musique légère dans une série de revues satiriques au studio Gate Theatre de la station de métro Charing Cross, dans le centre de Londres. Il a eu un succès avec son évocation de New York pendant la nuit, Transatlantic Lullaby, qui est brièvement devenue un standard.
Wright est né à Kingston upon Thames, dans le Surrey. Durant son enfance, la famille a déménagé à Hadley Wood, au nord de Londres. Il a raconté que son plus ancien souvenir avait été de voir un avion Zeppelin abattu au-dessus de Potters Bar pendant la Première Guerre mondiale. À l’école Stowe, à Buckingham, Wright s’intéresse de près au piano et à la scénographie. En 1931, il obtint une bourse pour orgue au Corpus Christi College de Cambridge, où il était membre de la société théâtrale Cambridge Footlights. Il a écrit la musique et a participé à la conception des décors de l'émission No More Women !, de 1933, qui parodiait en grande partie le premier acteur du théâtre du Cambridge Festival, Terence Grey. Il a également fourni de la musique pour les spectacles de 1934 et 1936, et est apparu dans le premier.
Le premier crédit de Wright pour West End était avec Diana Morgan, son futur collègue à The Gate, fournissant "chiffres et paroles" dans "Don't Spare the Horses", une revue de courte durée publiée au théâtre Garrick en octobre 1935. Deux mois plus tard, son la revue à la porte était ce qui est risqué, This World of Ours, mettant en vedette la curieuse Hermione Gingold et des danseurs, dont Googie Withers. Il a ensuite contribué à la composition de Your Number's Up (1936), un ensemble musical satirique dans une école.
The Gate Revue (1938) comprenait Epilogue in Vienna, un mini-ballet de Wright qui contenait un avertissement concernant Hitler, et Washing-up to Shoobert, une ballade sur un nettoyeur de cockney rêvant d'une vie meilleure. La musique de Wright a créé une atmosphère d'espoir timide accompagnant les paroles de Morgan, qui rimaient "Shoobert" avec une ligne sur le désir d'un avenir avec "you, Bert".
La Transatlantic Lullaby de Wright aux Ambassadeurs en 1940 fut l’un des moments forts de la revue Swinging the Gate, dans laquelle Peter Ustinov fit ses débuts dans le West End. Le service de Wright pendant la Seconde Guerre mondiale a été utilisé comme signaleur dans la Royal Navy. Dans la revue Tuppence Colored, au Lyric Hammersmith en 1947, son travail est entendu aux côtés d'un arrangement de chansons folkloriques de Benjamin Britten.
Dès 1952, le travail de Wright reçut le traitement rétrospectif, dans Swing Back the Gate à l'Irving, faisant anthologie des revues Gate. En collaboration avec Nicholas Phipps, Wright a écrit une comédie musicale, The Burning Boat, au sujet d’une femme envisageant une liaison avec un célèbre violoniste; sa course à la cour royale en 1955 fut brève. Pour George Devine à la Royal Court, Wright dirigea les musiciens de The Entertainer de John Osborne en 1957 et composa une musique fortuite pour relancer Cock-a-Doodle-Dandy de Sean O'Casey en 1959. Il créa une partition originale pour Love of Seven Dolls, une performance de ballet et de mime aux Arts, Cambridge, en 1960, et une version électronique pour Catharsis, un nouveau ballet au Morley College, l'année suivante.
En conservant une manière charmante et désuète, Wright se retire dans le Suffolk en 1975 avec Michael Colborne Brown, son partenaire depuis 50 ans. Mais il est retourné au théâtre, coorganisant Meet Me at the Gate, au King's Head, à Islington, au nord de Londres, en 1985 avec Morgan.
Il a composé principalement de la "light music", dont A Moorside Suite, Two Pieces for strings and harp, des mélodies, dont Trantlantic Lullaby, Diss, Nocturnes pour soprano et piano, et des musiques de films.
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