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Sujet: Ignaz MALZAT (1757-1804) Lun 4 Mar 2019 - 9:14
Ignaz (Adamus Ignatius Franciscus de Paula Josephus) Malzat [Malzahn, Malzard, Maltzath, Maltzbach] (né à Vienne le 4 mars 1757 - mort à Passau le 20 mars 1804) était un hautboïste et compositeur autrichien.
Fils du violoniste et compositeur Josef Malzat et frère du compositeur Johann Michael Malzat, il s'est formé initialement avec son père. Peu de temps après, il s'installe à Salzbourg où il suit une formation avec Michael Haydn, et à partir de 1774, il travailla comme musicien au service de l'archevêché de la ville. En octobre 1775 il quitta Salzbourg, en France, en Italie et en Suisse et en 1776 il se rendit d'abord à Vienne puis à Francfort-sur-le-Main, puis en 1778 il obtint un poste de hautboïste à Bozen.
En 1788, il était instrumentiste et compositeur au service du prince archevêque de Passau (dont en 1792 à Kremsmünster), une ville où il resta toute sa vie Après la dissolution de la cour de Passau (en 1803), il il vécut d’une activité de musicien de théâtre et / ou de cours particuliers. Ignaz Malzat est décédé à Passau en mars 1804.
En tant que compositeur, il était l'auteur de symphonies, de concertos et symphonies concertantes, de musique de chambre et de pièces religieuses, dont un Te Deum.
Ce concerto pour hautbois, découvert en 1926, a été attribué à Haydn, ce qui montre l'importance de ce compositeur pratiquement inconnu. (son frère Johann Michael est un peu mieux connu. Voir son topic : https://musiqueclassique.forumpro.fr/t12433-johann-michael-malzat-1749-1787?highlight=malzat).
https://www.youtube.com/watch?v=7jeWxugdZTo
Snoopy Admin
Nombre de messages : 31290 Age : 49 Date d'inscription : 10/08/2006
Sujet: Re: Ignaz MALZAT (1757-1804) Mar 19 Mai 2020 - 16:11
Sinfonia concertante pour hautbois, basson, violon et orchestre en ut majeur
Pébété
Nombre de messages : 2563 Age : 79 Date d'inscription : 19/03/2019
Sujet: Re: Ignaz MALZAT (1757-1804) Dim 28 Nov 2021 - 19:13
Merci Snoopy, j'ai bien apprécié cette "Sinfonia concertante in C". Le mariage du hautbois et basson rend merveilleusement bien.
joachim Admin
Nombre de messages : 27165 Age : 78 Date d'inscription : 19/08/2006
Sujet: Re: Ignaz MALZAT (1757-1804) Dim 28 Nov 2021 - 20:25
En effet, les Malzat ont composé de la (très) belle musique.
Comme précisé ci-dessus, le concerto pour hautbois d'Ignaz Malzat a été attribué à Haydn. C'est pas peu dire !
joachim Admin
Nombre de messages : 27165 Age : 78 Date d'inscription : 19/08/2006
Sujet: Re: Ignaz MALZAT (1757-1804) Jeu 24 Mar 2022 - 19:42
Ignaz (Adamus Ignatius Franciscus de Paula Josèphe) Malzat (Vienne, 4 mars 1757 - Passau, 20 mars 1804), est un compositeur et hautboïste, fils de Josef Malzat (1723-1760).
Dès 1774, il était musicien de la cour de Salzbourg et aurait été l'élève de Michael Haydn. Après avoir voyagé en France, en Italie et en Suisse, il devient hautboïste à l'église paroissiale de Bozen - auj. Bolzano - (1778) et entre en mai 1788 au service du prince-évêque de Passau.
En 1792, il se produit à Kremsmünster, et en 1803/04, après la dissolution de la musique de cour de Passau, il gagne sa vie en travaillant comme musicien de théâtre et/ou en donnant des cours particuliers.
Il était principalement connu pour ses œuvres instrumentales, dont quelques-unes sont répertoriées dans le catalogue Traeg de 1799. Ses œuvres existantes comprennent des concertos pour violoncelle (deux, A-KR, SEI), hautbois (deux, A-Ssp, D-Dlb ), deux hautbois (A-KR) et hautbois et basson (KR), un sextuor (US-AAu), un quintette (A-Ssp), une cassation (H-KE) et trois partitas à vent (A-KR, Sca ). Les concertos pour violoncelle ont peut-être été composés pour son frère Johann Michael Malzat.
Ses pièces ont un charme séduisant avec de nombreuses touches heureuses, et évitent la complexité contrapuntique ou l'expérimentation harmonique. Les œuvres se situent bien pour les instruments choisis mais il y a peu d'affichage virtuose; ses accompagnements orchestraux sont pleins, bien qu'il semble avoir privilégié les ouvertures calmes. Quatre cadences notées, entièrement métriques, survivent dans les deux concertos en duo.
Réécoute de la symphonie concertante ci-dessus : magnifique