Christoph Willibald Gluck (1714-1787)

Plus rien sur Gluck depuis 2015

O ignore généralement qu'il a composé un peu de musique religieuse : voici son De Profundis pour chœur mixte et orchestre



https://www.youtube.com/watch?v=nFR3Bayq9vw



Je suis tombé par hasard sur l'Ouverture de Iphigénie en Aulide, que je n'avais plus écoutée depuis pas mal de temps.


https://www.youtube.com/watch?v=Zh92f-pDpkg

Sinfonia en ré majeur avec 2 cors solo



https://www.youtube.com/watch?v=HhGY5AuhItU

L'Ivrogne corrigé, un petit opéra-comique en 2 scènes, et en français !



https://www.youtube.com/watch?v=4hKUyGf3DRk

Cet Ivrogne corrigé est la première œuvre de Gluck que j'ai écoutée quand j'avais 15 ou 16 ans. Gluck, je ne connaissais alors que de nom, à cause de la querelle des gluckistes et des piccinistes.

J'aimais bien aller au marché aux puces du Kremlin Bicêtre, et j'ai trouvé un 33 tours à bas prix, tout seul dans sa pochette, sans sa couverture. C'était donc cet Ivrogne corrigé !

J'ai trouvé cet enregistrement (de 1956) sur youtube et, nostalgie oblige sans doute, je le préfère à celui "live" ci dessus, d'autant plus qu'il est bien remastérisé.



https://www.youtube.com/watch?v=2FU2V-Xspas

Concerto pour flûte et orchestre en sol majeur



https://www.youtube.com/watch?v=wkLzv3mC6AU

Concerto (G-Dur) pour flute et orchestre, ICG 17
1. Allegro non molto 0:00
2. Adagio 4:43
3. Finale 9:50

Interprètes
Camillo Wanausek (1906-1999, flute);
Pro Musica Orchestra, Vienna;
Michael Gielen (1927-2019, conductor)



Christoph Willibald (Ritter de) Gluck (Erasbach, 2 juillet 1714 - Vienne, 15 novembre 1787) est un compositeur allemand.

Bien que l'on sache peu de choses sur sa jeunesse, Gluck a rapporté qu'il venait d'une famille de musiciens; son père, un forestier, était adepte de divers instruments. En 1731, il fréquente l'Université de Prague pour étudier la logique et les mathématiques avant de s'installer en Italie pour étudier la musique auprès de Giovanni Battista Sammartini à Milan.

Son premier opéra, Artaserse, y fut joué en 1741, suivi de Demetrio à Venise un an plus tard. Par la suite, il composa des œuvres dans toute l'Italie avant de s'installer à Londres en 1746. Malgré les remarques désobligeantes de George Frederick Handel, il y obtint un certain succès et rejoignit la troupe Mingotti en tant que Kapellmeister. Il tourna avec eux pendant plusieurs années jusqu'en 1750, date à laquelle il épousa la fille d'un riche marchand viennois, lui permettant ainsi une stabilité économique.

Il commence alors à écrire des opéras pour Prague et Vienne, cette dernière commençant en 1754 avec Le Cinesi. En 1756, il est investi Chevalier de l'Eperon d'Or par le Pape Benoît XIV, se faisant ainsi connaître sous le titre de Chevalier von Gluck. En 1758, il s'était tourné vers l'opéra comique, en commençant par La fausse esclave.
Au cours de cette période, il fait également la connaissance du directeur de l'opéra, le comte Giacomo Durazzo, des chorégraphes Gasparo Angiolini et Franz Hilverding, ainsi que du librettiste Raniero Calzabigi. Les discussions sur le ballet dramatique ont conduit à la création de Don Juan en 1761, suivie l'année suivante de l'opéra Orfeo ed Euridice, menant à une œuvre importante, Alceste, de 1767, qui contient une préface séminale décrivant le concept de réforme de l'opéra.

En 1774, Gluck fut appelé à Paris à peu près en même temps qu'il fut nommé hofKapellmeister à Vienne. A Paris, il a produit une série d'opéras allant des révisions françaises de ses œuvres viennoises à des pièces originales telles que Iphigénie en Aulide et Armide. Cela a conduit à la renaissance de l'opéra français, ainsi qu'à une controverse lorsque le Théâtre Italien a amené le compositeur napolitain Niccolò Piccinni à Paris pour fomenter une rivalité similaire à la Querelle des bouffons deux décennies plus tôt.

En 1779, Gluck revient à Vienne à la suite d'un accident vasculaire cérébral survenu lors de son dernier opéra, Écho et Narcisse. Un opéra allemand, Hunnenschlacht, est resté fragmentaire, et une autre commande parisienne, Les Danïades, a été confiée à l'élève de Gluck, Antonio Salieri.

Gluck a écrit plus de 50 opéras, allant de l'opéra seria à l'opéra comique, ainsi que de nombreux ajouts aux pasticcios, au moins 40 ballets, allant des divertissements aux ballets d'action, 12 Lieder, neuf symphonies, huit sonates en trio, quatre Psaumes/oeuvres sacrées et quelques oeuvres diverses.

Gluck peut être considéré comme une figure marquante du développement et de la réforme de l'opéra à l'époque classique. Son influence s'étendait de l'Italie à la Scandinavie et de la Russie à la France ; de plus, il a écrit dans pratiquement tous les styles d'opéra de l'époque, tout en étant un contributeur majeur au développement du ballet du XVIIIe siècle. Il convient de noter en particulier sa capacité à orchestrer ses opéras, en utilisant efficacement le timbre pour créer des moments dramatiques. Ses œuvres portent des numéros Wq (Wotquenne).

Merci pour tout cela et ce concerto...
C'est vrai qu'il est très peu joué . Je ne connais pas ses opéras et honnêtement , ce ne sont pas les mises en scène actuelles des opéras baroques qui pourraient me donner envie... (avis perso).

ne généralise pas...et Gluck n'est plus du baroque! et tu peux les écouter si tu ne les vois pas...la musique des opéras serait elle secondaire pour toi après la mise en scène?

Le dernier opéra de Gluck: une belle réalisation du label Chateau de Versailles avec Hervé Niquet en maître d'oeuvre.

voici ce qu'il en dit en introduction:

"Etonnant!!! Vraiment!
Un ouvrage n'ayant eu de succès ni à Paris , ni à Vienne, on peut se dire que le grand compositeur avait perdu inspiration et génie.... Point du tout, question de mode et d'immédiateté. Tous s'attendait à du Gluck tragique et poignant. Et il offre une hommage somptueux à la France et à ce qu'il aime de cette nation. Tendresse, élégance, ornementation, vocalité et orchestration naturaliste ont déçu un public venu pour des passions bien plus criantes et sanglantes.

Et pourtant l'intimisme hérité du Grand Siècle est bien là, les airs sont poignants ou chevaleresques, les duos, trios, ou quatuors de solistes éblouissants, les choeurs virtuoses et figuralistes . Rien ne manque . Le ballet est à la fête avec des danses raffinées ou paysannes ".../...


https://www.youtube.com/watch?v=PUltcIhbGjU