Carl ZELLER (1842-1898)

Carl Adam Johann Nepomuk Zeller est un compositeur et juriste autrichien, né le 19 juin 1842 à Sankt Peter in der Au en Autriche et mort le 17 août 1898 à Baden en Autriche. Il est l'auteur de l'opérette Der Vogelhändler.

Biographie

Carl Zeller est né à Sankt Peter in der Au, seul enfant du médecin Johann Zeller et de Maria Anna Elizabeth.Son père meurt quand il a sept mois. Sa mère se remarie avec Ernest Friedinger. En 1875, Carl Zeller épouse Anna Maria Schwetz.
Enfant, Zeller se fait remarquer par sa belle voix de soprano, ce qui lui vaut d'être admis dans les Petits Chanteurs de Vienne. Il étudie ensuite la composition musicale à l'Université de Vienne. Il travaille comme fonctionnaire au ministère impérial de l'éducation. Zeller est resté fonctionnaire et obtient diverses promotions, jusqu'à celle de Ministerialrat (haut fonctionnaire ministériel). Il continue à étudier la musique auprès, notamment de Simon Sechter, le professeur d'Anton Bruckner.
En 1868, une de ses compositions est exécutée en public : Szenen vom kölnischen Narrenfest (« Scènes de la fête des fous de Cologne »), mais sa première œuvre lyrique est un opéra-comique, Joconde, sur un sujet écossais, créé avec succès au Theater an der Wien. Suivent deux opérettes, Die Carbonari (1880) et Der Vagabund (1886) dont l'action compliquée se passe en Géorgie
Bien que les deux ouvrages montrent les capacités de Zeller dans le domaine du phrasé musical, de l'invention mélodique et de l'orchestration, il faut attendre Der Vogelhändler pour que le musicien devienne célèbre. Mais cette fois, la célébrité sera mondiale et l'œuvre lui vaudra toute une série de décorations officielles à l'étranger. Mais à Vienne même, les chefs de Zeller au ministère trouvent qu'il est inconvenant pour un fonctionnaire d'écrire de la musique d'opérette. Cet ouvrage est créé en langue française à Bruxelles sous le titre 'Le marchand d’oiseaux' (traduction exacte) et joué assez rarement en France (L’Oiseleur).
Il écrit dans la même veine et avec les mêmes librettistes, Moritz West et Ludwig Held, Der Obersteiger (Le maître porion, 1894) et Der Kellermeister (Le Caviste).
Arrivé à la cinquantaine, Zeller est atteint d'une maladie du cerveau. Des problèmes juridiques, y compris une condamnation pour parjure, mettent fin à sa carrière au ministère et le conduit à la prison au milieu des années 1890 (bien que sa peine de prison est ensuite abrogée). En 1985, il se blesse en tombant sur la glace. Il passe alors ses dernières années physiquement et mentalement malade. Complètement paralysé, il meurt d'une pneumonie à Baden bei Wien à l'âge de 56 ans.

Œuvres

Lieder et chœurs
Marienlied (1855)
Ave Maria (1855)
Lied zu Ehren des Hl. Jakob (1858)
Chansons pour voix et piano (Einstimmige Lieder mit Klavierbegleitung)
Chansons folkloriques (Volkstümliche Lieder)
Chœurs d'hommes (Männerchöre)

Œuvres dramatiques
Szenen vom kölnischen Narrenfest (Liederspiel), première représentation le 28 novembre 1868 à la Sophiensaal de Vienne
Die Thomasnacht (Liederspiel), première représentation le 27 novembre 1869 au Sophiensaal à Vienne
Joconde (opéra-comique), première représentation le 18 mars 1876 au Theater an der Wien
Die Fornarina (opéra-comique), première représentation le 18 octobre 1879 au Gärtnerplatztheater de Munich
Die Carbonari ou Capitän Nicoll (opérette), première représentation le 27 novembre 1880 au Carltheater de Vienne
Der Vagabund (opérette), première représentation le 30 octobre 1886 au Carltheater de Vienne
Der Vogelhändler (opérette), première représentation le 10 janvier 1891 au Theater an der Wien
Der Obersteiger (opérette), première représentation le 5 janvier 1894 au Theater an der Wien
Der Kellermeister (opérette posthume), première représentation le 21 décembre 1901 au Raimundtheater de Vienne
Die Rosl vom Wörthersee (opérette posthume), 1952

Lieder connus des opérettes de Carl Zeller
« Grüß euch Gott, alle miteinander » (Der Vogelhändler)
« Fröhlich Pfalz, Rhein-Walzer » (Der Vogelhändler)
« Ich bin die Christl von der Post » (Der Vogelhändler)
« Schenkt man sich Rosen in Tirol » (Der Vogelhändler)
« Ich bin der Prodekan » (Der Vogelhändler)
« Wie mein Ahnl zwanzig Jahr » (Der Vogelhändler)
« Als geblüht der Kirschenbaum » (Der Vogelhändler)
« Der Bürokrat tut seine Pflicht » (Der Obersteiger)
« Sei nicht bös’ » (Der Obersteiger)
« Ich bin geboren in dem Jahr », Kometen-Walzer (Der Kellermeister)
« Lass dir Zeit » (Der Kellermeister)
« Als Noah aus dem Kasten kam » (Der Kellermeister)

source : wikipedia

Der Vogelhändler (Le Marchand d'oiseaux) est une opérette en trois actes de Carl Zeller, sur un livret de Moritz West et Ludwig Held, basé sur le vaudeville "Ce que deviennent les roses" de Victor Varin et Edmond de Biéville.
Elle fut créée à Vienne le 10 janvier 1891 au Theater an der Wien.


https://www.youtube.com/watch?v=REbdI-rI_jY

   

Je n'ai jamais entendu parler de ce compositeur dont il semble bien que la seule oeuvre qui ait eu un certain succès soit cette opérette viennoise.  Elle me fait penser à du Lehar ...

Le lien de Bel Canto ci-dessus n'étant plus disponible, voici une version filmée de cette opérette : Der Vogelhändler (Le vendeur d'oiseaux)



https://www.youtube.com/watch?v=IIvrbwVHueg


Synopsis

Le thème est une fiction historique avec licence artistique, dans les terres du XVIIIe siècle autour de Heidelberg, qui constituait alors un quartier du Saint Empire romain gouverné par un prince connu sous le nom d'électeur du Palatinat. L'histoire est réinitialisée dans un domaine fictif du mari de l'électrice, la princesse Marie.

Der Vogelhändler est une comédie bucolique, se déroulant dans la Rhénanie du XVIIIe siècle , mettant en vedette deux amoureux, Adam, un beau vendeur d'oiseaux du Tyrol et Christel, la postière du village. A contre-courant, ils deviennent impliqués dans des complications romantiques à la cour du prince régnant. Après un certain nombre d'intrigues et de malentendus, tout se termine joyeusement.

L'histoire est également une histoire de personnes de cultures et de milieux différents qui apprennent à vivre ensemble. Le vendeur d'oiseaux vient d'une culture bien différente de celle du commis des postes. La fin, dans laquelle la Cour rejoint les Tyroliens pour danser le Laendler et le vendeur d'oiseaux salue ses nouveaux voisins en dialecte tyrolien, représente un triomphe d'intégration interculturelle et d'amitié.


Acte 1

Le maire est à bout de nerfs car il ne peut pas fournir à l'électeur le sanglier et la jeune fille de cérémonie nécessaires pour se produire lors d'un prochain festival. Une serveuse suggère que Christel, la commis des postes, pourrait être disposée à se porter volontaire pour être la jeune fille de cérémonie parce qu'elle est promise à Adam, un vendeur d'oiseaux du Tyrol, qui n'a pas les moyens de s'installer dans sa communauté pour transmettre leur engagement. Souhaitant plaire à Christel, Adam offre à Weps un oiseau adulte jaune du Tyrol comme pot-de-vin pour être considéré pour une mission de travail en ville. Pendant ce temps, Stanislaus, un officier de la garde, tente de se désendetter. Lorsque le maître de la chasse découvre que l'électeur ne viendra pas à la fête, il est avide de la bourse que l'électeur a envoyée pour servir d'honoraires pour payer la jeune fille de cérémonie.

L'électrice-princesse Marie arrive déguisée avec Adélaïde parce qu'elle croit que l'électeur vient au festival pour aucune autre raison que d'être seule avec la jeune fille de cérémonie. Christel dit à Adam qu'elle envisage de demander à la Cour de lui trouver un emploi afin qu'il puisse se déplacer ici pour poursuivre leur engagement. Adam, croyant qu'un homme tyrolien porte la seule responsabilité de mener son propre combat pour pouvoir soutenir la femme qu'il a choisie, lui demande de ne pas le faire. Christel se retrouve dans le pavillon avec Stanislas, le croyant électeur. Adam arrive au festival pour trouver le maître de la chasse et le maire l'informant que Christel est la jeune fille de cérémonie et n'est donc pas dans la foule. Marie, espérant sauver Adam de l'embarras, lui offre le bouquet de roses qu'elle a apporté au cas où son projet de devenir la jeune fille de cérémonie, rattrapant ainsi son mari, inflagrante, aboutirait. Adam, pensant à son propre code de comportement Tyrolen, se croit en quelque sorte avoir été promis à Marie et Christel comme promis à l'électeur. Il rompt publiquement ses fiançailles avec Christel.


Acte 2

Le maître de la chasse, qui est l'oncle de Stanislas, s'interroge sur un scandale sur le point d'éclater parce qu'Adam et Christel sont arrivés au palais à contre-courant, tandis que Stanislaus se fait peut-être encore passer pour l'électeur. Christel parvient à obtenir la permission de Marie pour trouver un emploi à Adam à la Cour. Un examen est organisé pour l'entretien d'embauche d'Adam, mené par deux professeurs comiques. Adélaïde demande au maître de chasse d'arranger un mariage entre elle et Stanislas, qu'elle adore, Stanislas, se faisant toujours passer pour l'électeur, continue de poursuivre Christel, qui se plaint à Marie. Marie élabore un plan avec Adam et Christel pour identifier l'individu inconnu qui se fait encore passer pour l'électeur. Elle invite Adam à amener ses amis tyroliens à recevoir à la Cour. Sous prétexte de proposer un toast,

Lorsque le maître de la chasse annonce le mariage d'Adélaïde et de Stanislas, Christel identifie Stanislas comme l'imposteur. Lorsque Marie réprimande Stanisslaus pour son comportement inconvenant à un officier et choisit Adam comme personne à juger parce qu'Adam est celui qui a le plus souffert à cause de sa farce, Adam annonce à la Cour qu'il pense que Stanislaus a déjà fait une offre légitime de mariage à Christel. Stanislas lui répond de manière gentleman en proposant formellement à Christel. Quand Christel dit à Adam qu'elle n'est toujours promise qu'à lui, Adam la rejette à nouveau formellement, alors Christel décide d'accepter la proposition de Stanislas. Adélaïde, ne sachant toujours pas pourquoi il y avait une objection à son mariage parce que son fiancé s'était déjà promis à un autre, s'effondre.


Acte 3

Le maître de la chasse, qui a toujours adoré Adélaïde, règle les choses en lui proposant et en l'encourageant à accepter. Christel affronte Stanislas et convainc Adam et Stanislas que les femmes ont toujours le dessus en matière d'amour. Marie se demande pourquoi ceux qui sont en dessous d'elle trouvent le vrai bonheur alors qu'elle ne peut que fantasmer sur son propre bonheur.

Dans une chaleur d'amitié et de compréhension interculturelle, les Tyroliens encouragent les aristocrates de la Cour à danser avec eux à l'union d'Adam et Christel tandis qu'Adam adresse à ses nouveaux voisins un accueil chaleureux dans son propre dialecte tyrolien.