Felix Mendelssohn Bartholdy (1809-1847)

Icare a écrit:

J'ai écouté le Concerto pour piano et violon et j'ai principalement bien aimé le premier et le second mouvement...beaucoup moins le troisième... Il m'a plus touché que son premier Concerto pour piano...Oeuvre de jeunesse mais avec une candeur,une joie de vivre et un entrain qui le rendent très attachant. Je suis d'accord avec toi,Jean.

Jean,je n'ai pas voulu comparer le premier concerto pour piano de MENDELSSOHN avec celui de TCHAIKOVSKI,sauf que je les possède sur un seul et même cd,celui du Russe en premier,alors forcément...Je n'ai tout simplement pas été marqué par cette oeuvre, indépendamment de ce que j'éprouve pour celui de TCHAIKOVSKI.

je comprends mieux ...c'est ce couplage qui me parait ...bizarre!!

Heyyyyy !!!! Comment ca personne ne parle de son superbe Rondo capriccioso pour piano ????
C'est une de ses plus belles oeuvres pour piano !! Pour moi, c'est tout simplement l'une des plus eourves pour piano dans tout le répdertoire. Elle est supebre. Plein de passages, de mouvements complètement différents. On ne peut pas rattacher cette oeuvre à un style vu qu'on parcourt tous les sentiments, toutes les techniques pianistiques. C'est très divers, et c'est magnifique. On finit dans un élan triomphal et virtuose.

J'adore : https://www.youtube.com/watch?v=YeXw1gMWXUY

Et écoutez jusqu'au bout ! au début, le mouvement lent est assez long, mais ce n'est que l'introduction !!! et oui !!!! après, que de boulervserments !!!

Bon, je vous ai mis cette vidéo, mais sincèrement, je préfère cette vidéo, même si le toucher de la fille est bien moins bon. Je ressens beaucoup plus l'oeuvre comme elle, pour ne pas dire que je joue exactement pareil,
Je m'étais inspirée par elle pour apprendre cette oeuvre, lol

Bien sur, c'est moins bien que Cziffra, mais plus romantique, et moins rapide : https://www.youtube.com/watch?v=RJRNv9ujreg

Oui,c'est une très belle pièce qui a de quoi régaler les pianistes. La jeune et charmante demoiselle joue bien.

Un bon moment de la journée avec l'ecoute de la symphonie n°3 en la mineur "écossaise" de Mendelssohn.

J'avais oublié cette oeuvre sublime qui m'a encore séduite à nouveau ce matin.

Quelle belle oeuvre emprunte de rythme, d'énergie et de climats et d'atmosphères romantiques et pittoresques.

La symphonie dure près de 40 minutes en 4 mouvements dont le sommet est peut être le sublime troisième mouvement Adagio

L'oeuvre a été créée en 1842, elle fut composée à partir d'esquisses notées lors d'un séjour en Ecosse en 1829. Elle fut crée en mars a Leipzig puis le 13 juin suivant à Londres ou elle reçut un succès considérable. Succès qui valu à Felix d'être reçu par la toute jeune reine Victoria à qui la symphonie est dédiée.

Wagner loua les qualités de peinture en musique au sein de cette oeuvre : "un paysagiste de premier ordre" et Wagner appréciait également le traitement des motifs populaires dans les deux premiers mouvements. Cet hommage de Wagner prend tout son sens si on le remet en parallèle avec le jugement injustement sévère qu'il portât par la suite sur les oeuvre de Mendelssohn.

Je retrouve dans cette oeuvre une atmosphère de même type que celle du Freischutz voir des opéra wagnériens.

Olivier a écrit:

Wagner loua les qualités de peinture en musique au sein de cette oeuvre : "un paysagiste de premier ordre" et Wagner appréciait également le traitement des motifs populaires dans les deux premiers mouvements. Cet hommage de Wagner prend tout son sens si on le remet en parallèle avec le jugement injustement sévère qu'il portât par la suite sur les oeuvre de Mendelssohn.

Je retrouve dans cette oeuvre une atmosphère de même type que celle du Freischutz voir des opéra wagnériens.

En effet, quel compliment de la part d'un coloriste orchestral tel que Wagner (n'y voyez rien de sarcastique, c'est le photographe qui parle en moi ).
Et comme tu le mentionnes si bien, Wagner ne semblait pas particulièrement porter Mendelssohn dans son coeur, ce qui prouve bien la sincérité de ces compliments.

J'ai l'intégrale des symphonies de M. Et c'est vrai que dans l'ensemble elles sont superbes

idem pour moi!!...et je crois bien que "l'Ecossaise" est en tête de mes préférences

Jean a écrit:

...et je crois bien que "l'Ecossaise" est en tête de mes préférences

Moi aussi. Et bien avant qu'elle soit reprise dans la BOF du film "Les Visiteurs"

Stadler a écrit:

Jean a écrit:

...et je crois bien que "l'Ecossaise" est en tête de mes préférences

Moi aussi. Et bien avant qu'elle soit reprise dans la BOF du film "Les Visiteurs"

Tiens je croyais qu'il s'agissait du concerto pour violon no 2 qui apparaissait dans les visiteurs

ojoj a écrit:

Stadler a écrit:

Jean a écrit:

...et je crois bien que "l'Ecossaise" est en tête de mes préférences

Moi aussi. Et bien avant qu'elle soit reprise dans la BOF du film "Les Visiteurs"

Tiens je croyais qu'il s'agissait du concerto pour violon no 2 qui apparaissait dans les visiteurs

Les deux sont repris dans la BOF

Ah je suis heureux !!!! Hyperion va sortir les deux concertos pour violon avec un casting intéressant: Alina Ibragimova (violin), Orchestra of the Age of Enlightenment, Vladimir Jurowski (conductor). Je suis impatient de voir ce que cela va donner avec un orchestre sur instruments d'époque.

Je viens de télécharger ce chèr album et au delà des deux concertos j'ai découvert "la Grotte de Fingal" que je n'avais jamais entendu. Vraiment une superbe oeuvre orchestrale en un bloc un peu à la manière de l'Ile de la Mort de Rachmaninov.

C'est vraiment le coup de foudre pour ce petit poème symphonique

Personne ne connait "la Grotte de Fingal" ? Parce que moi je suis encore tout chamboulé par cette merveille

Si je connais cette "Ouverture" .En fait les ouvertures sont en général des ouvertures d'opéra: c'est à dire la pièce symphonique assez courte qui débute à peu près tous les opéras...mais nombre de compositeurs ont écrit des "Ouvertures" sans qu'un opéra ne suive (je dirais un genre de poème symphonique assez cours).

(NB:Explication de l'ouverture qui me vient plutôt d'une observation ou déduction et nécessite peut être une rectification? )

Curieusement "La grotte Fingal";opus 26 est aussi très connue sous l'appellation "Les Hébrides"...mon cd cite les deux titres...mais ne donne aucune explication sur ces deux titres ...si ce n'est qu'elle a été composée après un voyage de Mendelssohn en Ecosse "impressionné par le spectacle de Fingal"..se situant (j'en déduit) aux iles Hébrides?

Et je partage ton enthousiasme pour cette oeuvre!

Ca fait longtemps que je connais cette oeuvre et je l'ai aimé aussi dès sa première écoute



(Elle était d'ailleurs en musique d'exemple pour le logiciel d'écriture musicale Sibélius )

Comme dit Jean, l'ouverture dite "de concert", c'est à dire indépendante, sans être une introduction d'opéra ou musique de scène, peut en effet se confondre avec le poème symphonique. Chez Mendelssohn il y en a plusieurs, comme la Belle Mélusine, , RuyBlass, Mer calme et heureux voyage, les Trompettes. Toutes sont basées sur un programme, exactement comme les poèmes symphoniques dont Liszt a été le principal créateur.

L'ouverture en si mineur, les Hébrides a comme sous titre La Grotte de Fingal sur la partition, d'où les deux titres. Il s'agit en fait d'une version révisée en 1832, car la première mouture de 1830 s'intitulait "l'Ile Solitaire" et était bien différente (j'en ai parlé ci dessus avec le CD Mendelssohn Discoveries). On considère que c'est de l'impressionisme avant l'heure.

Icare a écrit:

joachim a écrit:

Je me suis planté, Icare a aimé... J'aime bien aussi ce concerto, mais j'avais essayé de me mettre à la place de Icare. Comme quoi....

Parfois,le fait d'aimer ou de ne pas aimer tient à peu de choses. Ce que j'ai peut-être aimé dans le long premier mouvement,c'est un certain caractère baroque et la tendresse d'un violon solo qui y développe une mélodie très accrocheuse (pour moi),une alchimie qui,je reconnais, a eu son effet...le manque de profondeur ne m'ayant pas dérangé pour le coup....

Le premier et long mouvement de son concerto pour piano, violon et orchestre est vraiment séduisant. J'aime bien cette oeuvre de jeunesse qui me semble posséder bien plus de vie et d'âme que son premier concerto pour piano et orchestre: mon appréciation n'a pas évolué, une musique certes agréable mais qui ne me procure aucune réelle émotion. Sans plus.

Je viens de réécouter le Concerto pour piano et violon en ré majeur et c'est toujours le même plaisir que les fois précédentes. Dans le délicieux premier mouvement, je ressens une influence de Mozart...?...Pour une oeuvre de jeunesse, je la trouve vraiment très réussie, pleine de vie et surtout de promesses. J'ai ressenti aussi une belle complicité de jeu entre les deux solistes, le pianiste Alain Lefèvre et le violoniste David Lefèvre qui ont leur part de responsabilité dans la luminosité de cette musique.     Maintenant, je ne peux me contenter de cette oeuvre, aussi belle soit-elle, ni du premier concerto pour piano qui ne m'avait d'ailleurs pas autant enthousiasmé. Il va me falloir découvrir d'autres oeuvres de Mendelssohn, quelques-unes de ses symphonies, sa musique de chambre, son oeuvre vocale...?...je ne sais pas encore. Affaire à suivre!

tu as de quoi avoir encore de belles émotions...dans tous les genres!!

Et bien moi j'ai presque.... honte de dire que je connais mal mendelssohn, je  n'ose pas écrire pas du tout  
  

C'est comme ça. Je connais bien sur son nom et les titres  d'oeuvres mais  pourquoi je l'ai délaissé à ce point. Comme dit Jean, j'ai du travail devant moi. Je vais commencer par son concerto pour piano et violon, et hop ça y est-

tu connais quand même son 2ème concerto pour violon (qui est appelé souvent comme "le" concerto pour violon de Mendelssohn tellement le 1er -oeuvre de jeunesse -est peu connu et peu joué )...2ème concerto donc, qui est surement un des plus sublimes et joués de tout le répertoire?...  

NB Le premier parait "pauvre" à coté, moins passionnant aussi que le concerto pour violon et piano.

Oui j'ai reconnu des passages dans ce double concerto, j'ai dû l'écouter il y a bien longtemps, mais cela me revient.
Je n'abandonne pas.

Icare a écrit:

Je viens de réécouter le Concerto pour piano et violon en ré majeur et c'est toujours le même plaisir que les fois précédentes. Dans le délicieux premier mouvement, je ressens une influence de Mozart...?...Pour une oeuvre de jeunesse, je la trouve vraiment très réussie, pleine de vie et surtout de promesses. J'ai ressenti aussi une belle complicité de jeu entre les deux solistes, le pianiste Alain Lefèvre et le violoniste David Lefèvre qui ont leur part de responsabilité dans la luminosité de cette musique.     Maintenant, je ne peux me contenter de cette oeuvre, aussi belle soit-elle, ni du premier concerto pour piano qui ne m'avait d'ailleurs pas autant enthousiasmé. Il va me falloir découvrir d'autres oeuvres de Mendelssohn, quelques-unes de ses symphonies, sa musique de chambre, son oeuvre vocale...?...je ne sais pas encore. Affaire à suivre!

Il me fallait bien passer un jour ou l'autre par le Concerto pour violon - Opus 64 que j'avais déjà écouté une seule fois, il y a bien trop longtemps, grâce à un ami qui aimait beaucoup ce compositeur. Je viens tout juste de le redécouvrir (c'est le cas de le dire) en visuel par la superbe Hilary Hahn et le FRSO. Dès les toutes premières mesures, j'ai senti qu'un très beau concerto s'ouvrait à moi. Il y a ainsi des oeuvres qui vous touchent dès les toutes premières notes. Un des tous meilleurs exemples en la matière demeure à mon oreille le concerto pour violon de Sibelius dont l'introduction me colle au plafond. Le premier mouvement du concerto de Mendelssohn est exquis, mon préféré, mais le second est également très beau, seul le troisième me touche un peu moins. La prestation de Hilary Hahn est un ensoleillement. Quelque chose de très gracieux émane de cette musique, tout le contraire d'une oeuvre sombre...un soleil.

Il me semble que l'on évoque peu les quatuors à cordes de Felix Mendelssohn. Pour la première fois, j'en ai abordé trois d'entre eux, les N°2, Opus 13, N°3, Opus 44 n°1 et N°6, Opus 80. Tous les trois sont interprétés par l'Artemis Quartet constitué de Vineta Sareika, Gregor Sigl (violons), Friedemann Weigle (alto) et Eckart Runge (violoncelle). Celui qui a le mieux retenu mon attention lors de cette première approche est le N°6 - Opus 80. J'y ai remarqué des tournures assez subtiles outre quelque chose en plus de plus passionné, de plus habité, la certitude de ne pas avoir saisi toute la concistance de ce quatuor. J'ai bien aimé aussi le N°2 - Opus 13 pour sa candeur. Il est tendre et réconfortant, très agréable à écouter dans le sens où il m'a bercé: je me suis senti bercé par la musique, ramené à l'enfance, d'une certaine manière.