Louis Vuillemin est un compositeur, musicologue et chef d'orchestre français, né à Nantes le 19 décembre 1879 et mort à Paris le 2 avril 1929.
Il est le petit fils du fondateur de la manufacture de piano Didion. De 1899 à 1904, il suit les cours du conservatoire de Paris. Il met en musique de nombreux poèmes d'auteurs de son époque (Lecomte de Lisle, Fauchois, …). Il est chef d’orchestre au Théâtre des Arts. Il sera mobilisé pendant la première guerre mondiale. C'est aussi un critique musical averti, fin connaisseur du monde musical. Comme Paul Le Flem, la radio lui offrira une seconde vitrine pour exprimer sa passion : en particulier la musique française du début du siècle. Il est en effet fin admirateur de Debussy et Ravel. Louis Vuillemin décède à Paris le 2 avril 1929.
Inspiré tout autant par les grands noms de la musique française du xxe siècle que par sa Bretagne natale, il fondera avec ses amis Guy Ropartz, Paul Ladmirault et Maurice Duhamel l’Association des Compositeurs Bretons à Paris en 1912.
Œuvres symphoniques et opéras
Danses de Sylla, suite pour orchestre, 1913
Quatre danses, 1924
Cortège d’athlètes, 1924
Aubade, 1925
En Kernéo (En Cornouailles), 1925
Épilogue, 1928
Les Pêcheurs en goguette, 1931
Musique de chambre
Deux pièces pour violoncelle, 1900
Pour se distraire, 1908
Trois bluettes faciles (piano à 4 mains), 1908
En Kernéo (En Cornouailles), 1922
Pour piano
Soirs armoricains, 3 pièces, 1913/18
Quatre valses légères, 1921
Danse bucolique, 1922
Trois préludes, 1948
Signalons, par ailleurs, la présence unique au disque (par la pianiste française Lydia Jardon) de "Soirs armoricains", dont les différentes parties s'intitulent : Au large des clochers, Carillons dans la baie, Appareillage.
Vocal et religieux
Romance, 1898
Adieu pastourelle, 1900
Rondel sur une joueuse de flûte, 1904
Chanson lasse pour voix et orchestre, 1904
Les rêves, 1909
Les Petiots pour voix et orchestre, 1909
La route, 1910
Crépuscule, 1912
Pendant l’attente, 1912
Rondels mélancoliques, 1913