Othon-Joseph Vandenbroecke (aussi: Othon-Joseph Van den Broeck et Othon-Joseph Vandenbroeck) (né à Ypres le 20 Décembre 1759, mort à Passy (Paris) le 18 Octobre 1832) était un compositeur belge, chef d'orchestre et corniste.
Vandenbroecke étudié le cor avec F. Banneux, soliste dans l'orchestre de Charles de Lorraine vers 1775, et William Spandau, corniste chez le prince William V d'Orange-Nassau à La Haye. Il a été élève de Fuchs (théorie) et de Schmit Sr. (composition) à Amsterdam.
Un certain temps, il a également travaillé dans l'orchestre de Charles de Lorraine à Bruxelles sous la direction de P. de Malderen. En 1782, il est allé à Maastricht et a travaillé dans l'orchestre du Théâtre Français.
Mais en 1783, il s'installe à Paris où il s'engage avec les concerts de la Loge Olympique, qui est comme un tremplin pour les jeunes musiciens talentueux. Il a eu la chance de survivre à l'épreuve et a réussi dans son objectif de devenir un musicien de renom.
Plus tard, il était corniste à l'orchestre du Théâtre-Italien, puis dans l'orchestre du Grand Opéra Garnier, où il est finalement resté jusqu'à sa retraite.
Il a également été soliste dans la Musique de la Garde Nationale et plus tard à la Chapelle Musicale Impériale de Napoléon.
Lors de la création du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, il a été nommé professeur de cor, une position à côté de Frédéric Nicolas Duvernoy et Heinrich Domnich, qu'il a quittée en 1800, à la suite de la réforme de l'enseignement dans l'établissement.. Vandenbroecke et Duvernoy étaient des collègues dans l'orchestre du Grand Opéra Garnier.
Comme compositeur, on lui doit plusieurs ouvrages lyriques, divers concertos et symphonies concertantes, une symphonie "la prise de la Bastille"1, faussement attribuée à Dittersdorf, de la musique de chambre, principalement pour instruments à vent, et pour cor(s) en particulier, plus quelques ouvrages pédagogiques qui ont fait autorité à l'époque.
Compositions
Œuvres pour orchestre
"Première" Sinfonia concertante en mi bémol majeur pour deux cors, deux violons, alto, violoncelle, basson, cors et hautbois (1790)
Symphonie en ut majeur "La Prise de la Bastille", pour flûte, deux clarinettes ou hautbois, deux bassons, deux cors, timbales et cordes (v. 1794) attribuée par erreur à Dittersdorf
Symphonie concertante en fa
Symphonie concertante pour 2 cors et orchestre
"Deuxième" Sinfonia concertante pour clarinette, cor, basson et orchestre (1793)
4 Symphonies à grand orchestre : ut, ré, mi bémol, si bémol
Concerto pour clarinette et orchestre
2 Concertos pour cor et orchestre en mi bémol majeur et fa majeur (1788)
Concerto pour flûte en sol majeur (1790)
Musique de chambre
3 Duos concertants pour flûte et cor
3 Quatuors concertants pour cor, violon, alto et basse continue, op 1 (1788)
3 Quatuors concertants pour cor, violon, alto et basse (1790)
Airs pour 2 cors
Nouvelle Suite d'Airs pour 2 cors
24 Duos pour 2 cors
6 Quatuors pour flûte, violon, alto et basse, op 2 (1788)
Duos pour 2 flûtes
Ballets
La Fête de l'Etre suprême (1794)
Le Génie Assouf ou les deux coffrets (1795)
Opéras
Tircis et Céphise ou le lotto d'amour, opéra en 3 actes (1782)
Les étrennes de la nouvelle année, comédie-vaudeville en 1 acte (1783)
Colin et Colette ou le Milicien, opéra-bouffe en 1 acte (1786)
La Ressemblance supposée, opéra-bouffe en 1 acte (1788)
Le Codicille ou Les deux héritiers, comédie en 1 acte (1790/93)
La Fête de l'Etre Suprême, tableau patriotique (1794)
Le Génie Assouf ou Les deux Coffrets, féérie en 2 actes (1795)
La Fille Ermite, opéra en 1 acte (1795)
C'est le Diable, ou la Bohémienne, drame en 5 actes (1797)
Les Incas, ou les Espagnols dans la Floride, mélodrame (1797)
L'Anniversaire ou la Fête de la souveraineté, mélodrame (1798)
La Fontaine merveilleuse ou Les époux musulmans, pantomime-féérie en 5 actes (1799)
Ecrits
Traité général de tous les instruments à vent à l’usage des compositeurs, Ed. Boyer, Paris (1793)
Nouvelle et raisonnée pour apprendre et à donner du Cor (1797)
Suite de la Méthode ou Manière d’enseigner a donner du cor, suivie de plusieures duo d’une difficulté graduelle (1800)
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