joachim Admin
Nombre de messages : 27148 Age : 77 Date d'inscription : 19/08/2006
| Sujet: Friedrich Burgmüller (1806-1874) 2013-05-12, 09:38 | |
| Johann Friedrich Franz Burgmüller est un compositeur allemand né à Ratisbonne le 4 décembre 1806 et mort à Beaulieu, près de Fontainebleau, le 13 février 1874. Après s'être installé à Paris il composa beaucoup de musiques de ballets, ainsi que des pièces de salon pour piano dans un style léger, pour répondre au goût des mélomanes de son temps. Il est le frère aîné de Norbert Burgmüller.
Il est né à Ratisbonne, en Allemagne. Son père, August, et son frère, Norbert, étaient des musiciens. Son père était directeur de théâtre musical à Weimar et d'autres centres du sud de l'Allemagne. Après des années d'études avec Ludwig Spohr et Moritz Hauptmann, Friedrich s'installe à Paris en 1832, où il est resté jusqu'à sa mort. Là, il a adopté la musique parisienne et a développé sa marque de fabrique, le style à jouer léger. Il a écrit de nombreuses pièces de musique de salon pour le piano et a publié plusieurs albums. Burgmüller également continué à composer des études de piano destinées aux enfants. Elles sont encore très populaires à ce jour.
Des sélections de ses Opp. 68, 76, 100, 105 et 109 et sa Ballade apparaissent dans une grande variété de collections pédagogiques. En plus de ces pièces pour piano, il a composé des œuvres sans numéro d'opus, y compris des variations, des valses, des nocturnes et ses polonaises. Dans son op. 100, un ensemble de 25 études, il a charmé beaucoup de gens avec des pièces comme La Candeur, La Chevaleresque, L'Arabesque, et Ballade. Les 18 études caractéristiques, op. 109 sont plus exigeants, (mais les 12 morceaux de l'opus 105 sont encore plus exigeants). L'Op. 109 contient des pièces populaires comme Les Perles et L'Orage.
Il a composé des musiques de scène et deux ballets, La Péri et Lady Harriet. Sa pièce la plus pratiquée est le soi-disant Pas de Deux du Paysan, ajouté par Adolphe Adam dans le ballet Giselle pour sa première de 1841. Cette musique a été initialement intitulée Souvenirs de Ratisbonne, et est célébrée aujourd'hui dans chaque production de Giselle. La Peri (1843), est un ballet sur un livret de Théophile Gautier et chorégraphie de Jean Coralli. Le rôle-titre exigeant a été écrit pour Carlotta Grisi, l'un des plus célèbres danseuses de son temps.
Oeuvres principales (piano)
Souvenir de Mulhausen, 3 galops et 3 valses, op 2 Cavatine de Bianca e Fernando, Op. 17 (1836) La Poste, valse en forme de rondeau, op 23 6 Mélodies gracieuses de Bellini, Op.26 Souvenir de Bellini, Op.27 Souvenir de Schönbrunn, Op.32 (v. 1852) La Cachucha, Op.36 Rêveries fantastiques, Op. 41 (1838) Une fleur sur son passage, grande valse brillante, op 46 3 Divertissements sur des motifs de Lucia di Lammermoor, Op. 54 Rondo brillant sur des thèmes de La Xacarilla de Marliani, op 62 Carline, galop brillant en forme de rondo, op 65 Murmures du Rhone, 3 pièces , également violoncelle et piano, Op.66 Souvenir de Ratisbonne, grande valse brillante, op 67 Corbeille de roses, Op.68 : 1. Petite Scène Suisse 2. Cantabile et Rondino 3. Rondo à la Turca 4. Rondino à la Polacca Fleurs Mélodiques, 12 morceaux faciles et brillants, Op.82 (1843) : dont 3. Rondino-valse 5. Tarantelle 7. Rondino sur un air suisse 8. Valse favorite 10. Introduction et rondo sur un thème écossais 11. souvenir d'Ecosse, fantaisie 12. Rondino sur un thème de Donizetti Fantaisie Brillante sur 'Ernani' de Verdi, Op.92 Blaue Äuglein, Op 93 (1877) Les Étincelles, 12 pièces en 4 suites, Op.97 (1848) dont 5. Un premier amour 6. La Danse des esprits 8. Rondo militaire 10. Fantaisie sur un air russe 25 Études faciles et progressives, Op.100 (1851) dont : 1. La Candeur 2. Arabesque 15. Ballade 20. Tarentelle 25 La Chevaleresque Une soirée à Varsovie, 3 Mazurkas brillantes, op 101 (1851) 12 Études, Op.105 Valse brillante, Op. 106 (1838) Les Fanfares du tournoi, valse brillante, op 108 18 Études, Op.109 (1858) : 1. Confidence 2. Les Perles 3. Le Retour du Pâtre 4. Les Bohémiens 5. La Source 6. L'enjouée 7. Berceuse 8. Agitato 9. La Cloche des mâtines 10. La Vélocité 11 La Sérénade 12. Le Réveil dans les bois 13. L'Orage 14. Refrain du Gondolier 15 Les Sylphes 16. La Séparation 17. La Marche 18. La Fileuse
Le Pardon de Ploërmel, danses Souvenir de Londres (1843) Obéron Ay Chiquita, valse (1865) Marche funèbre
Divers
La Peri, ballet fantastique en 2 actes (1843) Lieder (dont l'Ange consolateur) 3 Nocturnes pour violoncelle et guitare (1840)
On trouve la liste de tous les opus ici :
http://imslp.org/wiki/List_of_works_by_Friedrich_Burgmüller
Dernière édition par joachim le 2019-05-27, 10:34, édité 2 fois |
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joachim Admin
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| Sujet: Re: Friedrich Burgmüller (1806-1874) 2014-10-30, 09:54 | |
| Magnifique ballet romantique (dit "ballet fantastique" en 2 actes) comme je les aime, et malheureusement complètement inconnu, La Péri est basé sur la nouvelle de Théophile Gauthier. La Péri est un ballet en deux actes et trois tableaux de Théophile Gautier, chorégraphie de Jean Coralli, musique de Friedrich Burgmüller, représenté à l'Opéra de Paris le 22 février 1843.
Carlotta Grisi et Lucien Petipa y interprètent les rôles principaux.
Le personnage de la Péri provient d’un conte des Mille et Une Nuits, "Histoire du prince Ahmed et de la fée Pari-Banou" : les péris sont des génies de la mythologie arabo-persane, ayant l'apparence de jeunes femmes au charme ensorcelant.
Thomas Moore avait mis en scène les péris dans The Story of Paradise and Peri, dans le poème d'inspiration orientale Lalla Rook 1817.
Avec Giselle, La Péri fut l'un des ballets romantiques de plus grand succès. Il présentait tous les aspects en vogue à l'époque: l'exotisme, l'élément surnaturel, une vision de la femme spiritualisée, ainsi qu'une intrigue pleine de passion.
Les chorégraphes de l'époque n'ayant pas peur des métissages, on trouve dans ce ballet, qui pourtant était situé dans un pays arabe, un pas espagnol s'inspirant du style tacqueté de Fanny Elssler. Le pretexte des danses de différents pays est donné par le choix qu'Achmet doit faire d'une esclave, entre plusieurs jolies danseuses de différente provenance.
Une célèbre scène du ballet dite Pas du songe, représentant la vision qu'Achmet avait du Paradis des péris, culminait de façon périlleuse dans un saut que la Péri effectuait du haut d'un décor, pour tomber directement dans les bras du prince.
Au cours d'une autre scène acclamée par le public de l'époque, le Pas de l'abeille, la Péri fuyant une abeille, se dépouillait progressivement d'une grande partie de son costume en effectuant un des premiers strip-teases, d'ailleurs très pudique.Rien à voir, donc, avec la célèbre Péri de Paul Dukas, où il s'agit d'un prince à la recherche de la fleur d'immortalité...extrait de ce coffret de 10 CD |
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