Craig ARMSTRONG, né en 1959

Craig Armstrong est un compositeur britannique né à Glasgow le 29 avril 1959. il passa d'ailleurs toute son enfance dans cette ville. Ses études furent rapidement dirigées vers la musique au point de suivre des cours de violon et de composition à la Royal Academy Of Music. Il a également reçu, très jeune, le prix du meilleur jeune musicien de jazz de l’année. Une fois son diplôme acquis, il s’est dirigé vers le théâtre en devenant compositeur officiel au Tron Theatre de Glasgow puis a collaboré avec la Royal Shakespeare Company. Sa formation classique lui a également permis de composer un opéra commandé par le festival d’Edimbourg et joué au Barbican. (pas réussi à trouver le titre de cet opéra) Il composa également son premier concerto pour violon et orchestre, intitulé IMMER, une série de 15 pièces pour orchestre regroupées sous le titre de ONE MINUTE ainsi que MEMORY TAKES MY HAND pour orchestre avec soprano et choeur.

Graig Armstrong peut être considéré comme un artiste inclassable ayant officié avec des icônes de la pop telles que Madonna, les Spice Girls, Björk et des groupes très populaires comme U2, Hole et Massive Attack, toutefois, c'est très certainement le cinéma qui lui apporte la célébrité, notamment MOULIN ROUGE, ROMEO & JULIETTE, LE BAISER MORTEL DU DRAGON, LOVE ACTUALITY, SEXE INTENTIONS, GUNS 1748, BONE COLLECTOR, THE QUIET AMERICAN...Il est un collaborateur assidu du réalisateur australien Baz Luhrmann. En 1998, Craig Armstrong publia un premier album sous son propre nom, The Space Between Us. Un véritable hymne romantique et symphonique duquel émergent les voix de Liz Fraser (Cocteau Twins) ou de Paul Bachanan. Ce disque fut suivi d’un second, As If To Nothing, en 2002. Dans celui-ci, on nota les présences de Bono, Mogwaï, Photek et Evan Dando – le chanteur des Lemonheads. Encore un savant mélange des genres propre au compositeur!…Verra le jour un troisième opus solo courant 2004 avec PIANO WORKS. << De ses doigts agiles, Armstrong continue de nous distiller une oeuvre magique et parfaite, entre lyrisme et intimisme, revisitant en prime ses plus célèbres compositions (Moulin Rouge, Roméo & Juliette, Weather Storm). L’idée première était de ne réadapter que ces musiques de films mais de nouvelles compositions sont finalement venues s’y ajouter.>>

(Un best of cinématographique, "Film Works", était prévu pour 2005 tandis qu’Armstrong composa, en 2004, le thème de la nouvelle publicité pour Chanel N°5, avec Nicole Kidman. Une pub réalisée par… Baz Luhrmann !)

Armstrong a composé un concerto pour violon et orchestre d'une grande force méditative et le danger pour un compositeur lorsqu'il cherche à faire du "méditatif" ou du "planant", c'est d'aboutir à l'insipide, de tomber à plat et d'écrire des choses soporifiques. Ce ne fut pas du tout le cas tout au moins en ce qui me concerne. L'oeuvre n'est pas juste méditative ou planante, elle est aussi profonde, raffinée, peaufinée dans ses timbres, offre au violon, presque toujours employé dans l'aigu, une dimension céleste ou lunaire où la virtuosité, quand elle s'avère évidente, n'est jamais gratuite, mais un processus limpide où la beauté du son aérien du violon solo s'ajoute merveilleusement à l'intensité de son jeu et au rôle complice, d'une grande sobriété, de l'orchestre. Sur le premier concerto de violon de Graig Armstrong, j'ai juste à fermer les yeux et, après, comme emporté par un chant instrumental magnifique, il me suffit de planer plus haut que les cieux, peut-être jusqu'à la lune où, virtuellement, je pourrai emboiter les pas d'un autre Armstrong.

Icare a écrit:

Armstrong a composé un concerto pour violon et orchestre d'une grande force méditative et le danger pour un compositeur lorsqu'il cherche à faire du "méditatif" ou du "planant", c'est d'aboutir à l'insipide, de tomber à plat et d'écrire des choses soporifiques. Ce ne fut pas du tout le cas tout au moins en ce qui me concerne. L'oeuvre n'est pas juste méditative ou planante, elle est aussi profonde, raffinée, peaufinée dans ses timbres, offre au violon, presque toujours employé dans l'aigu, une dimension céleste ou lunaire où la virtuosité, quand elle s'avère évidente, n'est jamais gratuite, mais un processus limpide où la beauté du son aérien du violon solo s'ajoute merveilleusement à l'intensité de son jeu et au rôle complice, d'une grande sobriété, de l'orchestre. Sur le premier concerto de violon de  Graig Armstrong, j'ai juste à fermer les yeux et, après, comme emporté par un chant instrumental magnifique, il me suffit de planer plus haut que les cieux, peut-être jusqu'à la lune où, virtuellement, je pourrai emboiter les pas d'un autre Armstrong.

Je crois que pratiquement tout est dit ci-dessus à propos du Concerto pour violon n°1 - Inner de Graig Armstrong. J'adore ce caractère méditatif et même rêveur, ce violon magnifique qui me retient suspendu dans les hauteurs. J'ai bien fait de choisir de le réécouter car je n'avais plus conscience qu'il me plaisait autant. Est-ce qu'il risque de faire partie de mon Top 13? Il y a de grandes chances en effet!

A propos de ONE MINUTE (15 pièces pour orchestre):

ONE MINUTE m'a été commandé par le Horse Cross Trust à l'occasion de l'ouverture du nouveau Concert Hall de Perth, un endroit fabuleux et un lieu des plus stimulants pour l'Ecosse. J'ai collaboré avec Matthew Dalziel et Louise Scullion, lesquels furent chargés de créer une installation vidéo destinée à être vue pendant le concert. Nous nous sommes rencontrés à maintes reprises pour discuter de ce que nous voulions faire et de la forme que cela devait prendre. L'idée du temps qui passe est devenue très importante pour nous. Les "Field Recordings" que Matthew et Louise ont collectés à l'époque où ils réalisaient chacun de leurs films d'une minute ont constitué pour la musique un aspect essentiel. Je les ai incorporés dans chacune des minutes à l'endroit qui m'a semblé le mieux approprié. Cela faisait quelques temps que je voulais essayer de composer quinze pièces pour orchestre d'une minute, l'idée étant de créer avec chacune d'elles une pièce indépendante et autonome dans les limites d'une seule petite minute. Mon but a toujours été, pour les Minutes, de parvenir à une continuité en termes de potentiel permettant à chacune des pièces d'être remixée. Craig Armstrong.

Cette idée, en elle même, ne pouvait que me plaire, au-delà du résultat qui, dans ce cas précis, m'a beaucoup plu. L'idée de faire passer des choses ou des émotions au travers de thèmes musicaux qui ne dépassent pas une minute ne m'apparaît pas systématiquement comme des échantillons frustrants car non développés ou jugés ainsi. Dans la musique de film, par exemple, je suis habitué à la brièveté de morceaux musicaux. Parfois, c'est effectivement frustrant et artificiel, d'autres fois, les miniatures, pensées et conçues comme telles, fonctionnent bien, même hors contexte. Chez le meilleur de Carter Burwell, il y a de cette réussite-là. Craig Armstrong arrive à créer quinze courtes pièces pour orchestre peu frustrantes et qui, prises séparément, peuvent presque se suffire à elles-mêmes, créant des ambiances, tantôt mystérieuses, tantôt élégiaques, tantôt violentes, tantôt suggestives, parcourues d'effets sonores, toujours dans un délicat emploi de l'électronique. C'est une série de quinze minutes pour orchestre qui, individuellement, joue l'épreuve du temps cours et privilégie la concision au développement. Pas étonnant de la part d'un compositeur de cinéma qui est généralement confronté aux contraintes de temps de vouloir le défier par une inspiration concise. Il en résulte une oeuvre fortement poétique.

L'album de Graig Armstrong que j'ai réécouté ce matin contient des oeuvres très différentes de celles que j'évoque ci-dessus. Dans The Space Between Us (1998), Armstrong donne dans une sorte de pop instrumentale dans laquelle il mélange orchestre et électronique, donnant souvent lieu à des morceaux langoureux et mélancoliques qui ne sont pas détestables en soi. On peut même se prêter au jeu et les trouver plus ou moins attachants. Pour situer un peu l'approche, le tout premier extrait "Weather Storm", par sa construction mélodique et la sonorité du piano, me fait penser à Vangelis et, par la langueur des cordes, à Angelo Badalamenti. J'ignore si les douze thèmes réunis sur cet album proviennent de sa musique de film...?...Apparemment, il est classé dans les albums indépendants du compositeur et le seul thème qui proviendrait de son travail pour l'image serait "Balcony Scene", tiré de Romeo + Juliet de Baz Luhrmann (1996). Je ne suis que très moyennement séduit par ces ambiances langoureuses bordées d'électronique. Il y a ces moments "new age" et relaxants comme "Childhood", deux sympathiques chansons, un adagio teinté de mélancolie qui peut attendrir...J'avoue que, ce matin, ce n'était pas à quoi j'aspirais vraiment. C'est plutôt une musique sur laquelle j'aime rêvasser et par laquelle j'aime me laisser attendrir, faut-il encore être dans le bon état d'esprit pour se laisser prendre au jeu de nappes de cordes "popisées". Parfois, ça m'arrive et c'est pour cette raison que j'ai conservé ce disque. D'ailleurs, le repassant en écrivant ces lignes, ça prend déjà mieux, comme si la musique commençait à avoir un ascendant sur mon humeur, me rendait poreux de ses effets électroniques et de la mélancolie qui en émane.

https://www.youtube.com/watch?v=6SxhzWZrGmg

Craig Armstrong se résume chez moi en deux albums, celui que je cite dans mon précédent commentaire et qui me procure un plaisir tout relatif, que j'aime écouter en rêvassant, en pensant à toutes les choses qui me traversent l'esprit de belles et de moins belles... pas le genre de musique qui me prend aux tripes mais qui m'effleure dans le meilleur des cas, une pop instrumentale de bonne tenue quand même que je ne méprise pas...puis celui qui comporte les oeuvres dont je parle dans la première partie du topic: Immer - Concerto pour Violon n°1 par Clio Gould et le "BBC Symphony Orchestra", One Minute, 15 pièces pour orchestre et Memory Takes My Hand pour soprano, choeur et orchestre par Lucy Crowe - une très belle voix! - et les "Appollo Voices", le tout sous la direction de Garry Walker. J'avais déjà mentionné et argumenté mon intérêt pour ses quinze miniatures de One Minute, en ai autant aimé l'idée, le concept que le résultat. Ce qui peut s'avérer des contraintes parfois frustrantes dans la composition pour l'image - à noter, si je ne l'ai pas déjà fait, que Graig Armstrong compose aussi pour le cinéma - devient ici un défi, un stimulant créatif soumis au diktat du temps. De ces échantillons musicaux de différentes teintes et humeurs, il en ressort une sorte de mosaïque. Mais, selon moi, le plus beau moment de l'album s'étale sur plus de dix-huit minutes. C'est la durée du magnifique Immer, premier concerto pour violon de Graig Armstrong qui me fait grimper, ni plus ni moins, au firmament. Je le trouve d'une très grande beauté, si propice au recueillement...Voilà une oeuvre sur laquelle je ne pourrais rêvasser. Au contraire, mes pensées se figent et j'écoute religieusement l'oeuvre qui m'emmène aussi haut. J'ignore s"il existe déjà un second concerto pour violon ou s"il n'existe pas encore, mais je pense qu'il sera très différent...intuition personnelle...La dernière pièce du cd est une oeuvre vocale également très belle qui se termine en apothéose.

Même si c'est agréable, c'est typiquement le style de musique que je trouve "dépassée" aujourd'hui. Comme Vangelis ou JM Jarre. Leur musique est trop marquée par le style des années 80/90. Avec le recul du temps, on ne peut plus l'écouter de la même manière je trouve.

Snoopy a écrit:

Même si c'est agréable, c'est typiquement le style de musique que je trouve "dépassée" aujourd'hui. Comme Vangelis ou JM Jarre. Leur musique est trop marquée par le style des années 80/90. Avec le recul du temps, on ne peut plus l'écouter de la même manière je trouve.

Ce n'est pas faux sauf que l'approche de Graig Armstrong ne se limite pas du tout à cela - les oeuvres que je mentionne ci-dessus sont de forme classique à mille lieux de l'autre (l'avant-dernier poste - The Space Between Us qui a l'air de correspondre à ses débuts, époque où il a contribué aux arrangements de U2, The Passengers, Texas, Madonna) - et à mille lieux de ce qu'a pu produire un Vangelis, par exemple. D'autre-part, même lorsque c'était d'actualité, je n'ai jamais vraiment aimé écouter J.M. Jarre, n'appréciais qu'en voiture à la rigueur. Ma période "Vangelis" fut très courte, j'avais une vingtaine d'années, sans doute les documentaires animaliers de Frédéric Rossif y étaient pour beaucoup. Mon intérêt pour sa musique fut très superficiel. J.M. Jarre et Vangelis ont fait leur beurre de ce qui a créé leur succès sans jamais vraiment s'en départir, Graig Armstrong c'est différent. Il ne s'est absolument pas spécialisé dans ce genre-là, son champs d'action est plus large, ce que bien sûr les deux vidéos postées ne peuvent envelopper. Concernant ces "Musiques trop marquées par le style des années 80/90" - chaque époque connaît les siennes -, des gens aiment encore les écouter aujourd'hui, peu importe si c'est de la nostalgie ou autre chose, il est toujours un peu normal et humain de conserver un lien émotionnel avec l'époque qui fut la leur. Je n'en échappe pas complètement non plus, mais avec d'autres artistes et d'autres musiques qui correspondent quand même davantage à mes goûts.

Il faudrait que j'écoute des oeuvres plus récentes et/ou plus classiques de Graig Armstrong pour voir ce qui a changé (ou pas) alors.

Mais mon idée était que les musiciens cités (et lui aussi dans une certaine mesure) avaient, dans leur musique, une "tonalité" trop 80/90 (encore aujourd'hui) et que de nos jours, ça saute aux oreilles. Ils sont à la musique ce que le VHS est pour la vidéo en quelque sorte

Pour Graig Armstrong, tout dépend quelle "tonalité" va dominer son oeuvre, je suis loin de tout connaître ce qu'il compose, connaît très mal par exemple sa musique de film. Il peut très bien évoluer un pas dans l'un et un pas dans l'autre sans jamais abandonner l'un ou l'autre des deux domaines dans lesquels il s'exprime, l'un pouvant même financer l'autre d'une certaine façon....musique alimentaire et musique plus personnelle. Vangelis et J.M. Jarre ont eu les deux pieds dans la même tonalité 1980/90, sont totalement et indéfectiblement liés à cette époque. En écrivant ces lignes, je pense d'ailleurs à Hans Zimmer qui, dans des années futures, risque fort, lui aussi, de rester indéfectiblement lié à la sienne.

<<Il faudrait que j'écoute des oeuvres plus récentes et/ou plus classiques de Graig Armstrong pour voir ce qui a changé (ou pas) alors.>>

Concernant son concerto pour violon, ses quinze miniatures et sa pièce pour soprano, choeur et orchestre, c'est un fait objectif. Il ne peut pas y avoir de place pour la subjectivité sur ce point.

Escape, une musique "céleste"



https://www.youtube.com/watch?v=BBGYrM11F2U

Craig Armstrong aura été par le biais des trois albums que je possède de lui mon cinquième portrait après Ryuichi Sakamoto, Ge Gan-ru, Antonin Dvorak et André Laporte, ce qui me fit quitter, au moins sur deux albums - The Space Between us (1998) et It's Nearly Tomorrow (2014), l'univers de la musique savante, contemporaine ou classique, pour des sonorités et des ambiances souvent instrumentales plus "pop", The Space Between us étant classé en tant que musique électronique, ambient et trip hop:

<<Le trip-hop est un genre musical ayant émergé au début des années 1990, dans la région de Bristol. Dérivé de la « post »-acid house, le terme est utilisé par la presse spécialisée britannique et les médias pour décrire une variante plus expérimentale du breakbeat inspirée de la soul, du funk et du jazz. Le genre est décrit comme un « choix européen alternatif de la seconde moitié des années '90s », et comme « une façon de mélanger hip-hop et electronica jusqu'à ce que les deux genres soient méconnaissables. » Le trip-hop mélange divers styles et possède de nombreux points communs avec d'autres genres ; il possède des qualités similaires à celles de la musique ambient et ses breakdowns orientés breakbeat partagent les caractéristiques du hip-hop. Il contient également des éléments de RnB, de dub, de house, et de musique électronique dance. Le trip-hop est de nature très expérimentale. (selon Wikipédia)

Avec cet album, tout comme avec It's Nearly Tomorrow (acquisition récente et découverte ce soir) qui contient davantage de titres chantés et invite sur un morceau le très bon Chris Botti, un trompettiste de jazz américain d'origine italienne (Piémont), né le 12 octobre 1962 à Portland dans l'Oregon aux États-Unis qui n'hésite pas à citer Miles Davis parmi ses influences principales, j'effleure des horizons musicaux qui me sont moins habituels mais avec lesquels je rencontre un certain plaisir d'écoute. De temps en temps, j'aime bien me laisser flâner sur ce genre de musique.



Memory Takes My Hand (2008) qui contient son Concerto pour violon et deux oeuvres orchestrales, dont une pour choeur et orchestre avec soprano, révèle en revanche la fibre classique et savante du compositeur et c'est sans surprise l'album que je préfère des trois: le violon y est méditatif, lunaire, céleste, suspendu, mon esprit accroché à ses cordes sur toute la longueur du concerto. Plus intemporel aussi.

La grande vedette de l'album It's Nearly Tomorrow est Vladislav Delay: Vladislav Delay est le pseudonyme le plus fréquemment utilisé de Sasu Ripatti, un musicien électronique finlandais. Il a également enregistré sous les noms de Luomo, Sistol, Uusitalo, Conoco et Ripatti, travaillant dans des styles tels que la techno minimale, le glitch et la house.

Ce matin, je suis revenu sur le dernier album de Craig Armstrong que je m'étais procuré au hasard d'un petit magasin Boulinier non loin de chez moi, un album qui n'est pas tout récent puisqu'il date de 2014. Il s'intitule It's Nearly Tomorrow et je l'avais déjà évoqué, il y a peu de temps, dans mon dernier commentaire. Il y a les parties instrumentales, dont celle qui ouvre l'album, uniquement pour cordes, sorte d'adagio un peu tourmenté et mélancolique. Les cordes y reviennent souvent dans un contexte électro-pop bien fait et qui m'a encore plus touché cette fois-ci que lors de la première écoute. Les six chansons du disque me plaisent beaucoup, qu'elles soient chantées par Jerry Burns ou Katie O'Halloran, ou encore en duo avec James Grant. J'aime également les deux titres interprétés par le chanteur écossais Paul Buchanan. Au final, un bel album qui m'a permis de mieux entrer dans l'univers de la pop électroacoustique selon Craig Armstrong, univers auquel je ne suis pas réellement habitué mais que j'explore au hasard d'un musicien que j'aime bien et dont l'éclectisme musical me porte quelquefois sur ce genre-là ou dans quelque-chose qui s'en rapproche plus ou moins, comme par exemple La Hora del Lobo de Bernardo Bonezzi.

Jerry Burns: