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 Carl Wilhelm Eugen STENHAMMAR (1871-1927)

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Snoopy
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MessageSujet: Carl Wilhelm Eugen STENHAMMAR (1871-1927)   Carl Wilhelm Eugen STENHAMMAR (1871-1927) Empty2006-11-09, 22:21

Carl Wilhelm Eugen Stenhammar, né le 7 février 1871 à Stockholm et mort le 20 novembre 1927 à Jonsered dans la province historique de Västergötland était un compositeur, pianiste et chef d'orchestre suédois.

Après avoir étudié la musique à Stockholm, il part pour Berlin afin de se perfectionner. Il était dans sa jeunesse un fervent admirateur de la musique allemande, et particulièrement de celle de Richard Wagner et Anton Bruckner. Il s'est ensuite émancipé pour adopter un style « nordique », influencé par Carl Nielsen et Jean Sibelius. La symphonie n° 2 de Jean Sibelius a été très importante pour Stenhammar.

De 1907 à 1922 il fut directeur artistique et chef d'orchestre de l'orchestre symphonique de Göteborg, le premier orchestre complètement professionnel de Suède. Il a également officié pendant un courte période en 1909 à l'Université d'Uppsala.
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joachim
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MessageSujet: Re: Carl Wilhelm Eugen STENHAMMAR (1871-1927)   Carl Wilhelm Eugen STENHAMMAR (1871-1927) Empty2009-08-18, 17:25

Catalogue des oeuvres :

œuvres pour orchestre

Prélude et Gavotte (1891)
Symphonie No. 1 en fa majeur (sans opus) (1902/03)
Symphonie No. 2 en sol mineur, Opus 34 (1911-15)
Symphonie No. 3 en do majeur (1918/19, fragments)
Sérénade en fa majeur, Opus 31 (1908-13, revu 1919)
“Excelsior! ” Concert Overture, Opus 13 (1896) *
Concerto pour Piano No. 1 en si dièse mineur, Opus 1 (1893)
Concerto pour Piano No. 2 en ré mineur, Opus 23 (1904-07)
“Deux romances sentimentales” pour violon et orchestre, Opus 28 (1910)


œuvres chorales ou chant avec orchestre

Florez och blanzeflor, ballade pour baryton et orchestre op 3 (1891)
Snöfried, cantate pour 3 solistes, choeur et orchestre op 5 (1891)
“Das Fest auf Solhaug” (opéra en 3 actes), Opus 6 (1893)
“Tirfing” (opéra), Opus 15 (1898)
Ithaka, pour baryton et orchestre opus 21 (1904)
“Ett Folk” (Un Peuple) cantate pour baryton, choeur et orchestre, Opus 22 (1905)
Midvinter, rhapsodie suédoise pour choeur et orchestre opus 24
Folket i Nifelhem Vernatt, cantate pour choeur et orchestre op 30 (1912)
“Sangen” cantate pour solistes, choeur et orchestre, Opus 44 (1921)
I Rosengard, cantate pour soli, choeur et orchestre (sans op) (1916)
3 körvisor till dikter av J.P. Jacobsen, choeurs a cappella (sans opus) (1890)
Kantat till Allmänna Konst- och Industriutställningen 1897 / Stockholm Exhibition Cantata (sans op) 1897
Norrland, cantata for male voices, orchestra (score lost, arranged for military band by Widner) (sans op) 1901
Musique festive pour le 300ème anniversaire de Gothenburg et Gothenburg exhibition (1923)


Musiques de scène :

Hemmarschen pour choeur et orchestre op 27 (1907/12)
Ett drömpsel (Huit Rêveries), op 36 (1916)
Lodolezzi sjunger op 39 (1919)
Som ni behagar op 40 (1920)
Turandot op 42
Chitra op 43 (1921)
Romeo et Juliette op 45 (1922)


Environ 60 mélodies :

2 Idylle och Epigram av J.L. Runeberg op 4 (1893)
7 Mélodies op 7 (1895)
5 Idylles et Epigrammes op 8 (1896)
2 Minnelieder op 9 (1896)
2 Chants de Jacobsen op 10 (1895)
4 Fyra svenska sänger op 16 (1897)
Junge Liebe, 3 Lieder d'après Heine, cycle op 17 (1890)
5 Mélodies sur des poèmes de Bergmann op 20 (1904)
10 Visor och stämmingar op 26 (1909)
Kejsar Karls visa, ballade op 32 (1910)
5 Poèmes de Vernan von Heidenstram op 37 (1918)
4 Stockholmdikter pour voix et orchestre ou piano op 38 (1918)
une dizaine d'autre mélodies (1888, 1924)



musique de chambre

Quatuor pour cordes No. 1 en do majeur, Opus 2 (1894)
Quatuor pour cordes No. 2 en do mineur, Opus 14 (1896)
Quatuor pour cordes No. 3 en fa majeur, Opus 18 (1900)
Quatuor pour cordes No. 4 en la mineur, Opus 25 (1909)
Quatuor pour cordes No. 5 en do majeur, Opus 29 (1910) "Sérénade"
Quatuor pour cordes No. 6 en ré mineur, Opus 35 (1916)
Sonate pour violon en la mineur, Opus 19 (1899/1900)
Un trio en la majeur (1895) et un quatuor avec piano en mi bémol (1891) inachevés


œuvres pour piano

Sonate No. 1 en do majeur (1880)
Sonate No. 2 en do mineur (1881)
Sonate No. 3 en la dièse majeur (1885)
Sonate No. 4 en sol mineur (1890)
Sonate en la dièse majeur, Opus 12 (1895)
3 Fantaisies, Opus 11 (1895)
Sensommarnätter (dernier été), 5 pièces de l'Opus 33(1914)
Impromptu (1898), valse impromptu (1895), intermezzo, allegro con moto (1889)

Les numéros d'opus 27, 41 et 42 n'existent pas



Dernière édition par joachim le 2012-10-15, 12:42, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Carl Wilhelm Eugen STENHAMMAR (1871-1927)   Carl Wilhelm Eugen STENHAMMAR (1871-1927) Empty2011-05-26, 13:52

Je me permets de joindre une description biographique de Stenhammar fournie par Hyperion records lors de l'achat de ses 1er et 2ème concerto pour piano.

En Suède, Wilhelm Stenhammar est vénéré depuis longtemps, un peu comme l’image du père de la musique suédoise du XXe siècle. Sa Sérénade pour orchestre, sa Symphonie no 2 et ses quatuors à cordes sont des œuvres admirées à juste titre et un grand nombre de ses chants et mélodies, pour voix soliste comme pour chœur, sont particulièrement appréciés dans un pays réputé pour le chant, en particulier Sverige («Suède», op. 22 no 2). Même parmi ses œuvres moins célèbres, comme les cantates, les pièces pour piano, la Sonate pour violon et piano et la musique de scène de Chitra, on peut trouver de nombreux joyaux. Ses activités de compositeur ont été souvent victimes d’une santé précaire, d’un manque cyclique de confiance en soi et d’un lourd programme de concerts. De son vivant, il était peut-être mieux connu comme interprète, que ce soit au piano, souvent avec une autre sommité musicale suédoise, le violoniste Tor Aulin (1866–1914) et le quatuor à cordes fondé par celui-ci, ou sur l’estrade de chef d’orchestre, notamment à la tête de l’Orchestre symphonique de Göteborg, dont il a été directeur artistique de 1906 à 1922. Ses programmes audacieux comprenaient de nombreuses créations suédoises d’œuvres du répertoire que l’on considère aujourd’hui comme essentielles, mais qui étaient difficiles à vendre à l’époque: de la musique de compositeurs comme Nielsen, Sibelius, Reger et Mahler. Stenhammar n’a programmé sa propre musique qu’occasionnellement, peut-être en raison de sa modestie naturelle et de sa tendance à l’autocritique, deux caractéristiques assez suédoises à cause desquelles ses œuvres sont beaucoup moins connues qu’elles le méritent à l’étranger.


Dans sa jeunesse, Stenhammar n’a jamais étudié de manière spécifique la composition—il allait le faire beaucoup plus tard, en 1909, en s’imposant un régime vigoureux d’exercices de contrepoint—mais la saison de ses débuts à Stockholm révèle le développement rapide de ses centres d’intérêt et de ses compétences. Le 2 février 1892, il a joué le virtuose Quintette avec piano, op. 14, de Saint-Saëns avec le Quatuor à cordes Aulin, deux semaines plus tard a eu lieu la création de sa première composition d’envergure, I rosengården pour soprano, ténor, chœur et orchestre, et, entre les deux, il a fait ses débuts en concerto. Le choix du concerto, le Concerto pour piano no 1 en ré mineur, op. 15, de Brahms, a été important. Même si Brahms était l’un des compositeurs vivants les plus célèbres, c’était la première exécution publique de ce concerto en Suède, signe manifeste de l’appétit musical aventureux du jeune homme. En choisissant ce concerto-là, Stenhammar s’affirmait publiquement comme un brahmsien, plutôt qu’un sympathisant de l’école de virtuosité de Liszt, et montrait qu’il était résolu à rejoindre l’approche classique de la composition, par opposition à la manière «moderne» de Wagner et de Bruckner. À cette époque, la troisième voie pour sortir du dilemme Brahms–Liszt/classique–moderne était l’exploration des racines ethniques, comme l’ont fait certains de ses contemporains suédois, tels Hugo Alfvén et Wilhelm Peterson-Berger, mais Stenhammar ne s’est jamais totalement engagé dans la musique traditionnelle. C’est plutôt le contraire qui s’est produit: sa musique a aidé à déterminer un style idyllique nordique.

Après la saison de ses débuts, Stenhammar est allé étudier le piano quelque temps à Berlin avant de revenir à Stockholm pour écrire et jouer son premier concerto pour piano. La création a eu lieu le 17 mars 1893, au sein d’un programme entièrement suédois (qui comprenait la première exécution du Concerto pour violon no 3 de Tor Aulin). Même si c’était loin d’être sa première œuvre (on peut mentionner la charmante ballade Florez och Blanzeflor, op. 3, 1891, comme chef-d’œuvre de jeunesse), il l’a fait publier comme son op. 1, attirant ainsi l’attention sur ses références brahmsiennes évidentes. Les deux premiers accords de l’orchestre pourraient aisément être pris pour le début de l’Ouverture tragique, op. 81 (1880) de Brahms (ou peut-être est-ce voulu). Cette façon d’entrer en matière reçoit ensuite une réponse du soliste, un peu comme l’a fait Brahms dans son propre Concerto no 2, op. 83. Les autres touches brahmsiennes vont de la structure générale (l’op. 83 comporte aussi quatre mouvements) et de la séquence de tonalités (les mouvements sont à une tierce majeure d’écart: si bémol mineur–fa dièse majeur–ré majeur–si bémol mineur/majeur, renversement exact du modèle novateur de la première symphonie de Brahms) jusque dans des détails comme les superpositions rythmiques caractéristiques de deux contre trois entre les mains du pianiste (comme la plage 1 à 1'20", par exemple). Mais on discerne aussi d’autres influences, la moindre n’étant pas celle de Saint-Saëns dans la légèreté délicate du deuxième mouvement. Il n’est guère surprenant que l’op. 1 d’un jeune homme de vingt-deux ans soit, dans une certaine mesure, inspiré d’autres sources, mais ce concerto est bien plus qu’un collage d’idées d’autres compositeurs. Avec la sublime mélodie de cor au début du troisième mouvement, nous sommes transportés sous des cieux nordiques. Et n’y a-t-il pas quelque chose qui fait penser à un troll dans le thème initial du finale? Ensuite, au milieu de ce finale, la nature de la musique change complètement (à 6'40"). Stenhammar nous surprend avec une nouvelle atmosphère et un nouveau thème qui, ce que l’auditeur ne sait pas forcément, est emprunté à l’une de ses mélodies (Lutad mot gärdet, op. 8 no 1). Le texte de la mélodie (de J. L. Runeberg, 1804–1877) mérite d’être cité car il résume la triste douceur du style de Stenhammar dans sa jeunesse et de la Suède fin-de-siècle.
Accoudé à la barrière
Le garçon tenait la fille par le bras
En regardant la prairie nue:
«L’été n’est plus,
Les fleurs se sont fanées
Mais ta joue
Aux tons de rose et de lis
Est aussi belle qu’avant.»
Quand le printemps revint
Le garçon se tenait seul!
La fille n’était plus,
Elle gisait évanouie au creux de la terre.
Reverdie, la prairie souriait,
Riche de toutes ses fleurs.

C’est davantage dans cette atmosphère qu’avec la virtuosité précédemment exposée du concerto que Stenhammar a choisi de terminer son op. 1, ce qui était courageux pour un compositeur frais émoulu. Le fait qu’il y avait là une voix originale à entendre se reflète dans les nombreuses réactions positives qu’a suscitées ce concerto, à la fois dans la presse et de la part de certaines personnalités éminentes du monde de la musique de l’époque qui ont immédiatement reconnu les antécédents de l’œuvre et ont invité le compositeur à la jouer, notamment Richard Strauss, Arthur Nikisch, Karl Muck et Hans Richter. Stenhammar lui-même n’a cessé de jouer cette pièce qu’en 1909, lorsqu’il a eu à proposer un second concerto, mais d’autres pianistes ont continué à l’interpréter pendant une vingtaine d’années encore. Après, le sort en a décidé autrement pour cette œuvre.

Les années qui se sont écoulées entre le premier et le second concerto ont vu le démarrage de la carrière de chef d’orchestre de Stenhammar avec la création de son ouverture de concert Excelsior!, op. 13 en 1896. Mais il a aussi rencontré quelques échecs en chemin, ce qui a précipité une sorte de crise de confiance pour Stenhammar dans le domaine de la composition. Deux opéras sans succès au cours des années 1890 ont été suivis d’une symphonie en fa majeur, achevée, exécutée et immédiatement retirée, probablement après l’expérience révélatrice de la première rencontre avec la Symphonie no 2, op. 43, de Sibelius. On pourrait dire qu’en travaillant pendant au moins trois ans à l’achèvement de son second concerto pour piano, Stenhammar est entré dans sa période «médiane». Toutes les similitudes apparentes entre les deux concertos (quatre mouvements, le scherzo placé en deuxième et les deux mouvements médians dans des tonalités distantes de la tonalité d’origine) sont surpassées en nombre par leurs différentes manifestations et par la structure nouvelle, certains ont dit «improvisée», du deuxième. Contrairement au premier concerto, le second commence d’une manière troublante: la première phrase ténue en ré mineur du piano est immédiatement contredite par les violoncelles et les contrebasses de l’orchestre qui abaissent la tonalité. Cette petite guerre tonale entre l’orchestre et le piano devient la principale «histoire» et est d’autant plus déroutante que le soliste est le défenseur de la tonalité «correcte», une voix solitaire contre les tentatives puissantes de l’orchestre pour la déstabiliser (à 1'34" de la plage 5, par exemple). Dans un long passage sans accompagnement, le piano présente un second thème et établit une certaine sécurité tonale (à partir de 2'04"—un bon exemple des accords gigantesques que Stenhammar exige des deux mains du pianiste), mais la tension entre le soliste et l’orchestre à propos de la véritable tonalité de la pièce (traditionnellement on se met d’accord avant de commencer!) subsiste dans l’intégralité des deux premiers mouvements. (Écoutez l’argument pendant les trente dernières secondes de la plage 5.) Le troisième mouvement cantabile est en ut dièse mineur, la tonalité autour de laquelle l’orchestre a gravité, et c’est seulement en ayant recours à une magnifique et subtile transition que le soliste convainc finalement l’orchestre de revenir à la tonalité d’origine de ré majeur pour un magnifique finale tout en virtuosité.

Tout ceux qui écrivent sur Stenhammar ont une dette envers Bo Wallner, dont l’importante biographie du compositeur a été publiée en 1991. Nous devons néanmoins toute l’histoire du premier concerto pour piano au Professeur Allan B. Ho, que je remercie pour les informations suivantes, empruntées à l’introduction de son édition de 1993 de la version originale du concerto et à la correspondance privée. Le concerto a été «publié» en 1894 par Hainauer, à Breslau (la Wroclaw moderne): c’est une version pour deux pianos qui a été imprimée et vendue, la seule partition d’orchestre manuscrite existante n’étant disponible qu’à la location, avec un matériel d’orchestre complet. Au printemps 1945, durant le siège de Breslau par l’armée russe, siège qui a duré quatorze semaines, le fonds musical d’Hainauer a été détruit et la partition de Stenhammar comme les parties d’orchestre, que l’on croyait uniques à l’époque, sont littéralement parties en fumée. Après la guerre, la veuve du compositeur, Helga Stenhammar, a demandé à Kurt Atterberg de ressusciter le concerto perdu en le réorchestrant à partir de la version pour deux pianos grâce aux souvenirs qu’il avait de la sonorité de l’original, à sa connaissance intime du style de Stenhammar et à son propre talent qui était considérable. La nouvelle version d’Atterberg diffère de l’original de Stenhammar sur plusieurs point importants et sur divers autres mineurs, mais c’est une reconstruction efficace, bien plus qu’un pis-aller. Créée en 1946 et enregistrée en 1977, elle reste en circulation, mais on ne l’a pas souvent entendue depuis le début des années 1990, car Allan Ho, selon ses propres mots, est «tombé sur» un deuxième exemplaire de la partition originale du compositeur aux États-Unis. «J’ai fait ma thèse de doctorat sur une foule de concertos pour piano romantiques. En 1983, je suis donc allé à la Library of Congress [à Washington] pour photocopier des parties de nombreuses partitions. Je n’ai alors photocopié que quelques extraits du premier concerto pour piano de Stenhammar. J’ai su d’emblée qu’il était différent de ce que j’avais entendu dans le remarquable enregistrement de la reconstruction Atterberg mais, comme j’avais accepté les déclarations de Bo Wallner et d’autres selon lesquelles l’original était perdu, je n’ai pas alors compris l’importance de cette découverte … Elle se trouvait dans les rayons des ouvrages communiqués à la demande, comme n’importe quelle autre partition musicale.»

Après avoir fait un travail de détective, Allan Ho a produit deux odyssées possibles pour cette partition, sachant qu’elle était passée entre les mains d’un marchand de musique antiquaire à Berlin, Leo Liepmannssohn, en 1904. Stenhammar avait étudié à Berlin en 1892–1893 et l’idée du concerto avait certainement commencé à germer à cette époque. Il est retourné à Berlin en 1894 pour le jouer et il est donc possible qu’une copie de la partition soit passée à la Library of Congress par l’intermédiaire de Liepmannssohn. Sinon, Hainauer a pu faire une copie pour la première exécution américaine du concerto (à New York, le 1er mars 1898) pour éviter de prendre le moindre risque en envoyant outre-Atlantique la partition originale ou de perdre la possibilité d’autres exécutions pendant qu’elle aurait été hors du circuit européen. Lors de la création américaine, le soliste était le pianiste allemand Franz Rummel qui, peu après, s’est installé à Berlin. La partition est-elle revenue avec lui? Il est mort en 1901 et sa veuve américaine est retournée vivre à Washington. De là à la Library of Congress? CQFD? On ne le saura peut-être jamais, mais nous pouvons nous réjouir d’avoir récupéré intact l’op. 1 de Stenhammar, grâce au Professeur Ho. C’est la version originale qui est présentée ici, dans l’espoir que les deux beaux concertos de Stenhammar poursuivront leurs voyages à travers le monde grâce à ce disque—sans autre incident.

Source: Hyperion records

Personnellement j'ai un faible pour le 1er concerto pour piano que je trouve très plaisant clairement dans la veine romantique.
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joachim
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MessageSujet: Re: Carl Wilhelm Eugen STENHAMMAR (1871-1927)   Carl Wilhelm Eugen STENHAMMAR (1871-1927) Empty2011-05-26, 16:31

Merci, VizZ, pour ces renseignements complémentaires. Mains

C'est vrai qu'on n'a pas encore eu l'occasion de parler de ce compositeur. Pourtant j'ai quand même ses symphonies, concertos, Excelsior, sérénade, quelques pièces pour piano et cantates.

J'aime en particulier la 2ème symphonie et le premier concerto pour piano.
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Olivier

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MessageSujet: Re: Carl Wilhelm Eugen STENHAMMAR (1871-1927)   Carl Wilhelm Eugen STENHAMMAR (1871-1927) Empty2011-05-26, 21:44

joachim a écrit:
Merci, VizZ,

J'aime en particulier la 2ème symphonie et le premier concerto pour piano.

Vous me donner envie d'essayer la découverte d'une de ces 2 oeuvres... J'ai reçu récemment le coffret de Brillant reprenant ses principales oeuvres pour orchestre. Mains
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Olivier

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MessageSujet: Re: Carl Wilhelm Eugen STENHAMMAR (1871-1927)   Carl Wilhelm Eugen STENHAMMAR (1871-1927) Empty2011-05-28, 08:50

Une bonne nouvelle que le offret Brillant Classic de 3 CD pour ceux qui veulent découvrir la musique orchestrale de Stenhammar. Il reprend des éditions du label BIS avec les chefs Neeme et Paao Jarvi, label et chef que j'apprecient particulierement dans la musique scandinave.

Suivant les conseils de VizZ, j'ai écouté le seconde symphonie et les 2 concertos pour piano.

A première vue, je semble préférer les concertos pour piano que je trouve bien interprétés et très agréables à écouter. J'ai pour l'instant du mal à indentifier une resemblance/parenté avec une école.

La symphonie n°2 est bien interprétée (Neeme Jarvi) dans un enregistrement live, cela s'entend uniquement entre les différents morceaux avec quelques raclemments de gorges... mais absoluement pas au cours des mouvements, ce qui est l'essentiel. Je trouve cette oeuvre agréable et de construction assez classique. J'imagine des liens avec des oeuvres de N Gade ou peut être F Berwald.

Mais cela doit être confirmé par une seconde écoute.
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shanessean

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MessageSujet: Re: Carl Wilhelm Eugen STENHAMMAR (1871-1927)   Carl Wilhelm Eugen STENHAMMAR (1871-1927) Empty2013-06-10, 12:43

J'ai beaucoup aimé les 2 concerti pour piano et orchestre.
Très différents l'un de l'autre de par l'histoire et le temps écoulé entre les 2 compositions.
Je les retiens pour les réécouter.
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Snoopy
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MessageSujet: Re: Carl Wilhelm Eugen STENHAMMAR (1871-1927)   Carl Wilhelm Eugen STENHAMMAR (1871-1927) Empty2020-05-14, 22:53

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MessageSujet: Re: Carl Wilhelm Eugen STENHAMMAR (1871-1927)   Carl Wilhelm Eugen STENHAMMAR (1871-1927) Empty2020-07-24, 12:48


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MessageSujet: Re: Carl Wilhelm Eugen STENHAMMAR (1871-1927)   Carl Wilhelm Eugen STENHAMMAR (1871-1927) Empty2022-11-30, 23:42

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Pébété

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MessageSujet: Re: Carl Wilhelm Eugen STENHAMMAR (1871-1927)   Carl Wilhelm Eugen STENHAMMAR (1871-1927) Empty2023-12-05, 21:50

Un merveilleux concerto romantique.  Carl Wilhelm Eugen STENHAMMAR (1871-1927) 185465

Piano Concerto No. 1 in B-flat minor, Op. 1 (1893)



    Mats Widlund - piano,
    Royal Stockholm Philharmonic Orchestra conducted by Gennady Rozhdestvensky.

    1. Molto moderato e maestoso – Sostenuto e tranquillo – Agitato
    2. Vivacissimo
    3. Andante
    4. Allegro commodo - Andante con moto
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