John Tavener (1944-2013)

Ne pas condre avec John Taverner, compositeur de la Renaissance !

Sir John Tavener Kenneth (né le 28 Janvier 1944) est un compositeur britannique, surtout connu pour ces œuvres religieuses, aussi minimalistes que "La Baleine", et "Funeral Ikos». Il a commencé comme un prodige; en 1968, à l'âge de 24 ans, il a été décrit par le Guardian comme «la découverte musicale de l'année", tandis que The Times a déclaré qu'il était "parmi les meilleurs talents très créatifs de sa génération ". Au cours de sa carrière, il est devenu l'un des compositeurs les plus connus et respectés de sa génération. Tavener a été anobli en 2000 pour ses services à la musique et a remporté un prix Ivor Novello.

John Tavener Kenneth est né le 28 Janvier 1944 à Wembley, à Londres, en Angleterre, et prétend être un descendant direct de son homonyme du 16e siècle, le compositeur John Taverner. Il a fait ses études à Highgate School (où un condisciple était John Rutter) et à la Royal Academy of Music, où ses professeurs incluent Sir Lennox Berkeley. Il a d'abord venu à la célébrité en 1968 avec sa cantate dramatique The Whale, basé sur l'histoire de l'Ancien Testament, le prophète Jonas. Il fut créé au premier concert du London Sinfonietta et, plus tard enregistrée par Apple Records. L'année suivante, il commença à enseigner au Trinity College of Music de Londres. D'autres travaux publiés par Apple a inclus son Celtic Requiem. En 1977, il rejoint l'Eglise orthodoxe russe. La théologie orthodoxe et traditions liturgiques orthodoxes est devenue une influence majeure sur son travail. Il a été particulièrement attiré sur son mysticisme, à étudier et mettre en musique les écrits des Pères de l'Église et par le cadre de la Liturgie de saint Jean Chrysostome, la liturgie eucharistique principale de l'Eglise orthodoxe.

Une des œuvres les plus populaires et souvent jouée de Tavener est son court choral à quatre voix non accompagnées d'après William Blake The Lamb (L'Agneau), écrit pour Simon, son neveu pour son troisième anniversaire un après-midi de 1982. Cette simple, pièce homophonique est généralement interprétée comme un chant de Noël. Plus important, cependant, étaient ses explorations de la culture russe et grecque, comme indiqué dans "Akhmatova Requiem» et «Sixteen Haikus of Seferis". Plus tard, des œuvres plus notables figurent The Akathist of Thanksgiving (1987); The Protecting Veil (première réalisée par le violoncelliste Steven Isserlis et le London Symphony Orchestra aux Proms 1989), et Song for Athene (1993, effectué lors des funérailles de Diana, princesse de Galles en 1997). Après la mort de Diana, il a également composé et dédié à sa mémoire Eternity's Sunrise, basée sur un poème de William Blake.

Il a été rapporté, en particulier dans la presse britannique, Tavener ayant quitté le christianisme orthodoxe l'a conduit à explorer un certain nombre d'autres traditions religieuses différentes, y compris l'hindouisme et l'islam, et est devenu un adepte de la mystique duphilosophe Frithjof Schuon. Bien qu'il a ces dernières années ont incorporé des éléments de la musique non occidentale dans ses compositions, Tavener reste un chrétien orthodoxe.

En 2003, il compose le travail exceptionnellement élevé The Veil of the Temple (qui fut créé à l'église du Temple, Fleet Street, Londres), basée sur des textes à partir d'un certain nombre de religions. Il est composé pour quatre chœurs, des orchestres et plusieurs solistes et dure au moins sept heures. La première 2004 de sa Prayer of the Heart écrite et réalisée par Björk, a été présenté sur CD et incorporé comme la bande sonore de l'installation du Centre + Circonférence Jake Levers (2008, Wallspace, All Hallows on the Wall, Londres).

Dans la série télévisée de musique sacrée, diffusée au Royaume-Uni sur BBC Four le vendredi 2 Avril 2010, Tavener se décrit comme «essentiellement orthodoxe".

Bien que la musique du jeune Tavener  a été influencée par Igor Stravinsky et, dans une moindre mesure, Olivier Messiaen, (invoquant souvent le monde sonore du Requiem Canticles de Stravinsky et Un sermon, un récit et une prière et la qualité extatique qui se trouve dans divers ouvrages de Messiaen), plus tard cette influence est devenue plus rare, en utilisant un grand espace de registre et, en général diatonique tonale. Certains commentateurs y voient une similitude avec les œuvres d'Arvo Pärt, de leur tradition religieuse commune aux détails techniques de longueurs de phrases, des effets de percussion et diatonisme coloristiques, bien que les similitudes entre leurs caractéristiques soient tout à fait superficielles.

La musique plus récente Tavener est partie loin de la simplicité transparente des années 1980 vers un style beaucoup plus harmoniquement saturé, en parallèle avec ses intérêts pan-religieux. Des œuvres telles que la messe Atma (2003) et Requiem (2008) montrent bien cette constatation.

Tavener a souffert de problèmes considérables avec son état de santé. Il a eu un accident vasculaire cérébral dans la trentaine, la chirurgie cardiaque et une tumeur enlevée dans la quarantaine, et a subi deux attaques cardiaques successives qui l'ont laissé le très fragile. Il a le syndrome de Marfan. Son épouse , Maryanna, a diffusé un appel de charité sur la BBC Radio 4 en Octobre 2008 pour le compte de Marfan Trust.


Résumé de carrière

1969 - The Whale premièred by the London Sinfonietta and subsequently recorded on The Beatles' Apple label.
1971 - Celtic Requiem recorded by Apple.
1973 - Thérèse, the story of Saint Thérèse of Lisieux, commissioned by the Royal Opera, London.
1989 - première of The Protecting Veil at the Proms in London.
2000 - received a knighthood in Millennium Honours List.
2001 - composed the soundtrack of Werner Herzog's short documentary Pilgrimage.
2003 - première of the all-night vigil The Veil of the Temple by the Holst Singers and the Choir of the Temple Church at the Temple Church, London.
2005 - première of Laila (Amu), Tavener’s first dance collaboration, with Random Dance company and Wayne McGregor's choreography.[11]
2006 - contributed Fragments of a Prayer to the Alfonso Cuarón film Children of Men.
2007 - première of The Beautiful Names by the BBC Symphony Chorus and Orchestra at Westminster Cathedral. The work, sung in Arabic, is a setting of the 99 names of Allah found in the Qur'an. Awarded honorary degree by the University of Winchester.
2008 - World premier of "the anthem" sung in St Paul's Cathedral in the presence of HM Queen Elizabeth II and HRH The Duke of Edinburgh.
March 2009 - The Chamber Orchestra of Philadelphia presents the world première of Tu ne sais pas, a work for mezzo-soprano, timpani, and strings. Katherine Pracht will sing the texts, which are drawn from poems by French poet Jean Biès, (one of the work's dedicatees), and from Islamic and Hindu sources.


Oeuvres-clés

The Whale (1966; soloists, speaker, SATB choir, children's choir, orchestra)
Celtic Requiem (1969; soloists, SATB choir, children's choir, ensemble)
Thérèse, opera, 1973
The Protecting Veil (1988; cello, strings)
Mary of Egypt, opera, 1991
Ikon of the Nativity (1991; SATB choir, a cappella)
Song for Athene (1993; SATB choir)
Lamentations and Praises (2001; 12 male voices, string quartet, flute, bass trombone, percussion)
The Veil of the Temple (2002; soprano, SATB choir, boys' choir, ensemble)
Schuon Lieder (2003; soprano, ensemble)
Laila (Amu) (2004; soprano, tenor, orchestra)
Lament for Jerusalem (2006; soprano, countertenor, SATB choir, orchestra)

Voir l'autre entrée, merci.

Excuse-moi Joachim, je n'avais pas vu ta présentatntation.

Il existait déjà une biographie faite par Joachim de ce compositeur contemporain anglais. Ceci-dit, la tienne est sensiblement différente et j'aime bien ta façon d'amener l'information avec une touche personnelle. On pourra donc les relier ensemble.

Bien qu'amateur de contemporain, la seule oeuvre de Tavener qui arrive à me tenir éveillé est The protecting Veil pour violoncelle et orchestre, une oeuvre assez intense et passionnée. Je la possède chez Naxos avec en complément une autre pièce intitulée In Alium qu'il faudrait que je réécoute. Sinon, son oeuvre vocale et religieuse a plutôt tendance à m'endormir, je la trouve un peu soporifique. Peut-être parce que c'est trop dans le soft, le méditatif à n'en plus finir? Parmi les compositeurs anglais, je préfère effectivement Thomas Adès mais pas nécessairement les autres noms que tu as cité. Si tu n'avais pas ignoré James MacMillan parce qu'il est écossais, je l'aurais cité aussi car il s'agit d'un compositeur que j'aime beaucoup et de qui je connais beaucoup d'oeuvres. J'aurais volontiers cité aussi le compositeur irlandais Piers Hellawell. Mais pour en revenir au style vocal de Tavener, je lui préfère aussi Geoffrey Burgon qui écrit une musique souvent mélodique et lyrique qui me touche davantage. Et sans chercher forcément la comparaison avec les plus progressistes, je lui préfère aussi Sir Michaël Tippett.
Après, tout ça est une simple affaire de goût, l'essentiel étant de pouvoir échanger nos idées et nos ressentis en toute convivialité.

Tu avais déjà fait une biographie sur ce compositeur, il n'y a pas longtemps, et Joachim en avait fait une aussi. Ce qui fait qu'il existe désormais trois topics dédiés au compositeur anglais. Je sais que quand on aime on ne compte pas mais quand même... Les autres compositeurs risquent d'être jaloux et de nous envoyer un blâme. En revanche, Joachim, je ne sais pas relier les topics ensemble afin de n'en faire qu'un seul.

En général, je ne suis pas très friand de la musique de Tavener, mais je tâcherai d'écouter son Requiem que je ne connais pas.

[size=12]Joachim a présenté un autre john Tavener qui a vécu env. 600 ans avant lui. Celui-ci est un contemporain, sponsorisé par le prince Charles J'ai volontairement laissé de côté les Ecossais et les Irlandais faisant chaque pays l'un après l'autre.

Concernant "The protecting veil" j'ai trouvé un commentaire qui, je dois le reconnaître, correspond finalement bbien à ce que tu penses et moi aussi finalement:

personnellement je trouve la musique un peu sucrée. Un peu comme si on mangeait trop de bonbons. Dans un premier temps, c'est agréable, mais après une minute ou deux, on commence à se sentir malade, écoeuré qu'une telle chose puisse passer pour de la nourriture. Tant pis pour les affamés de spiritualité, je suppose que c'est mieux que rien....

                                                                                                         
Je n'avais écouté que le requiem qui me plaît bien.                          
Quant à "spem in alium" c'est un hymne très connu du John d'il y a 500 ans (!) du fait qu'il est composé pour 8 choeurs et dédié à Elisabeth Ière pour un anniversaire.Mais à la longue c'est un peu casse-pied.

J'ai compris pourquoi je n'aime pas bcp la musique de la renaissance.

J'ai fusionné les 3 Tavener

Je ne comprends rien, j'avais pourtant bien regardé avant de le taper. Eh bien, Merci Joachim et je t'interdis de sourire dans mon dos.

Tu aurais même pu carrément enlever le mien car nous avons puisé à la même source et cela fait double emploi, sauf pour quelques remarques personnelles.

"Sir John Tavener, qui est décédé mardi, était en même temps l'une des voix les plus simples et les plus complexes de la musique britannique. Né à Londres de musiciens amateurs en 1944 (la famille journée de travail, dans la construction, plus tard donner jeune John sa première grande coupure), il est venu en premier à l'attention en 1968 quand The Whale , une cantate à grande échelle a été créée par le London Sinfonietta, puis enregistré sur Apple Records (le label des Beatles), suite à une rencontre fortuite avec Ringo Starr lorsque le frère de Tavener travaillait sur ​​sa maison.

Sir John Tavener
Sir John Tavener
Mais les premiers travaux de Tavener, influencé par la fin de Stravinsky et Stockhausen, était aux antipodes de la langue musical méditatif, ésotérique qui le marquera comme une voix unique parmi les compositeurs occidentaux. En 1977, il se convertit à la foi orthodoxe grecque qui allait inspirer une grande partie de la 'austérité rapt »qui imprégné son œuvre de maturité et - à sa grande surprise autant que n'importe qui - a captivé toute une génération de plus en plus athée. En 1989, la première de The Protecting Veil (, une œuvre contemplative éthéré pour violoncelle et cordes, basé sur une série de méditations sur la Vierge) lui a valu un succès critique et populaire généralisée et l'établit à la fois iconoclaste et trésor national.

Peut-être à cause de sa prise de conscience de sa propre mortalité (il a souffert de syndrome de Marfan de trouble génétique, et les problèmes de santé qui en découlent tenace de sa vie professionnelle), Tavener semble avoir eu une affinité particulière avec l'élégiaque, et une grande partie de sa plus belle musique a été inspirée par deuil et la perte. Cette affinité était d'amener sa musique à l'attention du monde en 1997, lors de sa mélopée envoûtante Song for Athene rempli un sombre abbaye de Westminster comme le cercueil de Diana, princesse de Galles a confirmé la nef. Écrite pour marquer la mort d'un jeune ami de la famille, la pièce étonnamment simple, contenait un grand nombre de caractéristiques de Tavener: plain-chant répété sur un bourdon, dissonances générés par l'alternance de tonalités majeures et mineures, la juxtaposition d'éléments orthodoxes russes avec la culture occidentale que l' plain-chant est recouvert d'oraison funèbre de Horatio pour Hamlet («peut vols d'anges chanter toi à ton repos»). Et comme beaucoup de la musique de Tavener, il capitalisé sur ce qu'il a appelé «l'espace contemplatif» de l'acoustique de l'église: exécution de son puissant Svyati pour violoncelle et chœur mixte, peu après l'enterrement de Diana, il m'a semblé que Tavener était une sorte de contrepartie chorale de Bruckner dans sa création de «cathédrales de sons» (bien que, au meilleur de ma connaissance, il n'a jamais mentionné aucune sympathie particulière avec ce compositeur).

«Simplicité» et «foi» ont tendance à surgir maintes et maintes fois dans les discussions sur Tavener, mais comme je l'ai suivi les préparatifs de son soixante-dixième anniversaire (devenu, hélas, en passe de devenir des événements commémoratifs), je me suis rendu compte combien les conflits et les contradictions d'animation ses relations avec la foi et de la musique. Interrogé sur un épisode récent de la BBC Hardtalk - bien la peine de regarder - sur la «divine dictée» qu'il avait précédemment décrite comme une méthode de composition, il sourit: «Oui, c'était sans doute un peu prétentieux de ma part! (Si admis que l'un de ses miniatures les plus aimés, un réglage de Blake The Lamb , avait en effet surgi entièrement formé dans la tête au cours d'une voiture de trajet). Son attitude envers son personnage public était tout aussi inquiet: s'il se considérait comme un défenseur de ce qu'il a ironiquement qualifié de musique «l'écoute difficile», at-il concédé qu'il avait fait des soins de cours sur la façon dont son travail a été reçu.

Eh bien, comme les événements de la semaine dernière illustrent, il a été reçu assez ravissement (dans le meilleur sens du terme) par des interprètes et auditeurs. Mardi soir Tavener dominé mes échéances de réseautage social que les chanteurs d'un large éventail d'âges et de milieux souvenirs communs de leurs premières rencontres avec cet homme extraordinaire et son travail: de ceux qui ont eu le plaisir de travailler avec lui directement, presque tous parlé de l' spiritualité tangible de sa présence, indépendamment de leurs affiliations religieuses. Bonne nuit, Sir John: Peut vols d'anges vous chantez à votre repos.

Vous pouvez parcourir tous les enregistrements disponibles de sa musique ici , au-dessous des liens vers deux collections de sa musique."

article relevé sur un site de vente de disques anglais

Il est donc mort le 12 novembre 2013, à Child Okeford, dans le Dorset.

Bien entendu, ça a si peu d'importance pour les médias qu'on n'en a pas parlé... Mieux vaut les frasques de Nabilla...  

Une inspiration mystique et contemplative.

The Lamb

Merci, Pébété de revenir à John Tavener, dont il n'y a plus de post depuis 10 ans.

Voici le catalogue de ses œuvres principales (car il y en a près de 300 !)

Credo (1961)
Genesis (1962)
Three Holy Sonnets of John Donne (1962, cycle de chansons)
The Cappemakers (1964, opéra en un acte)
Cain and Abel (1965, cantate)
The Whale (1965–66, solistes, narrateur, chœur SATB, chœur d'enfants, orchestre)
In alium (1968)
A Celtic Requiem (1969, soprano solo, chœur SATB, chœur d'enfants, ensemble)
In memoriam Igor Stravinsky (1971)
Responsorium in Memory of Annon Lee Silver (1971)
Ultimos ritos (1972)
Canciones españolas (1972)
Requiem for Father Malachy (1973)
Thérèse (1973–76; opéra)
Canticle of the Mother of God (1976)
Liturgy of St John Chrysostom (1977)
A Gentle Spirit (1977; opéra de chambre)
Kyklike Kinesis (1977)
The Immurement of Antigone (1978)
Palintropos (1978)
Akhmatova: Requiem (1979–80)
Sappho: Lyrical Fragments (1980, cycle de chansons)
Funeral Ikos (1981)
The Great Canon of St Andrew of Crete (1981)
Trisagion (1981, ensemble de cuivres)
Mandelion (1981, orgue)
Towards the Son (1982)
To a Child Dancing in the Wind (1983)
Ikon of Light (1984, chœur et trio à cordes)
Orthodox Vigil Service (1984)
Sixteen Haiku of Seferis (1984)
A Mini Song Cycle for Gina (1984)
The Lamb (1984), d'après le poème The Lamb de William Blake
Love bade me welcome (1985)
Magnificat and Nunc dimittis, two hymns to the Mother of God (1985)
Eis thanaton (1986, cantate)
Akathist of Thanksgiving (1986–87)
The Protecting Veil (1987, violoncelle, cordes), nommé avec Steven Isserlis en 1992 au Mercury Music Prize
The Tyger (1987)
Resurrection (1989)
The Hidden Treasure (1989)
Psalm 121 (1989)
Thunder Entered Her (1990; SATB choir, handbells and organ)
The Repentant Thief (1990, clarinette et cordes)
Mary of Egypt (opéra, 1991)
The Last Sleep of the Virgin (1991)
The Myrrh-Bearer (1993, alto, chœur et percussion)
The Apocalypse (1993)
Song for Athene (1993, chœur SATB), joué à l'enterrement de Diana Spencer
Theophany (1993, orchestre)
Svyati (1995 chœur SSSAATTTBBBB et violoncelle), nommé au Mercury Music Prize
The Hidden Face (1996)
Diodia (1997, orchestre)
Eternity's Sunrise (1997)
Prayer for the healing of the sick (1998)
A New Beginning (1999)
Total Eclipse (1999)
Fall and Resurrection (2000)
Ikon of Eros (2000)
Lamentations and Praises (2001, 12 voix d'hommes, quatuor à cordes, flûte, trombone basse, percussion)
Mother and Child (2002)
Hymn of Dawn (2002)
Elizabeth Full of Grace (2002)
The Veil of the Temple, a night vigil (2003, soprano, chœur SATB, chœur de garçons, ensemble)
Schuon Lieder (2003, cycle de chansons pour soprano et ensemble) sur des poèmes de Frithjof Schuon4
Laila (Amu) (2004, musique pour la danse, soprano, ténor, orchestre), en collaboration avec Wayne McGregor
Prayer of the Heart (2004), pour la chanteuse islandaise Björk et le quatuor Brodsky
Krishna (2005, opéra non représenté)
Pratirùpa (2005)
Ex Maria Virgine (A Christmas Sequence) (2006)
Lament for Jerusalem (2006), soprano, contretenor, chœur et orchestre
Sollemnitas in Conceptione Immaculata Beatae Mariae Virginis (2006; messe)
The Beautiful Names (2007)
Requiem (2008, violoncelle, solistes, chœur, orchestre)
Towards Silence (2009, 4 quatuors à cordes, bol tibétain)
They are all gone into the world of light (2011)
The Death of Ivan Ilyich (2012, monodrame)
Requiem Fragments (2013)
Missa Wellensis (2013, chœur)



Compositions pour le cinéma

2001 : bande originale du court-métrage documentaire Pilgrimage de Werner Herzog
2005 : bande originale du film Batalla en el cielo de Carlos Reygadas
2006 : Fragments of a Prayer pour le film Les Fils de l'homme d'Alfonso Cuarón

Par ailleurs ses œuvres ont souvent été reprises au cinéma : par exemple, le morceau The Lamb qui illustre La grande bellezza et Une jeune fille de 90 ans ou Funeral Canticle que l’on entend dans les films The Tree of Life, The Immigrant et Une vie entre deux océans.



Song for Athene



https://www.youtube.com/watch?v=PHRII3y1WRQ

Seraphic Fire performs “Song for Athene” by John Tavener
Patrick Dupré Quigley, conductor



Eternity's Sunrise



https://www.youtube.com/watch?v=jJIY3TFXL2M

Eternity's Sunrise · Academy of Ancient Music · Paul Goodwin · Andrew Manze · Patricia ROZARIO

Il y avait un bail que je n'avais pas écouté mon album Song for Athene par le "Choeur du St. John's College, Cambridge" sous la direction de Christopher Robinson. "Song for Athene" est le titre d'une oeuvre courte, parmi d'autres, souvent pour voix mixtes a cappella, mais parfois avec un orgue imposant qui surgit, un violon solitaire ou un violoncelle solennel qui se dresse à l'horizon - vision de l'esprit bien sûr. Le point faible de cet album est sûrement sa durée: 69'58", ce n'est pas rien lorsque la musique impose un "calme" religieux sur une telle longueur. Hormis un orgue qui, à un moment donné, ferait presque accélérer mon rythme cardiaque - j'exagère évidemment! - il me manque l'intensité, cette intensité, cette tension que j'aime trouver même dans une messe, mais ce ne fut apparemment pas la préoccupation de John Tavener sur ces oeuvres, plutôt un recueillement permanent, une prière qui n'en finit pas, une contemplation des cieux ou des anges, sublimée dans ses meilleurs moments par un violon suspendu, un violon qui a des ailes, un violon qui ressemble à un ange, ou un violoncelle qui, lui, serait l'archange...En musique, on peut tout imaginer, se laisser partir dans ses propres délires...Au fond, c'est une musique que je préférerais écouter au coeur de la nuit, lorsque le sommeil devient un paradis inaccessible, lorsque tout le monde dort, dans un silence parfait. Un jour, j'y songerai et le ferai, serai dans la condition idéale pour apprécier ce genre de musique qui remercie Dieu, flatte les anges. Il y a quand même cette pièce de treize minutes et des poussières, intitulée Svyati "O Holy One". C'est elle qui termine l'album, et quelle merveilleuse idée de terminer un album sur son meilleur moment musical...ce violoncelle presque statique, qui prolonge l'immobilité des choeurs dans un chant d'amour et de paix...