Amilcare Ponchielli (né à Crémone le 1er septembre 1834 - mort à Milan le 16 janvier 1886) était un compositeur italien. Auteur d'opéras dont le plus connu est La Gioconda dont est tiré le ballet La ronde des heures, utilisé dans Fantasia de Walt Disney.
Il fait des études au conservatoire de Milan où il enseigne lui-même à la fin de sa vie. Il a entre autres Giacomo Puccini parmi ses élèes. En 1881, il est nommé maître de chapelle à Bergame. Ses opéras, représentés avec beaucoup de succès, se réclament de la tradition de Giuseppe Verdi.
Il sindaco babbeo, 1851. I promessi sposi Cremona, 1856. Bertrando del Bormio, 1858 (écrit pour Turin mais jamais monté). La Savoiarda, 1861, révisé dans Lina, 1877. Roderico, re dei Goti, 1863. Il parlatore eterno, 1873 (monologue pour baryton). I promessi sposi, 2e version, Milan 1872. I Lituani, 1874, révisé dans Aldona, 1884/5. La Gioconda Milan, 1876, 2e version revisée en 1880. Il figliuol prodigo 1880. Marion Delorme 1885. I Mori di Valenza (laissé incomplet, terminé par Arturo Cadore, monté en 1914)
joachim Admin
Nombre de messages : 27113 Age : 77 Date d'inscription : 19/08/2006
Il sindaco babbeo, Milano, Conservatorio, marzo 1851 (composta in collaborazione con altri studenti, perduta) I promessi sposi (op. 2), Cremona, Teatro Concordia, 30 agosto 1856; ultima versione Milano, Teatro Dal Verme, 4 dicembre 1872 Bertrando dal Bormio (op. 3), 1858 (incompleta) La Savoiarda (op. 4), Cremona, Teatro Concordia, 19 gennaio 1861; seconda versione, intitolata Lina (op. 4a), Milano, Teatro Dal Verme, 17 novembre 1877 Roderico, re dei Goti, Piacenza, Teatro Municipale, 26 dicembre 1863 La vergine di Kermo (op. 5), Cremona, Teatro Concordia, 16 febbraio 1870 (scritta in collaborazione con altri dieci compositori) Il parlatore eterno (op. 6), Lecco, Teatro Sociale, 18 ottobre 1873 I Lituani (op. 7), Milano, Teatro alla Scala, 7 marzo 1874; seconda versione, Milano, Teatro alla Scala, 6 marzo 1875 La Gioconda (op. 9), Milano, Teatro alla Scala, 8 aprile 1876; ultima versione, Milano, Teatro alla Scala, 12 febbraio 1880 Il figliuol prodigo (op. 10), Milano, Teatro alla scala, 26 dicembre 1880 Marion Delorme (op. 11), Milano, Tetro alla Scala, 17 marzo 1885; seconda versione, Brescia, Teatro Grande, 9 agosto 1885, Milano, Teatro alla Scala
Incompiute
I Mori di Valenza (op. 8 - completata da Arturo Cadore e rappresentata nel 1914) Olga, su libretto di Carlo D'Ormeville
Balletti
La Grisetta (op. 14), Cremona, Teatro Concordia, 2 o 3 febbraio 1865 Orsowa ossia il genio della montagna (op. 15), Cremona, Teatro Concordia, 10 febbraio 1871 Le due gemelle (op. 16), Milano, Teatro alla Scala, 4 febbraio 1873 Clarina, Milano, Teatro alla Scala, 7 settembre 1873 (perduto)
Cantate
La Tirolese (op. 103), inno di lode al Signore per coro a sette voci e orchestra, 1850-4 La Prigione del Bargello (op. 102), per coro di voci maschili (tenori e bassi) e pianoforte, 5 agosto 1854 (per il diploma di composizione) L'Italia e Dante, per voci e orchestra, Cremona, Teatro Concordia, 4 giugno 1865 (perduta) A Gaetano Donizetti (op. 12), per voci e orchestra, Bergamo, Teatro Ricciardi, 13 settembre 1875 Come noi che siam bambini, inno per l'Esposizione nazionale del 1881, per 2 voci, violino e pianoforte, Milano, Giardini Pubblici, 5 maggio 1881 Cantata per il monumento ad Alessandro Manzoni, Milano, Teatro alla Scala, 22 maggio 1883 Cantata per papa Gregorio VII (op. 13), per tenore, basso, coro e orchestra, Bergamo, Palazzo Cittadella, 14 dicembre 1885
Composizioni per coro
All'opra all'opra (op. 196), per coro di ragazzi, violino e pianoforte (s. d. - opera attribuita a Ponchielli) La sera (op. 104), cataplasma per voci di bambini e pianoforte (s. d.) L'aura mistica del cielo (op. 28), per coro di soprani a tre voci, organo o fisarmonica (s. d.) Sega sega il legnajuolo (op. 194), per coro di soprani e ragazzi con accompagnamento di pianoforte
Musica sacra
Messa per la chiesa di S. Ilario di Cremona (perduta, tranne il Credo, trasferito nella messa del 1882) Messa per solisti, coro e orchestra (op. 20), Bergamo, Basilica di S. Maria Maggiore, 25 dicembre 1882
Varie
Maometto (op. 1), scene d'opera su libretto di Felice Romani, 1850-54 ca. Des Mélodies Quelques morceaux instrumentaux.
Encore un qui n'a composé qu'un "tube" : la Danse des Heures. Même la Gioconda, dont est tiré le ballet, n'est plus jouée. Pourtant, quand on voit son catalogue, que de découvertes en perspective ! Je viens d'écouter une page instrumentale : un Capriccio pour hautbois et orchestre, qui ressemble un air d'opéra où le hautbois remplace le chanteur.
Snoopy Admin
Nombre de messages : 31238 Age : 49 Date d'inscription : 10/08/2006
La Gioconda est, je crois, le seul opéra de Ponchielli qui ait survécu aux années ; pourtant, il semble bien que ce compositeur ait connu son heure de gloire.
J'ai vu cet opéra une fois sur scène mais sans que cela ne me laisse un souvenir impérissable ... sauf le célèbre 'cielo e mar', je ne connais pas vraiment cette oeuvre.
Cela m'étonnait que tu aimes Snoopy et je suis allée vérifier car il me semblait que cet opéra s'apparentait plus au versime qu'au bel canto. J'ai lu que ce compositeur était plutôt dans la lignée de Verdi mais quand j'entends cet extrait, je me dis que le verisme n'est pas loin quand même ... Cela dit, j'aime beaucoup et ce trio allié à Bonynge est vraiment un must.
Voici une version qui n'a pas l'air mal sur le papier ...
Bel Canto Admin
Nombre de messages : 7251 Age : 67 Date d'inscription : 10/07/2007
J'ai écouté son opéra "La Gioconda" et c'est pas mal du tout
Snoopy a écrit:
J'ai écouté celle avec Callas mais la qualité du son n'était pas terrible et il y avait un souffle assez désagréable
Je parlais ailleurs d'un coffret de CD remastérisés d'oeuvres de Callas ... en voici un que je suis en train d'écouter et qui est celui que décrivait Snoopy ci-dessus, se plaignant de la qualité et bien cela s'est nettement amélioré côté qualité du son !!!
Bel Canto a écrit:
La Gioconda J'ai vu cet opéra une fois sur scène mais sans que cela ne me laisse un souvenir impérissable ... sauf le célèbre 'cielo e mar', je ne connais pas vraiment cette oeuvre.
Et bien ... ou j'avais les oreilles bouchées ou c'était mal servi côté distribution parce que franchement, c'est magnifique ! Oui on est certainement déjà dans le vérisme mais plus proche de Leoncavallo que de Puccini. Et dans cet enregistrement, c'est défendu par un panel de chanteurs tous meilleurs les uns que les autres !
joachim Admin
Nombre de messages : 27113 Age : 77 Date d'inscription : 19/08/2006
Amilcare Ponchielli (né à Paderno Fasolaro [aujourd'hui Paderno Ponchielli] le 31 août 1834 - mort à Milan le 17 janvier 1886) est un compositeur italien.
Fils d'un commerçant, également organiste, il étudie la musique d'abord avec son père puis avec l'organiste d'un village voisin. En 1843, un riche bienfaiteur l'aida à obtenir une place gratuite au Conservatoire de Milan, où ses professeurs comprenaient Pietro Ray (théorie), Arturo Angeleri (piano), Felice Frasi (composition jusqu'en 1851) et Alberto Mazzucato (histoire de la musique et esthétique, et composition de 1851). À l'âge de dix ans, il avait déjà composé une symphonie, mais sans l'orchestrer. Après avoir obtenu son diplôme le 4 septembre 1854, Ponchielli s'installa à Crémone comme professeur de musique et organiste à l'église de S Maria avec la petite allocation annuelle de 1000 lires, mais en tant que protégé de Ruggero Manna, qui dirigeait le Teatro local della Concordia et maestro di cappella à la cathédrale, il est nommé son adjoint au théâtre en 1855.
En 1860, il met en scène plusieurs opéras au Teatro Carcano de Milan et d'Alexandrie. Entre-temps, il s'était aventuré dans son propre opéra, «I promessi sposi» (1856). Son accueil fut enthousiaste, mais le pauvre livret, dont la paternité reste inconnue, découragea éditeurs et impresarios d'acquérir les droits. Roderico re dei Goti (1863) a été retiré après une seule représentation en raison de l'indisposition du baryton. Un projet d'opéra entrepris avec Piave en 1867 (probablement Vico Bentivoglio) a pris fin par le coup qui a abattu le poète jusqu'à sa mort en 1876. Tout au long des années 1860, Ponchielli a gagné sa vie comme chef de musique municipal, d'abord à Plaisance (à partir de 1862) , puis à Crémone (à partir de 1864), au cours de laquelle il a dirigé plusieurs opéras et a donné un de ses ballets.
En 1867, il brigue la chaire de contrepoint au Conservatoire de Milan. Bien qu'il ait été déclaré vainqueur, la nomination est allée à Franco Faccio, en partie grâce à l'influence de Giulio Ricordi. Une fois de plus Ponchielli a participé à un opéra composite, La vergine di Kermo (1870), ses collaborateurs parmi lesquels Cagnoni, Lauro Rossi et Mazzucato. Enfin, en 1872, une longue période de frustration prend fin avec le succès inattendu de «I promessi sposi» au Teatro Dal Verme de Milan. Une fois de plus Ponchielli a participé à un opéra composite, La vergine di Kermo (1870), ses collaborateurs parmi lesquels Cagnoni, Lauro Rossi et Mazzucato. Enfin, en 1872, une longue période de frustration prend fin avec le succès inattendu de « I promessi sposi » au Teatro Dal Verme de Milan.
Une partie de l'enthousiasme était due à la réaction anti-wagnérienne qui s'intensifiait en Italie, et une partie à l'intérêt que suscitait déjà l'opéra de Petrella sur le même sujet. Les critiques ont cependant noté une divergence stylistique entre les anciennes et les nouvelles pièces, tandis que Verdi a observé que les deux étaient en retard sur leur temps respectif. Avec son opéra suivant, 'La Gioconda' (1876), Ponchielli a finalement atteint le but, même si trois ans devaient s'écouler avant qu'il ne réussisse à marteler la partition dans sa forme définitive. Un tel succès n'est pas renouvelé avec «Lina» (1877), une version révisée de « La Savoiarda », jugée à juste titre incroyablement démodée.
Au cours des deux années suivantes, Ponchielli a abordé quelques sujets – «I mori di Valenza» de Ghislanzoni et «Olga» de Carlo D'Ormeville. – pour les mettre de côté au profit de «Il figliuol prodigo» d'Angelo Zanardini (1880). Bien que reconnu comme son œuvre la plus soigneusement écrite à ce jour, l'action était considérée comme trop lente et le sujet trop oratorio. Cependant, la renommée de Ponchielli était désormais solidement établie et il reçut d'innombrables invitations et commandes. En 1878, il remplace le chef d'orchestre Luigi Mancinelli au Teatro Apollo de Rome. Il a occupé la chaire de composition au Conservatoire de Milan à partir de mai 1880.
Parmi ses élèves figurent Puccini et, pendant une courte période, Mascagni. En 1882, il fut nommé organiste à S Maria Maggiore, Bergame, pour laquelle il écrivit un certain nombre de compositions sacrées, la plus importante étant les 'Lamentazioni di Geremia' (1885). En 1884, il était à Saint-Pétersbourg, où 'La Gioconda' a été donnée au Théâtre Mariinsky, ainsi que «I lituani» sous le titre «Aldona». Dans son dernier opéra, 'Marion Delorme' (1885), Ponchielli a tenté de diversifier son style avec des éléments dérivés de l'opéra-comique français ; mais l'épuisement croissant de son invention mélodique devenait apparent.
Sa mort d'une pneumonie en janvier suivant a été pleurée dans toute l'Italie, notamment par Verdi, dont les doutes initiaux quant à ses capacités avaient été complètement surmontés par le succès de «La Gioconda».
Sinfonia en si bémol majeur
https://www.youtube.com/watch?v=IUSF3DR57SQ
Pébété
Nombre de messages : 2563 Age : 79 Date d'inscription : 19/03/2019
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joachim, je connais bien cette "Danse des Heures",