Décès

Je l'aimais bien dans Nestor Burma, ce détective toujours fauché !

Pour ses chansons, je crois que la plus connue est la Passionata

Décès du corniste Hermann Baumann

"Né près de Hambourg en 1934, le corniste Hermann Baumann est décédé le 29 décembre 2023. Il débute sa carrière de musicien comme chanteur et batteur de jazz et commence le cor à 17 ans seulement avec l’éminent professeur et corniste Fritz Huth. Il devient cor solo de l’orchestre de Dortmund de 1961 à 1967, se produit également avec d’autres orchestres comme l’orchestre de chambre de Hambourg ou l’orchestre de la radio Südwestrundfunk (SWR) de Stuttgart. Sa carrière de soliste commence après avoir remporté le premier prix du concours de l’ARD de Munich en 1964. En 1967, il devient professeur de cor à l’université Folkwang d’Essen, où il restera 30 ans.

Musicien atypique, véritable pionnier qui a marqué son époque, Baumann amène le cor baroque sur scène et renouvelle aussi l’interprétation de la période classique sur le cor naturel.

On le retrouve dans une vaste discographie : dans les cantates de Bach sous la direction de Karl Richter, également dans quatre concertos pour cor de Mozart avec Nikolaus Harnoncourt en 1973, qu’il est le premier à enregistrer au cor naturel, dans Brahms et Mozart avec Pinchas Zukerman, dans Mozart et Strauss sous la direction de Simon Rattle, dans le Trio pour cor, violon et piano de Györgi Ligeti (en première mondiale), avec Kurt Masur et l’orchestre du Gewandhaus de Leipzig dans Richard Strauss, Carl Maria von Weber et Reinhold Glière…

À Paris en 1999, la Historic Brass Society a décerné à Hermann Baumann le prix Christopher Monk pour sa contribution exceptionnelle, tout au long de sa vie, à la musique sur instruments anciens."

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c'était le grand corniste alllemand du 20ème s. ...comme chez nous Georges Barboteux

David Soul : le célèbre héros de « Starsky et Hutch » est mort à 80 ans

L’acteur blond de la mythique série vient de disparaître des suites d’une longue maladie, comme vient de l’annoncer son épouse dans un communiqué.

Décès de la contralto Ewa Podleś
Le 21 janvier 2024 par La Rédaction

Nous apprenons le décès de la contralto polonaise Ewa Podleś le 19 janvier des suites d’une grave maladie. Elle a été reconnue par de nombreux critiques musicaux comme « la voix de contralto la plus authentique de sa génération », particulièrement appréciée pour ses rôles dans les opéras de Rossini, Haendel et Verdi. Née en 1952 à Varsovie, elle y est également diplômée de l’Académie de Musique. Elle fait ses débuts sur scène en 1976 dans le rôle de Rosina dans Le Barbier de Séville de Rossini à l’Opéra de Varsovie. Elle est lauréate du 7e Concours International Piotr Tchaïkovski à Moscou, ainsi que des concours vocaux à Athènes, Barcelone, Genève, Rio de Janeiro et Toulouse. En 1984, elle se produit pour la première fois au Metropolitan Opera de New York dans Rinaldo de Haendel, et en 1993 elle chante au Teatro alla Scala de Milan (le rôle-titre dans Tancredi de Rossini).

Ewa Podleś a réalisé de nombreux enregistrements (près de 30) pour Decca, Archiv Produktion, EMI, Erato, Hyperion, Forlane, Naxos, Delos et DUX. Elle a notamment enregistré avec Garrick Ohlsson au piano et sous la direction de Marc Minkowski. (MC)

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j'ai quelques enregistrements avec elle...dont les rares mélodies (au cd!)  de Frédéric Chopin



https://www.youtube.com/watch?v=AUjU54NEcvc

dans un répertoire plus connu : Orphée et Euridice
https://www.youtube.com/watch?v=N_6rmGHTh-I

A Liège, elle a chanté Sémiramis et Tancrède ; une grande interprète effectivement !

Laurie Johnson est mort dans son sommeil le 16 janvier 2024, à l’âge de 96 ans.

Il est un compositeur et producteur britannique, né le 7 février 1927 à Hampstead (Londres, Royaume-Uni). Il est le compositeur du célèbre générique de la série télévisée anglaise Chapeau melon et bottes de cuir.

Mort de Seiji Ozawa : une légende de la musique classique s'est éteinte

Le chef d’orchestre japonais Seiji Ozawa est mort à l'âge de 88 ans. Survivant d’un cancer de l’œsophage, ce fin spécialiste du répertoire français consacra sa vie à sublimer la musique en compagnie des plus grands orchestres internationaux, dont l’Orchestre national de France.

C’est une très belle chronique Snoopy 

Décès de la « Diva » Wilhelmenia Wiggins Fernandez
Le 16 février 2024 par La Rédaction

La soprano américaine Wilhelmenia Wiggins Fernandez est décédée le 2 février à l'âge de 75 ans. A l'annonce de sa disparition, tout à coup ressurgit la mémoire de sa lumineuse et incroyable présence dans le film du metteur en scène Jean-Jacques Beneix : « Diva », sorti en 1981. Avec un soin tout particulier sur la qualité esthétique des images, le réalisateur français nous raconte l'histoire d'un jeune homme épris d'opéra qui pirate le chant d'une soprano lors d'un concert. Se croyant découvert, il se trouve mêlé à son insu à une sombre histoire de chantage. Figure centrale de cette intrigue, la soprano Wilhelmenia Wiggins Fernandez y apparaît chantant « Ebben me ne andrò lontana » tiré de La Wally de Alfredo Catalani. Le film, démoli par la critique, connait néanmoins un succès notoire auprès du public. L'histoire est bien ficelée, bien racontée, les images sont belles, mais surtout, la musique, orchestrée par Vladimir Cosma met en exergue cette admirable cantilène alors connue que des seuls amateurs d'opéra, l'œuvre dont elle est tirée n'ayant plus, depuis de nombreuses années, eut la grâce des maisons d'opéra. A la sortie du film, le succès populaire de cet air fut tel qu'il tournait en boucle sur les radios et qu'il se voit coté au hit-parade de la chanson.

C'est ainsi que le public fit connaissance de la soprano Wilhelmenia Wiggins Fernandez. Âgée alors d'une trentaine d'années, le Palais Garnier de Rolf Liebermann l'avait précédemment engagée pour figurer dans sa production de La Bohème de Giacomo Puccini. Elle y chanta Musetta aux côtés de Placido Domingo et de Kiri Te Kanawa. La jeune soprano américaine avait été remarquée en 1976 lors de la tournée européenne d'une production de Porgy and Bess de George Gershwin du Houston Grand Opera, elle sortait alors de la prestigieuse Julliard School de New York.

La personnalité de Wilhelmenia Wiggins Fernandez la décrit comme une personne ne cherchant pas la lumière. Elle ne profita pas du succès obtenu lors de son apparition dans le film de Jean-Jacques Beneix. Certes, Londres, Bruxelles, Berlin et l'Australie l'ont applaudie dans l'Aïda de Verdi. Elle garda au cœur un souvenir ému de son interprétation de l'esclave verdienne à Louxor en 1994 au côté d'un lumineux Giuseppe Giacomini (Radamès) en feu. L'enregistrement vidéo d'une de ces soirées révèle une soprano à l'imposante présence scénique dotée d'une voix magnifiquement conduite, à la fois claire, chaleureuse et solaire.

Au moment où la disparition de Wilhelmenia Wiggins Fernandez attise notre regard sur l'artiste qu'elle fut, on réalise, par les quelques rares documents vidéos qui nous restent, que les quelques notes de La Wally qui l'ont rendue célèbre donnent une image bien parcellaire de cette très grande interprète. Ne serait-ce qu'à travers l'extraordinaire Vissi d'arte de la Tosca de Giacomo Puccini à Oakland en 1989. On la voit couchée sur le sol, chanter cet air d'une façon déchirante démontrant une maîtrise technique époustouflante du chant autant qu'une force scénique renversante.

Le charisme que Wilhelmenia Wiggins Fernandez renvoie dans le film «Diva» n'est de loin pas un moment de sa vie ou un effet d'un hasard heureux, mais l'empreinte d'une artiste à la valeur malheureusement sous-estimée. (JS)

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Je l'ai découverte (ainsi que le nom de Catalani et son opéra La Wally ) avec le film Diva de JJ Beneix

 je ne connaissais pas la diva qui malheureusement vient de nous quitter.

Voici le lien de la vidéo

merci pour la video que je n'ai pas eu l'idée de rechercher et qui me ramène 43 ans en arrière ...je me souviens très bien de cette séquence...mais guère du reste du film ..

J'avais aussi beaucoup aimé ce film mais je ne saurais dire quand je l'ai vu (lors de sa sortie, je n'écoutais pas encore vraiment de l'opéra).
Je me rappelle aussi d'elle dans le titre d'Aïda où elle m'avait fort impressionnée mais je n'en n'ai pas beaucoup entendu parler en dehors de cela.

Micheline Presle vient de nous quitter, âgée de 101 ans, à son domicile de Nogent sur Marne.

https://www.youtube.com/watch?v=5N-oiutJy5Y



Sa fille Tonie Marshall, actrice, était partie avant elle, à 68 ans, des suites d'un cancer du poumon le 12 mars 2020.

Egisto Macchi est mort en 1992 à l'âge de 64 ans. Son compatriote, collègue et Ami Ennio Morricone joua de la trompette lors de son enterrement.

Le chanteur Eric Carmen, interprète d'« All by Myself », est mort à 74 ans

Eric Carmen, cofondateur du groupe Raspberries, est mort ce week-end. Il s’est « éteint dans son sommeil », a annoncé sa femme dans un communiqué.

Son fameux tube, reprenant la musique de Rachmaninov

Je ne connaissais pas Eric Carmen. Sa chanson, All by myself, sur un thème Rachmaninov (que je n'arrive pas à définir, même sur la partie au piano seul) n'est pas mal du tout.

Aujourd'hui nous apprenons le décès de Philippe De Gaulle, fils du Général à l'âge de 102 ans, quelque 53 ans après son père !

joachim a écrit:

Sa chanson, All by myself, sur un thème Rachmaninov (que je n'arrive pas à définir, même sur la partie au piano seul) n'est pas mal du tout.

Piano concerto n°2

 et Snoopy, car moi non plus, je n'arrivais pas à raccrocher avec qlq chose de Rachmaninov.

C’est avec une immense tristesse que le monde du jazz a appris le décès de Sylvain Luc, survenu le 13 mars 2024 à l’âge de 58 ans. Guitariste virtuose et compositeur talentueux, il était unanimement reconnu comme l’un des maîtres du jazz français.

Né à Bayonne en 1965, Sylvain Luc baigne dès son plus jeune âge dans la musique. Enfant prodige, il maîtrise la guitare, le violoncelle et la mandoline dès l’adolescence. Sa carrière professionnelle débute dans les années 1980, et il se fait rapidement remarquer par son talent exceptionnel.

Son style unique, mêlant influences manouches, swing et bebop, lui vaut une reconnaissance internationale. Il collabore avec les plus grands noms du jazz, tels que Didier Lockwood, Biréli Lagrène, et Michel Petrucciani. En solo, il signe une discographie riche et variée, saluée par la critique et le public.

Sylvain Luc était un artiste insatiable, toujours en recherche de nouvelles explorations musicales. Son dernier album, "By Renaud Létang", paru en 2020, témoigne de sa créativité sans bornes et de sa maîtrise technique époustouflante.

Sa disparition brutale laisse un grand vide dans le monde du jazz. Sylvain Luc était un musicien hors pair, mais aussi un homme généreux et chaleureux. Son sourire et sa passion pour la musique manqueront à tous ceux qui l'ont connu.

Aribert Reimann (1936-2024)

Le monde musical est en deuil. Aribert Reimann, compositeur et pianiste allemand de renom, s'est éteint le 13 mars 2024 à Berlin, à l'âge de 88 ans. Figure majeure de la musique contemporaine allemande, il laisse derrière lui un riche héritage d'œuvres vocales et instrumentales, dont plusieurs opéras salués par la critique.
Né à Berlin en 1936, Reimann baigne dès son plus jeune âge dans un univers musical. Son père était organiste et chef de chœur, et sa mère une contralto renommée. Il étudie la composition, le contrepoint et le piano à la Hochschule für Musik de Berlin, où il a notamment Boris Blacher comme professeur.
Dès ses débuts, Reimann se distingue par son talent et sa sensibilité particulière à la voix humaine. Il écrit de nombreux Lieder, souvent sur des poèmes de Goethe, Rilke ou Hölderlin, qui lui valent une reconnaissance immédiate. Sa passion pour l'opéra le conduit à composer une dizaine d'ouvrages, dont Lear (1978), Melusine (1971) et Le Château (1992), d'après le roman de Kafka.
Ces opéras, salués pour leur puissance dramatique et leur profondeur psychologique, lui valent une place de choix parmi les compositeurs d'opéra de son époque. Reimann était également un compositeur accompli pour orchestre et musique de chambre. Ses œuvres, souvent empreintes d'une certaine tension et d'une grande expressivité, explorent les techniques les plus modernes de composition tout en restant accessibles à un large public.
La disparition d'Aribert Reimann est une grande perte pour le monde musical. Son talent unique et sa passion pour la musique continueront à inspirer les générations futures de compositeurs et d'interprètes.

Décès du pianiste et chef d’orchestre Jean-Pierre Marty
Le 17 mars 2024 par La Rédaction


Le pianiste et chef d'orchestre Jean-Pierre Marty est décédé le 14 mars à l'âge de 91 ans. Élève d'Alfred Cortot et de Julius Katchen pour le piano, il étudie également l'écriture et la composition avec Nadia Boulanger. Il mène une carrière de concertiste international interrompue en 1953 par un accident musculaire qui l'oblige à réorienter ses activités. Il travaille alors pour Pathé Marconi, puis choisit de partir aux États-Unis en 1958 où il se lance dans la direction d'orchestre, une carrière qu'il mènera en Europe et en Amérique, tant à l'opéra qu'au symphonique, avec de nombreux enregistrements. De retour en France, il est de 1973 à 1980 directeur artistique de la Saison lyrique de Radio France. Pédagogue, directeur du Conservatoire américain de Fontainebleau entre 1987 à 1993, il a été l'auteur d'essais d'analyse musicale sur Mozart (Les indications de tempo) et Chopin (La méthode piano ; 24 leçons avec Chopin). (NF)

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