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Sujet: Bécourt (18ème siècle) 2011-06-28, 12:37
Un musicien dont on ne sait rien, pas même son prénom !
Les seuls renseignements, on les trouve dans la Biographie universelle de Fétis.
Bécourt vivait à Paris vers 1785. Violoniste au théâtre des Beaujolais, il composa quelques airs de danse pour ce spectacle, parmi lesquels il y en eut qui eurent de la vogue.
Au nombre de ces airs se trouvait une contredanse qui fut connue sous le nom de "Carillon National". Elle devint populaire, et la reine de France, Marie-Antoinette la jouait souvent sur son clavecin.
C'est sur cet air qu'un chanteur des rues, un nommé Ladré, arrangea en 1789 cet air sur les paroles de la chanson révolutionnaire : Ah! ça ira, qui fut entonnée dans la nuit du 5 au 6 octobre, par les insurgés, dans l'invasion du château de Versailles, et qui fut chantée par le peuple jusqu'à la fin de la Terreur. C'est aussi de cet air dont on fit un pas accéléré pour les corps de musique des armées de la république française.
* Le titre et le thème du refrain auraient été inspirés par Benjamin Franklin, représentant du Congrès américain pour les 13 colonies, très populaire parmi les français : Interrogé sur la guerre d'indépendance américaine, il aurait répondu : Ça ira, ça ira.
https://www.youtube.com/watch?v=vyPiGqCbBXI
Dernière édition par joachim le 2021-11-14, 18:23, édité 2 fois
Stadler
Nombre de messages : 4063 Age : 54 Date d'inscription : 09/11/2006
Jean-Antoine Bécourt (né à Wanquetin le 13 août 1760 et mort à Paris le 24 juin 17941) est un musicien et compositeur français actif à Paris vers 1785.
Violoniste au théâtre des Beaujolais, Bécourt composa quelques airs de danse pour ce spectacle, parmi lesquels il y en eut qui eurent de la vogue. Au nombre de ces airs se trouvait une contredanse qui fut connue sous le nom de Carillon national. Elle devint populaire.
La reine de France, Marie-Antoinette la jouait souvent sur son clavecin. C’est sur cet air qu’un chanteur des rues nommé Ladré arrangea, en 1789, les paroles de la chanson révolutionnaire Ah ! ça ira, qui fut entonnée pendant la nuit du 5 au 6 octobre, par les insurgés du château de Versailles, et qui fut chantée par le peuple dans le peuple jusqu’à la fin du règne de la Terreur. C’est ce même air dont on fit un pas accéléré pour les corps de musique des armées de la république française.
Le Carillon national (titre originel) est sous-titré Le Retour du champ de Mars, il est en sol majeur, composé en 1786 et édité vers 1788 chez Bouin.
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