Ca ne me passionne pas mais ça se laisse écouter. Je pense préférer le Requiem si je me réfère à l'extrait que j'ai écouté. Si j'achète une oeuvre de Gossec ce sera son Requiem.
Dernière édition par Icare le 2020-05-31, 14:51, édité 1 fois
joachim Admin
Nombre de messages : 27149 Age : 78 Date d'inscription : 19/08/2006
Catalogue complet (suivant les numérotations Brook (B) et Macdonald (M) et correspondances avec les opus, pour la musique instrumentale).
Musique symphonique
6 Symphonies à 4 parties op 3, B 13-18 (1756) 6 Symphonies a piu stromenti op 4, B 19-24 (1758) 6 Symphonies a piu stromenti op 5, B 25-30 (1761) B 27 = Pastorella 6 Symphonies op 6, B 31-36 (1762) 3 Grandes Symphonies op 8, B 43-45 (1765) : mi b majeur, fa majeur, mi b majeur 6 Symphonies à grand orchestre op 12, B 54-59 (1769) publiées aussi dans "The Periodical Overture in 8 Parts, nos.34, 33, 35, 32, 46, 36 (London, 1771–5) 3 Symphonies op 13, B 60-62 (1792) B 62 = La Chasse, aussi publiée antérieurement en 1776 Symphonie périodique n° 6, B 76 (1778) perdue Symphonie n° 1, de divers auteurs, B 77 (1761) ed. La Chevardière, op 4 n° 1 (1761) perdue Symphonie n° 2, de divers auteurs en ré majeur, B 78 ed. La Chevardière, op 5 n° 1 (1761) perdue Symphonie périodique en ré majeur n° 48, B 79 (1763) Symphonie périodique n° 65, B 80 (1764) Première Symphonie en si bémol majeur, B 81 Symphonie n° 2 en mi bémol majeur, B 82 Symphonie en fa majeur, B 83 (1777) publiée dans "Trois symphonies par Gossec, Haydn et Bach" Symphonie en ré majeur, B 84 (1773) publiée dans "Trois symphonies à grand orchestre par Gossec et Rigel" Symphonie en ut majeur, B 85 (1773) publiée dans "Trois symphonies à grand orchestre par Gossec et Rigel" Symphonie en ré majeur, B 86 (1776) publiée dans "Trois symphonies à 8 parties par Leduc, Stamitz et Gossec" Symphonie périodique a piu stromenti en ré majeur, B 87 (1762) Symphonie concertante pour 2 violons (ou violon et violoncelle) et orchestre en ré majeur, B 88 (1775) perdu Symphonie concertante n° 2 pour 2 violons, alto et orchestre en fa majeur, B 89 (1778) Symphonie concertante du ballet de Mirza pour 2 harpes et orchestre, B 90 (1784) Symphonie à 17 parties en fa majeur, B 91 (1809) Symphonie concertante pour 2 violons, 2 hautbois et orchestre, B 92, inachevée Symphonie concertante pour 2 violons, 2 altos et orchestre, B 93 Symphonie concertante en fa mineur, B 94 Esquisses de symphonies B 95, B 96, B 97 (douteuse) 3 mouvements de symphonie inachevée, B 99 Concertante à 10 instruments, M 135 (1793)
Ouverture Les Pêcheurs, op 10, B 52 Ouverture Toinon et Toinette, op 11, B 53 Ouverture périodique à 8 parties Suite du ballet Sabinus 2 Allemandes pour cordes Bostangis ou Marche turque : air de ballet Les Tricotets, danse pour cordes Vive Henri IV, danse pour cordes Rondeau pour flûte et orchestre Gavotte en ré majeur pour violon ou flûte et cordes en ré majeur (arrangement de la gavotte de l'acte 3 de Rosine) Canon en écrevisse ou rétrograde, à 4 voix, M 112 (1811)
Pour harmonie
Marche des Marseillais (1793) Marche lugubre en ré mineur (1793) Marche religieuse en mi bémol majeur (1793) Marche en ut majeur (1793) Marche funèbre sur la mort de Hoche en mi bémol majeur (1794) Marche en fa majeur (1794) Marche religieuse en mi bémol majeur (1794) Marche victorieuse en fa majeur (1794) Symphonie pour vents en ut majeur (1794) Symphonie militaire pour vents en fa majeur (1794) Marche en fa majeur (1795)
Musique de chambre
6 Sonates pour 2 violons et basse, op 1, B 1-6 (1753) 6 Duos pour 2 flûtes ou 2 violons, op 2, B 7-12 (1754) 6 Duos pour 2 Violons, op 7, B 37-42 (1765) 6 Trios pour 2 violons et basse, op 9, B 46-51 (1766) 6 Quatuors pour flûte (ou violon), violon, alto et violoncelle, op 14, B 64-69 (1769) 6 Quatuors pour 2 violons, alto et violoncelle, op 15, B 70-75 (1772) Symphonie pour 2 violons, alto et basse en si bémol majeur, B 81 (1783) Symphonie à 8 en ré majeur, B 86 (1776) Concertante pour flûte, hautbois, clarinette, cor et basson, B 100 (1785) La Bataille, pour 2 clarinettes, 2 cors, 2 bassons, M 109 (1776) La Chasse de Chantilli, pour 2 clarinettes, 2 cors, 2 bassons, B 110 (1770) La Grande Chasse de Chantilli, pour 2 clarinettes, 2 cors, 2 bassons, B 111 (1770) Canon en écrevisse ou rétrograde pour 2 violons et 2 violoncelles, M 112 (1811) Symphonie à 6 pour 2 clarinettes, 2 cors, 2 bassons, M 113 (1770) Pièces pour le Prince de Condé, pour 2 clarinettes, 2 cors, 2 bassons, M 114 (1762/70) Andante larghetto, pour 2 clarinettes, 2 cors, 2 bassons, B 115 (1770) Andante pour 2 clarinettes, 2 cors, 2 bassons, M 116 (1776) Recueil de Menuets pour 2 violons, M 118 (1771) 6 Duettos pour violon et violoncelle, M 126-131 (1791) Charmante Gabrielle, pour piano Les Moulins du Pont de Pontoise, fugue pour piano Tambourin, pour piano
Musique sacrée
Grande Messe des Morts (Requiem) (1760) Dernière Messe des Vivants (1813) Quatuor sur la prose des morts Te Deum pour soli, choeur et orchestre (1779) Te Deum pour la fête de la fédération pour choeur d'hommes et instruments à vent (1790) Suite de Noëls n° 1 et 2 pour choeur et orchestre (1774) 2 Marches religieuses pour la procession de la Fête-Dieu Terribilis est locus iste, motet pour soli, choeur et orchestre (1777) Coeli ennarant, motet pour 3 voix et orchestre Dixit Dominus pour choeur et orchestre O salutaris Hostia, motet à 3 voix Dominus salvum fac imperatorem, pour 4 voix et orchestre Domine salvum fac regem (1790), 3 voix et orchestre Domine salvum fac republicam, à 3 voix Regina coeli (aut douteuse) La Nativité, oratorio, livret de Chabanon de Maugris (1774) L'Arche d'Alliance, oratorio (1781) perdu
Musique profane chorale
Les Scythes Enchaînés par les vainqueurs, divertissement pour Iphigénie en Tauride de Gluck (1779) Bouquet, scène dramatique pour soli, choeur et orchestre (1785) Le Papillon léger, pour soli, choeur et orchestre Le Triomphe de la République, ou le camp de Grandpré, divertissement lyrique en 1 acte, livret de Chénier (1793) Electre, musique de scène (1782) Athalie, musique de scène (1785) l'Amour piqué par une abeille, cycle de mélodies sur 9 odes d'Anacréon Chagrin d'amour, romance à 1 voix et instr. l'Age de l'aimable innocence, ode sur l'enfance Hymne à l'amour, à 3 voix Station au temple de Malpomène, choeur (1791) Hymnes destinés à être chantés par les aveugles travailleurs (1794) Hymnes pour la fête de la réunion, à 3 voix (1794)
Ballets
Annette et Lubin (1778) Callisto, ballet héroïque en 3 actes La Rosière, ballet en 2 actes La Fête de Mirza, ballet-pantomime en 4 actes (1781) Le Premier Navigateur, ou le pouvoir de l'amour (1785) Mirza, ballet en 3 actes (1788)
Opéras
Le Périgourdin, intermezzo en 1 acte, livret de Piédefer, marquis de la Salle d'Offrémont (1761) Le Tonnelier, opéra-comique en 1 acte, livret de Audinot et Quétant (1765) collaboration avec Schobert, Kohaut, Philidor, Trial, Ciapalanti Le Faux Lord, opéra-comique en 3 actes, livret de Parmentier (1765) contient le ballet chanté "La Chasse" Les Pêcheurs, opéra-comique en 1 acte, livret de La Salle d'Offémont, opus 10 (1766) Toinon et Toinette, opéra-comique en 2 actes, livret de Desboulmiers, opus 11 (1767) Le double déguisement, opéra-comique en 2 actes, livret de Houbron (1767) Les Agréments d'Hylas et Sylvie, pastorale, livre de Rochon de Chabannes, opus 13 (1768) Sabinus, tragédie lyrique en 5 actes, livret de Chabanon, (1773) Berthe, opéra de Pleinchesne (1775) Alexis et Daphné, pastorale en 1 acte, livret de Chabanon de Maugris (1775) Philemond et Baucis, pastorale en 1 acte, livret de Chabanon de Maugris (1775) La Fête de village, intermezzo en 1 acte, livret de Desfontaines (1778) Thésée, tragédie lyrique en 4 actes, livret de E. Morel de Chéfdeville d'après Quinault (1782) Nitocris, opéra en 3 actes, livret de Morel de Chéfdeville (1783) Rosine, ou l'épouse abandonnée, opéra en 3 actes, livret de N. Gersin (1786) Le Pied de boeuf, divertissement en 1 acte, livret de Gardel (1787) Les Sabots et le Cerisier, opéra, livret de M.J. Sedaine et J. Cazotte (1803) Gustave Vasa, drame lyrique (inachevé) Perrin et Perrette, opéra (ouverture seule)
Musique révolutionnaire
La Fédération, paroles de C.F.X. Mercier de Compiègne (1790) Le Chant du 14 Juillet, paroles de Chénier, choeur d'hommes et harmonie (1791) Choeur patriotique : Peuple éveille toi, paroles de Samson d'après Voltaire, choeur d'hommes et harmonie (1791) Hymne sur la translation du corps de voltaire, paroles de Chénier, choeur et harmonie (1791) Station au temple de Malpomène, pour la translation de voltaire, choeur et piano, clarinette ad libitum (1791) Invocation, paroles de Chénier (1791) Choeur à la Liberté, paroles de Chénier, choeur et orchestre (1792) Hymne à la Liberté, paroles de Chénier, choeur et harmonie (1792) Ronde nationale "L'innocence", paroles de Chénier, choeur et harmonie (1792) Le Triomphe de la loi, choeur patriotique, paroles de Roucher, choeur d'hommes et harmonie (1792) Chant funèbre en l'honneur de Simoneau, paroles de Roucher (1792) perdu Hymne pour l'inauguration des bustes de Rousseau, Voltaire et Mirabeau, paroles de Avisse (1792) perdu Offrande à la Liberté "Citoyens suspendés", scène religieuse en 1 acte pour récitant, choeur et orchestre (1792) Chant patriotique "Citoyens dont Rome", paroles de Coupigny, baryton ou ténor (1793) Air des Marseillais pour le camp de la fédération pour choeur et harmonie (1793) Hymne à l'égalité (hymne à la nation) "Divinité tutélaire", paroles de Varon, choeur et harmonie (1793) Hymne à la Liberté (hymne à la nature), paroles de Varon, choeur et harmonie (1793) Hymne à la Nature (hymne à l'égalité) "touchant réveil", paroles de Varon, choeur et harmonie (1793) Hymne à la statue de la liberté (hymne à la liberté), paroles de Varon, choeur d'hommes et harmonie (1793) Quel peuple immense, paroles de Varon, choeur et harmonie (1793) Hymne à la Liberté "descends ô Liberté", paroles de Chénier (1793) perdu Chant funèbre sur la mort de Féraud "Martyr de la liberté", paroles de Coupigny, soliste, choeur d'hommes et harmonie (1794) Hymne à J.J. Rousseau "toi qui d'Emile", paroles de Chénier, voix, choeur et instruments (1794) Hymne à l'Etre suprême, paroles de T. Désorgues, voix, choeur et harmonie (1794) Hymne à l'Etre Suprême, paroles de Chénier, choeur et harmonie (1794) Chanson patriotique sur le succès de nos armes, paroles de Coupigny (1794) Hymne pour la fête de Bara et Viala, paroles de Avisse, (1794) Hymne à la Liberté "O Dèité de ma patrie", paroles de Caron, choeur à 3 voix (1794) Hymnes pour la fête de la réunion, choeur à 3 voix (1794) Ode sur l'enfance, paroles de P. Crassous, voix et instr. (1794) Aux Manes de la Gironde, hymne élégiaque, "Parmi les funèbres", paroles de Couligny, pour soli, choeur et orchestre (1795) Hymne à l'Humanité "O mère des vertus", paroles de Baour-Lormian, choeur et harmonie (1795) Serment républicain "Dieu puissant daigne", paroles de Chénier, choeur et orchestre (1795) Chant martial pour la fête de la victoire "si vous voulez", paroles de La Chabeaussière (1796) Chant pour la fête de la vieillesse "déjà le génie", paroles de Désorgues, voix et instruments (1796) Hymne guerrier, scène dramatique, paroles de Chénier pour solistes, choeur et harmonie (1796) Le Pardon des injures, paroles de Mercier (1797) perdu Cantate funèbre pour le 20 Prairial an VII "Attentat sans exemple", paroles de Boisjolin, voix et instruments (1799) La Nouvelle au camp de l'assassinat, ou Le Cri de Vengeance, scène lyrique (1799)
indéterminés : Hymne à la liberté: ‘Auguste et consolante image’ Chant religieux sur la destruction de l’athéisme (Mercier), perdu Hymne à la victoire: ‘Déesse d’un peuple’ Domine salvam fac republicam, 3vv Ronde patriotique: ‘Favoris de la gloire’ Hymne à la liberté: ‘Vive à jamais’
Ecrits
avec L. Cherubini aet E.-N. Méhul: Méthode de chant du Conservatoire de musique (Paris, ?1802–3) avec G. Agus, C.S. Catel et L. Cherubini: Principes élémentaires de musique arrêtés par les membres du Conservatoire, suivis de solfèges (Paris, 1799–1802, ?1801–2) avec N. Roze, Ozi and Rogat: Méthode de serpent (Paris, 1814) Sur l’introduction des cors, des clarinettes et des trombones dans les orchestres français, Revue musicale, v (1829), 217–23 Traité de l’harmonie Les principes de contrepoint
Dernière édition par joachim le 2018-03-29, 12:09, édité 1 fois
Bel Canto Admin
Nombre de messages : 7262 Age : 67 Date d'inscription : 10/07/2007
En novembre dernier, je vous parlais d'un très beau concert au Philarmonique de Liège : Thésée de Gossec - par le Choeur de Chambre de Namur et Les Agrémens dirigés par Guy Van Waas.
Bein, quelques symphonies sont écoutables mais sans plus de la bonne musique de table cependant. De son temps, Jadin, ce Schubert français, ou bien Onslow malgré qu'il est d'origine anglaise mais né en France, sont pourvus de beaucoup de plus de chair après l'os, sans oublier non plus Boëldieu que nous découvrons depuis un certain temps grâce au disque ses symphonies assez originales. Méhul n'est pas à dédaigner non plus au contraire. Comparez les symphonies de Gossec de celles de Méhul, celles de ce dernier imposent qu'on s'assoit pour écouter, on reste pas à la table à jaser.
Pour vous donner une idée, seulement le premier mouvement de sa première de son opus 1, vous démontrera le sérieux de la musique symphonique de Méhul:
Sa musique vocale je connais moins cependant, peut-être que je vais fouiller en ce domaine.
Dernière édition par ysov le 2013-09-29, 19:27, édité 2 fois
ysov
Nombre de messages : 408 Age : 61 Date d'inscription : 16/09/2011
il est à se demander pourquoi la France semble toujours rejeter ses compositeurs du siècle des Lumières, comme s'il n'y avait eu personne entre Rameau et Berlioz.
Remarque très pertinente en effet. Pour n'en citer que quelques uns:
François Couperin (1668-1733) Louis Marchand (1669-1732) Louis-Nicolas Clérambault (1676-1749) Antoine Dauvergne (1713-1797) François-Adrien Boïeldieu (1775-1834) Daniel-François-Esprit Auber (1782-1871)
Bonjour Snoopy.
En rapport à l'affirmation de Joachim, seulement préciser que Couperin le grand, Marchand sont surtout des musiciens de la cour de Louis XIV, donc avant les lumières (même elles ont commencées à la fin du règne du roi soleil) et Rameau leur exact contemporain et Louis XV. Les années lumières en musique concernent surtout le classicisme, le rococo et le néo-classicisme.
laudec
Nombre de messages : 5668 Age : 72 Date d'inscription : 25/02/2013
Sabinus, tragédie lyrique en 5 actes ; ivret de Michel-Paul-Guy de Chabanon, aussi attribué à son frère, Chababon de Maugris. Première représentation à Versailles, Théâtre Royal, 4 décembre 1773.
Mariage de Mgr Le cte // maquette de costume]/[Louis-René Boquet]
source : BNF
À l'origine, il s'agissait d' une tragédie lyrique en cinq actes (plus tard réduit à quatre). Le livret de langue française, de Michel Paul Guy de Chabanon , concerne la révolte du noble gaulois Julius Sabinus et de sa femme Epponina (Éponine) contre le règne romain. La première a eu lieu à Versailles, le 4 décembre 1773 en présence du roi Louis XV avant d'être joué à l'Opéra de Paris, le 22 février 1774. Sabinus n'a pas été un succès, même dans une version révisée de quatre actes, il a été rapidement été retiré de l'affiche . Les critiques de l'œuvre de l'époque étaient mitigées mais certains critiques modernes partagent l'opinion de Gossec selon laquelle Sabinus préfigure la révolution dans la pratique de l'opéra que Christoph Willibald von Gluck présenterait ensuite à Paris.
Rôles et types de voix Sabinus, prince gaulois et petit-fils de Jules César - baryton Éponine (Epponina), une princesse gauloise - soprano Mucien, un romain, le gouverneur de la Gaule - Haute-contre Le Génie de la Gaule - basse Le druide en chef - basse Natalis, confidente de Sabinus - Haute-contre Faustine, confidente d'Éponine - soprano Arbate, un romain - basse Un berger - Haute-contre Une femme étrangère - soprano
Il n'y a pas d'enregistrement complet de l'opéra, mais des extraits de la musique de ballet apparaissent sur deux enregistrements du chef Guy Van Waas : le DVD La Petite Musique de Marie-Antoinette (Armide, 2006) et le CD Gossec: Trois grandes symphonies (Ricercar , 2011).
source : wiki
Bel Canto Admin
Nombre de messages : 7262 Age : 67 Date d'inscription : 10/07/2007
Un Cd avec des extraits de l'opéra : On peut en entendre des extraits ici
J'ai entendu vendredi dernier, l'air Où fuir ? par Pierre-Yves Pruvot dans le cadre du spectacle "Marie-Antoinette et Axel de Fersen", au Festival Musical de Namur ... Une merveille !!! C'est bien dommage que cet opéra ne soit pas sorti de ses cartons pour en faire un enregistrement.
Bel Canto Admin
Nombre de messages : 7262 Age : 67 Date d'inscription : 10/07/2007
avec ... la symphonie à 17 parties en fa majeur (B 91)
Très bien interprété et enregistré, c'est des meilleurs CD de symphonies de Gossec
Toujours avec le Concerto Köln de cette époque!
Vous savez que j'aime repérer les citations, les ressemblances. Et bien dans le menuet de cette symphonie magnifique se glisse une citation (probablement involontaire) de Mozart:
Ecoutons à 05mn 38", c'est à cette endroit que c'est le plus frappant! https://www.youtube.com/watch?v=blLCls3WeMc
Et comparons au début du menuet de la sérénade pour vents de Mozart K.388, mais dans la version quintette à cordes K.406/516b, c'est plus flagrant: https://www.youtube.com/watch?v=qoL7k9Akdro
J'ai écouté attentivement, mais pour ma part je ne trouve pas de ressemblance flagrante. Les thèmes sont assez voisin, c'est vrai, mais sans que tu le précises, je n'aurais jamais fait le rapprochement
Il me semble que tu avais ouvert quelque part une rubrique sur les ressemblances, mais je ne l'ai pas retrouvée. Elle mériterait d'être alimentée, c'est sûr
steph-w
Nombre de messages : 719 Age : 63 Date d'inscription : 07/02/2007
Merci d'avoir pris le temps d'écouter et de comparer.
Il est vrai que ce n'est que sur quelques mesures que les thèmes se ressemblent. Mais c'est ce genre de détail (comme dit Columbo!) qui persiste dans la mémoire, et qui fait que, quand on écoute l'un on pense à l'autre... Enfin c'est mon cas.
La prochaine fois, tu as raison, je proposerai un nouveau fil sur les ressemblances. Il en existe un mais sur les citations, cette fois, avérées de Mozart qui avait démarré Ici.
laudec
Nombre de messages : 5668 Age : 72 Date d'inscription : 25/02/2013
En effet, je reconnais bien ce que tu as découvert comme ressemblance entre ces pièces de Gossec et de Mozart. A me le présenter comme cela je précise, parce que je n'aurais jamais capté cela en écoutant ces œuvres même sans doute par hasard à la suite l'une de l'autre, c'est parce que tu m'y as rendu attentive que je le remarque Intéressant en tout cas de pouvoir y être sensible.
laudec
Nombre de messages : 5668 Age : 72 Date d'inscription : 25/02/2013
A la suite de Grétry et de Reicha, je redécouvre Gossec, toute une époque !
"L'Offrande à la Liberté"... quand on n'entend pas les paroles, elle a de la classe cette "Marseillaise"
Cette Offrande à la Liberté date de 1792, où effectivement il y avait une illusion de liberté par rapport au pouvoir royal (quoique Louis XVI était un "bon", en tout cas c'est mon avis).... Mais deux ans plus tard, c'était la grande "Terreur", où l'on ne parlait plus de liberté et où une dictature implacable s'était imposée. Il a fallu Bonaparte avec le Directoire, puis le Consulat, pour rétablir l'ordre.
Tout ceci n'empêche que les œuvres "révolutionnaires" ou, plus tard, "napoleoniennes" de Gossec sont très belles.
Quant aux paroles quelque peu belliqueuses de la Marseillaise, on en a parlé quelque part, je ne sais plus où.
joachim Admin
Nombre de messages : 27149 Age : 78 Date d'inscription : 19/08/2006
François-Joseph Gossec (17 janvier 1734 - 16 février 1829) était un compositeur français d'opéras, de quatuors à cordes, de symphonies et d'œuvres chorales. «En tant que compositeur, François-Joseph Gossec a vécu près d'un siècle et a fait partie de divers développements historiques de l'histoire de la musique. Il est né à l’époque de la Tragédie lyrique de Jean-Philippe Rameau (1683 - 1764) et est mort au moment où Hector Berlioz terminait sa «Symphonie fantastique». En tant que compositeur, chef d’orchestre, enseignant et organisateur de concerts, il a non seulement été témoin, mais aussi eu une grande influence sur la transformation de la scène musicale de la capitale française.
Gossec est né en 1734 à Vergnies en tant que fils d'un fermier wallon. Son talent musical se fait rapidement sentir et il est envoyé faire une formation musicale comme chœur à la collégiale de Walcourt à l'âge de six ans. En 1742, il est accepté dans le chœur de la cathédrale d'Anvers. En 1751, Gossec déménage à Paris, où il trouve un emploi comme violoniste dans l’orchestre privé d’Alexandre Le Riche de La Popelinière, riche mécène des arts et agriculteur général du Roi. Il y rencontre à la fois Jean-Philippe Rameau, qui a dirigé l'orchestre pendant de nombreuses années, et Johann Stamitz. Ce dernier a présenté à Gossec les réalisations de l'école de Mannheim.
Gossec publie 24 symphonies entre 1756 et 1762. A 25 ans, il réalise sa percée en tant que compositeur avec la «Grande Messe des morts». Il a servi de modèle à Mozart et Hector Berlioz a fait référence à cette œuvre dans son «Requiem».
En 1769, il fonde le Concert des amateurs, une association financée par des particuliers, qui accueille des concerts, commande et interprète de nouvelles compositions et engage des interprètes et des compositeurs de renommée internationale. Là, Gossec fut le premier à interpréter une symphonie de Joseph Haydn. Dès 1773, il cède la direction du Concert des amateurs à Joseph Bologne, chevalier de Saint-Georges, et devient le directeur de leur compétition, le Concert spirituel, qu'il modernise et restructure.
Au cours des années 1790, Gossec se consacre à l'éducation musicale. En 1795, il participe à la fondation du Conservatoire de musique; il a été nommé parmi les inspecteurs de l’institut, avec les compositeurs Grétry, Luigi Cherubini, Étienne-Nicolas Méhul et Jean-François Le Sueur. Son travail de compositeur décroît régulièrement avec le premier Empire français sous Napoléon (1808 - 1815). Sa «Symphonie à 17 parties» (1808 - 1809) et sa «Messe des vivants» (1813) seront ses derniers temps forts créatifs. À partir de 1815, il mène une vie isolée à Passy, ville proche de Paris, où il mourut en 1829. »
(Extrait de "François-Joseph Gossec - Biographie - Berliner Festspiele”)
joachim Admin
Nombre de messages : 27149 Age : 78 Date d'inscription : 19/08/2006
La vie de François-Joseph Gossec nous mène au cœur de cette période pour le moins changeante de l’Histoire de France qui va de l’Ancien Régime (la France de Louis XVI) jusqu’à la Seconde Restauration (celle de Louis XVIII). Et entre ces deux régimes, on sera passés par la Révolution, la Première République, l’Empire, la Restauration et même le régime des 100 Jours, à savoir le retour de Napoléon de l’île d’Elbe. Et sous tous ces régimes, François-Joseph Gossec va non seulement exister, composer, travailler, mais il va faire bien plus que ça : il sera honoré, vénéré, et même nommé "compositeur officiel" sous certains régimes.
François-Joseph Gossec est né en 1734 dans le village de Vergnies, village français mais tout entier enclavé dans le Comté de Hainaut, qui n’est alors pas français, mais qui appartient encore à la couronne autrichienne. Aujourd’hui, Vergnies se situe en Belgique, mais on ne peut pour autant dire que Gossec soit belge, parce que la Belgique n’existait pas encore. Gossec est donc français et bien français, et comme tout musicien aspirant à de nouvelles opportunités, c’est à Paris qu’il ira assez vite s’installer. Il y fera d’ailleurs une rencontre capitale, celle de Jean-Philippe Rameau, qui l’invitera à rejoindre l’orchestre qu’il dirige pour son employeur, Alexandre-Jean-Joseph de La Poupelinière. C’est là que Gossec fera ses débuts, sans doute comme violoniste. Au bout de 5 ans, il remplacera Rameau à la tête cet orchestre.
François-Joseph Gossec ne restera pas toute sa vie dans l’orchestre de la Poupelinière, il va bientôt intégrer l’équipe d’un autre employeur, et devenir le directeur musical de son théâtre. Ce sera celui du prince de Condé au château de Chantilly. C’est donc dans un relatif confort que François-Joseph Gossec va commencer sa carrière de compositeur, dans une France somme toute assez calme : la Guerre de Sept ans est terminée et la Révolution n’est pas encore aux portes de Paris.
Petit à petit, la réputation du compositeur va grandir : on le dit véritable bourreau de travail et surtout, on reconnaît sa parfaite maîtrise d’un genre tout nouveau à l’époque, la Symphonie. Il est vrai qu’il existe déjà des symphonies en Italie et en Allemagne, mais on peut dire que dans son pays, François-Joseph Gossec sera considéré comme le "père" de la symphonie française. Il en composera une cinquantaine, parfois sous des formes très originales, comme sa Symphonie périodique, créée en 1763 et qui paraissait comme un feuilleton. Au bout d’une vingtaine d’années, on pourra lire dans les journaux : "Monsieur Gossec est sans contredit à la tête de nos meilleurs compositeurs et mérite autant les éloges des connaisseurs que l’estime des honnêtes gens". Gossec aura particulièrement brillé dans le domaine de la Symphonie, un genre tout nouveau et même assez audacieux à son époque. Mais ça n’est pas le seul style qu’il aura embrassé : l’opéra-comique suscitera un temps son intérêt, avec même quelques succès, mais surtout des échecs… Il finira par y renoncer définitivement pour laisser la place à d’autres comme Grétry par exemple. Mais le genre dans lequel il va véritablement exceller, c’est la musique religieuse. Et le plus grand exemple que l’on peut donner, c’est son œuvre la plus importante, à savoir sa Messe des Morts, capable de remplir d’effroi son auditoire par la simple utilisation de trombones ou de faire fondre en larmes à l’écoute de la mélodie chantée de ses psaumes. L’effroi comme les larmes ne sont pas des mots choisis au hasard, l’un et l’autre ont été remarqués et consignés dans les journaux de l’époque. Mais c’est même allé plus loin : en 1763, Mozart est à Paris et il rencontre Gossec, qu’il qualifie dans sa correspondance de "très bon ami". Il n’aura probablement pas eu l’occasion d’assister à ce Requiem mais il en aura vraisemblablement consulté la partition. Et certains musicologues ont pointé d’évidentes relations entre le Requiem de Gossec et celui de Mozart, composé une trentaine d’années plus tard.
Fort de ses succès dans le domaine symphonique et dans la musique religieuse, François-Joseph Gossec va peu à peu se placer au sein des institutions musicales : en 1769, il va créer le Concert des Amateurs, concurrent direct du Concert Spirituel et qui, comme lui, organise des concerts hebdomadaires à Paris, ouverts à la nouveauté et à la découverte. C’est par exemple dans ce cadre-là que sera jouée pour la première fois en France une Symphonie de Haydn, dirigée par François-Joseph Gossec. Outre sa volonté de faire découvrir la musique aux Parisiens, Gossec entend également les former à en jouer : en 1784, il fonde l’École royale de chant et de déclamation qui est l’ancêtre du Conservatoire de Paris. Il dirigera aussi les fameux Concerts Spirituels, dont il avait été le concurrent, et ce, pendant 4 ans. Il devient véritablement incontournable à Paris. Mais déjà, dans la capitale (comme dans le reste du royaume), une sourde colère commence à gronder : les privilèges des uns exaspèrent les autres et politiquement, la France s’apprête à effectuer un virage à 180 degrés. Le genre de changement qui sent la poudre et le sang et qui demandera à chacun de choisir son camp. La Révolution qui commence.
Quand la Révolution éclate, François-Joseph Gossec est donc déjà un compositeur incontournable. Il aurait pu choisir de rester neutre – en tout cas artistiquement parlant – mais quand on vient le solliciter pour soutenir la Révolution, il s’exécute avec beaucoup de zèle. Il deviendra rien de moins que la "Compositeur officiel de la Révolution". Concrètement, cela veut dire que c’est lui qu’on viendra chercher pour mettre en musique les grandes cérémonies de la Révolution. Quand, en 1791, l’Assemblée constituante décide de faire de l’Eglise Sainte-Geneviève le "Panthéon" et d’y inhumer les grands personnages ayant marqué l’Histoire de France, à qui demande-t-on la partition musicale de l’événement ? A Gossec. Mirabeau entre au Panthéon ? Appelons Gossec ! Voltaire ? Encore Gossec ! Jean-Jacques Rousseau ? Toujours Gossec ! A chaque fois dans des événements en grande pompe autant destinés à célébrer les personnalités que la Révolution elle-même. On le croirait presque compositeur funéraire mais évidemment, Gossec va aussi composer dans de tout autres circonstances, et rien que les titres de ses hymnes et de ses cantates sont de véritables professions de foi : "Chant du 14 juillet", "Hymne à l’Humanité, à l’Egalité, à la Liberté", "le Serment républicain", "le triomphe de la République" ou "le Triomphe de la Liberté". Ce sont des œuvres de circonstance, mais elles sont à chaque fois imprégnées d’un enthousiasme sincère, et d’une ferveur presque touchante. Gossec était un révolutionnaire convaincu. Du coup, sa musique parvenait toujours à enflammer les esprits révolutionnaires et à soulever la ferveur populaire. Assez justement, on a parfois résumé la Révolution comme un grand drame lyrique, sur des paroles de Marie-Joseph Chénier, une musique de Gossec, et des décors de Jacques-Louis David.
Beaucoup des musiques de Gossec sont jouées à l’Opéra de Paris car, en pleine révolution, l’opéra était plutôt devenu le théâtre de la propagande révolutionnaire. En septembre 1792, on donne son "Offrande à la Patrie" au beau milieu de laquelle on retrouve la première version orchestrée de la Marseillaise. Ce n’est encore qu’un chant révolutionnaire parmi des centaines, à l’époque, mais Gossec va sans doute participer à en faire quelque chose de plus grand encore. Dans son Offrande musicale, il va choisir de varier l’orchestration de cette Marseillaise à chaque strophe, atteignant à certains moments une dimension presque religieuse. L’œuvre sera jouée plus d’une centaine fois entre 1792 et 1795.
Et c’est sans doute à partir de ces différentes variations et surtout orchestrations de la Marseillaise réalisées par François-Joseph Gossec que cet hymne va prendre de l’ampleur jusqu’à devenir l’hymne national en 1795. Embrasser à ce point les idées de la Révolution, c’est toujours risqué et être compositeur officiel d’une Révolution, c’est d’autant plus risqué, surtout si la Révolution fait chou blanc. Mais dans le cas de François-Joseph Gossec, ce serait un peu vite oublier tout d’abord son talent – déjà reconnu sous la Monarchie - mais aussi les différentes institutions qu’il avait fondées avant ce grand chambardement. Il est professeur de musique de la garde nationale, mais aussi professeur de composition dans l’école qu’il aura contribué à fonder : le Conservatoire de Paris. Nous sommes au sortir de la Révolution et déjà la toute jeune Première République est prise en otage par un seul homme, qui va en faire un empire, son empire. Cet homme, c’est Napoléon Bonaparte. Bonaparte qui aimait la musique, à sa manière :J’aime le pouvoir, moi, mais c’est en artiste que je l’aime. Je l’aime comme un musicien aime son violon, pour en tirer des sons, des accords et de l’harmonie. Nous sommes en 1804, et, quel que soit le régime, la musique continue de résonner dans Paris. Dans les concerts donnés aux Tuileries à la demande de l’Empereur, on joue principalement de la musique vocale. Mais, bientôt, on invitera François-Joseph Gossec pour diriger devant la cour sa Symphonie en ut. L’incontournable, l’inoxydable Gossec charmera donc aussi les oreilles de l’empereur, il sera même fait chevalier de la Légion d’Honneur.
L’histoire est parfois faite de retournements de situations et les choix que l’on a posés la veille peuvent parfois vous porter préjudice le lendemain : François-Joseph Gossec va un peu perdre des plumes à partir de la Restauration, c’est-à-dire en 1814. Après la défaite de Napoléon et le retour de la royauté, Gossec est obligé de prendre sa retraite, d’autant plus que Louis XVIII a fait fermer son Conservatoire. Gossec a alors 80 ans mais, s’il est tombé en disgrâce auprès du Roi, il est encore porté aux nues par ses pairs. Il ne mourra que 15 ans plus tard, en 1829, à l’âge très avancé de 95 ans. Compte tenu de son exceptionnelle longévité, on peut vraiment dire que Gossec aura fait la jonction entre le baroque tardif - puisqu’il a fait ses débuts sous le regard de Rameau - et le tout début du romantisme - puisqu’il est mort un an avant la création de la Symphonie fantastique de Berlioz. Sa longévité lui aura aussi permis de vivre sous sept régimes différents.
Vincent Delbushaye, 12 juillet 2022
joachim Admin
Nombre de messages : 27149 Age : 78 Date d'inscription : 19/08/2006
Sa petite symphonie op. 6 n° 5 (1763) Evidemment, nous sommes loin de la grandiose symphonie à 17 parties !
https://www.youtube.com/watch?v=P4VrQ87Xdx4
Symphonie (V) En Sol Mineur, œuvre VI (1763) 1. Allegro 0:00 2. Andantino Poco Allegretto 4:02 3. Non Troppo Presto 8:25
Orchestre Symphonique de Liègе; Jacques Hοutmаnn (conductor)
Commentaire de la video :
François-Joseph Gossec (Vergnies, 17 janvier 1734 - Passy, 16 février 1829) est un compositeur franco-belge.
Il est né dans une famille wallonne dont le nom était diversement orthographié Gaussé, Gossé, Gossée, Gossei, Gossey ou Gossez. Dans sa petite enfance, il a fait preuve d'un talent musical remarquable et était réputé posséder une belle voix. Dès l'âge de six ans, il chante à la collégiale de Walcourt. Peu de temps après, il est inscrit comme chanteur à la chapelle de Ste Aldegonde à Mauberge ; il y rejoint la chapelle St Pierre et reçoit des cours de violon, de clavecin, d'harmonie et de composition auprès de son directeur musical, Jean Vanderbelen. En 1742, il devient choriste à la cathédrale d'Anvers, où il poursuit ses études auprès d'André-Joseph Blavier (1713-1782).
En 1751, il s'installe à Paris, où il devient l'élève de Jean-Philippe Rameau. Il succède à Rameau à la direction de l'orchestre du fermier général Le Riche de la Poupelinière avant d'accepter une rencontre avec le prince de Condé. Le 11 octobre 1759, Gossec épouse Marie-Elizabeth Georges. Leur enfant unique, Alexandre François-Joseph, est baptisé le 29 décembre 1760. En 1760, il compose un Requiem qui lui vaut du jour au lendemain une renommée pour sa musique « terrifiante ». Sa renommée en tant que symphoniste et compositeur d'opéra à Paris n'a d'égale que son activité d'entrepreneur musical. En 1769, il fonde les Concerts des amateurs, en 1773 il participe à la réorganisation des Concerts spirituels et, en 1784, il enseigne à l'École de chant.
Avec Méhul et Catel, Gossec était à l'avant-garde des activités musicales pendant la période révolutionnaire. Il démissionne de ses fonctions à l'Opéra en 1789 et dirige le Corps de Musique de la Garde Nationale avec Bernard Sarette.
Avec l'ascension de Napoléon et du Consulat en 1799, la carrière de compositeur de Gossec prend effectivement fin : il n'écrit plus que deux œuvres significatives, une Symphonie à 17 parties (1809) avec un menuet en forme de fugue, et la Dernière messe des vivants (1813).
Il consacre ses énergies à l'enseignement, ayant été nommé inspecteur de l'enseignement (avec Cherubini, Le Sueur et Méhul) et professeur de composition au Conservatoire à sa création en 1795. Il occupera le poste du Conservatoire jusqu'au jour où Louis XVIII dissout le Conservatoire en 1816. Ses dernières années se passent dans la banlieue parisienne de Passy.
Gossec est l'un des compositeurs les plus prolifiques de France au XVIIIe siècle. Son parcours reflète l'évolution de la position sociale du musicien parisien entre le milieu du XVIIIe siècle et le début du XIXe. Il a commencé comme compositeur de cour en écrivant des symphonies et de la musique de chambre et est passé à la direction indépendante et à la direction de concerts par abonnement ainsi qu'à travailler pour les opéras publics parisiens; il a également publié certaines de ses propres œuvres. Il est devenu le principal représentant musical de la Révolution française et aurait pu s'assurer son influence en tant qu'inspecteur et professeur de composition au Conservatoire n'eût été les troubles politiques à la suite des changements de gouvernement qui ont finalement mis fin à sa carrière.
Il était un compositeur prolifique, écrivant 48 symphonies, six sinfonia concertantes, 22 opéras, quatre ballets, 12 sonates en trio, six quatuors à cordes et six quatuors pour flûte, trois Te Deum (dont une œuvre massive en plusieurs mouvements de 1817), deux oratorios, le Requiem, trois messes, de nombreuses petites œuvres sacrées, une symphonie à vent et des dizaines d'hymnes, chants funèbres, marches et cantates révolutionnaires.
joachim Admin
Nombre de messages : 27149 Age : 78 Date d'inscription : 19/08/2006
Interprété par l'Orchestre de Chambre de l'Université de Vilnius. Directeur artistique et chef d'orchestre - Paulius Bernardas Koncė. rue Vilnius. Église Saint-Jean, 25/12/2013 2013-12-25
Jean
Nombre de messages : 8786 Age : 81 Date d'inscription : 14/05/2007
Ma récente acquisition de musique religieuse de Gossec: Une très belle "Nativité" (plutôt brève: 20 minutes) dont l'introduction est une très sereine ambiance de Noêl:
Un très beau motet pour ténor et baryton: "Christe Redemptor ( 7 minutes)
et une messe des morts - Requiem (41 ') ...qui m'intigue : ce n'est certes pas le plus célèbre Requiem (ou Grande Messe des morts) enregistré plusieurs fois, qui a eu droit à un "fil" indépendant ici même) . Est-ce, comme indiqué plus haut dans la liste des oeuvres (et dans mon dico Bordas des compositeurs) La Dernière messe des vivants (1813)?...Je ne pense pas :pourquoi CPO n'aurait pas indiqué son titre exact? A noter que sous la désignation "Messe des morts - Réquiem" CPO indique :' (RH 508 1774) - Fassung: Abel Régibo (ca. 1800)
Mais le plus surprenant , la notice indique avant le titre de l'oeuvre : François-Joseph Gossec* - Joseph Haydn°!!? Les signes * et ° désignent sur la liste des 17 morceaux (ou plages) de requiem ceux composés par Gossec au nombre de 12 et ceux composés par J. Haydn au nombre de 5 (Dies Irae, Recordare, Confutatis, Oro supplex et Lacrimosa)...
Joachim...si tu as des précisions sur tous ces mystères?... merci d'avance!
NB ce Requiem est (a mes oreilles et coeur de mélomane!) plus serein que son grand requiem et "m'accroche " un peu moins musicalement (sans que Joseph Haydn relève le niveau ) qui n'est quand même pas si bas!!
Icare Admin
Nombre de messages : 17509 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
J'ignore si ça va t'aider, mais d'après la description du CD que j'ai trouvée sur le site Apple-Music, sur quatre titres, il est précisé: "d'après Haydn Hob. XXa1", ce qui correspond au Stabat Mater de Joseph Haydn. Désolé, si ça ne t'aide pas. C'est tout ce que j'ai trouvé.
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