Chansons et Polyphonies des Dames Trouvères
Paru le 8 mars 2010 chez Alpha - dans la collection Ut Pictura Musica
Diabolus in Musica
Dir. : Antoine Guerber
Aino Lund-Lavoipierre, soprano
Estelle Nadau, soprano
Estelle Boisnard, soprano et flûte traversière
Bruno Caillat, percussion
Antoine Guerber, harpe
Evelyne Moser, vièle à archet
1 Las, las, las (anonyme)
2 Onques n'aimai (Richard de Fournival)
3 Helas tant vi de male eure (anonyme)
4 L'on dit q'amors est dolce chose (anonyme)
5 Douce amour cofortez moi (Jehan de Lescurel)
6 Margot, margot (Etienne de meaux)
7 Trop est mes maris jalos (anonyme)
8 Je ne quier / Dieu !/ Misit (anonyme)
9 Soufres, maris (anonyme)
10 Diex comment pourrai savoir / estampie dies comment (anonyme)
11 Amours que vous ai meffait (Jehan de Lescurel)
12 Toy servir en humilité (Jehan de Lescurel)
13 Flur de virignité (anonyme)
14 Amour voules vous accorder (Jehan de Lescurel)
15 Du dous jhesu (anonyme)
16 Li debonnaires dieus (anonyme)
17 Chanter voel par grant amour / estampie dam (anonyme)
18 Li solaus qui en moy luist (anonyme)
19 Amis, amis (anonyme)
Divisé en trois parties, ce projet de ]Diabolus in Musica[, placé sous la direction experte et exigeante d’Antoine Guerber, ]nous propose une nouvelle plongée dans le Moyen-Age en tentant d’approcher le répertoire des femmes dans une période de l’histoire reconnue comme masculine. Au-delà des doutes qui peuvent persister sur ces « Chansons & Polyphonies des Dames trouvères », la perfection de la réalisation musicale rend caduque toute réserve. Envoûtant ! Quobuz
Les voix de femmes sont à l'honneur dans ce nouvel et superbe enregistrement de l'ensemble Diabolus in Musica. Antoine Guerber fait cette fois appel à trois sopranos et quelques instruments, généralement discrets, pour nous faire découvrir un répertoire rare et envoutant mettant en scène la parole féminine (aussi appelé la « féminité textuelle » dans le livret). Si la description du CD « Chansons & polyphonies des Dames trouvères » est sans doute imparfaite – les quelques chansons qui possèdent une attribution sont de la main d'un homme – il n'est pas interdit de penser que quelques-unes des chansons anonymes ici enregistrées aient pu avoir été composées par des femmes trouvères. Quoiqu'il en soit, l'interprétation des trois chanteuses allie magistralement la simplicité et la sensibilité, rendant le texte poétique proche et vivant, le tout sans ostentation. Forum opéra, la suite ici