Alla Pavlova (née en 1952)

Alla Pavlova, née en Ukraine le 13 juillet 1952, est une compositrice américaine d’origine soviétique.

Née en Ukraine soviétique en 1952, depuis les années 2000 elle est installée à Brooklyn, New York, où elle poursuit son œuvre — dont la maison de disque Naxos a commencé à rendre compte régulièrement.

Sa musique, de facture néo-romantique, s’inspire des grands maîtres russes du xxe siècle (Prokofiev, Chostakovitch, Rachmaninov, etc.), et chacune de ses œuvres semble traversée par le thème du déracinement et de l’exil.

Œuvres principales

"Lullaby for Irene" pour piano, violon (ou flûte) et vibraphone (1972)
Two Songs to Verses by Anna Akhmatova pour soprano et piano (1974)
"We Are the Love" sur texte Verses de Alla Pavlova pour (mezzo-)soprano et quatuor avec piano (1974)
"The Dream" sur texte de Anna Akhmatova pour soprano et piano (1979)
Impressions after Fairy-Tales by H. C. Andersen pour piano (1990)
Winter Morning sur textes de Alexander Pushkin pour soprano, violoncelle et flûte (1993)
Prelude pour piano "For My Mother" (1994)
"Summer Pictures pour piano (1994)
Symphonie nº 1 "Farewell, Russia" pour orchestre de chambre (1994)
The Old New York Nostalgia Suite pour piano (1995)
"Miss Me ... But Let Me Go" pour violon, violoncelle, deux guitares et mezzo-soprano (1997)
"I Loved You", chef d'œuvres de la poesie russe, pour mezzo-soprano, violon et piano (1998)
Elégie pour piano et orchestre de cordes (1998)
Symphonie nº 2 "For the New Millennium" (1998)
The Old New York Nostalgia Suite pour orchestre de cordes, percussiones, saxophone contralte, saxophone tenor et trompette (1998)
Symphonie nº 3 (2000)
Symphonie nº 4 (2002)
Monologue pour violon et orchestre de cordes (2002)
Suite de "Sulamith" (2003-2004)
"Sulamith", ballet (2003-2005)
Symphonie nº 5 (2006)
Symphonie nº 6 (2008)
Suite du ballet "Thumbelina" (2008/09)
Symphonie n° 7 (2011)
Symphonie n° 8 (2011)
Concertino pour violon, piano et orchestre à cordes (2012)
Night Music pour violon et cordes (2014)

Si l'on en croit l'article ci dessous, elle s'est établie à New York en 1990, après avoir passé toute sa jeunesse, et avoir été éduquée en URSS. Curieusement, c'est quand le communisme est tombé qu'elle est partie aux USA. Bizarre, habituellement les russes qui ont émigré ne supportaient pas le régime d'URSS, ici c'est le contraire, elle s'en va quand l'URSS disparaît...va comprendre.

Il est vrai que pour une contemporaine, sa musique est agréable à écouter.

Alla Pavlova was born on July 13, 1952, in Ukraine. As a girl she lived in Vinnitsa city, then moved with her Russian-born parents to Moscow in 1961. In 1975 she received her Bachelor’s Degree at the Ippolitov–Ivanov Music Institute. In 1983 she received her Master’s Degree at the Gnesin Academy of Music in Moscow. From 1983 to 1986 she lived in the Bulgarian capital, Sofia, where she worked for the Union of Bulgarian composers and the Bulgarian National Opera. From 1986 to 1989 she was in Moscow, working for the Russian Musical Society Board. During that period her articles, now numbering over a hundred, appeared in Russian and Bulgarian publications. Since 1990 Alla has lived in New York and is a member of New York Women Composers, Inc.
Alla Pavlova has written a number of compositions for orchestra, including six symphonies and the ballet SULAMITH (2003–2005), based on the 1908 story by the famous Russian writer Alexandre Kuprin about the love of King Solomon for Sulamith, a servant from his vineyard. She is also the composer of numerous instrumental and vocal works that have been performed in the United States, Europe, Canada and Japan.
Her works combine classical, romantic and contemporary styles, and sometimes include elements from gospel and popular genres.

j'ai écouter des extraits de symphonies, je crois; çà m'a beaucoup plu!

Alla Pavlova (russe : Алла Павлова, née le 13 juillet 1952 en Ukraine) est une compositrice russe, née et élevée initialement à Vinnitsa en Ukraine. Elle et sa famille ont déménagé à Moscou en 1961, puis à Brooklyn, New York en 1990, où elle s'est installée. Elle est surtout connue pour son œuvre symphonique.

À l’époque soviétique, la famille Pavlova a été transférée à Moscou en 1961. Alla y a obtenu sa licence en 1975 à l’Institut de musique Ippolitov-Ivanov et en 1983 sa maîtrise au Collège musical d’État Gnessine. Elle étudie auprès d'Armen Shakhbagyan, compositeur réputé dans les années 1970, et porte une attention particulière aux œuvres d'Anna Akhmatova. Cela a influencé une bonne partie de sa production jusque dans les années 1990.

Après avoir obtenu sa maîtrise en 1983, Pavlova a déménagé à Sofia, la capitale bulgare, où elle a travaillé à l'Union des compositeurs bulgares et à l'Opéra national bulgare. Elle revient à Moscou trois ans plus tard.

À partir de 1986, Pavlova a travaillé pour le conseil d'administration de la Société musicale russe à Moscou, avant de déménager en 1990 à New York.

Après son arrivée à New York, Pavlova a constitué pour sa fille Irène une collection composée de pièces simples pour piano inspirées des contes de fées de Hans Christian Andersen. Durant la première moitié des années 1990, ses compositions alternent entre lieder et petites œuvres pour piano. En 1994, Pavlova produit sa première œuvre majeure, pour petit orchestre de chambre, Symphonie no. 1 'Adieu la Russie'. La symphonie cherche à transmettre le fardeau mélancolique et les sentiments de douleur que la compositrice a ressentis en quittant son pays d'origine. L'œuvre s'articule en un seul mouvement et est écrite pour un petit ensemble composé de deux violons, un violoncelle, un piano, une flûte et un piccolo. Il a été enregistré en Russie par les solistes de l'Orchestre Philharmonique de Moscou deux jours après sa première représentation.

Pavlova a attendu quatre ans pour composer sa prochaine œuvre pour orchestre plus important, une Élégie (1998) pour piano et orchestre à cordes, d'à peine quatre minutes, motivée par la mort de son professeur Shakhbagyan.

Sa première œuvre symphonique après l'Élégie fut la Symphonie no. 2 « Pour le nouveau millénaire » (1998), écrite la même année, son œuvre la plus ambitieuse à ce jour. Avant même d'être révisée quatre ans plus tard, elle a été portée sur CD par Vladimir Fedoseyev (qui est devenu plus tard l'un des champions de Pavlova en Russie lorsqu'il a joué et enregistré la Quatrième Symphonie qui a fermement établi la réputation de Pavlova en Russie).

Pavlova revient à la composition de lieder, en composant des pièces comme Miss me... but let me go début septembre 2001. De la même manière que Cristóbal Halffter a vu sa composition Adagio en forma de Rondó modifiée par les attentats terroristes du 11 septembre. , Pavlova - qui avait été choquée par ces attentats et qui vivait tout près de Ground Zero - a décidé de consacrer à nouveau la chanson à la mémoire des victimes.

Pavlova est membre de la New York Women Composers, Inc.

En plus de soutenir son prestige, la Deuxième Symphonie marque un moment important dans la carrière de Pavlova, alors qu'elle s'éloigne de la musique de chambre dans des œuvres successives au profit de grandes compositions orchestrales. En 2000, elle scelle ce changement d'orientation avec la monumentale Symphonie no. 3 qui s'inspire d'un monument new-yorkais dédié à Jeanne d'Arc et se caractérise par sa portée expressive intense. Conformément à son habitude de réviser ses œuvres, Pavlova a continué à travailler sur cette pièce, ajoutant une guitare dans une nouvelle version créée en 2004.

Sa Symphonie no. 4 a été écrite en 2002, ainsi qu'une deuxième œuvre de concert, un monologue avec violon solo dans lequel elle a de nouveau utilisé un orchestre à cordes. De 2003 à 2005, Pavlova a travaillé sur sa première musique de scène, pour le ballet Sulamith, pour mettre en scène l'histoire de 1908 d'Alexandre Kuprin inspirée de l'histoire biblique du roi Salomon. Une suite symphonique de trois quarts d'heure a été extraite de ce ballet.

Pavlova a écrit plusieurs autres symphonies (la n°11 est parue en 2021). D'autres œuvres incluent la Thumbelina Ballet Suite (2008/2009), un Concertino pour violon, piano et orchestre à cordes (2012) et « Night Music » pour violon et cordes (2014).

1972 - « Lullaby for Irina » pour piano, violon (ou flûte) et vibraphone.
1974 - deux chansons basées sur des poèmes d'Anna Akhmatova pour soprano et piano.
1974 - « Love is us » avec des poèmes d'Alla Pavlova pour (mezzo-soprano) et quatuor avec piano.
1979 - « Dream » sur des poèmes d'Anna Akhmatova pour soprano et piano.
1990 - pièces pour piano basées sur des contes de fées de Hans Christian Andersen.
1993 - « Winter Morning » sur des poèmes d'Alexandre Sergueïevitch Pouchkine pour soprano, violoncelle et flûte.
1994 - Prélude pour piano 'Pour ma mère'.
1994 - « Croquis d'été » pour piano.
1994 - Symphonie n°1 « Adieu Russie » pour orchestre de chambre.
1995 - « Nostalgie du vieux New York », suite pour piano.
1997 - « Remember, but let go », chanson pour violon mezzo-soprano, violoncelle et deux guitares.
1998 - « Je t'aimais », chefs-d'œuvre de la poésie russe pour mezzo-soprano, violon et piano.
1998 - élégie pour piano et orchestre à cordes.
1998 - Symphonie n°2 « Pour le nouveau millénaire ».
1998 - « Nostalgie du vieux New York », suite pour trompette, saxophone alto et ténor, percussions et orchestre à cordes.
2000 - Symphonie n°3.
2002 - Symphonie n°4.
2003-2004 - suite du ballet Shulamith.
2003-2005 - « Sulamith », ballet.
2006 - Symphonie n°5.
2008 - Symphonie n°6.
2008-2009 - suite de ballet « Sulamith ».
2011 - Symphonie n°7.
2011 - Symphonie n°8.
2012 - Concertino pour violon, piano et orchestre à cordes.
2016 - Symphonie n°9.


Symphonie n° 2 "Nouveau Millénaire"



https://www.youtube.com/watch?v=tUOBTtsayYk


violino, Yaroslav Krasnikov

Moscow Tchaikovsky Symphony Orchestra

direzione, Vladimir Fedoseyev