Forum sur la musique classique
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

 

 Giuseppe Tartini (1692-1770)

Aller en bas 
AuteurMessage
Snoopy
Admin
Snoopy

Nombre de messages : 31241
Age : 49
Date d'inscription : 10/08/2006

Giuseppe Tartini (1692-1770) Empty
MessageSujet: Giuseppe Tartini (1692-1770)   Giuseppe Tartini (1692-1770) Empty2006-08-26, 21:46

Giuseppe Tartini est un violoniste et compositeur italien, né le 8 avril 1692 à Pirano près de Trieste et mort le 26 février 1770 à Padoue.

Sa famille le destinait à la carrière ecclésiastique. En 1709, il était inscrit comme étudiant en droit et théologie à l'Université de Padoue. En 1710, il contracta mariage en cachette, ce qui le mit en délicatesse avec l'Église et fut emprisonné ; ceci le détermina à se réfugier dans un couvent à Assise déguisé en moine. C'est là que, selon toute vraisemblance, il reçut une instruction musicale du tchèque Buhoslav Cernohorsky.
À compter de 1714, il était musicien d'orchestre, exerçant son activité à Assise et Ancône. En 1721, il se vit confier la direction de l'orchestre de la basilique Saint-Antoine à Padoue. Ce poste lui permit d'effectuer plusieurs voyages ; en outre, il séjourna plusieurs années à Prague ou il eut l'occasion d'assister au couronnement de Charles VI.
De retour à Padoue en 1728, il fonda une école de musique réputée qui attira des musiciens venus de toute l'Europe. Un de ses élèves favoris était Pietro Nardini. À partir de 1740, Tartini est établi comme l'un des violonistes les plus importants de son temps, il a commencé une vaste tournée de concerts en Italie.
Il rédigea de nombreux ouvrages théoriques sur la musique, parmi les quels un traité sur l'art de l'ornementation. qui a pu servir d'exemple à Leopold Mozart pour son École du violon. Les ouvrages théoriques qui parurent par la suite, qui reposaient partiellement sur des spéculations erronées, mais également sur de réelles données de l'expérience, furent l'objet de critiques virulentes et de mises en doute par ses concurrents. Ces controverses le rendirent malade et il en mourut en février 1770.

Le style de Tartini a évolué de façon très sensible au cours de sa carrière. Au début, il devait beaucoup à ceux d'Arcangelo Corelli et d'Antonio Vivaldi. Sa manière, accordant beaucoup d'importance à l'ornementation selon la tradition baroque, aboutit plus tard à une virtuosité pré-classique. Tartini était réputé pour son jeu chantant et pour son légendaire coup d'archet.

Comme nombre de ses contemporains, Tartini a été un compositeur extrêmement prolifique :

130 concertos de violon, 2 pour viole de gambe (la et ré majeur), 2 pour flûte (sol et fa majeur)
150 sonates pour le violon et basse continue
50 sonates en trio pour 2 violons et basse continue)
30 Sonate pour violon seul, (ou basse ad libitum)
3 sinfonie a quattro (ré sol, la)
"l'arte del arco" (L'Art de l'Archet)
un nombre indéterminé de compositions religieuses vocales.
La sonate Didone abandonata (Didon abandonnée)
L'arte dell'arco (50 Variationen sur une gavotte d'Arcangelo Corelli)
La sonate des trilles du Diable*

* J'ai rêvé une nuit que j'avais scellé un pacte avec le Diable pour le prix de mon âme. Tout obéissait à ma volonté, mon nouveau serviteur connaissait d'avance tous mes souhaits. Alors me vint l'idée de lui confier mon violon et d'attendre ce qu'il en tirerait. Quel ne fut pas mon étonnement lorsque je l'entendis jouer, avec un art consommé, une sonate d'une beauté telle que je n'aurais pu en imaginer de plus belle. J'étais stupéfait et charmé, le souffle court et je me réveillai. Je saisis alors mon violon et essayai de reproduire cette sonorité extraordinaire. En vain. La pièce que j'ai alors écrite est certainement une des plus belles que j'aie jamais composée ; elle reste cependant bien au-dessous de ce que j'avais entendu en rêve.



Oeuvres (celles possédant un numéro d'opus uniquement)

12 Concerti, Op. 1 (in g, e, F, D, F, A, a, A, F, G, A, D) violon et orchestre  1728  Amsterdam
6 Sonate, Op. 1 (in Bb, a , b, g, A, Bb)  violon et bc  1732  Amsterdam
12 Sonate e una pastorale, Op. 1 (in A, F, C, g, e, D, D, c, A, g, E, F, A) violon et bc 1734 Amsterdam (dont n°4 = Trille du diable, n°10 = Didon abandonnée)
6 Concerti, Op. 2 (in G, C, b, F, C, E) violon et orchestre  1734 Amsterdam
6 Sonate, Op. 2 (in g, A, d, e F, E) violon et bc  1743 Amsterdam
12 Sonate, Op. 2 (in D, G, A, b, a, C, g, D, Bb, F, e, G) violon et bc 1745 Amsterdam
Nouvelle étude... 17 Variations on Corelli's Gavotte Op. 5 n° 10 violon et bc 1747 Paris
6 Sonates, Op. 4 (in E, G, Bb, A, D, c) violon et bc  1747 Paris
6 Sonates, Op. 5  (in a, Bb, A, G, F, Bb) violon et bc 1751 Padua
6 Sonates, Op. 6 (in G, A, D, A, B, G) violon et bc 1748 Paris
6 Sonates, Op. 7  (in D, Bb, G, E, g, F) violon et bc 1748 Paris
6 Sonate a tre, Op. 8  (in A, D, G, D, A, D) 2 violons et bc 1749 Paris
12 Sonate a tre  (in G, D, A, D, G, F, D, A, A, D, A, A) 2 violons et bc 1750 London
12 Sonate a tre, Op. 3  (in D, C, D, F,D, D, D, C, D, C, D, D) 2 violons et bc 1756 London
L'arte del arco... 38 Variations on Corelli's Gavotte, Op. 5 #10 violon et bc 1758 Paris
6 Sonates, Op. 9  (in Eb, G, G, A, F, D) violon et bc 1763 Paris

Pour les concertos pour violon, Minos Dounias a établi un catalogue thématique en 1966 (125 numéros D...)
Idem pour les sonates avec celui de Paul Brainard établi en 1975 (numéros B...)


Catalogue suivant le Grove

Musique religieuse:

Canzoncine sacre, 1–3vv (some in more than one version):

Alma contrita;
Alma pentita;
Amare lacrime;
Caro Signor amato;
Chi cerca un'innocenza;
Crocifisso mio Signor;
Dio ti salvi regina;
Dolce mio Dio;
E m'ami ancor;
Iddio ti salvi;
Infrangiti mio cor;
Mio Gesù con tutto il cuore;
No, che terreno fallo;
O peccator che sai;
Rimira, o peccatore;
Ti voglio amar Gesù;
Vedi, Signor, ch'io piango;
Vergine bella del ciel regina;
Vergine bella e pietosa;
Voglio amar Gesù anch'io: all I-Pca; 5 ed. in Musica sacra, lxxxiii (1959), suppl.

Autres:

Stabat mater, 3vv, copy, 1769;
Pange lingua, 3vv;
2 Tantum ergo, 3vv;
3 Miserere, 3vv, 4vv, 5vv, copy, 1770 (additional copies, F-Pc, GB-Ob);
Salve regina, 4vv, copy, 1773 (‘ultima composizione del … Tartini’): all I-Pca

Oeuvres instrumentales publiées:

Published:
op.
1 lib.1. Sei concerti a 5: d85, 55, 60, 15, 58, 89 (g, e, F, D, F, A) (Amsterdam, 1728)
1 lib.3. Sei concerti a 5 del … Tartini a G. Visconti:d Anh.III–VI (B , D, F, a), 2 others unlisted (Amsterdam, c1728); none definitely attributable (Dounias); date derived from Le Cène's publishing numbers
1 lib.2. Sei concerti a 5: d111, 91, 59, 71, 88, 18 (a, A, F, G, A, D) (Amsterdam, 1730); date derived from Le Cène's publishing numbers
1 VI sonate vn, b: b B 7, a9, b5, g9, A3, B 8 (Amsterdam, 1732)

1 (12) Sonate e una pastorale: b A14, F9, C11, G17, e6, D12, D6, c2, A15, g10, E5, F4, A16 (Amsterdam, 1734); nos.1–6 church sonatas, nos.7–12 chamber sonatas; A16, ‘Pastorale’, uses scordatura; the nickname of g10, ‘Didone abbandonata’, is of 19th-century origin; ed. in FS, vii–viii, xii
2 VI concerti a 8: d73, 2, 124, 62, 3, 46 (G, C, b, F, C, E) (Amsterdam, c1734)
– VI concerti … d'alcuni famosi maestri, lib.2 (no.5): d1 (C) (Amsterdam, c1740)
2 VI Sonate, vn, bc: b g4, A5, d4, e7, F5, E6 (Amsterdam, 1743)
2 (12) Sonate, vn, bc: b D13, G18, A17, b6, a10, C12, g11, D14, B 9, F8, e8, G19 (Rome, 1745); pubd as op.3 (Paris, c1747)
– Nouvelle étude … par Mr. Pétronio Pinelli: b F11 (17 variations on Gavotte from Corelli's op.5 no.10) (Paris, c1747); see L'arte del arco
4 (6) Sonates: b E3, G20, B 10, A3, D, c5 (Paris, 1747); no.6 probably by Mauro D'Alay
5 (6) Sonates: B, a11, B 11, A18, G21, F10, B 12 (Paris, c1747); some doubtful; ed. E. Bonnelli (Padua, 1951)
6 Sei sonate: b G8, A19, D8, A6, B5, G10 (Paris, c1748)
7 (6) Sonate: b D11, B 7, G9, E4, g3, F7 (Paris, 1748); ed. P. Brainard: La raccolta di sonate autografe per violino, Ms 1888, fasc.1 nell’Archivio musicale della Venerando Arca del Santo di Padova (Padua, 1975)
8 Sei sonate a tre: Trios A5, D7, G4, D10, A10, D11, some with movts added (Paris, 1749)
– XII Sonatas, 2 vn, b: Trios G4, D11, A5, D10, G3, F2, D7, A8, A9, D12, A10, A7 (London, 1750)
– VI [and VI] sonate, 2 vn, bc, lib. , II: Trios D8, C4, D6, F2, D5, D2, D12, C5, D4, C3, D3, D9 (Amsterdam, c1755), as op.3 (London, 1756)
– L'arte del arco: b F11 (38 variations on Gavotte from Corelli's op.5 no.10) (Paris, 1758); attrib. of both this and the earlier print is questionable
9 Sei sonate: b E 1, G6, G22, A20, F6, D16 (Paris, c1763)
– J.B. Cartier: L'art du violon: b g4, A14, F11 (expanded to 50 variations), g5 (first appearance in print of ‘Le trille du diable’), and Adagio varié (17 variations on b F5, 1st movt) (Paris, 1798); the Adagio, probably spurious, R in H.-P. Schmitz: Die Kunst der Verzierung im 18. Jahrhundert (Kassel, 1955)


Oeuvres en manuscrit:

c135 vn concertos (vn, str a 4, bc), thematic catalogue by Dounias, supplemented by Duckles and others; principal MS collections in I-Pca(incl. 55 complete autographs), F-Pc, GB-Mp, US-BE (first publications listed below); 6 ed. in FS: d125, i; d12, x; d83, xi; d117, xiii; d21, xiv; d115, xv
Concs. for other insts (str a 4, bc): vc/va da gamba, A, I-Pca*; autograph; va (va da gamba), 2 hn, D, A-Wgm*; fl, G, S-Skma, doubtful; fl, F, I-Nc, doubtful
Sinfonie and sonatas a 4 (str qt, bc): D (autograph), G, A, D, I-Pca; 11 (some a 5, one with 2 clarini),


Oeuvres douteuses:

c40 trio sonatas (2 vn, bc), mostly 1745–9, I-Pca, F-Pc (thematic catalogue by Brainard)
c135 authentic, 40 doubtful sonatas (vn, bc), mostly I-Pca, F-Pc, US-BE (thematic catalogue by Brainard); 3 ed. in FS, xvi
c30 sonatas, many single movts (vn, without acc. or with optional bc), probably c1745–60, mostly I-Pca, A-Wgm (thematic catalogue by Brainard)


Ecrits:

Regole per arrivare a saper ben suonar il violino (MS compiled by G.F. Nicolai, I-Vc); ed. in Jacobi (1961); variant versions: Libro de regole, ed esempi necessari per ben suonare, US-BE; and Traité des agréments de la musique (Paris, 1771); Petrobelli (Giuseppe Tartini: le fonti biografiche, 1968) reports the discovery of a further It. MS version; a further copy has been discovered in I-Vlevi (ed. D. Vitali: Il ‘Trattato degli abbellimenti’ di Giuseppe Tartini, diss., U. of Rome, 1995)
Trattato di musica secondo la vera scienza dell'armonia (Padua, 1754/R; Eng. trans. in Johnson, 1985)
De' principi dell'armonia musicale contenuta nel diatonico genere (Padua, 1767/R)
Risposta di Giuseppe Tartini alla critica del di lui trattato di musica di Mons. Le Serre di Ginevra (Venice, 1767)
Scienza platonica pudata sul cerchio, ed. A. Todeschini Cavalla (Padua, 1977)
Revenir en haut Aller en bas
https://musiqueclassique.forumpro.fr
joachim
Admin
joachim

Nombre de messages : 27127
Age : 77
Date d'inscription : 19/08/2006

Giuseppe Tartini (1692-1770) Empty
MessageSujet: Re: Giuseppe Tartini (1692-1770)   Giuseppe Tartini (1692-1770) Empty2013-11-02, 17:43

Catalogue des oeuvres (concertos : catalogue Doumian - Sonates : catalogue Brainard)


12 Concertos à 5 pour violon et cordes, op 1 (1730)

Concerto 4 • D. 15 • Re Majeur
Concerto 12 • D. 18 • Re Majeur
Concerto 2 • D. 55 • Mi Mineur
Concerto 5 • D. 58 • Fa Majeur
Concerto 9 • D. 59 • Fa Majeur
Concerto 3 • D. 60 • Fa Majeur
Concerto 10 • D. 71 • Sol Majeur
Concerto 1 • D. 85 • Sol Mineur
Concerto 11 • D. 88 • La Majeur
Concerto 6 • D. 89 • La Majeur
Concerto 8 • D. 91 • La Majeur
Concerto 7 • D.111 • La Mineur


6 Concertos à 8 pour violon et cordes, op 2 (1734)

Concerto 2 • D. 2 • Ut Majeur
Concerto 5 • D. 3 • Ut Majeur
Concerto 6 • D. 46 • Mi Majeur
Concerto 4 • D. 62 • Fa Majeur
Concerto 1 • D. 73 • Sol Majeur
Concerto 3 • D.124 • Si Mineur


Concertos pour violon, cordes et basse continue (sans opus)

Concerto • D. 1 • Ut Majeur
Concerto • D. 4 • Ut Majeur
Concerto • D. 5
Concerto Hug 32234 • D. 7 • Ut Majeur
Concerto • D. 8
Concerto • D. 9
Concerto • D. 10
Concerto • D. 12 • Ut Majeur
Concerto • D. 13
Concerto • D. 14
Concerto • D. 15 • Re Majeur
Concerto • D. 16
Concerto Hug 32234 • D. 17 • Re Majeur
Concerto • D. 19 • Re Majeur
Concerto Hug 32234 • D. 20 • Re Majeur
Concerto 'Il crudel' • D. 21 • Re Majeur
Concerto • D. 22 • Re Majeur
Concerto • D. 23
Concerto • D. 24 • Re Majeur
Concerto • D. 26
Concerto • D. 27
Concerto • D. 28 • Re Majeur
Concerto • D. 29 • Re Majeur
Concerto • D. 30 • Re Majeur
Concerto • D. 31
Concerto • D. 33
Concerto Hug 32045 • D. 34 • Re Majeur
Concerto • D. 35
Concerto • D. 38
Concerto • D. 39
Concerto • D. 40
Concerto • D. 41
Concerto • D. 42
Concerto • D. 43 • Re Mineur
Concerto 'Ombra diletta' • D. 44 • Re Mineur
Concerto • D. 45 • Re Mineur
Concerto Hug 32045 • D. 47 • Mi Majeur
Concerto • D. 48 ""Rondinella vaga e bella...",
Concerto • D. 49
Concerto • D. 50 • Mi Majeur
Concerto • D. 51 • Mi Majeur
Concerto • D. 52
Concerto • D. 53
Concerto • D. 54
Concerto • D. 56 • Mi Mineur
Concerto • D. 57
Concerto • D. 61 • Fa Majeur
Concerto • D. 63 • Fa Majeur
Concerto • D. 64
Concerto • D. 66 • Fa Majeur
Concerto • D. 67 • Fa Majeur
Concerto • D. 68 • Fa Majeur
Concerto Hug 32045 • D. 69 • Fa Majeur
Concerto • D. 70
Concerto • D. 70a
Concerto • D. 72 • Sol Majeur
Concerto • D. 74 • Sol Majeur
Concerto • D. 75 • Sol Majeur
Concerto • D. 76
Concerto • D. 77
Concerto • D. 78 • Sol Majeur
Concerto • D. 79
Concerto • D. 80 • Sol Majeur
Concerto • D. 81 • Sol Majeur
Concerto • D. 82 • Sol Majeur
Concerto • D. 83 • Sol Majeur
Concerto • D. 84
Concerto • D. 86 • Sol Mineur
Concerto • D. 87
Concerto Hug 32234 • D. 90 • La Majeur
Concerto • D. 92 • La Majeur
Concerto • D. 93 • La Majeur
Concerto • D. 94 • La Majeur
Concerto • D. 95 • La Majeur
Concerto • D. 96 • La Majeur
Concerto • D. 97
Concerto • D. 99
Concerto • D.100
Concerto Hug 32045 • D.101 • La Majeur
Concerto • D.102
Concerto • D.103
Concerto • D.104
Concerto • D.105
Concerto • D.106
Concerto • D.107
Concerto • D.108
Concerto • D.109
Concerto • D.110
Concerto • D.112 • La Mineur
Concerto • D.113 • La Mineur
Concerto "à Lunardo Vénier" • D.115 • La Mineur
Concerto • D.116 • Si Bemol Majeur
Concerto : Allegro • D.116a
Concerto • D.117 • Si Bemol Majeur
Concerto 'Non sospirar, non piangere' • D.118 • Si Bemol Majeur
Concerto • D.120 Si bémol majeur
Concerto • D.122 Si bémol majeur
Concerto • D.123 • Si Bemol Majeur
Concerto • D.125 • Si Mineur


Concertos divers

Concerto pour violoncelle ou viole de gambe, cordes et b.c. en la majeur
Concerto pour alto ou viole de gambe, cordes, 2 cors et b.c. en ré majeur
Concerto pour flûte, cordes et b.c. en sol majeur D 293
Concerto pour flûte, cordes et b.c. en sol majeur  D 294
Concerto pour flûte, cordes et b.c. en ré majeur D 291
Concerto pour flûte, cordes et b.c. en fa majeur
Concerto pour trompette, cordes et b.c. en ré majeur
Sinfonie e Sonate in 4 parti in ré, sol, la majeur
Sinfonia pastorale en ré majeur pour cordes
11 Sinfonie in 5 parti dont une avec 2 cors ou trompettes (authenticité douteuse)
Concertos grossos d'après des sonates de l'opus 1 de Meneghini


Sonates : 135 pour violon et basse continue, 50 sonate et trio, 32 "piccole sonates"

6 Sonates en trio pour 2 violons et basse continue, op 8 (1749)

Trio 1 • B. A 5 • La Majeur
Trio 5 • B. A10 • La Majeur
Trio 2 • B. D 7 • Re Majeur
Trio 4 • B. D10 • Re Majeur
Trio 6 • B. D11 • Re Majeur
Trio 3 • B. G 4 • Sol Majeur


12 Sonates en trio pour 2 violons et b.c. (1750)

Trio 3 • B. A 5 • La Majeur
Trio 12 • B. A 7 • La Majeur
Trio 8 • B. A 8 • La Majeur
Trio 9 • B. A 9 • La Majeur
Trio 11 • B. A10 • La Majeur
Trio 7 • B. D 7 • Re Majeur
Trio 4 • B. D10 • Re Majeur
Trio 2 • B. D11 • Re Majeur
Trio 10 • B. D12 • Re Majeur
Trio 6 • B. F 2 • Fa Majeur
Trio 5 • B. G 3 • Sol Majeur
Trio 1 • B. G 4 • Sol Majeur


12 Sonates en trio pour 2 violons et b.c. op 3 (1756)

Trio 10 • B. C 3 • Ut Majeur
Trio 2 • B. C 4 • Ut Majeur
Trio 8 • B. C 5 • Ut Majeur
Trio 6 • B. D 2 • Re Majeur
Trio 11 • B. D 3 • Re Majeur
Trio 9 • B. D 4 • Re Majeur
Trio 5 • B. D 5 • Re Majeur
Trio 3 • B. D 6 • Re Majeur
Trio 1 • B. D 8 • Re Majeur
Trio 12 • B. D 9 • Re Majeur
Trio 7 • B. D12 • Re Majeur
Trio 4 • B. F 2 • Fa Majeur

6 autres sonates en trio parues à Amsterdam en 1755


12 Sonates et une Pastorale pour violon et b.c., op 1 (1732)

Sonate 1 • B. A14 • La Majeur
Sonate 9 • B. A15 • La Majeur
Pastorale • B. A16 • La Majeur
Sonate 8 • B. c 2 • Ut Mineur
Sonate 3 • B. C11 • Ut Majeur
Sonate 7 • B. D 6 • Re Majeur
Sonate 6 • B. D12 • Re Majeur
Sonate 11 • B. E 5 • Mi Majeur
Sonate 5 • B. e 6 • Mi Mineur
Sonate 12 • B. F 4 • Fa Majeur
Sonate 2 • B. F 9 • Fa Majeur
Sonate 10 "Didone abbandonata" • B. g10 • Sol Mineur
Sonate 4 • B. G17 • Sol Majeur

6 Sonates pour violon et b.c. op 1 (1732)

Sonate 5 • B. A 3 • La Majeur
Sonate 2 • B. a 9 • La Mineur
Sonate 3 • B. b 5 • Si Mineur
Sonate 1 • B. B 7 • Si Bemol Majeur
Sonate 6 • B. B 8 • Si Bemol Majeur
Sonate 4 • B. g 9 • Sol Mineur

Sonate "La Trille du Diable" en sol mineur B. g5 (1713)

6 Sonates pour violon et b.c., op 2 (1743)

Sonate 2 • B. A 5 • La Majeur
Sonate 3 • B. d 4 • Re Mineur
Sonate 6 • B. E 6 • Mi Majeur
Sonate 4 • B. e 7 • Mi Mineur
Sonate 5 • B. F 5 • Fa Majeur
Sonate 1 • B. g 4 • Sol Mineur


12 Sonates pour violon et b.c. op 3 (ou 2) (1747)

Sonate 5 • B. a10 • La Mineur
Sonate 3 • B. A17 • La Majeur
Sonate 4 • B. b 6 • Si Mineur
Sonate 9 • B. B 9 • Si Bemol Majeur
Sonate 6 • B. C12 • Ut Majeur
Sonate 1 • B. D13 • Re Majeur
Sonate 8 • B. D14 • Re Majeur
Sonate 11 • B. e 8 • Mi Mineur
Sonate 10 • B. F 8 • Fa Majeur
Sonate 7 • B. g11 • Sol Mineur
Sonate 2 • B. G18 • Sol Majeur
Sonate 12 • B. G19 • Sol Majeur


6 Sonates pour violon et b.c. op 4 (1747)

Sonate 4 • B. A 3 • La Majeur
Sonate 3 • B. B10 • Si Bemol Majeur
Sonate 6 - de Mauro d'Alay • B. c 5 • Ut Mineur
Sonate 5 • B. D15 • Re Majeur
Sonate 1 • B. E 3 • Mi Majeur
Sonate 2 • B. G20 • Sol Majeur


6 Sonates pour violon et b.c. op 5 (1747)

Sonate 1 • B. a11 • La Mineur
Sonate 3 • B. A18 • La Majeur
Sonate 2 • B. B11 • Si Bemol Majeur
Sonate 6 • B. B12 • Si Bemol Majeur
Sonate 5 • B. F10 • Fa Majeur
Sonate 4 • B. G21 • Sol Majeur


6 Sonates pour violon et b.c. op 6 (1748)

Sonate 4 • B. A 6 • La Majeur
Sonate 2 • B. A19 • La Majeur
Sonate 5 • B. B 5 • Si Bemol Majeur
Sonate 3 • B. D 8 • Re Majeur
Sonate 1 • B. G 8 • Sol Majeur
Sonate 6 • B. G10 • Sol Majeur


6 Sonates pour violon et b.c. op 7 (1748)

Sonate 2 • B. B 7 • Si Bemol Majeur
Sonate 1 • B. D11 • Re Majeur
Sonate 4 • B. E 4 • Mi Majeur
Sonate 6 • B. F 7 • Fa Majeur
Sonate 5 • B. g 3 • Sol Mineur
Sonate 3 • B. G 9 • Sol Majeur


6 Sonates pour violon et b.c. op 9 (1763)

Sonate 4 • B. A20 • La Majeur
Sonate 6 • B. D16 • Re Majeur
Sonate 1 • B. Es1 • Mi Bemol Majeur
Sonate 5 • B. F 6 • Fa Majeur
Sonate 2 • B. G 6 • Sol Majeur
Sonate 3 • B. G22 • Sol Majeur


Sans opus :

Sonata en ré majeur pour violon et basso continuo, BD19
Sonata en la majeur "dalla Chitarra Portoghese", pour violon et basso continuo, BA4
Sonata en si bémol majeur pour violon et basso continuo, BB1
Sonata en si bémol majeur "Staggion bella", pour violon et basso continuo, BBb3
Sarabande, pour contrebasse et basso continuo
Sonata en la mineur pour violon
Sonata a quattro en sol majeur
Concerto a cinque en sol majeur pour flûte, cordes et b.c.


40 autres sonates pour violon et basse, douteuses

50 Variations "L'Arte del Arco" pour violon seul B. F11 (1758)
30 Sonates pour violon seul, ou avec accompagnement de basse ad libitum, dont les 24 Sonates "du Tasse"


20 Canzoncine sacre ad una e tre voci

Alma contrita
Alma pentita
Amare lacrime
Caro Signor amato
Chi cerca un'innocenza
Crocifisso mio Signor
Dio ti salvi regina
Dolce mio Dio
E m'ami ancor
Iddio ti salvi
Infrangiti mio cor
Mio Gesu con tutto il cuore
No, che terreno fallo
O peccator che sai
Rimira, o peccatore
Ti voglio amar Gesu
Vedi, Signor, ch'io piango
Vergine bella del ciel regina
Vergine bella e pietosa
Voglio amar Gesu anch'io


Autres musiques religieuses

Stabat mater à 3 voix (1769)
Pange lingua à 3 voix
2 Tantum ergo à 3 voix, en ré mineur et mi mineur
3 Miserere : à 3 voix, à 4 voix, à 5 voix
Salve Regina à 4 voix
Revenir en haut Aller en bas
joachim
Admin
joachim

Nombre de messages : 27127
Age : 77
Date d'inscription : 19/08/2006

Giuseppe Tartini (1692-1770) Empty
MessageSujet: Re: Giuseppe Tartini (1692-1770)   Giuseppe Tartini (1692-1770) Empty2017-07-03, 10:25

Rien sur un compositeur aussi important que Tartini ? Rien sur ce violoniste précurseur de Paganini ? Rolling Eyes

C'est de ma faute en partie, puisque je possède l'intégrale des concertos en 29 CD, par Giovanni Guglielmo et l'Arte dell'Arco, chez Dynamic. J'en parlerai plus tard.

Giuseppe Tartini (1692-1770) 71whes10

Je suis en train d'écouter quelques sonates pour violon et basse continue, en 2 CD, parmi lesquelles les plus connues : la Trille du diable, la Didon abandonnée, la Pastorale et d'autres peu connues dont une qui s'intitule "dans le style du prêtre qui joue de la guitare portugaise".

Tartini, selon les dates de composition de ces sonates, passe du baroque au classique, et même à mon avis au pré-romantisme pour la sonate en si bémol majeur BBb1, l'une des dernières.

Giuseppe Tartini (1692-1770) Folder10   Giuseppe Tartini (1692-1770) Folder11

Un exemple avec la fameuse Trille du Diable

https://www.youtube.com/watch?v=Zl9FTlKK1e0
Revenir en haut Aller en bas
Icare
Admin
Icare

Nombre de messages : 17488
Age : 60
Date d'inscription : 13/11/2009

Giuseppe Tartini (1692-1770) Empty
MessageSujet: Re: Giuseppe Tartini (1692-1770)   Giuseppe Tartini (1692-1770) Empty2017-07-03, 10:46

Là, oui, en effet, vous n'avez pas assuré Mesdames, Messieurs, qui parcourez ce forum de long en large, vous qui aimez particulièrement cette période de la musique classique: pas une seule petite tartine sur la musique de Tartini!! Shocked Moi encore, j'ai une excuse, il est né beaucoup trop tôt, sans doute pour cette raison qu'il est passé entre les mailles de mon filet. Hehe Toutefois, le fameux Trille du Diable ne m'est pas inconnu... Giuseppe Tartini (1692-1770) 987794 ...Je l'ai en ma possession, quelque-peu perverti par le contemporain Youri Kasparov; Le Trille du Diable, variations sur un thème de Tartini pour 16 instruments (1990). Giuseppe Tartini (1692-1770) 231625
Revenir en haut Aller en bas
benoît

benoît

Nombre de messages : 355
Age : 60
Date d'inscription : 14/02/2007

Giuseppe Tartini (1692-1770) Empty
MessageSujet: Re: Giuseppe Tartini (1692-1770)   Giuseppe Tartini (1692-1770) Empty2017-07-29, 12:18

Bonjour,

Je reviens tout juste de mes vacances passées en Croatie et en Slovénie avec un passage sur la côte slovène par la très jolie ville de Piran, ville natale de Tartini; par ailleurs , j' ai vu une exposition temporaire sur ce compositeur à la forteresse de Pula en Istrie, bien intéressante avec quelques objets et meubles personnels de Tartini.

Giuseppe Tartini (1692-1770) Piazza10
Giuseppe Tartini (1692-1770) Images10

Je connais mal ce compositeur, si ce n' est le Trille du Diable ( le plus connu) et un CD de quelques concertos pour violon qui dort dans mes cartons , et dont je me souviens guère.

Je suis donc très intéressé par le ressenti de Joachim sur le coffret de tous les concertos pour violon, s' il a eu le temps de tous les écouter, aimant particulièrement le violon et cette période ; a priori , je devrais les aimer Giuseppe Tartini (1692-1770) Icon_con Avant l' acquisition d' un tel coffret ( 29 CDs tout de même ) , je voudrais donc savoir si  " ça vaut le coup " ( excellente critique par ailleurs dans Diapason en été 2015 à sa parution qui mettait l' accent sur les excellentes recherches musicologiques sur les partitions parfois illisibles etc...par G. Guglielmo)
Revenir en haut Aller en bas
jdperdrix

jdperdrix

Nombre de messages : 519
Age : 73
Date d'inscription : 28/02/2013

Giuseppe Tartini (1692-1770) Empty
MessageSujet: Re: Giuseppe Tartini (1692-1770)   Giuseppe Tartini (1692-1770) Empty2017-07-29, 17:21

Je suis aussi passé par Piran il y a quelques années. C'est bien joli en effet, et l'arrière-pays également, mélange harmonieux d'Autriche et de Méditerranée...

J'ai toujours eu beaucoup de goût pour Tartini. Le coffret de 29 CD (que j'ai achetés au fur et à mesure) est très recommandable. Mais il faut éviter l'indigestion. Je ne sais pas si les notices figurent dans le coffret. Elles étaient bien faites et informatives. Une caractéristique de Tartini était d'annoter par quelques mots, souvent énigmatiques, ses compositions. Il me semble important quand on l'écoute de chercher la correspondance entre ces annotations et la musique.

On trouve aussi une grande quantité de sonates pour violon seul, sans accompagnement, que je trouve magnifiques et d'une grande richesse mélodique. Pour en avoir une idée, il suffit de chercher sur un site connu pour ses vidéos musicales...
Revenir en haut Aller en bas
joachim
Admin
joachim

Nombre de messages : 27127
Age : 77
Date d'inscription : 19/08/2006

Giuseppe Tartini (1692-1770) Empty
MessageSujet: Re: Giuseppe Tartini (1692-1770)   Giuseppe Tartini (1692-1770) Empty2017-07-29, 17:27

Benoit a écrit:
Je suis donc très intéressé par le ressenti de Joachim sur le coffret de tous les concertos pour violon, s' il a eu le temps de tous les écouter, aimant particulièrement le violon et cette période ; a priori , je devrais les aimer  Avant l' acquisition d' un tel coffret ( 29 CDs tout de même ) , je voudrais donc savoir si  " ça vaut le coup " ( excellente critique par ailleurs dans Diapason en été 2015 à sa parution qui mettait l' accent sur les excellentes recherches musicologiques sur les partitions parfois illisibles etc...par G. Guglielmo)

Je n'ai pas encore tout écouté... manque de temps, il y a tant de choses à découvrir... mais environ les 2/3 quand même.

Difficile de dire si ça vaut le coup ou non. Si tu accroches vraiment, oui à coup sûr, mais ne pas écouter tout à la suite, ça en devient fastidieux!. Sinon il vaudrait mieux faire une sélection de certains concertos. Je recommanderais en priorité les concertos D 45 en ré mineur, D 48 en mi majeur, D 60 en fa majeur, D 96 en la majeur, D 117 en si bémol majeur, D 123 en si bémol majeur, D 125 en si mineur.

Il y a le volume 9 en entier sur youtube, où l'on trouve 10 des concertos. Ecoute le, tu verras si tu "accroches" Very Happy



https://www.youtube.com/watch?v=gM6djZLTQTo


Voici encore le premier mouvement du D 45 en ré mineur (dans une autre interprétation), qui, je trouve, a déjà un certain côté romantique

https://www.youtube.com/watch?v=XxOro6AElw4
Revenir en haut Aller en bas
benoît

benoît

Nombre de messages : 355
Age : 60
Date d'inscription : 14/02/2007

Giuseppe Tartini (1692-1770) Empty
MessageSujet: Re: Giuseppe Tartini (1692-1770)   Giuseppe Tartini (1692-1770) Empty2017-07-30, 11:26

merci à tous les 2 pour ces précisions...
Revenir en haut Aller en bas
joachim
Admin
joachim

Nombre de messages : 27127
Age : 77
Date d'inscription : 19/08/2006

Giuseppe Tartini (1692-1770) Empty
MessageSujet: Re: Giuseppe Tartini (1692-1770)   Giuseppe Tartini (1692-1770) Empty2018-02-26, 18:48

Ce violoniste hors-pair, qui a composé 135 concertos et quelque 200 sonates, n'a pas dédaigné la flute, dont on trouve l'intégrale des concertos sur ce CD. De très beaux concertos dont les mouvements lents sont déjà presque romantiques.

Giuseppe Tartini (1692-1770) Cover34



https://www.youtube.com/watch?v=z07L4kdY__0


Dernière édition par joachim le 2020-12-08, 20:37, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
laudec

laudec

Nombre de messages : 5668
Age : 72
Date d'inscription : 25/02/2013

Giuseppe Tartini (1692-1770) Empty
MessageSujet: Re: Giuseppe Tartini (1692-1770)   Giuseppe Tartini (1692-1770) Empty2018-02-26, 21:39

Merci pour ces très beaux concertos pour flûte, très romantiques pour moi, si subtilement nuancés, Giuseppe Tartini (1692-1770) 185465
Je découvre également le flûtiste Massimo Mercelli avec bonheur
Revenir en haut Aller en bas
joachim
Admin
joachim

Nombre de messages : 27127
Age : 77
Date d'inscription : 19/08/2006

Giuseppe Tartini (1692-1770) Empty
MessageSujet: Re: Giuseppe Tartini (1692-1770)   Giuseppe Tartini (1692-1770) Empty2020-12-08, 20:33

Le Concerto en ré mineur D 45 - et non pas 44 comme indiqué - l'un de mes préférés :



https://www.youtube.com/watch?v=Uq6IdN4GCs0
Revenir en haut Aller en bas
Snoopy
Admin
Snoopy

Nombre de messages : 31241
Age : 49
Date d'inscription : 10/08/2006

Giuseppe Tartini (1692-1770) Empty
MessageSujet: Re: Giuseppe Tartini (1692-1770)   Giuseppe Tartini (1692-1770) Empty2021-04-14, 21:16


https://www.youtube.com/watch?v=jX1R5nwaZEU
Revenir en haut Aller en bas
https://musiqueclassique.forumpro.fr
joachim
Admin
joachim

Nombre de messages : 27127
Age : 77
Date d'inscription : 19/08/2006

Giuseppe Tartini (1692-1770) Empty
MessageSujet: Re: Giuseppe Tartini (1692-1770)   Giuseppe Tartini (1692-1770) Empty2022-02-25, 10:30

Giuseppe Tartini (né à Pirano, [aujourd'hui Piran, Slovénie] le 8 avril 1692 - mort à Padoue le 26 février 1770) est un compositeur, violoniste, professeur et théoricien italien.

Le père de Tartini, Giovanni Antonio, d'origine florentine, était directeur général des moulins à sel de Pirano. Giuseppe, destiné à l'église par ses pieux parents, devait être d'abord minore conventuale, branche de l'ordre franciscain, puis prêtre à part entière. À cette fin, il a fait ses études dans sa ville natale, puis dans la ville voisine de Capodistria (aujourd'hui Koper, Slovénie) à la scuole pie ; en plus des sciences humaines et de la rhétorique, il étudie les rudiments de la musique.

En 1708, il quitte sa région natale, pour ne plus jamais y vivre, mais emportant dans sa mémoire les particularités du folklore musical local. Il s'inscrit comme étudiant en droit à l'Université de Padoue, où il consacre la majeure partie de son temps, toujours habillé en prêtre, à améliorer son escrime, une pratique dans laquelle, selon les récits contemporains, peu pourraient rivaliser avec lui. Quelques mois après la mort de son père, Tartini se révolta ouvertement contre les intentions de ses parents et, le 29 juillet 1710, il épousa Elisabetta Premazore, une fille de statut social inférieur et de deux ans son aînée. Il est alors contraint de quitter Padoue et se réfugie au couvent de S. Francesco à Assise, où il est hébergé par le supérieur, Padre G.B. Torre, de Pirano.
Tartini y est resté pendant au moins trois ans, se consacrant avec détermination à la pratique du violon, toujours sans cours. Bien que les preuves directes manquent, il a probablement étudié la composition durant cette période avec le Padre Bohuslav Černohorský, alors organiste de la basilique d'Assise.

En 1714, il était violoniste à l'opéra d'Ancône et passa les années suivantes à jouer dans divers théâtres du nord-est de l'Italie. Le 16 avril 1721, il est nommé primo violino e capo di concerto à San Antonio de Padoue. De 1723 à 1726, il est à Prague, au service de la famille Kinsky, où il rencontre Johann Joseph Fux, Antonio Caldara et Sylvius Weiss, entre autres.
Puis il retourna à Padoue, ouvrit son école et, vers 1730, sortit son premier volume publié d'œuvres pour violon. À une époque où composer pour l'église ou le théâtre était la voie sûre du succès, Tartini a refusé de faire l'un ou l'autre et s'est lancé dans une carrière personnelle établissant une réputation internationale en tant que violoniste et philosophe de la musique, écrivant cinq traités contestant les idées de Giovanni Battista Martini, Jean-Philippe Rameau et Jean-Jacques Rousseau, entre autres, et laissant une œuvre concentrée sur le violon : environ 125 concertos pour violon, environ 135 sonates pour violon avec continuo, 30 sonates sans accompagnement et environ 40 sonates en trio.
Il a également composé 4 concertos pour flûte, 2 concertos pour viole de gambe (ou violoncelle), 4 motets et 20 chants sacrés italiens. La majeure partie de sa vie était réalisée en tant que violoniste indépendant.

À la fin des années 1720, il fonde sa propre école de violon, la première du genre, dite «école des nations» car elle attire des élèves de toute l'Europe. Vers 1740, il subit un accident vasculaire cérébral qui altéra son jeu et il consacra de plus en plus de temps à la théorie musicale au cours de ses dernières années.

.

Voici son concerto pour violoncelle en la majeur



https://www.youtube.com/watch?v=iVBxBrYCNpU
Revenir en haut Aller en bas
joachim
Admin
joachim

Nombre de messages : 27127
Age : 77
Date d'inscription : 19/08/2006

Giuseppe Tartini (1692-1770) Empty
MessageSujet: Re: Giuseppe Tartini (1692-1770)   Giuseppe Tartini (1692-1770) Empty2023-08-18, 11:16

Les mystères Tartini

Source : https://www.rtbf.be/article/giuseppe-tartini-compositeur-recherche-par-la-police-accuse-d-avoir-enleve-son-epouse-11240443?utm_campaign=Musiq%273_+17-08-2023&utm_medium=email&utm_source=newsletter


Nous sommes au cœur de l’été 1710, dans la ville de Padoue en Italie. Les services de police ont été mis en alerte sur ordre du Cardinal de la ville. Tout le monde ou presque est à la recherche d’un homme : Giuseppe Tartini a disparu. Il y a quelques jours à peine, il s’était pourtant marié, relativement discrètement dans la Chiesa del Carmine, la petite Eglise des Carmes, avec une jeune femme de deux ans son aînée. Elisabetta Premazore avait 20 ans, Tartini n’en avait que 18. Encore loin d’être le compositeur qu’on connaît aujourd’hui, Tartini n’était à l’époque presque pas encore compositeur du tout, tout du moins un violoniste prometteur et redoutable escrimeur. D’un caractère impulsif, inquiet, impétueux, il avait disparu dans dans les heures qui avaient suivi son mariage. Quelques-uns l’auraient aperçu, déguisé en pèlerin, franchir les portes de la ville, mais tous avaient perdu sa trace. Qu’avait-il fait de si grave ? Pourquoi avait-il choisi de fuir plutôt que se confronter à la justice et surtout, où était-il passé ? C’est ce que va tenter d’expliquer notre enquête du jour.

Comme souvent, pour comprendre les grandes affaires, il faut prendre un peu de recul, et dans le cas de Tartini, il faut comprendre le rapport que le compositeur entretenait avec son père. Giovanni Antonio Tartini, le père, était florentin, mais c’est à Piran qu’il s’était installé en tant que marchand. Piran se trouve dans l’actuelle Slovénie mais à la fin du XVIIe siècle, ce territoire faisait partie de la République de Venise. Venise qui ne se trouvait au fond qu’à une petite centaine de kilomètres, de l’autre côté de la Mer Adriatique. C’est donc dans cette petite ville de Piran que le père Tartini menait une florissante affaire de négociant jusqu’à ce qu’il devienne carrément l’un des contrôleurs de la production du célèbre Sel de Piran, qui faisait toute la richesse de la ville.

Un sel qui faisait d’ailleurs également la richesse de la famille Tartini qui s’était installée dans une somptueuse maison du centre-ville. C’est donc dans une relative insouciance qu’a grandi Giuseppe Tartini, entouré de ses huit frères et sœurs. S’il passe une enfance à l’abri du besoin, son avenir professionnel semble, lui, tout tracé. En effet, dans les grandes familles aisées, à cette époque, l’aîné héritait de tout, tandis que les suivants étaient voués à une carrière ecclésiastique. Un plan de carrière qui ne semblait pas vraiment au goût de Giuseppe Tartini, qui était passionné d’escrime, une discipline qu’il maîtrisait fort bien et qu’il se voyait bien poursuivre à Naples ou même à Paris. Mais comme souvent, les intérêts du père se heurtent aux réelles passions du fils et c’est à Padoue que Giuseppe sera envoyé étudier le droit.

En parallèle, il devra aller servir comme clerc à la Cathédrale de Padoue et c’est probablement là qu’il va rencontrer pour la première fois Elisabetta Premazore, une jeune orpheline qui vivait avec ses trois frères dans une assez grande précarité. C’est alors qu’un événement que le père Tartini n’avait absolument pas prévu se produit… Giuseppe tombe amoureux.

"Il est hors de question que tu épouses une fille d’une telle pauvreté et de surcroît qui est de deux ans ton aînée !". Le père Tartini n’a pas dû mâcher ses mots quand il a appris les intentions de son fils d’épouser Elisabetta Premazore qu’il avait rencontrée à Padoue. On se demande à quel point cette nouvelle a affecté le père, lorsqu’on sait que ce dernier meurt assez prématurément en 1710. Toujours est-il que quatre jours seulement après le décès de son père, Giuseppe Tartini – enfin libre – va épouser celle qu’il aime, dans une certaine discrétion, au sein d’une petite église, la Chiesa del Carmine, histoire de ne pas donner trop de publicité à cette union pour le moins atypique du fils d’une riche famille, qui abandonnait le célibat forcé de son statut de clerc et qui, à seulement 18 ans, épousait une fille très pauvre et deux ans plus âgée que lui.
Mais il y a un autre petit détail qui va faire grincer les dents : l’usage voulait qu’à l’époque, le cardinal de Padoue donne une certaine somme d’argent aux filles célibataires défavorisées qui voulaient se marier. Et le puissant cardinal Giorgio Cornaro a dû être un peu consterné cette année-là d’apprendre la nouvelle et de recevoir une telle demande, puisque la future mariée, Elisabetta Premazore, était en fait sa "protégée". On ne sait pas trop ce que ce terme signifiait réellement, mais on peut supposer qu’ils avaient une sorte de relation. Cette nouvelle a donc mis le cardinal hors de lui, et sa réaction fut à la hauteur de ses sentiments : il a déposé plainte contre Tartini pour enlèvement.
Suite à cette plainte, le jeune compositeur sera activement recherché par la police. Face à un personnage aussi puissant qu’un cardinal, Tartini, du haut de ses 18 ans, n’avait aucune chance d’obtenir gain de cause : il avait tourné le dos à un avenir clérical et épousé une femme qui avait une relation avec le cardinal local. C’est sans doute ce qui l’a poussé à fuir, laissant à Padoue tout ce qu’il avait, en ce compris sa jeune épouse. C’est alors que le monde perd la trace de Giuseppe Tartini…

Mais où pouvait bien aller se réfugier Giuseppe Tartini, recherché à Padoue, sans véritable formation professionnelle et désormais sans le soutien de son père, qui était mort quelques jours plus tôt ?
Tartini va alors se diriger vers l’une des seules personnes qui pouvait potentiellement l’aider : un oncle maternel, originaire de Piran, et qui dirigeait un Monastère franciscain du côté d’Assise, dans les Etats Pontificaux. Voici donc Giuseppe Tartini rejoignant les ordres, comme l’avait toujours souhaité son père…
L’Abbé Giovanni Battista Torre va donc offrir pendant trois ans gîte, couvert et protection à son neveu. La vie dans cette communauté monastique va lui apprendre la maîtrise de soi, la rigueur, le respect d’un certain ordre, mais aussi cette capacité de s’harmoniser et de faire la paix avec le monde, un monde dans lequel il se sentait jusqu’ici persécuté. Ce séjour monacal aura véritablement changé le caractère de Tartini : de violent et orgueilleux, il sera devenu aimable et humble. Mais, ce qui est peut-être plus important encore, c’est que cet oncle va l’aiguiller vers une activité qu’il avait totalement négligée jusqu’ici, et qui va le rendre célèbre : la musique. C’est aux côtés d’un autre moine, le père Bohuslav Czernohorsky, qu’il va reprendre une activité musicale.

C’est presque avec frénésie qu’il va se remettre au violon, en autodidacte, y travaillant plus de 8 heures par jour, tant et si bien que son niveau devient rapidement très impressionnant. Impressionnant mais anonyme : Tartini veut rester discret – après tout, il est toujours recherché – aussi joue-t-il toujours caché derrière un épais rideau, qui a le mérite non seulement d’atténuer le son de son violon et de ne pas déranger ses congénères 8 heures par jour, mais surtout d’éviter d’être reconnu, voire dénoncé.

C’est ici que l’histoire se confronte à la légende : on raconte qu’un jour, une rafale de vent a soulevé le rideau pendant un office et que le compositeur a été reconnu. Il est plus vraisemblable que ce soit la mort de cet Abbé Giovanni Battista Torre, son protecteur, qui ait précipité les choses. Toujours est-il qu’à partir de ce moment-là, on a découvert où se cachait Giuseppe Tartini depuis si longtemps.

On pourrait se dire qu’ainsi découvert, l’avenir de Tartini allait inévitablement s’assombrir : le cardinal allait être prévenu de sa présence à Assise et le compositeur allait filer droit en prison. Sauf qu’en trois ans, les choses avaient bien changé. Est-ce le temps qui a passé, ou le pardon qui a pris le pas sur la vengeance, mais le cardinal Cornaro a fait savoir que toute cette histoire était oubliée et qu’il ne s’opposait désormais plus à ce mariage. Après une toute petite escale à Venise, Tartini va alors revenir à Padoue, où il va retrouver sa femme, qui entretemps était repartie vivre dans sa famille et, ensemble, ils vont reprendre une vie plus ou moins normale. Tartini était devenu un instrumentiste hors pair et un compositeur bouillonnant d’idées et le couple restera uni jusqu’à la mort, dans un mariage sans enfant mais heureux.
Conscient d’avoir laissé son épouse pour compte lors de sa fuite, c’est peut-être pour elle qu’il écrira plus tard sa sonate en Sol mineur "La Didone Abbandonata", "La Didon Abandonnée". Les deux époux se suivront de peu dans la mort, Elisabetta mourra en 1769 et Giuseppe Tartini l’année suivante en 1770. Ils ont été enterrés dans le même caveau, en l’église Santa Caterina d’Alessandria à Padoue.

C’est là qu’en 1997, soit plus de deux siècles après leur mort, alors qu’on effectuait des travaux de recherche sur leurs sépultures, on s’est rendu compte que Tartini (ou plutôt sa dépouille) avait de nouveau disparu !

Il faut savoir que le terrain sur lequel se trouvait l’église Santa Caterina d’Alessandria avait la propriété de conserver, mieux qu’ailleurs, les corps de ceux qui y étaient ensevelis. Peut-être les Tartini le savaient-ils et espéraient-ils d’une manière ou d’une autre traverser les siècles.
Toujours est-il que le 23 juin 1997, quand on a soulevé la lourde dalle gravée au nom du compositeur et de son épouse, on s’attendait à découvrir le cercueil des deux époux ainsi que leurs ossements. A la place, ce sont six petites caisses en bois, placées de manière un peu désordonnées, et dont l’une avait une forme un peu plus arrondie, que les chercheurs ont tout d’abord découvertes. Tout en dessous, on pouvait également voir les restes de deux cercueils, très abîmés mais surtout pratiquement vides. Tartini et son épouse avaient disparu. Avaient-ils été volés (ça ne serait pas la première fois), avaient-ils été déplacés, avaient-ils été rapatriés à Piran, la ville natale du compositeur ? Pourtant, le certificat d’inhumation ne mentait pas : ils avaient bel et bien été enterrés là, et rien n’attestait un quelconque déplacement.

Après de sérieuses analyses, il est apparu que les six petites caisses appartenaient toutes à des nourrissons ou des enfants mort-nés, enterrés là, bien des années plus tard, et sans aucun lien de parenté avec Tartini. On les avait posés là, sans doute à la hâte. La provenance et le "contenu" de ces petites boîtes n’expliquaient néanmoins pas la presque absence de corps des époux Tartini.
En effet, dans les cercueils, les chercheurs n’avaient retrouvé "que" des cheveux, des fragments d’os et un anneau rongé par la corrosion. Une absence normale deux siècles après l’inhumation ? Pourtant, les autres sépultures de la même église présentaient toutes un bien meilleur état de conservation, pour des corps parfois enterrés avant les époux Tartini ? La réponse à ce mystère viendra de la science et plus précisément du Professeur Lorenzo Cima.

L’acide sulfurique. Voilà ce qui aura fait disparaître les corps de Giuseppe Tartini et de son épouse, sans même qu’on l’ait voulu. On n’a pas trop de documents prouvant l’utilisation de ce genre de substances dans les pratiques funéraires mais on sait que déjà à partir de 1750, on connaissait sa propriété d’éliminer les mauvaises odeurs. Or, dans les églises, il fallait bien trouver une manière de neutraliser les terribles exhalaisons des corps enterrés dans les cryptes. Elles incommodaient les fidèles bien sûr, mais elles causaient même parfois des pathologies mortelles chez les fossoyeurs qui descendaient dans les tombes.
Elisabetta Premazore est morte avant son mari et, quand on a enterré Tartini, il a fallu ouvrir le caveau dans lequel elle reposait depuis déjà un an. En raison des odeurs insupportables causées par son corps en putréfaction, il a probablement été décidé d’asperger les cercueils d’acide sulfurique, sans doute même sans mesurer les conséquences que cela aurait sur les corps placés dedans. Le caveau des Tartini a été l’un des seuls à devoir être rouvert, il est donc aussi l’un des seuls à avoir subi ce traitement pour le moins radical. En quelques années seulement, il n’en sera presque plus rien resté. Voilà donc comment aura disparu Giuseppe Tartini, lui qui avait déjà disparu aux yeux du monde de son vivant. Quant à sa musique, elle est, bien heureusement, indissoluble.

Vincent Delbushaye
Revenir en haut Aller en bas
Snoopy
Admin
Snoopy

Nombre de messages : 31241
Age : 49
Date d'inscription : 10/08/2006

Giuseppe Tartini (1692-1770) Empty
MessageSujet: Re: Giuseppe Tartini (1692-1770)   Giuseppe Tartini (1692-1770) Empty2023-08-18, 11:33

Eh bé, un peu glauque tout ça Giuseppe Tartini (1692-1770) Icon_con
Revenir en haut Aller en bas
https://musiqueclassique.forumpro.fr
Kool

Kool

Nombre de messages : 1492
Age : 68
Date d'inscription : 17/05/2011

Giuseppe Tartini (1692-1770) Empty
MessageSujet: Re: Giuseppe Tartini (1692-1770)   Giuseppe Tartini (1692-1770) Empty2023-08-18, 13:06

Je viens de lire tous vos commentaires et vos publications. Je trouve que cette histoire est vraiment très intéressante, digne d'un roman. Il me reste plus maintenant qu'à écouter les œuvres que vous avez publiées .
Revenir en haut Aller en bas
Kool

Kool

Nombre de messages : 1492
Age : 68
Date d'inscription : 17/05/2011

Giuseppe Tartini (1692-1770) Empty
MessageSujet: Re: Giuseppe Tartini (1692-1770)   Giuseppe Tartini (1692-1770) Empty2023-08-18, 13:54

joachim a écrit:


https://www.youtube.com/watch?v=iVBxBrYCNpU

  Le concerto est en trois mouvements :
* Allegro
* Adagio
* Allegro
Le premier mouvement est un allegro vif et énergique. Le violoncelle est accompagné d'un orchestre de cordes. Le deuxième mouvement est un adagio lent et mélancolique. Le violoncelle est accompagné d'un orchestre de cordes et d'un clavecin. Le troisième mouvement est un allegro final joyeux et lumineux. Le violoncelle est accompagné d'un orchestre de cordes.
Le concerto est une œuvre virtuose et expressive. Il est l'un des plus grands concertos pour violoncelle de l'époque baroque.
Voici quelques-unes des caractéristiques du concerto pour violoncelle en la majeur de Tartini :
* Le concerto est en trois mouvements, conformément à la forme traditionnelle du concerto baroque.
* Le premier mouvement est un allegro vif et énergique. Le violoncelle est accompagné d'un orchestre de cordes.
* Le deuxième mouvement est un adagio lent et mélancolique. Le violoncelle est accompagné d'un orchestre de cordes et d'un clavecin.
* Le troisième mouvement est un allegro final joyeux et lumineux. Le violoncelle est accompagné d'un orchestre de cordes.
* Le concerto est virtuose et expressif. Le violoncelle est mis en valeur et le compositeur a écrit de nombreuses passages techniques et mélodiques difficiles.
Revenir en haut Aller en bas
joachim
Admin
joachim

Nombre de messages : 27127
Age : 77
Date d'inscription : 19/08/2006

Giuseppe Tartini (1692-1770) Empty
MessageSujet: Re: Giuseppe Tartini (1692-1770)   Giuseppe Tartini (1692-1770) Empty2023-08-18, 17:51

Merci pour ces précisions, Kool

Peux-tu faire de même avec le concerto en ré mineur D 45 qui est l'un de mes concertos préférés de Tartni ?



https://www.youtube.com/watch?v=EbkhunzKXyg
Revenir en haut Aller en bas
Kool

Kool

Nombre de messages : 1492
Age : 68
Date d'inscription : 17/05/2011

Giuseppe Tartini (1692-1770) Empty
MessageSujet: Re: Giuseppe Tartini (1692-1770)   Giuseppe Tartini (1692-1770) Empty2023-08-18, 18:01

https://youtu.be/larZ6_i0Pxc
Le Concerto pour violon en ré mineur D 45 de Giuseppe Tartini est l'un de ses concertos les plus célèbres. Il a été composé vers 1716 et est considéré comme l'un des chefs-d'œuvre de la musique baroque.
Le concerto est en trois mouvements :
Allegro
Adagio
Allegro
Le premier mouvement est dans une forme sonate-allegro classique. Il s'ouvre sur un thème vigoureux et énergique joué par l'orchestre. Le violon interprète ensuite un premier motif virtuose, suivi d'un second motif plus doux et plus mélancolique. Le mouvement se termine par une reprise du thème principal, joué de manière triomphale.
Le second mouvement est un adagio lent et méditatif. Il est construit sur un thème simple et envoûtant, joué par le violon. L'orchestre accompagne le violon avec des harmonies délicates et évocatrices.
Le troisième mouvement est un allegro vif et énergique. Il s'ouvre sur un thème brillant et entraînant, joué par l'orchestre. Le violon interprète ensuite un premier motif virtuose, suivi d'un second motif plus doux et plus mélodieux. Le mouvement se termine par une reprise du thème principal, joué de manière triomphale.
Le Concerto pour violon en ré mineur D 45 de Giuseppe Tartini est une œuvre majeure de la musique baroque. C'est un concerto virtuose et émouvant, qui a été joué par les plus grands violonistes de tous les temps.
Revenir en haut Aller en bas
joachim
Admin
joachim

Nombre de messages : 27127
Age : 77
Date d'inscription : 19/08/2006

Giuseppe Tartini (1692-1770) Empty
MessageSujet: Re: Giuseppe Tartini (1692-1770)   Giuseppe Tartini (1692-1770) Empty2023-08-18, 18:30

Merci, Kool

Mais dans la video du D 45 que tu joins, les mouvements sont :

0:00 I. Allegro
8:26 II. Grave
13:01 III. Presto

(c'est l'allegro, avec son air mélancolique, et presque préromantique, que j'apprécie le plus)


et le commentaire :

Dounias attribue le Concerto en ré mineur D45 à la période tardive de Tartini (1750-70). C'est l'une de ses pièces les plus célèbres, encore jouée aujourd'hui, et a été transmise dans de nombreux manuscrits du XVIIIe siècle, qui attestent de sa diffusion même à l'époque. L'incipit mélodique simple et expressif du premier mouvement en notes répétées se développe dans une texture limpide, structurée en phrases d'une coupe préclassique typique du Tartini mature. La forme équilibrée du concerto affiche des éléments de symétrie avec le premier mouvement dans le caractère et le matériau musical du troisième (Presto en 2/4), qui conclut la pièce avec une poussée ascendante et affirmative dans la mélodie. Ces deux mouvements encadrent le Grave en ut, dominé par une mélodie tendue et mélancolique, avec de longues phrases arquées du soliste, ce qui correspond bien à la définition du mode mineur donnée par Tartini dans son Trattato di musica (Traité de musique) : « L'harmonie de la tierce mineure est langoureuse, mélancolique et douce.
Revenir en haut Aller en bas
Kool

Kool

Nombre de messages : 1492
Age : 68
Date d'inscription : 17/05/2011

Giuseppe Tartini (1692-1770) Empty
MessageSujet: Re: Giuseppe Tartini (1692-1770)   Giuseppe Tartini (1692-1770) Empty2023-08-18, 19:06

En effet, Joachim, mais je ne trouve aucun lien sur YouTube correspondant à la version que j'ai décrite. Il faudrait alors supprimer la version YouTube que j'ai postée.😉
Revenir en haut Aller en bas
joachim
Admin
joachim

Nombre de messages : 27127
Age : 77
Date d'inscription : 19/08/2006

Giuseppe Tartini (1692-1770) Empty
MessageSujet: Re: Giuseppe Tartini (1692-1770)   Giuseppe Tartini (1692-1770) Empty2023-08-18, 19:13

Kool a écrit:
En effet, Joachim, mais je ne trouve aucun lien sur YouTube correspondant à la version que j'ai décrite. Il faudrait alors supprimer la version YouTube que j'ai postée.😉

Je pense que ton commentaire concerne plutôt l'autre concerto en ré mineur, le D 44, découpé comme tu l'as décrit :

https://www.youtube.com/watch?v=Njcn3N8g5zQ

Concerto per violino e orchestra in re minore D 44 ''Ombra diletta...''

1)Allegro 2) Adagio 3) Allegro

L' Arte dell'Arco, Guglielmo
Revenir en haut Aller en bas
Kool

Kool

Nombre de messages : 1492
Age : 68
Date d'inscription : 17/05/2011

Giuseppe Tartini (1692-1770) Empty
MessageSujet: Re: Giuseppe Tartini (1692-1770)   Giuseppe Tartini (1692-1770) Empty2023-08-18, 19:16

joachim a écrit:


Dounias attribue le Concerto en ré mineur D45 à la période tardive de Tartini (1750-70). C'est l'une de ses pièces les plus célèbres, encore jouée aujourd'hui, et a été transmise dans de nombreux manuscrits du XVIIIe siècle, qui attestent de sa diffusion même à l'époque. L'incipit mélodique simple et expressif du premier mouvement en notes répétées se développe dans une texture limpide, structurée en phrases d'une coupe préclassique typique du Tartini mature. La forme équilibrée du concerto affiche des éléments de symétrie avec le premier mouvement dans le caractère et le matériau musical du troisième (Presto en 2/4), qui conclut la pièce avec une poussée ascendante et affirmative dans la mélodie. Ces deux mouvements encadrent le Grave en ut, dominé par une mélodie tendue et mélancolique, avec de longues phrases arquées du soliste, ce qui correspond bien à la définition du mode mineur donnée par Tartini dans son Trattato di musica (Traité de musique) : « L'harmonie de la tierce mineure est langoureuse, mélancolique et douce.
         
       



      Je pense que cette définition est très précise et qu'elle capture bien l'atmosphère mélancolique et douce du deuxième mouvement du concerto. La mélodie tendue et arquée du soliste, ainsi que l'utilisation de la tierce mineure, créent une atmosphère de tristesse et de mélancolie qui est à la fois belle et émouvante.😉
Revenir en haut Aller en bas
Kool

Kool

Nombre de messages : 1492
Age : 68
Date d'inscription : 17/05/2011

Giuseppe Tartini (1692-1770) Empty
MessageSujet: Re: Giuseppe Tartini (1692-1770)   Giuseppe Tartini (1692-1770) Empty2023-08-18, 19:21

joachim a écrit:
Kool a écrit:
En effet, Joachim, mais je ne trouve aucun lien sur YouTube correspondant à la version que j'ai décrite. Il faudrait alors supprimer la version YouTube que j'ai postée.😉

Je pense que ton commentaire concerne plutôt l'autre concerto en ré mineur, le D 44, découpé comme tu l'as décrit :

https://www.youtube.com/watch?v=Njcn3N8g5zQ

Concerto per violino e orchestra in re minore D 44 ''Ombra diletta...''

1)Allegro 2) Adagio 3) Allegro

L' Arte dell'Arco, Guglielmo
       Pourtant, j'ai vérifié deux fois après ton commentaire et à chaque fois j'arrive au même résultat. Encore un mystère à résoudre.😉
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




Giuseppe Tartini (1692-1770) Empty
MessageSujet: Re: Giuseppe Tartini (1692-1770)   Giuseppe Tartini (1692-1770) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Giuseppe Tartini (1692-1770)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Giuseppe Jozzi (v. 1710 - v. 1770)
» Nathanael DIESEL (1692-1745)
» Antimo LIBERATI (1617-1692)
» Sebastian Afonso (1616-1692)
» Heinrich BACH (1615-1692)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Toutes les musiques du monde :: Musique classique :: Les compositeurs-
Sauter vers: