Orazio Mei (1731-1788)

Orazio Mei est un organiste et compositeur italien, baptisé à Pise le 26 mai 1731, mort à Livourne le 1er mars 1788.

Il fut l'élève de son père, Francesco Saverio Mei, violoniste à l'église des Cavalieri di S. Stefano de Pise, et de son oncle, Nicola Meil, organiste de la cathédrale de Pise. En 1748, il devient organiste à l'église des Cavalieri di S. Stefano de Pise.

Après avoir succédé à son oncle comme organiste à la cathédrale de Pise (1759-1763), il fut maestro di cappella à la cathédrale de Livourne de 1763 jusqu'à sa mort. Il compose de la musique sacrée et profane, son Stabat mater étant particulièrement remarquable.

Œuvres

De l'abondante production de M. dans les bibliothèques italiennes et étrangères, il reste peu de choses.

Musique vocale sacrée :

Introitus In Die Resurretionis pour 4 voix et orchestre
Laetatus sum pour 4 voix et orchestre
Stabat Mater pour 4 voix et cordes  
Mottetto pour soprano et orchestre
2 Requiem à 4 voix et orchestre (?)


Musique vocale profane :

Lo credo lo Spero (1756), aria pour ténor et cordes  
Quel labbro adorato, Pietà mi svegli in seno, Scherza il nocchier talora (Demetrio, Lucca 1758) aria pour soprano et orchestre
Non fia mai che il mio tesoro, aria pour ténor et orchestre


Musique instrumentale :

pour clavecin :

2 sonates, en ut majeur et en si bémol majeur, 1774 (Luisville, université)
sonates I, IV et VI (Genève)
sonate (Londres)
sonate (Stockholm)


Sonate n° 1 en ut majeur



https://www.youtube.com/watch?v=2xwQXCZfPmA

Sonata 1 in C Major

1) Andante con gusto: 00:00  
2) Grazioso e Staccato: 10:35


Note de David Bolton

Voilà un compositeur qui est malheureusement presque oublié. Orazio Mei a appris la musique auprès de son père, Francesco Saverio Mei, qui était violoniste professionnel ; il reçut également des instructions de son oncle Nicolà Mei (qui était organiste à la cathédrale locale), puis étudia avec Giovanni Maria Clari, un compositeur remarquable de l'époque. Orazio lui-même devient organiste. Néanmoins, comme beaucoup d’organistes de l’époque, il était aussi claveciniste. J'ai trouvé cette sonate sous forme manuscrite (numérisée) à l'IMSLP ; il y a six sonates en tout dans cette source. (C'est, à ma connaissance, la première fois qu'il est enregistré.)