Folke Stromholm (né en 1941)

Folke Strømholm, né le 16 octobre 1941 à Oslo, est un pianiste et compositeur norvégien. Son utilisation du Sami Joik comme matériau musical est particulière.

Fils de Guldborg Strømholm (1912-2008), Folke Strømholm a étudié l'orgue au Musikkonservatoriet d'Oslo de 1962 à 1964 avec John Lammetun comme professeur. Parallèlement, il suit des cours particuliers de théorie et de composition auprès de Kolbjørn Ofstad et étudie à l'Université d'Oslo (entre autres niveau intermédiaire en musique). Il a ensuite étudié la musique électronique à Londres et à La Haye.

Au cours de la période 1966-1969, Strømholm a enseigné à l'école des professeurs de Tromsø et à l'école de musique de Tromsø (plus tard le Conservatoire de musique du nord de la Norvège). Parallèlement, il est critique musical au journal Nordlys et poursuit son travail de critique dans VG de 1969 à 1982. Il a également été consultant pour Norwegian Music Information (1980-1987) et a occupé plusieurs postes. de postes au TONO (1974–98).

Strømholm a fait ses débuts en tant que compositeur en 1964 avec le Concertino pour piano et cordes, suivi plus tard d'un autre concerto pour piano (1966). Tous deux doivent être décrits comme des expressions du modernisme dont il est issu. Mais la rencontre avec le Sami Joik fut décisive pour son développement en tant que compositeur. Strømholm a étudié le joik dans les collections d'Arnt Bakke au musée de Tromsø et il était fasciné par les répétitions du joik, qui créaient une tension particulière et un pouvoir expressif. En 1970, l'Ouverture Sami de Strømholm a été créée au Festival de la Norvège du Nord à Harstad. Il s'agissait d'une commande du journal Nordlys.

Au cours des années suivantes, il compose l'œuvre orchestrale Sámiædnan (1972) et un quintette à vent, Noai'di (1973). Il y a des éléments de la musique sami dans ces œuvres, tant au niveau de la mélodie que de la couleur. Mais il est plus important que dans ses œuvres il reprenne et développe davantage la forme répétitive du joik et crée une nouvelle attitude face à l'expérience musicale. Lorsque des motifs musicaux sont répétés, on atteint un point où la monotonie s’installe. Mais au fur et à mesure des répétitions, la monotonie prend un nouveau sens, bien connu dans les cultures où la musique d'introspection, de contemplation, de méditation ou d'extase est essentielle.

Strømholm a écrit des œuvres pour orchestre et ensembles de chambre, mais c'est probablement principalement en tant que compositeur pour piano qu'il a touché un public plus large.
Il a écrit des recueils pour enfants et Tre Samiske joiker (1971-1974) pour piano. Dans les pièces pour piano suivantes, il y a une proximité croissante avec un minimalisme que l’on trouve peu en Norvège. Ce minimalisme est quelque peu différent de la forme la plus populaire venue des États-Unis. Strømholm est moins dogmatique, tout en étant plus strict dans son expression et plus varié dans sa forme que la plupart des Américains. Dans la pièce pour piano Vann, de 1973, il a choisi le sous-titre 'une étude phénoménologique', qui nous apprend quelque chose sur l'approche du compositeur à l'égard de l'œuvre et de l'expression - et sur le rôle indépendant que doit avoir le pianiste dans l'interprétation de la partition graphique. et dans le spectacle live.
Sa plus grande œuvre pour piano, Tapetmusikk (1975), ainsi que Vann, Farewell to the Piano (1976), Mattinata n° 1 et 2 (« di riconoscenza » et « d'indipendenza », 1977) ont contribué à renouveler le répertoire pour piano norvégien dans ces années.


Œuvres

Orchestre

Concertino pour piano et orchestre à cordes, op. 1, 1963
En mémoire d'Alban Berg, op. 9B, 1965
Concerto pour piano et orchestre, op. 12, 1966
Syntaxe, op. 14, 1968
Ouverture de Sami, op. 20, 1969
Samiædnan, op. 24, 1972


Musique de chambre (une sélection)

En mémoire d'Alban Berg (quatuor à cordes), op. 9A, 1965
Quintette pour vents, op. 21, 1968/69
Noai'di : Quintette à vent n°2, op. 28, 1973
Karakeino, adieu, op. 36, n° 1, 1978
Karakeino, encore une fois, op. 36, n° 2, 1980


Musique pour piano (une sélection)

Danse des Trolls, op. 2, 1963
10 petites pièces pour piano pour enfants et adolescents, op. 17, 1967/69
Quand les amis se rencontrent. 3 pièces de caractère pour piano, 1969
Trois joiks sâmes, op. 26, 1971/74
Eau – une étude phénoménologique, 1973
Tapet-musikk, op. 30, 1974/75
Farewell to the piano : In memoriam Bartolommeo Cristofori, op. 32, 1976
Mattinata n°1 : di riconoscenza, op. 34, 1977
Mattinata n°2 : d'indépendanza, op. 35, 1977




https://www.youtube.com/watch?v=JqSxXJzenEM

La pianiste Tori Stødle interprète « Trois Sami Joiks », op. 76, ville de Folke Strömholm

https://youtu.be/434nq3TcM7s?si=sflBjTro04YIP_nd

Je trouve cette musique atonale, cacophonique et désagréable à l'écoute. En résumé, elle est assez perturbante.

Kool a écrit:

Je trouve cette musique atonale, cacophonique et désagréable à l'écoute.

Franchement j'ai vu pire mais c'est vrai que c'est désagréable à l'écoute. Je ne comprendrai jamais ceux qui veulent jouer ça et encore moins ceux qui composent ce genre de trucs

Ce n'est pas parce que je fais les biographies que j'ai forcément les musiques, mais vous l'aurez compris

Un truc répétitif (minimaliste, donc), c'est ce "farewell to the piano".

Je trouve que c'est mieux, mais un peu trop long



https://www.youtube.com/watch?v=HpvUICf71iQ

Une pièce minimaliste du compositeur norvégien Folke Strømholm interprétée par Randiane Sandboe.