Rajmil Fishman (né en 1956)

Rajmil Abraham Steremberg Fischman (né le 15 avril 1956 à Lima) est un compositeur péruvien.

Il est né à Lima. Il a étudié la composition au Conservatoire National de Lima, puis la composition à l' Académie Rubin de l' Université de Tel - Aviv, Israël avec Abel Ehrlich, et à l' Université d'York, Grande - Bretagne avec John Paynter et Richard Orton, où il a obtenu un doctorat en 1991. Il a également obtenu un BSc en génie électrique de l' Institut israélien de technologie (Technion) en 1980. Pendant son séjour à York, il a rejoint le Composers' Desktop Project(CDP), étant directeur de ce projet depuis 1988. La même année, il est nommé professeur à l'Université de Keele, où il crée le programme de maîtrise en technologie de la musique numérique et le laboratoire de musique informatisée.

Il a été directeur artistique et chef d'orchestre principal de la Keele Philharmonic Society (1990-1995) et directeur musical de l'université (1998-2000). Il est actuellement 'lecteur' et directeur du programme de technologie musicale à l'université de Keele.

Il est principalement engagé dans la composition de musique instrumentale et de musique électroacoustique, dans la recherche de solfège électroacoustique, ainsi que dans le développement de logiciels musicaux. Ses compositions ont été jouées et diffusées à l'international. Il est membre du Cercle Péruvien de Composition (CIRCOMPER).


Œuvres

Sonatina para viola (1984)
Milim shel Giora para soprano y clarinete (1984)
Sinfonía nº 1(1984)
Adagio para 18 instrumentos de cuerda (1985)
Pini's Songs para soprano y conjunto de cámara (1985)
Two Moods para 3 flautas, 3 oboes, arpa, piano y 2 percusiones (1986)
Génesis para narrator y conjunto de cámara (1986)
Flauta y Guitarra (1987)
Nostalgias Imperiales, ciclo de canciones para voz y piano (1987, revisada 1989)
Spacezoo, cinta (1988)
Magister Ludi para orquesta de cámara (1988)
Los Dados Eternos para oboe, cinta y procesamiento en tiempo real (1991)
Dreams of Being, cinta (1991)
Sin Los Cuatro, cinta (1994)
Cold FIRE para cuarteto de cuerdas y cinta (1994)
The Day After... para cuarteto de cuerdas y cinta (1995)
‘Dance Suite’ para cuarteto de cuerdas y cinta (1996)
If Stones Could Have a Brief Word... cinta (1996)
Alma Latina cinta (1996)
States and Transitions para clave (1996, revisada 1999)
Beikvot Havolcano (Paseos sobre un volcán), cinta (1997)
Barren Lanas, cinta (1997)
Kol HaTorr, cinta (1998)
El Picaflor y el Huaco para violín y clave (1999)
No Me Quedo... (plantado en este verso) para saxo o clarinete, fagot, violonchelo, percusión y cinta (2000)
Erwin’s Playground cinta (2001)
And I Think to Myself... cinta (2001, rev. 2002)
Suite à ‘et ainsi de suite’... cinta (2002)
A Short Tale cinta (2002)
Targilim Beivrit Shimushit para voz y cinta (2003)
Proyecto actual: ¿Te Acuerdas Hijo? (audiovisual)



Magister Ludi (1988)



https://www.youtube.com/watch?v=MAZpzmsH27g


Magister Ludi, Para orquesta de cámara.

Intérpretes: Orquesta de cámara de la Universidad de York, dirigida por Graham Treacher.


Magister Ludi - Maître du Jeu - est une œuvre qui fonctionne comme une recherche de réponse. Le début contemplatif présente à l'auditeur les principaux matériaux de la pièce : des violons jouant des tierces dans le registre aigu et une cellule mélodique naissante propulsée par un saut de hautbois et de basson sont impitoyablement écourtés par un accord orchestral, après quoi le piano pose une question en moyens de coups courts.

Les motifs ci-dessus subissent divers processus de transformation et de métamorphose tout au long de la pièce, se transformant en fragments mélodiques, s'étendant et se contractant et prenant une variété de couleurs orchestrales - comme s'ils recherchaient une identité définie. Progressivement, le tempo s'accélère et la texture s'épaissit, s'accumulant vers un point culminant ; un point de saturation. Lorsque ce dernier est finalement atteint, chaque instrument aigu joue son propre thème indépendant. Dans le même temps, la tierce initialement présentée par les violons atteint enfin les profondeurs de l'orchestre, devenant une phrase musicale à part entière qui s'entend dans le registre grave.

Le point culminant est un cul de sac. L'énergie accumulée s'effondre dans une progression d'accords orchestraux rapides, après quoi tout revient à l'état contemplatif initial : encore une fois, la question du piano... et le silence."


Un morceau pour Icare

Dans le même esprit de question, il y a The unansvered Question (Question sans réponse) de Charles Ives : c'est beaucoup mieux pour moi

Ha, Joachim et ses contemporains, il n'arrête plus!

Icare a écrit:

Ha, Joachim et ses contemporains, il n'arrête plus!

Je dois être maso ces jours-ci

Essaie toujours ce Magister Ludi, je crois qu'il devrait te plaire