John Wilfred Heaton (né le 2 décembre 1918 à Sheffield, mort le 20 mai 2000) était un compositeur anglais. Heaton était associé à l'Armée du Salut et est probablement mieux connu pour ses compositions de fanfare, mais il a également écrit de la musique pour orchestre, chœur et piano.
John Wilfred Heaton est né à Sheffield le 2 décembre 1918, le cadet des deux enfants de John, ouvrier sidérurgiste dans une coutellerie, et de Miriam Heaton. La famille Heaton était de fervents membres du Sheffield Park Corps de l'Armée du Salut. John Heaton était le chef d'orchestre et sa femme avait une belle voix chantante. Il était naturel que les talents musicaux uniques de Wilfred soient nourris par l'Armée du Salut. Il a pris des cours de piano à l'âge de huit ans et après avoir appris le cornet et composé sa propre musique. Sa longue vie dans la musique a été étayée par des intérêts variés pour les arts, la philosophie et par sa solide formation religieuse et sa foi. À certains moments, cependant, cette impulsion créative a souvent été testée et remise en question.
Wilfred Heaton a quitté l'école à 14 ans pour devenir apprenti dans une petite entreprise de fabrication et de réparation de cuivres à Sheffield, Cocking and Pace. Il a obtenu un LRAM pour piano à 19 ans et a travaillé ses compositions, principalement des chansons et des morceaux de fanfare, chaque fois qu'il le pouvait. Comme il l'a dit, « J'ai reçu l'aide d'un musicien paralysé [George Marshall], qui avait un instinct harmonique très solide, mais qui a mis l'accent sur les études contrapuntiques d'en haut, puis d'un maître de musique local qui m'a initié au monde plus large de la musique orchestrale, et enfin, un destin ultérieur [le début des années 1950] Matyas Seiber, dont l'instruction sur les études de Bach était inestimable, ce sont trois avec qui j'ai eu des contacts personnels,
Heaton a épousé une collègue salutiste, Olive Mary Fisher, le 13 octobre 1941. Trois filles leur sont nées en 1946, 1948 et 1958. Après le service de guerre en tant que technicien à la RAF, Heaton est retourné à Sheffield, Armée et Armée du Salut, devenant bientôt adjoint au chef de musique de son père. Il était également déterminé à faire de son mieux pour l'Armée du Salut sur le plan créatif. La brillance technique et la complexité musicale de ses meilleures œuvres se situent dans le courant dominant de la musique classique européenne et sont souvent considérées comme sophistiquées pour les congrégations de l'Armée du Salut. Ces quelques pièces qui ont été publiées dans les années 1940, comme March Praise et Meditation Just as I am, sont devenues des classiques, mais plusieurs pièces plus aventureuses ont été rejetées. D'autres, comme laToccata "O the Blessed Lord" et les Variations Celestial Prospect sont trouvées bien des années plus tard.
Dans ses vingtaine et la trentaine années, les ambitions musicales de Heaton se sont étendues au-delà de la fanfare, à la musique orchestrale, vocale et de chambre. Une importante Suite pour orchestre fut achevée en septembre 1950 (revue en 1984 pour brass band). A Rhapsody for Oboe and String Orchestra, op. 1 (1952) fut jouée à Londres en 1954 par Joy Boughton et le Boyd Neel String Orchestra, dirigés par Norman del Mar. Three Pieces for Piano, op. 2 (1953), une Sonate majeure pour piano (d'après la Suite pour orchestre) et une Petite suite pour flûte à bec et piano (1955). Les influences de William Walton, Paul Hindemith et Bela Bartok résonnent le plus fortement.
Au milieu des années 1950, la vie et le travail de Heaton ont commencé à prendre un cours différent. L'entreprise d'instruments de cuivre s'avérait non rentable et il avait commencé à travailler en tant que professionnel dans sa famille grandissante. En 1963, la famille Heaton a déménagé à Harrogate, où Wilfred a pris un poste d'enseignant à plein temps au West Riding of Yorkshire County Council. L'entreprise de Sheffield a fermé l'année suivante. Au cours des vingt années suivantes, Heaton est devenu un professeur respecté et un inspirateur influent de jeunes musiciens à travers les Yorkshire Dales. Entre 1962 et 1969, il a été directeur musical de l'Orchestre symphonique de Leeds. Il a également été directeur artistique du Yorkshire Concert Orchestra professionnel pendant six saisons. En 1972, il a passé plusieurs mois en tant que directeur musical résident du Black Dyke Mills Band.
Cependant, à mesure que ses activités professionnelles augmentaient, la propre créativité de Heaton déclinait. Tempérament résistant à tous les aspects commerciaux ou à la composition musicale, Heaton n'a jamais été complètement heureux dans le monde des fanfares. S'il ne pouvait pas sortir de ce monde, il a décidé d'arrêter complètement de composer. Une autre note sur la partition de Variations offre une autre explication : « … toutes les ambitions compositionnelles ont été stoppées par mon contact avec le Mouvement Anthroposphique de Rudolf Steiner. L'implication dans cela semblait me dessécher. Je dissout l'impulsion de composer. Une telle activité semblait sans importance par rapport aux impulsions spirituelles fournies par Steiner. « Sa découverte de l'Anthroposphy, ou la Science de l'Esprit, lui a fourni le catalyseur d'une réorientation personnelle.
La majeure partie de son temps libre est désormais consacrée à une exploration systématique des mondes de la philosophie, ou des lettres et de la spiritualité. De temps en temps, cependant, il a été poussé à sortir de cette semi-retraite créative, notamment en 1973, lorsqu'il a achevé son chef-d'œuvre pour brass band, Contest Music, à partir de matériel esquissé de nombreuses années plus tôt, par les organisateurs du National Brass Band. Championnats. Il n'a pas été utilisé en raison de son idiome musical difficile et de sa longueur. Suite au succès éventuel de cette œuvre dans les années 1980, Heaton a reçu de fréquentes demandes de nouvelles œuvres et a résolument effectué la plupart d'entre elles, comme Sinfonia concertante for cornet and band (1990), Trombone concerto (1992), deux marches et ses dernières variations (2000).
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