Voici de belles musiques que tu nous as trouvées, Icare
Je n'ai rien reconnu : je suppose que ce sont des adaptations de musiques film ?
Il s'agit bien de transcriptions de deux thèmes composés pour le cinéma, la première provenant de Mission, la seconde je ne retrouve pas...moins connu.
Snoopy Admin
Nombre de messages : 31292 Age : 49 Date d'inscription : 10/08/2006
C'est super sympa, merci ! La collaboration entre Morricone et Tarentino a été difficile pendant leurs tournages, ce dernier étant un peu "léger" sur les délais (tout au dernier moment etc..), pas trop respectueux quoi, d'une personnalité aussi talentueuse que Morricone qui avait quand même "un ego", normal....! Il avait déclaré "je ne travaillerai plus jamais pour Tarentino", et ce dernier a déclaré que "Once upon..." était son dernier film........... . Il en reste que la BO du film est plutôt réussie avec son mix de chansons de l'époque. Mais de Morricone, non, sauf erreur de ma part.......
Anouchka
Nombre de messages : 8366 Age : 63 Date d'inscription : 03/04/2014
"Mission", tu te souviens Joachim, c'est le film avec Jérémy Irons (génial), qui relate la très difficile et meurtrière tentative de "christianisation" d'une tribu d'Amérique Latine. Le thème du hautbois est "son thème", Gabriel.
Anouchka
Nombre de messages : 8366 Age : 63 Date d'inscription : 03/04/2014
D'ailleurs "Gabriel", dans la vidéo guitare envoyée par Snoopy et qui regroupe plusieurs thèmes de ses BO arrangés pour guitare, se trouve minute 20 '. Tout le détail se trouve en surfant au-dessus de la barre "rouge".
Je vais dodo, mais écoutant cette guitare sublime (et devant un petit feu), mes chats sont en extase...
Icare Admin
Nombre de messages : 17523 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
Kalidor, la légende du talisman (Red Sonja) est un film d'heroic fantasy basé sur l'univers de Robert E. Howard qui fut réalisé par Richard Fleischer. Il sortit en salles courant 1985 avec Brigitte Nielsen et Arnold Schwarzenegger dans les rôles principaux. Synopsis: La maléfique reine Gedren et ses soldats attaquent un temple où des prêtresses gardent un talisman magique assurant de grands pouvoirs à la personne qui le détient. Ils tuent toutes les prêtresses et s'emparent du talisman afin de partir à la conquête des pays voisins. La guerrière Sonia-la-Rousse décide alors de partir en quête de la reine qui a dérobé ce talisman et tué sa sœur, qui faisait partie des prêtresses ainsi que sa famille, afin de se venger et d'empêcher Gedren de nuire. Elle sera aidée dans sa quête par le puissant guerrier Kalidor, Falkon et le prince Tarn.
Ce film suit la même veine "heroic fantasy" que Conan Le Barbare de John Milius qui demeure la référence du genre, et Conan le Destructeur de Richard Fleischer qui récidivera dans le genre avec Red Sonja. Arnold Schwarzenegger est de la partie mais ne détient pas le rôle principal qui est tenu par Brigitte Nielsen et ne porte pas non plus le nom des deux précédents opus pour une question de droits. La musique des deux Conan fut alors confiée à un jeune compositeur méconnu à l'époque, du nom de Basil Poledouris. Ces films feront sa gloire et ces deux scores épiques avec choeur et orchestre deviendront des graals de la bande originale. Pour ce troisième opus, il fut décidé de faire appel à Ennio Morricone qui avait déjà oeuvré, quelques années plus tôt, dans le domaine de l'"Heroic Fantasy" avec Hundra, mémorable navet réalisé par Matt Cimber qui, juste avant, avait travaillé à deux reprises avec Ennio Morricone: Butterfly et A Time to Die (1982). Hundra sera leur dernière collaboration. Red Sonja de Richard Fleischer n'est ni un chef-d'oeuvre du genre ni un navet, plutôt un film mal fini, avec un côté carton-pate et bâclé, dû à une faillite de la production. Il a fallu raccourcir les délais et Ennio Morricone a bien voulu à un moment donné se désister, néanmoins il décida d'honorer le contrat qu'il avait signé jusqu'au bout. Le résultat est loin d'être ridicule et qui connait bien ce compositeur sait qu'il a manqué de temps pour peaufiner et élaborer au mieux sa partition dont l'influence de Verdi (Requiem) n'est peut-être pas suffisamment bien digérée dans sa partie la plus emphatique et guerrière, il n'empêche que cette B.O. recouvre de thèmes somptueux et bénéficie d'une délicieuse écriture des choeurs, comme c'est généralement le cas dans la musique d'Ennio Morricone.
En revanche, il s'agit d'un genre cinématographique qui ne me touche pas, qu'il s'agisse des deux "Conan" ou de Kalidor - je ne parle pas de Hundra qui est un navet absolu qui a au moins le mérite de faire rire, même si ce n'était pas le but recherché... Je me contenterai des bandes originales.
Anouchka
Nombre de messages : 8366 Age : 63 Date d'inscription : 03/04/2014
Je ne sais pas quoi en penser, je ne connais pas, et c'est le style d'héroïc fantasy qui ne me touche pas (au fond ça ressemble aux jeux vidéos de mes neveux..). Je n'ai jamais aimé Schwarzenegger... Comme tu dis, il faut sans doute se contenter de la BO...
Icare Admin
Nombre de messages : 17523 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
Composed by Ennio Morricone Various flutes: Hans Ulrik, Russell Itani Vocals: Tuva Semmingsen & Christine Nonbo Andersen Danish National Symphony Orchestra and Concert Choir Conducted by Sarah Hicks Orchestral arrangement/adaption from original recording: Martin Nygård Jørgensen
Anouchka
Nombre de messages : 8366 Age : 63 Date d'inscription : 03/04/2014
Nous avons commencé la re-vision d'une très belle série sur "Marco Polo". (J'ai retrouvé mon coffret DVD). Non pas celle de 2014 assez nulle... (d'ailleurs la saison 3 tournée fut annulée tellement les gens en avaient marre). Non, la version magnifique de 1982, réalisation Guiliano Montaldo, avec une splendide musique d'Ennio Morricone (9 heures en quatre DVD). Il y eut beaucoup de récompenses ! A suivre sur le fil de mes films et séries....
Anouchka
Nombre de messages : 8366 Age : 63 Date d'inscription : 03/04/2014
Cinq Hommes armés (Un esercito di 5 uomini) est un film italien réalisé par Don Taylor et Italo Zingarelli (1969). Une musique forte et très colorée, dynamique à souhait dans la plus pure veine du compositeur.
Pour une poignée de Dollars (Per un pugno di dollari) est un western italien réalisé par Sergio Leone, sorti en 1964 avec Clint Eastwood. Version beaucoup plus complète que celle du disque initiale, qui offre une réelle consistance à cette B.O., ne valorisant pas seulement les thèmes principaux certes exquis, mais aussi les morceaux plus anxiogènes révélant une habileté plus complexe et contemporaine d'un grand compositeur sur le point de devenir très populaire.
Tepepa/Trois pour un Massacre est un Western italo-espagnol réalisé par Giulio Petroni et sorti en salle courant 1969. L'intrigue se situe encore au Mexique sous fond de révolution, tout comme dans Cinq Hommes Armés, néanmoins la musique d'Ennio Morricone est très différente, plus géographiquement typée mais toujours d'excellente facture. De plus "Al Messico che vorei" est de ces chansons remarquables dont Morricone a le secret. Interprète: Maria Cristina Brancucci:
Le dernier Face à Face/Faccia a Faccia ou Il était une fois en Arizona est un western européen écrit et réalisé par Sergio Sollima en 1967. Le film met en vedette Gian Maria Volontè et Tomás Milián sur une musique d'Ennio Morricone. Ce qui m'a passionné dans ce film c'est l'inversement des rôles, le "méchant" qui s'humanise au fil de l'histoire et le "gentil" qui devient une pire crapule que son modèle. La partition d'Ennio Morricone, rééditée en version plus complète, apporte toute la dimension dramatique et épique à cet excellent western. Magistral, cet art de traduire à la perfection le caractère d'un film.
Anouchka
Nombre de messages : 8366 Age : 63 Date d'inscription : 03/04/2014
Gian-Maria Volonté & Ennio Morricone en quatre films:
Premier opus: Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon (Indagine su un cittadino al di sopra di ogni sospetto) est un film italien réalisé par Elio Petri qui est sorti en salle courant 1970. Multi-récompensé à sa sortie, ce film marque la carrière de Petri et le consacre à l'international.
Synopsis: À Rome, un cadre de la Sécurité publique (dont le nom n'est pas mentionné tout au long du film et qui est identifié dans le scénario comme « l'assassin ») jusque là chef de la section homicide, est promu au commandement du bureau politique de la Questura (it). Le même jour, il assassine sa maîtresse Augusta Terzi avec une lame de rasoir dans son appartement.
Je ne peux m'empêcher de remettre cette vidéo sur cette mauvaise blague faite à Morricone par Petri:
Un film sur le pouvoir et sur le sentiment fondé d'intouchabilité que celui-ci procure au personnage principal incarné avec brio par Gian-Maria Volonté, mis en musique par Ennio Morricone: je réédite ici la critique d'un inconnu (Wiki): La prédilection commune pour une musique agressive et volontairement pompière, pour les marches grotesques, pour « l'aliénation brechtienne », font de l'union entre Elio Petri et le musicien Ennio Morricone l'une des plus productives, quantitativement et qualitativement, du cinéma italien ; la bande originale d'Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon, qui semble avoir fait une impression considérable sur Stanley Kubrick (qui souhaita suite à cela le recruter pour écrire la bande originale d'Orange Mécanique - Icare), en représente l'une des plus reconnaissables. Ici, la contamination entre les sphères classique et populaire (par exemple, la mandoline jouée comme s'il s'agissait d'un clavecin) avec des inclusions rythmiquement imprévisibles de la guimbarde, du saxophone soprano et de la contrebasse électrique sont parfaitement fonctionnelles pour accompagner les convulsions de la psyché perturbée du protagoniste.
Second opus: Stark System est un film italien réalisé par Armenia Balducci et sorti sur grand écran courant 1980.
Synopsis: Après un passé héroïque dans les Carabiniers, Divo Stark (Volonté) se lance dans une carrière cinématographique de films policiers accompagné d'Eddy, sa doublure et son secrétaire personnel qui habite avec lui dans un chalet. Eddy le réconforte, et l'empêche de se suicider lorsqu'il apprend que son dernier film a été éreinté par les critiques. Le film ayant rencontré l'adhésion du public, Divo Stark s'attend à d'excellentes offres d'emploi, mais seules des propositions décevantes arrivent.
Lorsque le cinéma s'intéresse au cinéma...Ennio Morricone compose pour ce film (beaucoup moins réputé et connu que le précédent cité) une musique très différente de celle pour "Enquête..." d'Elio Petri, mais peut-être plus acide et grotesque encore, poussant l'obsessionnel plus loin, presque dans l'excès. Je n'ai jamais eu l'occasion de voir ce film, mais la musique me laisse imaginer un personnage principal qui finit par plonger dans la folie. La bande originale s'articule autour de trois thèmes obsessionnels dont l'un d'entre eux a l'allure d'un tango presque morbide: une ironie noire transpire de l'ensemble. J'adore!
Troisième opus: Ogro/Opération OGRE est un film italo-espagnol de Gillo Pontecorvo sorti sur grand écran en 1979.
Synopsis: Le film raconte la tentative d'enlèvement et l'attaque subséquente menée par l'ETA le 20 décembre 1973 , au cours de laquelle Luis Carrero Blanco , qui avait été nommé président du gouvernement espagnol par Francisco Franco quelques mois plus tôt, est décédé . Le titre fait référence au nom de code avec lequel l'organisation ETA a appelé l'action.
Voilà un film que je souhaite revoir depuis longtemps, malheureusement je n'en ai pas eu encore l'occasion. La musique d'Ennio Morricone y est autant dramatique qu'implacable, démontre efficacement la détermination du commando de l'ETA dans la réalisation de cet attentat spectaculaire qui n'est en rien une fiction: voire la scène reconstituée par la caméra de Gillo Pontecorvo:
Quatrième opus: Tre Colonne in Cronaca, un film politico-policier italien réalisé par Carlo Vanzina et sorti en salle courant 1990. Il est librement inspiré du roman homonyme de Corrado Augias et Daniela Pasti. Pour son interprétation, Sergio Castellitto a remporté le David di Donatello du meilleur acteur dans un second rôle, celui de Quinto Cecconi.
Synopsis: Le député Spanò a l'intention de s'emparer d'un journal qui lui est politiquement opposé. Il utilise un terroriste libanais, Bassouri, et un homme d'affaires cynique, Gaetano Leporino, pour parvenir à ses fins. Le terroriste arabe est chargé de tuer un agent de change. Le méfait déclenche une série de chantages et de subterfuges avec lesquels les puissances qui gravitent autour du journal tentent d'obtenir la suprématie. Un questeur adjoint et un journaliste courageux sont chargés de faire la lumière sur toute cette affaire. L'homme politique, par des manœuvres habiles et sans scrupules, parvient à bâillonner toute l'enquête.
Encore un film que j'aimerais beaucoup découvrir, qui traite d'un sujet d'actualité et pour lequel Ennio Morricone renoue avec la moyenne formation instrumentale au service d'une partition agressive et obsessionnelle comme je les adore...Voici une critique de Lietta Tornabuoni: " L'adéquation du sujet du film avec la question très actuelle de la possession des médias et des moyens pour l'acquérir, constituent l'élément le plus intéressant du film. Le style dynamique et énigmatique est celui des poliziotteschi italiens, de Steno (le père du réalisateur) dans Société anonyme anti-crime. Des acteurs bien choisis et presque tous bons (en particulier Sergio Castellitto et Massimo Dapporto, amis reporter et policier), une belle photographie de Luigi Kuveiller, une musique mordante et répétitive d'Ennio Morricone; nous sommes captivés, amusés et indignés. Et on admire encore plus que jamais Gian Maria Volonté, qui a fait du directeur du journal un personnage magnifique, construit avec beaucoup de subtilité et d'efficacité: une sorte de Dieu sans barbe, ni pompeux ni emphatique, mais résigné, laconique, idéaliste et en même temps pragmatique, névrosé et fort, vieux, solitaire, meurtrier. Voilà qui me donne encore plus envie de le voir. Jusqu'à maintenant, je me contente d'une bande originale de presque 27 minutes qui me galvanise à chaque nouvelle écoute, comme ce matin-même.
Icare Admin
Nombre de messages : 17523 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
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Je me contenterai des bandes originales.
