J'ai cherché, il ne semble pas y avoir de CD, et pourtant les deux messes sont interprétées par les mêmes interprètes.
Dans cette recherche je suis arrivé sur un site polonais (où Goetz est appelé Gieczynski), qu'on peut traduire par Google.
https://parafianiegow.ns48.pl/index.php?option=com_content&view=article&id=133&Itemid=117
Cyril Florian Gieczyński (1793-1866), Paulinien, compositeur, prêtre de l'archidiocèse de Varsovie.
Cyril Florian Goetz est né avant le 3 mai 1793 à Rousinov Novy en Moravie dans une famille bourgeoise. Il a fréquenté les écoles d'Opava et de Freiberg (aujourd'hui Prîbor), célèbres centres de la vie culturelle en Moravie. C'était l'un des étudiants les plus talentueux. Au cours des années de ses études, il a pris contact avec les cercles musicaux locaux, dans lesquels il a pu développer son talent naturel. Il y a probablement aussi reçu son éducation musicale. Il a développé une fascination pour la musique, mais aussi l'idée de se consacrer au service de Dieu dans l'Ordre paulinien. Après avoir terminé ses études secondaires, il est allé à Częstochowa et le 21 septembre 1814, il est entré au noviciat paulinien au monastère de St. Barbara. Un an plus tard, il prononce ses vœux religieux. Il s'est préparé au sacerdoce en assistant à des conférences sur la philosophie et la théologie à l'Étude générale de la province polonaise à Jasna Góra et au monastère de Varsovie. En 1816, il est ordonné prêtre à Varsovie. La même année, il a été nommé au bureau de maîtrise dans le groupe de musique Jasna Góra et le chantre du couvent. Il se consacre aux devoirs qui lui sont confiés avec zèle et enthousiasme. Il relance l'activité du groupe, fonde une chorale mixte et s'efforce d'enrichir et de diversifier le répertoire du groupe. Il a également été impliqué dans la composition, la création de musique sur des textes religieux, utiles principalement dans la liturgie du sanctuaire de Jasna Góra.
En 1817, le P. C. Goetz fut nommé aumônier régimentaire dans l'armée polonaise. Cependant, son état de santé ne lui permettait pas d’entreprendre un service difficile dans la caserne. Plus tard la même année, il a été transféré au monastère de St. Zygmunt à Częstochowa, et de là pour s'occuper de l'église de Konopiska près de Częstochowa. Finalement, il retourna au monastère de Jasna Góra et continua son activité musicale jusqu'à la fin de 1819.
Au début de 1820, C. Goetz commença le travail pastoral à l'église de Popaulin. Saint-Esprit à Varsovie, aux côtés du P. B. Wajnerowski, recteur de l'église. Il était un prédicateur et un confesseur de la confrérie allemande de st. Francis Xavier. Les très mauvaises conditions de vie, le manque de perspectives pour les Pauliniens de regagner le monastère, fermé en 1819, et le sentiment de solitude affaiblissent les liens du sensible Père Goetz avec sa communauté natale. Au cours de cette période de sa vie, il a commencé à utiliser la version polonaise de son nom de famille - Gieczyński. Il s'est efforcé de devenir indépendant et exclu de la participation à la vie de l'Ordre. Il obtint le poste d'aumônier militaire à Varsovie, dont il fut cependant démis de ses fonctions en raison de problèmes de santé.
Au début de 1821, l'archevêque de Varsovie, Sz. Hołłowczyc le nomma curé. à Niegowo près de Wyszków. En 1823 - à la demande urgente du père Gieczyński - les autorités de l'ordre acceptèrent son départ de la communauté. Après avoir reçu le décret de sécularisation, il a été inclus dans les rangs du clergé de l'archidiocèse de Varsovie. Peu de temps après, il a été nominé pour un chanoine honorifique à Płock.
Selon les témoignages, Gieczyński a rempli les fonctions du curé de Niegów consciencieusement et avec diligence. Il s'est occupé de l'église et de son entretien, allouant beaucoup de fonds privés à des fins paroissiales. Il était un animateur de la vie musicale de la paroisse. À cette époque, il donnait également des conférences sur la liturgie et était professeur de chant au Séminaire principal de Varsovie. Il a eu des contacts fructueux avec la communauté musicale de Varsovie. Il donne des concerts avec ses élèves dans les églises de la capitale.
Les devoirs de curé et de conférencier l'ont probablement empêché de composer. Il y avait des moments où un seul devait s'occuper de tous les besoins d'une paroisse d'environ 1 500 catholiques vivant dans 19 villages et alentours. Parfois, il était assisté de prêtres vicaires, dont des confrères de Jasna Góra - le P. Leopold Bergmann (1851), le P. Jakub Frasunkiewicz (à partir de 1864). Leur présence à Niegów semble confirmer la supposition que Gieczyński est resté en contact avec sa communauté religieuse mère jusqu'à la fin de sa vie.
Dans la nuit du 11 au 12 mars 1856, un incendie détruisit l'église en bois de Niegów. Cet événement dramatique a déclenché chez le P. Gieczyński, de nouvelles couches d'énergie. Soucieux du lieu de prière, il a organisé en deux semaines une chapelle de fortune pour les fidèles, puis il s'est efforcé de construire une nouvelle église en brique. Il était soutenu par des paroissiens, l'héritier de B. Deskur (donateur d'une partie importante des fonds de reconstruction) et J. Zieliński (fondateur du beffroi). L'attitude du curé de la paroisse, qui n'a ménagé aucun effort ni aucun argent pour la construction et l'ameublement de l'église, a été très appréciée dans la communauté locale. En 1859, la pierre angulaire du nouveau temple fut consacrée. Il a été érigé pour les années suivantes dans le style classique, avec un beffroi autonome. Dans l'autel principal, il y a une image de Notre-Dame de Jasna Góra. Le 4 décembre 1862, le P. Gieczyński a fait une bénédiction du temple de Holy Trinity et St. Florian (son patron de baptême). En peu de temps, il nettoya les abords de l'église et créa un cimetière funéraire.
Entouré du respect des fidèles et du clergé local, le P. Le FC Gieczyński mourut au presbytère de Niegów le 15 mars 1866. Il laissa le souvenir d'un prêtre noble et zélé. Il a été enterré dans les tombes sous la chapelle du cimetière de Niegów.
Œuvres
L'héritage compositionnel de Gieczyński comprend neuf œuvres que nous connaissons aujourd'hui, dont 8 sont conservées dans les archives de Jasna Góra et 1 dans les archives du monastère d'OO. Dominicains à Cracovie. La plus ancienne d'entre elles est l'offertoire "Salve Regina", écrit en 1815. Les compositions suivantes ont été créées alors que Gieczyński était le directeur du groupe de musique Jasna Góra. Ce sont: "Missa in ut" [pro sancte Joanne Nepomuceno], "Missa in ré" [pro festo Sanctae Caeciliae] et "Vespere Pastorales in ré", datées par le compositeur lui-même en 1816. À peu près au même moment, un offertoire a été créée "Aeterne Deus" et la musique de la chanson populaire des pèlerins "Do Góry Świętej spieszne czyńmy kroki" ("Vers la montagne sacrée, hâtons-nous"). La datation et les circonstances de la création d'un Aria de ténor de la collection des archives dominicaines de Cracovie restent inexpliquées. Les dernières pièces: "Rorate coeli", "Veni Creator Spiritus" (avec une version différente du texte tout en gardant la même mélodie, connue sous le nom de "Veni Sanctificator") et l'offertoire "Veni Creator" ont été écrites par Gieczyński dans les années 1860-1861, alors qu'il était le curé de la paroisse de Niegów. Ces œuvres ont été dédiées à l'ensemble Jasna Góra et leur ont été données.
La production compositionnelle de Gieczyński - telle que nous la connaissons aujourd'hui - n'est pas très impressionnante. Cependant, il mérite l'attention en raison des compétences élevées de l'artiste en composition et de ses bonnes compétences musicales. Ces neuf pièces témoignent d'une connaissance exceptionnelle des réalisations contemporaines de la musique classique et permettent de constater l'originalité de l'imaginaire musical. De plus, il montre les efforts et le souci de Gieczyński - le compositeur et prêtre - pour le renouveau et la renaissance de la musique d'église dans l'esprit de l'époque.
Enfin, on peut être tenté de dire que l'atmosphère des compositions de Gieczyński reflète bien les traits de sa personnalité sensible et en même temps dynamique et - présentée ici brièvement - une histoire de vie pleine de dilemmes et de tensions. Au milieu de diverses expériences et épreuves, Gieczyński est resté fidèle à sa vocation sacerdotale. Il était également fidèle à la deuxième passion de sa vie: la musique. Et bien que les conditions de travail ne lui permettent pas de se consacrer à la composition, il essaie de vulgariser la musique de diverses manières.
Accueil 
