José Francisco VELASQUEZ "El Viejo" (1755-1805) et fils

José Francisco Velásquez Rojas, né le 15 septembre 1755 à Caracas, Venezuela, où il est mort le 24 décembre 1805, était un compositeur vénézuelien de la période coloniale. Il était surnommé El Viejo (le Vieux) pour le distinguer de son fils également compositeur homonyme, José Francisco Velásquez "El Joven" (le Jeune).

Il est connu comme étant le plus ancien des compositeurs du Vénézuela. Il a également travaillé comme "maestro de musica" pour l'armée vénézuélienne (dans le Batallon de pardos de los valles de Aragua) et comme musicien indépendant pour de nombreux services religieux, dont la Confraternité  de la glorieuse Santa Rosalia. Il fut aussi professeur de l'Ecole de Chacao.

Sa production réduite, composée principalement d'oeuvres sacrées, présente une transition entre le style galant et le style classique, propre aux dernières décennies du XVIIIe siècle.

Parmi la quinzaine d'œuvres qui lui sont attribuées, on trouve un Magnificat, un Stabat Mater, trois Messes, un Villancico para Nochebuena et un Tono para San Felipe Neri ; il y a lieu de retenir en particulier une Misa en Re Mayor a dos voces y cuerdas de 1781, una Tercera Lección de Difuntos et un Pange Lingua y Tantum Ergo, apparemment écrit en collaboration avec Juan José Landaeta, en 1798. On lui doit aussi des villancicos, dont Niño mio.

Son fils José Francisco Velásquez Céspedes (né le 23 mars 1781 à Caracas, où il est mort le 24 juillet 1822) était violoniste et compositeur.
Après sa première formation avec son père, il étudie avec Juan Manuel Olivares et eut des occupations dans plusieurs églises de Caracas.
Comme son père, ils est principalement l'auteur d'œuvres sacrées : Tonos, Stabat Mater, Oficio de difuntos, 4 Masses, Te Deum, Salve, 3 Lamentations, graduels et offertoires. On peut retenir en particulier une Misa en Mi Bemol a cuatro voces, un Misere Violento de 1820, et des Tonos Festivos en honor a la Virgen y a los Santos.




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