James Newton HOWARD (né en 1951)

James Newton Howard est un musicien et compositeur américain né le 9 juin 1951 à Los Angeles (Californie). Il compose principalement des musiques de film. Il a été nommé à maintes reprises pour ses œuvres musicales.

James Newton Howard a commencé à étudier la musique jeune, et a continué à l’école de Thacher à Ojai, en Californie, l’académie de musique à l'ouest de Santa Barbara. Il s’est ensuite spécialisé dans le piano à l’Université de Californie du Sud. Il suit Elton John comme clavier à la fin des années 1970 et au début des années 1980. Il écrit aussi les arrangements de plusieurs des chansons d'Elton John au cours de cette période. On lui doit notamment le célèbre arrangement pour orchestre à cordes sur Don't Go Breaking My Heart et Sorry Seems To Be The Hardest Word. Il suit ensuite Graham Nash (de Crosby, Stills & Nash (and Young)) avant de commencer une carrière dans la musique de film au milieu des années 1980. Il collabore brièvement avec Elton John en 1987 en conduisant l'orchestre symphonique de Melbourne, où le chanteur exécutait un setlist des chansons « orchestrées » de son catalogue.

Le studio personnel de James est situé à Santa Monica en Californie. Il y écrit ses chansons avant de les envoyer aux différents studios pour l'enregistrement orchestral. Le principal d'entre-eux, Todd-AO, est localisé à Burbank, à une vingtaine de kilomètres de Santa Monica.

James Newton Howard, comme de nombreux compositeurs d'aujourd'hui, est parfois confronté à des délais très courts pour composer sa musique. À titre d'exemple, la bande originale de King Kong, représentant environ 90 minutes de musique, a été composée, enregistrée et mixée en seulement 5 semaines.

Il a notamment collaboré avec plusieurs membres du groupe californien Toto, dont Steve Porcaro (keyboards, lui aussi compositeur de musiques de film), avec David Paich, Marty Paich et Jeff Porcaro. Ces derniers ont d'ailleurs réalisé un album en commun intitulé James Newton Howard & Friends.

En 1994, il compose le générique de la série télévisée à succès, Urgences.

Depuis 1999 et le succès du film Sixième Sens, il développe une collaboration privilégiée avec le réalisateur M. Night Shyamalan, pour lequel il a certainement composé ses plus belles partitions, dont La Jeune Fille de l'eau et Le Village.

Musique pour Unbreakable (Incassable), film que j'ai regardé hier soir, plutôt ennuyeux, ce qui m'a permis d'apprécier la musique



https://www.youtube.com/watch?v=27FosuOUv3I

En tout cas, je trouve très bien le réflexe de faire un peu attention à la musique lorsque l'on regarde un film, parfois on est récompensé.

J'ai écouté pas mal de musiques de James Newton Howard, toutes composées pour le cinéma, certaines en entier d'autres partiellement, mais, en réalité, je n'en possède qu'une seule en album: The Village, interprétée par la célèbre violoniste Hilary Hahn et le "Hollywood Studio Symphony" sous la direction de Pete Anthony. Je suis évidemment très sensible aux bandes originales qui prennent une forme concertante et placent donc un ou plusieurs instruments en avant. Pour ce film de M. Night Shyamalan, cinéaste avec lequel il a collaboré à plusieurs reprises - je crois d'ailleurs que la B.O. du film présenté ci-dessus par Joachim est un fruit de cette collaboration -, il choisit le violon et Hilary Hahn pour en assurer l'interprétation. Parmi les partitions qui accordent beaucoup d'espace au violon solo, je pense immédiatement à La liste de Schindler de John Williams avec Itzhak Perlman, mais aussi - moins connus - Ladies in Lavender de Nigel Hess avec Joshua Bell et Les Rois Maudits (tv) de Bruno Coulais avec Laurent Korcia. J'aurai bien sûr pu citer d'autres exemples que ceux-là mais il se trouve que ce sont les premiers qui me sont venus à l'esprit et qu'en plus ce sont de très bons modèles du genre. La partition de James Newton Howard pour The Village ne joue pas la carte de la virtuosité. Je ne pense pas que le compositeur ait entrepris d'écrire sa partition comme un concerto mais plutôt comme une série de pièces pour orchestre dont la couleur primordiale serait le violon que l'on peut aussi percevoir comme le guide émotionnel de toute l'oeuvre. Celle-ci a un caractère assez sombre car elle s'adapte à un thriller, néanmoins, elle ne joue que très peu la carte de la tonitruance. Au contraire, souvent elle m'inspire la plénitude. C'est une des rares musiques de James Newton Howard que j'aime écouter hors contexte, pour un film que je n'ai jamais réussi à voir en entier, la seule musique de lui que je possède en disque. J'avais toutefois vu un autre film de M. Night Shyamalan, un film catastrophe intitulé The Happening, "Phénomènes" en français. La musique était également signée James Newton Howard et, cette fois, mettait en valeur un instrument que j'aime peut-être encore plus que le violon, le violoncelle.

https://www.youtube.com/watch?v=G8vIs-nFnyM

Actuellement, j'entame un nouveau cycle un peu particulier qui réunit des oeuvres bien sûr musicales mais pas nécessairement écrites pour l'image, que j'aime bien, voire beaucoup, de compositeurs que j'aime peu, voire pas du tout. Il y a des compositeurs comme ça, desquels on n'est pas nécessairement emballés par ce qui parvient à nos oreilles jusqu'au jour où on tombe sur une musique qui nous étonne, nous émeut, nous étonne encore plus lorsque l'on sait que l'auteur nous laisse habituellement indifférent ou si peu enthousiaste. C'est un peu, dans mon expérience personnelle et en fonction de ma sensibilité bien évidemment, le cas de James Newton Howard qui, cependant, s'est fait un nom dans le domaine de la musique de film. Je ne dirais pas que je n'aime pas du tout ce compositeur, mais que j'en garde une impression très mitigée, très sélective, c'est-à-dire que je n'en suis pas fan comme je peux l'être de la musique d'un Franco Piersanti, d'un Howard Shore, d'un Alberto Iglesias ou encore d'un Bruno Coulais. De James Newton Howard, j'ai donc réécouté l'unique album que je possède de lui et que j'évoque déjà ci-dessus; The Village qui a permis à l'auteur de recevoir une nomination à l'Oscar de la meilleure bande originale.



Synopsis: 1897. Covington, une petite communauté isolée et auto-suffisante de Pennsylvanie aux États-Unis, vit dans la terrifiante certitude que des créatures dangereuses peuplent les bois entourant son village. Cette force maléfique est si menaçante que personne n'ose s'aventurer au-delà des dernières maisons, et encore moins pénétrer dans les bois qui marquent la frontière entre le territoire des villageois et celui des créatures, qu'un accord tacite de non-violation des frontières lie. Afin d'éviter tout contact avec les créatures, la couleur rouge est bannie du village car elle est censée les attirer, tandis que le jaune qui protège les villageois de ces dernières est omniprésent.