Johann Christian Cannabich (1731-1798)

Johann Christian Innocenz Bonaventura Cannabich est un compositeur allemand, né à Mannheim le 28 décembre 1731 et mort le 20 janvier 1798 à Francfort-sur-le-Main

Son père est le flûtiste et compositeur Martin Friedrich Cannabich (1700-1773), un ancien élève de Johann Stamitz. Il est engagé à l'orchestre de la cour de Mannheim à l'âge de douze ans seulement, en tant que violoniste. De 1750 à 1753, il pousuit ses études musicales à Rome avec Niccolò Jommelli. En 1766, il parvient à publier six symphonies et six trios à Paris. Après cette date, la plupart de ses œuvres trouve un éditeur parisien.

En 1774, il succède à Johann Stamitz afin de diriger l'orchestre de la cour de Mannheim, et se lie d'amitié avec Wolfgang Amadeus Mozart. En 1778, à propos de Cannabich, Mozart a écrit à son père Leopold : "il est le meilleur directeur musical que j'ai jamais entendu".

A partir des années 1790, l'activité musicale décline à Mannheim et Cannabich subit les difficultés financières des cours princières.
Il meurt à l'âge de 67 ans alors qu'il rend visite à son fils Carl Cannabich.


Œuvre

A moins 3 ballets, 70 symphonies, 2 symphonies concertantes, 4 concertos pour violon, 7 concertos pour orgue et autres instruments, un concerto pour clavier

Son père : Martin Friedrich Cannabich, compositeur et joueur d'instruments à vent, né vers 1700 et mort à Mannheim en 1773. Engagé en 1723 au sein de la cour de Mannheim, poste qu'il conserve jusqu'en 1758. Il fut professeur réputé et enseigna la flûte au prince électeur Charles Theodor de Bavière.

On lui doit 6 Sonates pour flûte et basse continue op 1 (1751) et autres pièces pour flûte (3 Pièces, 1740)

Son fils, Carl Cannabich :  https://musiqueclassique.forumpro.fr/t4038-carl-cannabich?highlight=cannabich

Cannabich, compositeur de l'école de Mannheim et ami de Mozart. Avec de telles références, sa musique ne peut qu'être belle...Et c'est la cas. Si vous ne le connaissez pas, un conseil : écoutez ses symponies ou symphonies concertantes

A noter que son fils Carl a composé une cantate à la mémoire de Mozart, intitulée : "Mozarts Gedachtnis Feyer seinen Manengewidnet" pour solistes, choeur et orchestre.

D'ailleurs on le soupçonne de fumer du Cannabich

Je sais, elle est facile et nulle Mais elle me fait rire!

Snoopy a écrit:

D'ailleurs on le soupçonne de fumer du Cannabich

Je sais, elle est facile et nulle Mais elle me fait rire!

Voila Snoopy qui fait du Steph-liboutonisme, ou du Robertisme, au choix

joachim a écrit:

Snoopy a écrit:

D'ailleurs on le soupçonne de fumer du Cannabich

Je sais, elle est facile et nulle Mais elle me fait rire!

Voila Snoopy qui fait du Steph-liboutonisme, ou du Robertisme, au choix

Pour ceux a qui ça interesserait...
DEs ballets:
Les fetes au serail
Renaud et armide (1768), Hadrien en Syrie, Roland  furieux (1768)
Les mariages des samnites (1772), Admette et Alceste (1770), Medor et Angelique (1770)
Medee et Jason (1772)
35 autres ballets , 2 operas  (perdus) Azakia (1778) - La Croisée (1788) + Electra (mus scène, 1781)

Orchestre:
6 symphonies (1766)
6 """""""""""""op2(1766),   6 op 4 (1766),  6 op 6 (1767),6 symphonies op7
concertantes (1769), 6 op 10 (1778)perdues ,  6 op 14 perdues, 3 "modernes" (1764),  +15 dans differentes anthologies (?), + encore 25 autres (?)

3 Concerto pour flute (1770), 1 concerto pour clavier , 1 pour hautbois et 1 pour basson, 1 concerto alla pastorale a 8, 1 ouverture.

Chambre:
6 quatuors avec flute op1 (n d) ,  6  op 5 (1767), 6 duos (fl et v) op2(1774), 6 duos (vn +vc   1775),  6 trios (2vn + vc) op3,  1 op5, 6 duos op4,  6 quatuors a cordes op5 (1780),  6quintettes a 2 flutes +cdes op7(1780),    encore 8 duos avec violon, 2 quatuors pour fl et cordes, sextuor ,quatuors ,quintettes  dans des anthologies d'epoques.
J'ai l'impression que pas mal d'oeuvres de la maturite sont perdues,helas...


son fils Carl Cannabich (1771-1806) a aussi pas mal composé
2 opera, Orfeo (1790) et Palmer und Amalie(1803).
quelques oeuvres chorales dont la fameuse cantate dediee a Mozart(1797)
des cazonettes et lieders  , dont op5 (1810).

des concertos pour violon (il etait violoniste ) parait-il dans le style de Rode et Kreutzer:  op9 (1790) , 2 non dates  edites a paris, 3 concertos pour 2 vn : op6(1790) , 1 de 1814, et 1 ndate.

1 ouverture op7, grande symphonie op8 (nd), rondeau varie pour vn et orch (1804)
1 sonate pour piano(paris nd) ,des variations.

Sa symphonie op8 en Do M  semble avoir eu beaucoup de succes

[quote="feleo"]
[quote]Orchestre:
6 symphonies (1766)
6 """""""""""""op2(1766), 6 op 4 (1766), 6 op 6 (1767),6 symphonies op7
concertantes (1769), 6 op 10 (1778)perdues , 6 op 14 perdues, 3 "modernes" (1764), +15 dans differentes anthologies (?), + encore 25 autres (?)

Il y en a plus de 70 puisque j'ai en CD la n° 72 en si bémol majeur..

Citation :

J'ai l'impression que pas mal d'oeuvres de la maturite sont perdues,helas...

Très certainement : il n'y aurait aucune oeuvre vocale ?

Citation :

son fils Carl Cannabich (1771-1806) a aussi pas mal composé

On n'entend jamais rien de lui (à part la cantate Mozart, et encore, c'est très rare).

En fait il aurait compose 90 symphonies mais tout cela n'a pas ete systematiquement ete catalogue et edite (comme pour Pleyel avec Benton par exemple) et restent encore manuscrits, pour les operas  et autres oeuvres vocales je n'ai rien trouve .

Tiens, j'avais pas remarqué qu'il a composé une quarantaine de ballets. Ce devait être assez rare à l'époque, hors opéras ballets ou ballets chantés (Rameau par exemple), surtout en Autriche.

En tout cas je viens d'écouter son Médée et Jason, c'est pas mal du tout. Mais rien à voir avec les ballets romantiques genre Giselle. Ici on peut davantage comparer avec les trois ballets de Gluck, ça y ressemble.

Rien sur Cannabich depuis 2009 ? C'est pourtant un compositeur intéressant.

Ecoutez par exemple cette symphonie de chasse en ré majeur:



https://www.youtube.com/watch?v=EQTAANxbtjA

Son ballet Médée et Jason

https://www.youtube.com/watch?v=t7Ef9N-48EU

Ses quintette avec flûte

https://www.youtube.com/watch?v=nGNX8Kf-VD8

Sa musique est quand même jouée en concert:

https://www.youtube.com/watch?v=hUHUdHY82kY

(Johann) Christian (Innocenz Bonaventura) Cannabich (Mannheim, née le 28 décembre 1731 - Francfort, le 20 janvier 1798) est un compositeur allemand.

Il était le troisième des cinq enfants nés de Matthias et Rosina Cannabich. Il a reçu sa première formation musicale de son père. Sa première prestation au violon lui permit d'entrer dans l'orchestre de Mannheim à l'âge de 12 ans en tant qu '«érudit» gagnant 50 florins (6 mai 1744), et en février 1746, il gagnait 125 florins en tant que violoniste.
Après avoir étudié la composition et le violon auprès de Johann Stamitz, il étudia avec Nicolò Jommelli à Rome d'environ 1752 à juillet 1753, puis le suivit à Stuttgart, y restant jusqu'en février 1754. En mars de cette année-là, il visita Milan, où il rencontra le musique de G.B. Sammartini et d'autres compositeurs italiens.

Il retourna à Mannheim en 1756, lorsque Marpurg rapporta qu'il occupait le poste de troisième violoniste avec Stamitz et Dominicus Basconi. Après la mort de Stamitz en mars 1757, il a été promu. En 1759, il était co-konzertmeister avec C.J.Toeschi, recevant 700 gulden par an (200 de plus que Toeschi) et exerçant de nouvelles fonctions qui comprenaient la direction de l'orchestre et la préparation de la musique pour diverses occasions et représentations de la cour, en particulier les académies et les ballets.
Les contemporains le considéraient comme un «a born Konzertmeister» (Schubart) en raison de sa technique de direction et de son jeu d'archet. Mozart l'a qualifié de meilleur metteur en scène qu'il ait jamais vu (lettre du 9 juillet 1778). Sa fine instruction musicale a façonné certains des meilleurs interprètes du siècle, notamment Wilhelm Cramer et Carl Stamitz.

Le 8 janvier 1759, il épousa Maria Elisabetha de La Motte, qui avait été au service de la duchesse de Zweibrücken. Le mariage a produit six enfants (deux sont morts en bas âge) dont Carl August qui a succédé à son père en tant que violoniste et compositeur. Deux filles, Rosina (Rosa) Theresia (bap. 18 avril 1764) et Elisabetha Augusta (bap. 11 avril 1776), étaient également douées pour la musique. Mozart enseigna Rosine lors de son séjour à Mannheim en 1777 et lui écrivit une sonate pour piano (? k309/284b) ; Elisabetha est devenue chanteuse et a étudié en Italie en 1793 grâce à une allocation de l'électeur de Bavière.

La période de 1759 à 1778 fut la plus productive de la carrière de Cannabich en tant que compositeur, donnant lieu à plus de 50 symphonies et 20 ballets. En 1774, il fut nommé directeur de la musique instrumentale à Mannheim, titre qu'il conserva toute sa vie ; son salaire était de 1500 florins en 1776. Mozart et la famille Cannabich sont devenus des amis proches pendant les séjours de Mozart à Mannheim en 1777-78. La maison de Cannabich était un centre constant d'activité musicale, et les lettres de Mozart et de sa mère décrivent de nombreuses représentations et occasions sociales qui s'y sont déroulées, ainsi que l'écriture, la copie et l'interprétation de diverses compositions. Les commentaires de la famille Mozart sur Cannabich en tant que compositeur vont de Léopold du 6 avril 1778, décrivant Cannabich comme "un misérable gribouilleur de symphonies", à Wolfgang (sa louange d'une de ses ouvertures dans une lettre du 8 novembre 1780).

En 1778, Carl Theodor devint le souverain du Palatinat et de la Bavière combinés, provoquant le déménagement de la cour de Mannheim à Munich. Cannabich est devenu le directeur des orchestres fusionnés de Mannheim et de Munich le 1er octobre de la même année, toujours avec un salaire de 1500 florins, mais les frais du déménagement l'ont forcé à se rendre à Munich sans sa famille; malgré 35 ans de service, il a dû plaider auprès de l'électeur pour un emprunt afin de rembourser les dettes familiales. Lorsque la famille a été réunie à Munich, sa maison est redevenue une plaque tournante de l'activité musicale.
Aucune augmentation de salaire n'a été offerte et en 1790, après la mort de Toeschi, il a dû demander des paiements supplémentaires pour porter ses revenus à 1800 florins en compensation de l'écriture des symphonies qui avaient été la responsabilité de son collègue. Il composa sa dernière symphonie en 1794 à Vienne, où subsiste la partition autographe inachevée, numérotée 73 ; selon le Musikalischer Almanach de Reichardt, il y était en 1796, soi-disant en raison des troubles des campagnes napoléoniennes.
Le 26 octobre 1797, Carl Theodor réduisit le nombre de ses musiciens de 95 à 70 et réduisit les salaires de ceux qui restaient. Le salaire de Cannabich est tombé à 1200 florins. Peu de temps après, il se rendit à Francfort pour rendre visite à son fils Carl, et il y mourut à l'âge de 66 ans.

Sinfonia a 12 strumenti en si bémol majeur



https://www.youtube.com/watch?v=TWHj0ZZZdkY


1. Allegro 0:00
2. Andante 5:30
3. Allegro 13:30

Simphonia a 14 strumenti en ut majeur (1778)



https://www.youtube.com/watch?v=tXjrWxOMh2M

Christian Cannabich (1731-1798)

Simphonia (C-Dur) a 14. Stromenti (1778)

1. Allegro maestoso 0:00
2. Andante non tanto 5:48
3. Presto ma non troppo 10:07

Frеiburgеr orchester

Dir. Gottfried von der GοItz


Commentaire

(Johann) Christian (Innocenz Bonaventura) Cannabich (Mannheim, bap. 28 décembre 1731 - Francfort, 20 janvier 1798) est un compositeur, violoniste et Kapellmeister allemand.

Fils de Matthias Franciscus Cannabich (c.1690-1773), professeur de musique privé de l'électeur du Palatinat, il commença ses études formelles de violon auprès de Johann Stamitz et au gymnasium jésuite et au séminaire de musique de Mannheim. À l'âge de 12 ans, il fut nommé à l'orchestre de Mannheim et reçut un emploi complet dans la section de violon en 1746.
En 1750, l'électeur Carl Theodor envoya Cannabich à Rome pour étudier sous la direction de Niccolò Jommelli, après quoi il suivit son professeur à Stuttgart comme violoniste. En 1756, il retourne en Italie, cette fois à Milan, où il prend les leçons de Giovanni Battista Sammartini.

À la mort de Stamitz, Cannabich retourne à Mannheim où il est nommé premier violon, devenant plus tard Konzertmeister. Il se lie d'amitié avec le duc de Zweibrücken, qui l'introduit dans les cercles musicaux parisiens en 1764 ; Cannabich revient à Paris à plusieurs reprises au cours des années suivantes, tant pour se produire aux Concerts spirituels que pour publier sa musique.

En 1778, il suivit la cour électorale à Munich, où il passa le reste de sa vie et de sa carrière. Cannabich était l'un des compositeurs les plus importants de la deuxième génération de Mannheim. Il compose de manière prolifique, notamment pour les ballets créés par le chorégraphe Étienne Lauchery dans les années 1760. Il était admiré internationalement, notamment par Wolfgang Amadeus Mozart, avec qui il était un ami proche.

Son style musical présente des thèmes clairs, des progressions harmoniques et des structures formelles qui sont autant de caractéristiques du style classique de l'époque. Ses ballets sont particulièrement adaptés à la danse, tandis que ses duodrames comme Elektra de 1777 montrent un flair dramatique dans sa musique.

Il a écrit plus de 200 œuvres, dont au moins 75 symphonies (et peut-être jusqu'à 90), 40 ballets, deux opéras, deux duodrames, 18 duos (flûte/violon ou violon/alto), 30 sonates pour violon, 16 concertos ou sinfonias concertantes, 12 quatuors à cordes, six trios avec piano, six quatuors pour flûte et plusieurs œuvres pour clavier.