Ludvig Irgens-Jensen (1894-1969)

Paul Ludvig Irgens-Jensen, né le 13 avril 1894 à Christiania (aujourd'hui Oslo) et mort le 11 avril 1969 en Sicile, est un compositeur norvégien. Son style relève du mouvement néoclassique, influencé par l'impressionnisme et la musique populaire de son pays.

Après avoir été l'élève de Nils Larsen alors qu'il était étudiant en philologie à l'université d'Oslo, Irgens-Jensen commence à composer en 1920 : 38 chansons, puis Fables et Comptines sur ses propres textes en 1922/23. Son oratorio Heimferd pour chœur et orchestre remporte le premier prix dans un concours national. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, il met en musique certains textes patriotiques ; en raison de l'occupation allemande, ces œuvres sont alors diffusées sous le manteau.

Il a également pratiqué d'autres arts, notamment dessin et peinture. En outre, il était un génie de la langue avec une superbe maîtrise des langues principales. Ludvig Irgens-Jensen est caractérisé comme humaniste et européen. En tant que personne, il était modeste et auto-critique.

Parmi ses oeuvres les plus caractéristiques, la Passacaille de 1927 a remporté le deuxième prix du département scandinave de Columbia et au concours international Schubert en 1928.


Œuvres

Chrysantemum pour chant et orchestre (1922)
Le Flambeau vivant, pour voix et orchestre (1922)
Skumring (Crépuscule) pour chant et orchestre (texte : E. Solstad) (1922)
Hagring (Mirage) pour chant et orchestre (1923)
Das Mädchen auf der Brücke pour chant et orchestre (1923)
Okenridten pour chant et orchestre (1923)
Fabler og barnerim 1 et 2, (1924 et 1931)
Sonate pour violon et piano en si bémol majeur (1924)
Tema con variazioni en sol mineur pour orchestre (1925)
Passacaglia pour orchestre (1927)
Quintette pour piano et cordes (1927)
Heimferd, symphonie dramatique (oratorio) pour soli, chœur et orchestre sur un livret d'Olav Gullvåg (1930)
Der Gott und die Bajadere (1932), cantate d'après un texte de Goethe
Kong Baldevins Armring, conte pour enfants, texte de Helen Stibolt (1935)
Driftekaren, opéra, livret de Hans E. Kinck (1938)
Bols vise pour violon (ou voix) et orchestre, d'après Driftekaren (1938)
Partita sinfonica, suite d'après Driftekaren (1939)
Altar (Autel), pour violon et cordes, d'après son Lied Altar pour voix et orchestre (1939)
Suite "Kong Baldvines Armring" pour petit orchestre (1939)
I blodet hans blømde, quatuor à cordes (1939)
Rondo marziale pour orchestre (1942)
Symphonie en ré mineur (1943)
Pastorale Religioso pour petit orchestre (1944)
Til Kongen (Pour le Roi) pour choeur et orchestre (texte: A. Øverland) (1945)
De brendte våre gårder pour choeur d'hommes et orchestre (texte: I. Hagerup) (1945)
Robin Hood, spectacle lyrique (1945)
Alla marcia (De brendte våre gårder) pour orchestre (1945)
Canto d'omaggio pour orchestre, pour le 900e anniversaire de la fondation d'Oslo (1950)
Japanischer Frühling, sur d'anciens poèmes japonais pour voix et orchestre (1920/1957)
Air, pour petit orchestre (1959)
Lutad mot gärdet pour voix et orchestre  (texte: JL Runeberg) (1941/1963)

Pour faire connaissance avec Ludvig Irgens-Jensen : sa musique orchestrale : et c'est pas mal du tout   

Paul Ludvig Irgens-Jensen, né le 13 avril 1894 à Christiania (aujourd'hui Oslo) et mort le 11 avril 1969 en Sicile, est un compositeur norvégien. Son style relève du mouvement néo-classique, influencé par l'impressionnisme et la musique populaire de son pays.

Biographie
Après avoir l'élève de Nils Larsen alors qu'il était étudiant en philologie à l'université d'Oslo, Irgens-Jensen commence à composer en 1920. Son oratorio Heimferd pour chœur et orchestre remporte le premier prix dans un concours national. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, il met en musique certains textes patriotiques; en raison de l'occupation allemande, ces œuvres sont alors diffusées sous le manteau.

Œuvres

• Passacaglia pour orchestre (1927)
  
• Heimferd (1930), sur un livret d'Olav Gullvåg
  
• Der Gott und die Bajadere (1932), d'après un texte de Goethe
  
• Bols vise pour violon et orchestre (1938)
  
• Symfoni i d-moll (1943)
  
• Pastorale Religioso (1944)
  
• Canto d'omaggio pour le 900e anniversaire de la fondation d'Oslo (1950)
  
• Partita sinfonica
  
• Japanischer Frühling (1957)
  

Passacaglia