Heinrich Kaspar Schmid (1874-1953)

Heinrich Kaspar Schmid (né le 11 Septembre 1874 à Landau an der Isar, mort le 8 Janvier 1953 à Geiselbullach) était un compositeur allemand.

Schmid  était fils d'un instituteur et chef de choeur, Heinrich Schmid, et son épouse Barbara, né Piechler.  Il baigna dès sa tendre enfance dans une ambiance musicale.
"Mon père avait fait ses études d'instituteur à une époque où les normaliens apprenaient encore vraiment la musique et étaient capables de l'exercer. Sa manière de jouer de l'orgue était tout à fait honorable, il était un violoniste et pianiste habile, il jouait de la flûte et arrangeait pour son propre usage toutes sortes de pièces. Il excellait à former également, lors d'innombrables et rigoureuses leçons de chant gratuites, les élus de son école pour le choeur de l'église, et gardaient ses élèves joyeux et en éveil par l'étude des chants allemands. Il faisait celà avec grand talent et suivait la voix de son coeur..." relate Schmid en 1920  dans les Münchner Neuest Nachrichten.

Après avoir obtenu son diplôme, il a d'abord été employé par le chemin de fer et a étudié de 1899 à 1903 la musique à l' Académie de musique de Munich. Ses professeurs ont été Louis Thuille (composition), Berthold Kellermann (piano), et Joseph Becht (orgue).

Après avoir obtenu son diplôme (avec mention) il entreprit en 1903-1905 des tournées de concerts en tant que pianiste avec le violoniste Willy Burmester. En 1905, il a été nommé professeur de piano et l'harmonie à l'Académie de musique de Munich.

En plus de son enseignement, il a été de 1909 à 1919 chef du Münchener Liedertafel von 1840. Après la Première Guerre mondiale, Schmid est entré dans une partie très active de sa carrière à la fois comme interprète et compositeur. Il a visité une grande partie de l'Autriche, la Scandinavie et la Russie.
En 1919 Schmid a été nommé professeur à l'Académie de Musique de Munich et a eu en 1921 une réputation de réalisateur au Conservatoire d'Etat de Karlsruhe. De 1924 à 1931, il a servi comme directeur du Conservatoire municipal de Augsbourg,   précurseur du Centre Leopold Mozart d'aujourd'hui. En 1932, Schmid se retira du travail universitaire et continua comme un compositeur indépendant, à Geiselbullach près de Munich.

Schmid compose principalement de la musique chorale, musique de chambre, des chansons et la musique d'église.
 
Stylistiquement, les compositions de Schmid étaient plus en harmonie avec la fin des romantiques que les innovations du 20ème siècle. Brahms en particulier ont eu une influence majeure sur la sensibilité de la composition de Schmid. Cela est particulièrement évident dans les sonates pour violon et piano (1920, 1939). Son meilleur travail est probablement sa Symphonie en ré mineur (1947) qui a été admiré pour son traitement frais et accompli des matériaux musicaux traditionnels.

Il était avec le musicologue Alfred Einstein, le pianiste Karl Meier Kotter et l'organiste Arthur Piechler, son disciple et son cousin, un ami proche. Sa tombe se trouve au cimetière ouest de Munich.


Prix ​​de Königswarter pour composition: 1902
Citoyen d'honneur de Landau ad Isar
Citoyen d'honneur de Geiselbullach

NB Joachim...si tu avais une liste des oeuvres?  

Découvert gràce à ce cd de musique de chambre proposé à 3 €!

Très belle musique romantique!

- Trio pour clarinette, alto et piano op 114
- sonate pour flûte et piano op 106
- Allegretto pour clarinette et piano op 34 N°2
- Sonate pour alto et piano op 111
- Capriccio pour flûte et piano op 34 N°5

Jean a écrit:

NB Joachim...si tu avais une liste des oeuvres?  

Suffit de demander      J'ai aussi un peu complété ta biographie


Orchestre

Méditation pour violon et orchestre, op 57 (1927)
Suite romantique pour grand orchestre, op 105 (1938)
Turmusik, pour 6 trompettes, 3 trombones et timbales, op 105b (1940)
Symphonie en ré mineur, op 115 (1943)
Concerto pour violoncelle et orchestre, op 118 (1946-47)
Concerto pour violon et orchestre, op 119 (1950)


Musique de chambre

Quatuor à cordes en sol majeur, op 26
Sonate pour violon et piano, op 27 (1920)
Quintette à vent, op 28 (1919)
Tongedichte, pour un instrument à vent et piano, op 34 (1920)
Trio pour piano, violon, violoncelle, op 35 (1920)
Sonate pour violoncelle et piano, op 46
Sonate pour violon et orgue, op 60
Sonate pour flûte et piano, op 106 (1939)
Quatuor pour 4 flûtes à bec, op 107 (1942)
Trio pour flûte, alto et piano, op 109
Trio pour cor, violon et piano, op 110
Sonate pour alto et piano, op 111
Konzertstück pour viole d'amour et piano, op 113
Trio pour clarinette, alto et piano, op 114
Duo pour violon et violoncelle, op 116
Konzertstück pour flûte seule, op 117 (1947)


Piano

3 Pièces, op 2
Sonatine im Volkston, op 3 (1904)
Variations sur "Will meine junge Aepfel haben" de l'opéra Lobetanz de Ludwig Thuilles, op 5 (1902)
Waldgang, op 16 (1912)
Paraphrase sur un thème de Liszt, pour 2 pianos, op 30 (1920)
Ländler bavarrois pour 2 pianos, op 36 (1921)
Deutsche Reigen, op 45 (1926)
Das kleine Klavierbuch, op 53
Serenade für di Jugend, op 58 (1927)
Fünf Tongedichte für Klavier, op 66
Sonatine, op 67
Sechzehn Präludien für Orgel, op 73
Aus das Bergen, op 77 (1930)
4 Humoresques, op 82
Für kleine Hände, op 95 (1933)


Musique sacrée

Fünf Pange Lingua pour choeur mixte a cappella, op 62 (1927)
Messe "Dona nobis Pacem", pour choeur, op 63 (1928)
16 feierliche Offertorien für das Kirchenjahr, op 70 (1929)
Messe, pour choeur, orgue et orchestre, op 72 (1929)
Messe en sol majeur pour choeur mixte et orgue, op 75
Graduale und Offertorium für das Kirchweihfest, op 81
Marienleben, oratorio, op 86
Messe "Barbara" en ré majeur, pour choeur et orgue, op 88 (1932)


Musique chorale

Altenglische Schlummerlied, pour choeur de femmes et orchestre de chambre, op 6
Weihnachtsfesänge, pour choeur et instruments, op 14
Lieder eines Dorfpoeten pour choeurs, op 40
Finden und Meiden, musique de scène, op 41
Vilsbiburger Liebfrauenfestspiel, pour soli, choeur et orchestre, op 42 (1923)
Der Stern des Kaisers, opéra, op 45a (1937)
Psalter und Harfe, pour choeur de femmes et instruments, op 65 (1928)
Von Deutscher Art, pour choeur d'hommes et piano, op 85 (1932)
Tanzbilder aus unserer Zeit, pour choeur d'hommes, op 87
Heimgefunden, opéra, op 97 (1935)
Die Frühlingsnacht, pour choeur, 2 cors, harpe et piano, op 103 (1936)
Huldigung an Walter von der Vogelweide pour choeur et orchestre (sans op)


Lieder

Les autres opus sont consacrés à des Lieder pour voix et piano ou pour choeur a cappella, dont :

Klang um Klang, recueil de mélodies, op 32a
Chansons du "Vilsbiburger Marienfestspiel", op 42
Abendfeier, pour alto, flûte, clarinette, basson, cor et piano, op 43