Guillaume Connesson, né en 1970

Le voila !! :

Guillaume Connesson est un compositeur français né le 5 Mai 1970 [Il y a pas si longtemps, tiens !!]à Boulogne-Billancourt.

Biographie :

Guillaume Connesson a étudié le piano, l'analyse, l'histoire de la musique, et la direction de chœur au conservatoire national de région de Boulogne-Billancourt et la composition auprès de Marcel Landowski pendant six ans, à partir de 1989.

Avec Dominique Rouits, au conservatoire national de région de Paris, il a également étudié la direction d'orchestre et avec Alain Louvier, l'orchestration.

En tant que compositeur, il revendique des influences aussi diverses que François Couperin, Richard Wagner, Richard Strauss, Claude Debussy, Maurice Ravel, Igor Stravinski, Olivier Messiaen pour la Turangalîla-Symphonie et St François d'Assise, Henri Dutilleux pour ses Métaboles, Steve Reich et plus encore Carl Orff qu'il admire depuis sa jeunesse, John Adams mais également des musiciens de cinéma tels Bernard Herrmann ou John Williams ou de funk tel James Brown.

De 2001 à 2003, il est compositeur en résidence à l'Orchestre National des Pays de la Loire, pour lequel il écrit la symphonie vocale Liturgies de l'ombre et le poème symphonique L'Appel au feu.

Il est actuellement compositeur associé au Royal Scottish National Orchestra et joué par les plus grands orchestres américains et anglais (Cincinnati Symphony Orchestra, Philadelphia Orchestra, Houston Symphony Orchestra, BBC Symphony Orchestra…).

Il enseigne l'orchestration au Conservatoire à rayonnement régional d'Aubervilliers.

Il dirige depuis 2007 le chœur de l’Orchestre et chœur des université de Paris (OCUP) qui lui a commandé Sphaera un an plus tôt. Depuis 2009 il est compositeur en résidence à l'Orchestre de Pau Pays de Béarn.

Création de "Aleph" en Ecosse, le 27 Septembre 2007 et "Yu Yan" pour orchestre le 18 Janvier 2008.
Création d'un concerto pour violoncelle le 8 Novembre 2008 à Radio France (réussi).
Création de "Constellations" pour alto et piano, le 19 Septembre 2009 à Paris (maîtrisé).
Création de "Lucifer", ballet pour orchestre, le 24 Juin 2011, à Pau (classique).
Création de "Maslenitsa", pour orchestre, le 9 Février 2012, à Bordeaux.
Création de "Flammenschrift" pour orchestre, le 8 Novembre 2012, à Paris.
Création d'un Concerto pour piano, le 15 Juin 2013 à Halle (Allemagne).
Travaille à un "Quatuor de percussions et orchestre" avec l'orchestre de Lille pour Octobre 2014, puis à une cantate pour chœur et orchestre au mois de Juin 2015 à Bordeaux,
Un concerto de saxophones pour l'été 2015 et puis en Novembre 2016, la création d'un opéra est programmée à Bordeaux.

Guillaume Connesson est édité aux Éditions Billaudot.
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Les liste de ses compositions :  http://fr.wikipedia.org/wiki/Guillaume_Connesson#Catalogue, http://www.guillaumeconnesson.com/catalogue.php
Source (1) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Guillaume_Connesson
Source (2) : http://www.musiquecontemporaine.info/debut-actus.php?result=1&go=1
Son site Internet : http://www.guillaumeconnesson.com/

Attention, avant d'ouvrir un fil sur un compositeur, vérifier par la fenêtre "rechercher" qu'il n'existe pas déjà. Il faut savoir qu'il y a ici plus de 4000 compositeurs répertoriés.

Je l'ai fait mais j'ai du mal rechercher......
Ou alors, j'ai du faire une faute....

Ok, j'ai fusionné.

entendu hier sur france musique un court extrait d'un concerto pour violoncelle de Guillaume Connesson,....j'ai beaucoup aimé!

Oui, effectivement, plutôt passionné et intéressant. La vidéo donne en tout cas envie d'en connaître davantage.

Icare a écrit:

Oui, effectivement, plutôt passionné et intéressant. La vidéo donne en tout cas envie d'en connaître davantage.

Ouais, j'ai écouté le CD, présenté par Bel Canto, du concerto pour violoncelle, avec la Suite de Lucifer.

Je me suis vite lassé de l'un comme de l'autre. Sans être vraiment dissonant, c'est quand même du moderne.

Enfin, au moins j'aurais essayé...

Zosime de Panopolis:

<<Zosime de Panopolis, (grec : Ζώσιμος ο Πανοπολίτης), alchimiste et gnostique né à Panopolis (auj. Akhmîm) en Haute-Égypte au iiie siècle, est l'un des plus grands représentants de l'alchimie de langue et culture grecque. Né dans le sud égyptien, il doit aussi avoir vécu à Alexandrie. Les historiens situent sa vie aux environs de l'an 300, durant la période romaine. Avec les alchimistes de son époque, il revient à Zosime le mérite d'avoir transformé les appareils rudimentaires de distillation de l'Antiquité en véritables alambics opérationnels. Les manuscrits de Zosime qui nous sont parvenus sont illustrés de dessins d'alambic et donnent pour la première fois une description de leurs différentes parties. Zosime a jeté les bases de ce qui constituera l'alchimie de langue arabe et l'alchimie médiévale européenne, pendant près de quinze siècles. Suivant sa doctrine, toutes les substances étaient composées d'un soma (corps) et d'un pneuma (partie volatile, esprit). L'opération alchimique de base consistait à séparer par le feu, notamment grâce à la distillation et la sublimation, l'esprit du corps. Il s'agissait ensuite de recombiner les esprits avec une substance de base (nommée l'eau divine, c'est-à-dire le mercure) afin d'obtenir l'or et l'argent, les métaux nobles par excellence qui ne s'altéraient pas au contact de l'air et de l'eau3. Non pas pour la vaine poursuite d'un enrichissement personnel, mais pour une quête spirituelle de la perfection intérieure et une recherche des principes constitutifs de la matière. Par la distillation, l’alchimiste cherchait à séparer l’esprit du corps de la substance, tout comme les Gnostiques de l’époque, s’efforçaient de libérer l’âme humaine prisonnière du corps matériel. Zosime a été très fortement influencé par l'hermétisme et le gnosticisme, deux courants de pensée florissants à son époque.>> (Wikipédia)

Voilà d'où vient en partie l'inspiration de Guillaume Connesson sur son oeuvre Athanor pour soprano, baryton, choeur mixte et orchestre que j'ai réécoutée aujourd'hui. Si je l'ai réécoutée c'est parce que je me souvenais de passages plutôt agités dont les mouvements saccadés me font penser à un train diabolique alors que ça n'a rien à voir avec le monde du rail...pourquoi diabolique? je ne sais pas trop, l'usage des choeurs, une ambiance...L'oeuvre se divise en trois mouvements; "Melanosis/Leukosis/Losis" et est interprétée par Virginie Pesch, Nigel Smith, le Choeur de Radio-France sous la direction de Philip White et l'Orchestre National de France dirigé par Jonathan Darlington. Il y avait trop longtemps que j'étais resté sans y revenir. Je n'explique pas trop mon manque d'enthousiasme lors des rares écoutes que je lui avais accordée, tout comme l'oeuvre symphonique Supernova interprétée par l'Orchestre National de France sous la direction de Muhai Tang qui complète le cd. Chacun sait ici ce qu'est une supernova. Voilà une information complémentaire:

<<Il existe deux mécanismes en réalité assez distincts qui produisent une supernova : le premier résulte de l'explosion thermonucléaire d'un cadavre d'étoile appelé naine blanche, le second de l'implosion d'une étoile massive qui est encore le siège de réactions nucléaires au moment de l'implosion. Cette implosion est responsable de la dislocation des couches externes de l'étoile. Le premier mécanisme est appelé supernova thermonucléaire, le second supernova à effondrement de cœur. Un troisième mécanisme, encore incertain, mais s'apparentant au second, est susceptible de se produire au sein des étoiles les plus massives. Il est appelé supernova par production de paires. Historiquement, les supernovas étaient classifiées suivant leurs caractéristiques spectroscopiques. Cette classification est peu pertinente d'un point de vue physique. Seules les supernovas dites de type Ia (prononcé « 1 a ») sont thermonucléaires, toutes les autres étant à effondrement de cœur.>>

Deux sources ont inspiré le compositeur: une toile de Kandinsky intitulée "Quelques Cercles" et un des phénomènes naturels qui a le plus excité son imagination qu'est le récit tragique et merveilleux de la mort d'une étoile. Le chaos prend alors une dimension fantastique et éblouissante et son oeuvre en est le modeste écho sonore dans lequel un jazz presque stravinskien et inattendu s'immisce. Cette fois-ci, mon coeur s'est effondré, le chaos est en moi!

Guillaume Connesson est aussi un compositeur que j'ai découvert par sa musique de chambre et par un album intitulé Techno Parade:
___Techno Parade pour flûte, clarinette et piano
___Initials Dances pour piano
___Double Quatuor pour clarinette, clarinette basse, hautbois, flûte, deux violons, violoncelle et alto
___Le rire de Saraï pour flûte et piano
___Disco-Toccata pour clarinette et violoncelle
___Sextuor pour clarinette, hautbois, flûte, alto, contrebasse et piano
___Toccata-Nocturne pour flûte et violoncelle
___Jurassic Trip sept miniatures préhistoriques pour ensemble (flûte, clarinette, clarinette basse, deux violons, violoncelle, alto, contrebasse, deux pianos, percussions, clavier échantillonneur).



C'est un album de musique de chambre que j'aime beaucoup, un de mes coups de coeur de 2005! Une musique souvent très rythmée, très pulsée, mais qui s'autorise des morceaux plus tendres et mystérieux: il y a cette douceur mélodique qui caractérise par exemple Le rire de Saraï et un peu de ce mystère magnétique dans la Toccata-Nocturne, même si ce n'est pas ce qui me captive le plus. Je pense nourrir une préférence pour le Sextuor et le Double Quatuor, bien que le Jurassic Trip ne manque ni d'énergie ni de fantaisie:
Paysage marécageux - tutti
Chasse marine du Plésiosaure - (flûte, clarinette, synthétiseur, Quintette)
Attaque des raptors
Petit carnivore - hommage à Pierre Boulez: flûte, clarinette et violon
Vol en rase-mottes des Ptérodactyles (tutti)
Déjeuner du brontosaure - violoncelle, clarinette basse, synthétiseur, deux pianos
Combat des tyrannosaures - (tutti)
Ce qui domine à mon avis ces musiques dans leur ensemble, c'est un aspect ludique assez prononcé, ce qui, d'une certaine manière, le rapproche d'un autre compositeur français qui est pratiquement de la même génération que lui; Régis Campo. Ce caractère ludique, je pensais le retrouver dans Athanor en trois mouvements, pour soprano, baryton, choeur mixte et orchestre et Supernova pour orchestre, or c'est une toute autre aventure musicale que je découvris un an après, courant 2006. J'avais d'ailleurs été un peu déçu en fonction de ce que j'attendais. Depuis, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts et mon rapport à ces deux oeuvres a radicalement évolué. Aujourd'hui, j'ai été transporté aussi bien par l'oeuvre vocale, Athanor, que par l'orchestrale Supernova. Ce fut une bonne idée d'être revenu sur la musique de Guillaume Connesson et peut-être faudrait-il que je l'approfondisse un peu plus.

J'étais passé à côté de ce topic

J'ai trouvé pire que moi en la personne de Vinnie Johnson sur la musique tonale/atonale

Mais je partage toutefois pleinement la réponse d'Icare:

Citation :

Une musique me touche ou ne me touche pas, point barre, qu'elle soit tonale, pseudo-tonale, atonale, microtonale, bitonale..

Sinon, du coup, j'ai écouté les oeuvres du Sieur Connesson. Ce n'est pas spécialement ma tasse de thé comme vous pouvez vous en douter, mais la musique n'est pas désagréable pour autant. J'ai assez aimé la pièce pour sextuor présentée par Vinnie. Il y a des passages vraiment intéressants

Un peu moins Lucifer mais pareil, c'est écoutable sans problème. Il y a bien pire chez les "contemporains"