Giorgio Garofalo (1886-1962)

Carlo Giorgio Garofalo (né le 5 Août 1886 à Rome, mort le 6 Avril 1962 à Rome) était un compositeur, chef d'orchestre et organiste italien.

Garofalo est né à Rome, fils de Giovanni et Faustine Rinaldi-Garofalo. Plus tard, il a fréquenté le Collegio Vaticano où il étudia l'orgue et la composition musicale. En 1910, Garofalo suivit son camarade Pietro Yon aux États-Unis où il a, avec l'aide de Yon, a trouvé un emploi comme directeur musical et organiste à l' église de l'Immaculée Conception de Boston.

Deux ans plus tard, gagné par la nostalgie de son pays, il retourne à Rome, où il a rencontré une certaine hostilité, les musiciens ayant l'intention de la marginaliser. Il a été néanmoins organiste à la synagogue de Rome pendant 22 ans. Comme compositeur, par contre, il avait une bonne réputation, au point que Nikisch et Tocanini ont eu l'intention de créer ses oeuvres, mais en furent empêchés. A cette époque, il a rencontré des compositeurs bien connus tels que Mascagni ou Perosi (avec qui il a travaillé et se lia d'amitié dans sa jeunesse), et s'attira les faveurs de personnalités marquantes comme le compositeur et critique musical Giovanni Tebaldini.

Après la Seconde Guerre mondiale, il fut appelé au poste de chargé de cours à l'Académie de Santa Cecilia, ce qui montre aussi ses qualités d'enseignant. Parmi ses élèves se trouvait Ennio Morricone ainsi que Vyaroslav Sandelevsky.
Il mourut à Rome en 1962.


Oeuvres

La plus grande partie de sa musique se caractérise par de la musique sacrée (surtout pour chœur et orgue) qui a été réalisée dans les principales cathédrales italiennes (comme Rome, Milan, Bergame, etc.), Mais il nous a laissé aussi de nombreuses œuvres allant dans différents aspects de la musique classique. Parmi les compositions de musique sacrée se trouvent des oeuvres telles que la Missa in honorem Sanctissima Trinitatis (1913) et la Missa in honorem Immaculatae Conceptionis.
Parmi ses œuvres profanes, il ne faut pas oublier l'opéra comique Il Giocoliere (Le Jongleur, 1934), reçu favorablement par Beniamino Gigli, la Sinfonia Romantica (1915) et le Concerto pour violon "Ottocentesco" récemment réédités par le label Naxos, le Symphonie n° 2 (1920), la Sinfonia Capriccio (1916), le Quatuor à cordes, la Danza Bizarra, transcription pour violon et piano du Divertimento pour violon de Bartolomeo Campagnoli, les poèmes symphoniques Ireland et Anima (1923), et plusieurs pièces pour piano.

Son nom me disait quelque chose, je sais pourquoi maintenant. 

Sinfonia Romantica, et concerto pour violon (tout aussi romantique, un style genre Max Bruch) sur ce CD Naxos. Je ne pense pas que ce sont des oeuvres qui pourraient séduire Icare   quoique... si Morricone a été son élève  

je ne sais pour Icare  ...mais moi je suis partant sans problème

....Mais honte à moi   ...en regardant pour une commande éventuelle..je constate que je l'ai...depuis 3 ans et n'en ai aucun souvenir....si au moins j'en avais parlé ici peut être que çà m'aurait plus marqué!!

ah qu'il fait bon viellir...