Nicolas Zourabichvili, né le 27 octobre 1936 à Paris, est un compositeur français d'origine géorgienne.
Fils de Georges Zourabichvili (émigré de Géorgie en 1921) et de Nathalie von Pelken, frère de l'historienne Hélène Carrère d'Encausse, père du philosophe François Zourabichvili, oncle de l'écrivain Emmanuel Carrère et du médecin et journaliste Marina Carrère d'Encausse.
Il étudie le piano, le solfège et l'harmonie au Conservatoire de Bordeaux de 1946 à 1948. Il fait ses études secondaires et universitaires à Paris (lycée Janson-de-Sailly, puis la Sorbonne) : licence ès lettres, Diplôme d'études supérieures et Capes de russe. Parallèlement, il étudie la composition, d'abord avec Nadia Boulanger de 1959 à 1962, puis avec Max Deutsch jusqu'en 1964.
En 1970 et 1977, il reçoit le Prix Lili Boulanger, et en 1977 le Prix de la Ville de Nantes.
En 1986, 2e Prix Arthur Honegger pour le Thrène pour Thelonious Monk.
De 1986 à 1988, il est Directeur du Conservatoire Serge Rachmaninoff à Paris.
Nicolas Zourabichvili a composé, entre autres, des pièces pour orchestre :
Mtskheta (1976), pour divers ensembles : Declaracion del desangelado (1971), Aus ödem Traumland, pour vingt-quatre cordes, (1975), Souzdal, pour sept cuivres et trois percussionnistes et une Messe (1976), pour piano : une Sonate, Six variations, Thrène pour Thelonious Monk , (1983),Vita nova (1994) ; pour violon seul : La Fuite (1987) ; ainsi que la musique des films d'Otar Iosseliani depuis 1982. Nombre de ces œuvres sont des commandes de Radio-France.
Source : Wikipedia
Oeuvres : (Source : http://www.nicolas-zourabichvilidepelken.fr/menu-catalogue )
Orchestre
Premier concerto pour piano et orchestre, en ré mineur (1957).
Deuxième concerto pour piano et orchestre, en sol majeur (1959).
Sept journées, pour orchestre (1973).
Aus ödem Traumland, pour vingt-quatre cordes (1975).
Mtskheta, pour orchestre (1976).
Musique de chambre
Suite pour basson et piano (1960).
Premier quintette, pour hautbois, clarinette en si b et trio à cordes (1962).
Huit bagatelles pour cuivres, bois et timbales (1966).
Petite sérénade pour bois, clavecin et violoncelle (1969).
Anonyme un, pour cinq harpes (1974).
Anonyme deux, pour saxophone et bande magnétique (1974).
Souzdal, pour sept cuivres et trois percussionnistes (1973).
Quintette d'Alexandre (Deuxième quintette), pour flûte, hautbois, clarinette en si b, cor en fa et basson (1980).
Premier quatuor à cordes (1982).
Winterleid, pour quatuor d'anches (hautbois, clarinette en si b, saxophone en mi b et basson) (1984)
La Fuite, pour violon seul (1987)
Argos, pour orgue (1987)
Septembre, pour violon et piano (1988).
Troisième quatuor à cordes, « Fidus Achates » (1994).
Grande Quinsonnade, pour flûte seule (1995)
La Muse vagabonde, pour violon seul (1996)
Syntonie ligulienne, pour flûte seule (1996)
Sekhmet, pour violoncelle et piano (1997).
Sfumato, pour violoncelle et piano (2001).
Façi, pour flûte et piano (2012).
Piano
Les Djinns (1949).
Ballade en fa dièse (1949).
Prélude, fugue et toccata (1960).
Douze pièces pour ma filleule, premier cahier (1961).
Sonate (1962).
Douze pièces pour ma filleule, deuxième cahier, pour piano à quatre mains (1965).
Improvisation modale (1968).
Six variations (1969).
Sept pièces claires (1970).
Îles matinales (1975). Pièce pour enfants.
Thrène pour Thelonious Monk (1983).
Craignos, pour deux pianos dont un. Partie de 2e piano pour accompagner le dernier mouvement de la sonate dite « Pathétique » de Beethoven (1985).
Cinq ragtimes, pour deux pianos (1986).
Vie silencieuse (1991). Pièce pour enfants.
Vita nova (1994).
Invention chronomatique (1997). Pièce pour enfants.
D'autres îles (1998). Pièce pour enfants.
Terra oscura (1999).
Ranis (2009).
Voix et instruments
Erlkönig (poème de Gœthe), pour voix de basse et piano (1958).
Moustachu et tigré, conte russe pour enfants de Samuel Marchak, pour voix de soprano, clarinette en si b et trio à cordes (1963).
Gebet für die Irren und Sträflinge (Prière pour les déments et les emprisonnés), poème de Rainer Maria Rilke, pour voix de soprano et orchestre de chambre (1966).
Der Hügel, wo wir wandeln, poème de Stefan George, pour voix de soprano et piano (1970).
Declaración del desangelado (Déclaration du désangélisé), poème de Jorge-Enrique Adoum, pour voix de soprano, flûte, récitant et double orchestre à cordes (1971).
Nächtlich geschürzt, poème de Paul Celan, pour basse et piano (1983).
Dans la Nuit, poème de Galina Kazantseva, pour voix de soprano et piano (1998).
Messe de Saint François (2007), version entièrement revisitée et augmentée de l’ancienne « Messe de Saint Georges ».
Voix seule
Notre Père, pour chœur mixte a cappella (1948).
Improvisation, pour voix de soprano seule (1970).
Hymne des Chérubins, pour chœur mixte a cappella (1997).
Akh, ty, Katenka, pour trois voix de femmes (soprano, mezzo-soprano et alto) (1997-2013)
Musiques de film
1984 : "Les Favoris de la lune" (Otar Iosséliani),
1988 : "Un petit monastère en Toscane" (Otar Iosséliani),
1989 : "Et la lumière fut" (Otar Iosséliani),
1992 : "La Chasse aux papillons" (Otar Iosséliani),
1996 : "Brigands, chapitre VII" (Otar Iosséliani),
1999 : "Adieu, plancher des vaches" (Otar Iosséliani),
2001 : "Lundi matin" (Otar Iosséliani),
2003 : "Retour à Kotelnich" (Emmanuel Carrère),
2006 : "Jardins en automne" (Otar Iosséliani).