Jean-Marie Leclair "le cadet" ou "le second" (né le 23 septembre 1703 à Lyon, où il est mort le 30 novembre 1777), fils d'Antoine Leclair, musicien du Roy, et frère cadet de Jean Marie Leclair "l'aîné", également compositeur, dont on connaît peu de choses.
Ses parents, Antoine Leclair - maître dentelier et violoncelliste - et Benoîte Ferrier lui ont donné le même prénom qu'à l'aîné. Le couple a eu 8 enfants dont six ont été plus ou moins musiciens (la soeur aînée et deux autres frères ont été violonistes). Il a fait probablement sa formation musicale à Lyon, et il fut embauché, à 29 ans, comme directeur de l'Académie de musique de Besançon. Rappelé à Lyon, il devient directeur de l'Académie des Beaux-Arts. En 1739 il publie son premier livre de sonates (12 oeuvres) op 1. En 1741 la ville a reconnu son travail en votant une augmentation de sa pension : il était à la fois violoniste reconnu, professeur de violon et organisateur de concerts et d'opéras.
En 1748, il épousa Jeanne-Suzanne Crus de la Chesnee et eurent un fils et une fille.
Friedrich Wilhelm Marpurg a écrit en 1755 sur le cadet comme étant "un virtuose non moins grand sur le violon que son frère aîné."
Œuvres :
"Premier Livre de sonates», publié pour violon et continuo, (12 Sonates) op.1 en 1739.
6 Sonates en duo pour 2 violons ou 2 violes sans basse Op.2 publiées en 1750, sous la supervision de son frère aîné. Ces oeuvres sont de qualité variable, avec dans les mêmes sonates des mouvement sans inspiration et d'autres au contraire charmants et très élaborés.
D'autres travaux comme un divertissement champêtre (1736), 2 symphonies (1768), Ariettes pour voix avec orchestre (1768) et un motet (1768) sont perdus. De même, la cantate "Le Rhône et la Saône" qui a été créée en 1733 à l'Académie des Beaux-Arts.
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