Gottfried Huppertz (1887-1937)

Gottfried Huppertz (11 Mars 1887 - 7 Février 1937) était un compositeur allemand. Il est peut-être davantage connu pour avoir travaillé  sur des films muets dont le plus connu reste sans doute Metropolis, film de science-fiction épique datant de 1927. Il collabora à plusieurs reprises avec le légendaire réalisateur Fritz Lang.


La musique du film de la version originale de Metropolis a été composée par Gottfried Huppertz. Elle était destinée à être exécutée par de grands orchestres afin d'accompagner le film en cours de production. Huppertz s'est inspiré de Richard Wagner et Richard Strauss , ainsi que de quelques formats modernistes pour illustrer la ville des travailleurs. Il utilisa également le populaire Dies Irae pour une imagerie apocalyptique. Huppertz a emprunté et transformé le "Dies Irae"  de la Symphonie Fantastique de Berlioz ainsi que l'hymne national français. Sa musique a joué un rôle de premier plan lors du tournage du film, puisque, pendant le tournage, de nombreuses scènes ont été accompagnées au piano par Huppertz lui-même afin d'obtenir un certain effet sur les acteurs.

Source Wikipédia

Ce qu'il y a de bien avec le traducteur automatique pour l'allemand vs français, c'est qu'en allemand les mots sont placés différemment. Cela donne un vrai charabia en français qui, chose étonnante, se remet dans le bon ordre si on retraduit la phrase du français à l'allemand.

résultat:
Gottfried Huppertz (11. März 1887 bis 7. Februar 1937) war ein deutscher Komponist, ist vielleicht am besten für seine Musik für die deutschen Expressionisten Stummfilme wie der Science-Fiction-Epos Metropolis (1927) bekannt. Er hat mit dem legendären Regisseur Fritz Lang arbeitete wiederholt.

Pour finir, on comprend mieux en allemand.

Remarque, on peut aussi corriger le texte français, 4 lignes ce n'est pas long.

J'ai corrigé le texte de kool et j'en ai profité pour corriger tes fautes, Shanessean. Qu'est-ce qu'ils sont distraits ces vieux croutons d'aujourd'hui, alors!

...Je plaisante bien sûr....

Sinon Kool, ne te contente pas de la traduction approximative de Google, essaie de corriger ton texte car sinon c'est un peu pénible à lire.

Compléments biographiques:

Gottfried Huppertz est né à Cologne en Allemagne le 11 Mars 1887. Là, il a étudié la musique dans un conservatoire, et en 1905, a écrit sa première composition, une chanson intitulée "Rankende Rosen" (Roses vrillées), qu'il dédia à son ami d'enfance Rudolf Klein-Rogge. Pendant la Première Guerre mondiale, Huppertz a travaillé comme chanteur d'opéra et de théâtre et acteur à Coburg, Fribourg et Breslau. Il a également écrit de la musique pour le théâtre. En 1920, Huppertz s'installe à Berlin et commence à travailler au Théâtre Nollendorfplatz, et peu après, il rencontre sa future épouse, Charlotte Lindig. Pendant cette période, Huppertz a également été enregistré avec deux chansons, aux côtés d'autres chanteurs comme pour la promotion de l'opérette "Verliebte People», qui a été publiée en 1922 sur un 78 tours. A Berlin, il a également rencontré l'épouse de Rudolf Klein-Rogge, Thea von Harbou, puis, rencontre très importante, le réalisateur Fritz Lang, qui sont tous devenus des amis proches. Huppertz, sa femme, Von Harbou, et Fritz Lang étaient ensemble presque tous les soirs dans la vie sauvage et culturelle de Berlin . La collaboration professionnelle entre Lang et Huppertz a commencé le jour où Lang embaucha celui-ci en tant qu'acteur pour deux petits rôles dans les films "Vier um die Frau" et "Docteur Mabuse der Spieler», et en connaissance du talent musical de son acteur, une fois qu'ils se furent retrouvés pour son film épique en deux parties "Die Nibelungen», le cinéaste choisit alors d'utiliser Huppertz comme compositeur. Huppertz a d'abord refusé la proposition et c'est seulement après avoir examiné le scénario qu'il fut convaincu que le film était indépendant de l'opéra. Il a ensuite écrit la musique pour le film en utilisant une copie du script de Von Harbou, qu'elle lui a personnellement remis.

Filmographie:

1924 - Le Nibelung
1925 - Les Chroniques de Grieshuus
1927 - Métropolis
1933 - Le Judas de Tyrol
1933 - Elizabeth et le fou
1934 - Assomption de Hannele
1935 - Le Domino vert
1936 - A travers le désert (les premiers films parlants Karl May)

Travaux personnels:

«Rosiers grimpants" (paroles et musique), 1905
"Marie Lullaby" (à partir de: Magic The Youth Corne ), op. 12, (musique de Gottfried Huppertz)
"Sea Song", la musique d'Alexandre Adolfis conte éponyme, op. 18 1918
"Sylph: scherzo capriccioso», op. 31, 1928
"Fantastique Extase" (aussi: Misterioso fantastico), Janvier 1929
"Grotesque" (Danse grotesque)
"New Love - New Life", usine 45, valse, 1935.
"Un baiser est merveilleux," Foxtrot du film Ufa-sound "The Green Domino"

Merci, Icare, je savais que je pouvais compter sur toi.
À 76 ans je veux bien être un crouton, mais pas un vieux. Frotté à l'ail éventuellement, j'aime bien, surtout qu'on les achète déjà en sachets tout prêt.
Pouah!

Quelle époque!

À part ça, la musique de Metropolis est très descriptive et colle parfaitement aux images et à l'histoire. Seulement je ne sais pas si je l'écouterais en entier en concert.

Citation :

À part ça, la musique de Metropolis est très descriptive et colle parfaitement aux images et à l'histoire. Seulement je ne sais pas si je l'écouterais en entier en concert.

Pour ma part, la suite proposée passe plutôt bien hors contexte - je n'ai jamais vu ce film de Fritz Lang. Le seul que j'ai vu et il m'avait beaucoup marqué, c'est M. Le Maudit. Il y avait d'ailleurs un motif musical sifflé très approprié.

Gottfried Huppertz est un compositeur, chanteur et chef d'orchestre allemand, né le 11 mars 1887 à Cologne et décédé le 7 février 1937 à Berlin d'une crise cardiaque. Il est aujourd'hui surtout connu pour avoir réalisé la musique originale du diptyque Les Nibelungen et celle de Metropolis, de Fritz Lang.

Huppertz a étudié au Conservatoire de Musique de Cologne et a travaillé pendant la Première Guerre mondiale à Coburg, où il a fait ses débuts en 1910 comme chanteur et acteur. En 1920, il est chanteur d' opérette au Theater am Nollendorfplatz de Berlin.

Sa première composition des années 1920, Rankende Rosen (rosiers grimpants) dédiée à l'acteur Rudolf Klein-Rogge, qui l'a présenté à Fritz Lang et à Thea von Harbou, qui était encore mariée à l'époque avec Klein-Rogge. Dans le film, le Dr Mabuse, der Spieler (1922) Huppertz a joué dans le rôle d'un directeur de l'hôtel.
Pour Die Nibelungen de Lang (1924) Huppertz compose alors sa première musique de film. Au cours de 1925 sa musique pour  Zur Chronik von Grieshuus est publiée ; Huppertz travaille déjà en même temps sur une autre musique pour Fritz Lang, le film Metropolis (1927) , qui est devenu sa musique de film la plus connue.
En plus de la musique de film Huppertz a également écrit des chansons. Seule une partie de sa musique, comme la musique pour les premiers films parlants de Karl May, Durch die Wüste (à travers le désert, 1936) a été enregistré.


Oeuvres

Rankende Rosen (Text und Musik), op 1, 1905
3 Schlichte Lieder : Sop./Ténor-piano, Op. 6, 1919
3 Gesänge und eine Zueignung : Mezzo/Bar.-piano, Op. 9, 1929
Marias Wiegenlied (aus: Des Knaben Wunderhorn), Op. 12; (Musik von Gottfried Huppertz)
Lied der Irene (lied zum Schauspiel "Der hutsitzende Frack, op 14, 1915/16
Meereslied, Musik zu Alexander Adolfis gleichnamigen Märchenspiel, Op. 18, 1918
Lied Weihnachten
Es flüstertdie nacht, pastorale pour voix et orchestre
Leute vom Zirkus : Einakter von Carl de Vogt, op 28, 1925
Sylphe: scherzo capriccioso, Op. 31, 1928
Extase phantastique (auch: Misterioso fantastico), Januar 1929
Groteske (Danse grotesque), op 32
Au Jardin d'Eden, op 33
Neue Liebe–Neues Leben, op. 45, Walzer, 1935.
Ein Kuß ist wunderbar, Foxtrot aus dem Ufa-Tonfilm "Der grüne Domino“
Die Nibelungen, Fantasie aus der Musik zum gleichnamigen Film für Klavier zu zwei Händen, Drei Masken=Verlag A.=G., Berlin - München - Wien. Copyright 1924 by Decla-Bioscop A-G. Berlin.


Musiques de film

1924 : Les Nibelungen : La Mort de Siegfried (Die Nibelungen: Siegfried), op 25
1924 : Les Nibelungen : La vengeance de Kriemhild (Die Nibelungen : Kriemhilds Rache), op 26
1925 : Zur Chronik von Grieshuus, op 27
1927 : Metropolis, op 29
1933 : Der Judas von Tirol, op 41
1933 : Elisabeth und der Narr, op 43
1934 : Hanneles Himmelfahrt, op 44
1935 : Le Domino vert (Der Grüne Domino), op 46
1936 : Durch die Wüste, op 47


Extraits de musiques de film

Scène lyrique, 1925
Hunnenritt, 1925
Andante amoroso, 1925
Fest der Freude, 1925
Notturno fantastico, 1925
Heidesturm und Gewitter, 1925
Romantisches Intermezzo, 1925
Elegie, 1925
Elfentanz, 1925
Rivolta, 1928
Memento, 1929
Filmmusikalische Charakteristik von Werken der Edition Peters, 48 pages, 1930

Icare a écrit:

Le seul que j'ai vu et il m'avait beaucoup marqué, c'est M. Le Maudit. Il y avait d'ailleurs un motif musical sifflé très approprié.

Tu n'as pas reconnu qu'il s'agit d'un mouvement de la suite Peer Gynt de Grieg (la caverne du roi de la montagne) ?

joachim a écrit:

Icare a écrit:

Le seul que j'ai vu et il m'avait beaucoup marqué, c'est M. Le Maudit. Il y avait d'ailleurs un motif musical sifflé très approprié.

Tu n'as pas reconnu qu'il s'agit d'un mouvement de la suite Peer Gynt de Grieg  (la caverne du roi de la montagne) ?

Si mais je n'en étais visiblement plus certain lorsque j'ai écrit ces lignes . Ca remonte à pas mal d'années en arrière. J'étais jeune et quand j'ai vu ce film dans une version restaurée au cinéma, je ne connaissais pas encore l'oeuvre de Grieg. C'est en la découvrant que je me suis souvenu du film.

Voici la suite d'orchestre de Metropolis : très belle !!!



https://www.youtube.com/watch?v=A0D4fHieW8o

L'intégrale de la musique pour "Les Nibelungen" a été enregistrée en 2010 par l'Orchestre de la Radio de Francfort dirigé par Frank Strobel (Pan Classics).
Ces quatre heures et demie valent vraiment le détour, avec leur somptueux postromantisme - on pense mainte fois aux "Gurre-Lieder" - déjà un peu mâtiné par l'objectivité des années 1920.
Certes, comme lorsqu'on écoute certains ballets sans en voir la représentation dansée, le temps paraît parfois un peu long, mais au fond, je me demande si cela ne contribue pas aussi à cette ambiance qu'un critique définissait bien mieux que je n'aurais jamais pu le faire, et donc autant le citer: "ample, lente, obsédante, dépressive et angoissée, celle du monde au bord de l'autodestruction".