Leonardo Garcia ALARCON, chef d'orchestre

Leonardo García Alarcón est considéré comme l’un des artistes phares de la nouvelle génération de chefs d’orchestre. Né en 1976 en Argentine, il étudiera le clavecin, l’orgue et la direction d’orchestre. Membre de l’ensemble Elyma et assistant de Gabriel Garrido, il joue dans les plus prestigieuses salles européennes. En 1999, il fonde l’ensemble Cappella Mediterranea, spécialisé dans la musique baroque espagnole. Il est actuellement directeur artistique du Chœur de Chambre de Namur et artiste en résidence au Centre Culturel de Rencontre d’Ambronay. Leonardo García Alarcón a réalisé des enregistrements de très haute qualité, salués par la presse et brillamment récompensés.

Né en 1976 à La Plata en Argentine, Leonardo García Alarcón commence ses études de piano à 6 ans. A l’âge de 14 ans, sa participation à l'ensemble Toccata Instrumentale sur instruments d’époque lui permet de se familiariser avec la pratique de la basse continue, pour s’adonner ensuite au clavecin et à l'orgue. Poursuivant l’étude du piano, il entreprend parallèlement des études de direction d'orchestre à l'Université Nationale de La Plata.

En 1997, Leonardo García Alarcón s’installe en Europe et décide de consolider ses acquis au Conservatoire de Genève dans la classe de la claveciniste Christiane Jaccottet. En même temps, il complète sa formation théorique au Centre de Musique Ancienne de Genève. Membre de l'ensemble Elyma, il devient l'assistant de Gabriel Garrido. À ce titre, il participe à plusieurs tournées ainsi qu’à des enregistrements de musique baroque latino-américaine et d’opéras italiens du 17e siècle.

Il fonde en 1999 à Genève l'ensemble Cappella Mediterranea. C’est avec ce groupe qu’il enregistre en 2003 son premier disque La Musique andalouse au Mexique au XVII° siècle. En 2004, il devient professeur de la classe de Maestro al Cembalo et chef de chant baroque des classes professionnelles de chant au Conservatoire Supérieur de Musique de Genève. Leonardo García Alarcón est nommé en 2008 « organiste honoraire à vie » des temples d'Anières et de Vésenaz à Genève. Ses qualités de pédagogue sont reconnues et il anime de nombreuses masterclasses et conférences partout dans le monde.

Il a récemment écrit un article pour l’Université d’Oxford qui est le résultat de dix années de recherche sur la relation entre texte et musique dans l’œuvre de Francesco Cavalli, dans le cadre du projet Musique et émotions de l’Université de Genève.

Il s’investit dans la direction d’œuvres qu’il souhaite à nouveau mettre en lumière comme Ulysse, opéra de Guiseppe Zamponi, crée en 2006 au Printemps Baroque des Sablons à Bruxelles avec l’ensemble Clematis ou Il Diluvio Universale de Michel Angelo Falvetti, créé en septembre 2010 au festival d’Ambronay avec le Chœur de chambre de Namur et l’ensemble Cappella Mediterranea.

En 2008, il enregistre un disque dédié aux motets et madrigaux de Peter Philips, CD qui s’est vu décerné l’Orphée du meilleur enregistrement de musique sacrée par l’Académie du disque lyrique 2009 et un disque Monteverdi-Barbara Strozzi qui a obtenue une dizaine de distinctions parmi lesquelles une nomination aux Midem Classical Awards 2010.

Depuis 2010 et pour une durée de trois ans, Leonardo García-Alarcón est en résidence au Centre culturel de rencontre d’Ambronay et est également directeur artistique et chef principal du Chœur de Chambre de Namur.

Avec ce chœur, il a enregistré l’oratorio Judas Maccabeus d’Haendel et Il Diluvio Universale de Michel Angelo Falvett, qui a reçu de nombreux prix et a été salué par la critique en 2011.

Leonardo García Alarcón a enregistré six disques avec le label Ambronay Éditions. Tous ont reçu des récompenses prestigieuses parmi lesquelles **** du Monde de la musique pour le disque Peter Philips, ffff de Télérama, M de Mezzo, Choc de Classica pour le disque Barbara Strozzi, ff de Télérama et M de mezzo pour Didon & Aeneas, M de Mezzo et Supersonic Award de Pizzicato pour le disque Judas Maccabeus.

En 2010, Leonardo García Alarcón décide d’installer son ensemble Cappella Mediterranea en région Rhône Alpes. Parallèlement, Leonardo García Alarcón développe une étroite collaboration artistique avec la mezzo-soprano Anne Sofie Von Otter, de renommée internationale, qui se concrétise par trois concerts en avril 2011, à Ambronay, à Londres et à Paris. Cette collaboration se poursuivra en janvier 2012 avec l’enregistrement d’un disque chez Naïve.

Il dirige également la production de l’Académie 2011 d’Aix en Provence Acis et Galatée de Haendel et sera le chef invité de l’Académie baroque européenne d’Ambronay en 2012 pour une production consacrée à Rossini.

En 2013, aux côtés de Cappella Mediterranea, il dirigera à nouveau l’Académie d’Aix consacrée à Elena de Cavalli.

Il a joué dans d'importantes salles : Opéra de Lyon, Konzerthaus de Vienne, Théâtre Colón de Buenos Aires, Le Grand Théâtre de Genève, Théâtre Zarzuela de Madrid, Concertgebouw d’Amsterdam, Opéra de Montecarlo, Théâtre des Champs Elysées, Wigmore Hall de Londres, Fondation Gulbenkian de Lisbonne et lors de festivals renommés tels que le Festival d’Ambronay, Le Festival de la Chaise-Dieu, le Teatro Maximo de Palermo, le Festival de Beaune et le Festival d'Ambronay entre autres.

Passionné par la voix et féru de recherches musicologiques, Leonardo García Alarcón n’a de cesse d’explorer les idéaux esthétiques propres aux musiques baroques latines et de les faire rayonner sur celles du Nord. Le parcours Sud-Nord/Nord-Sud est devenu pour lui un geste de création, et constitue son terrain de travail idéal, lui permettant de se retrouver dans la diversité de langages et des goûts, et non dans l'homogénéité, si éloignée de la pensée humaniste et baroque. Il est considéré comme un des artistes phares de la nouvelle génération de chefs d’orchestre.

source : Festival de Wallonie

DISCOGRAPHIE

2012
Bach & Böhm : Music for Weddings and Other Festivities

Ricercar

2012
Bach Drama

Ambronay
Qobuzissime (avril 2012) -

2011
Michelangelo Falvetti : Il Diluvio Universale
Association Art et Musique

Diapason découverte (octobre 2011) -Diamant d'Opéra (novembre 2011)

2011
Giorgi: Ave Maria
Universal

5 de Diapason (septembre 2011) -Choc de Classica (juillet 2011)

2011
Vivaldi : Vespro A San Marco
Association Art et Musique

Distinctions 5 de Diapason (juin 2011) -Choc de Classica (mai 2011)

2010
Romero : Romerico Florido
Ricercar

5 de Diapason (janvier 2011)

2010
Purcell : Dido and Aeneas
Association Art et Musique


2010
Frescobaldi : Il Regno d'Amore
Challenge Records


2009
Barbara Strozzi : Virtuosissima Compositrice
Ambronay

4F de Télérama (octobre 2009) -Choc de Classica (novembre ?)

2009
Farina : Capriccio Stravagante - Sonate
Ricercar


2008
Philips : Motets & Madrigaux

Ce chef est formidable ! Autant passionné que passionnant et d'une grande rigueur professionelle.

Toutes les représentations auxquelles j'ai eu le plaisir d'assister sous sa direction ont été autant de moments de bonheur.

CAPPELLA MEDITERRANEA

Créée en 1999 par Leonardo García Alarcón, La Cappella Mediterranea a pour objectif de revenir aux sources des idéaux esthétiques des grands musiciens du sud de l'europe autour de trois défis : réorienter l'approche de la musique baroque latine en s'appuyant sur les récentes découvertes musicologiques de la rhétorique italienne, codifier les paramètres baroques encore vivants dans les musiques populaires du sud de l'europe et d'amérique latine, et redessiner le parcours sud/ nord, typique de tous les arts, depuis la renaissance jusqu'au baroque.
L'ensemble explore les trois principaux genres musicaux du début du xviie siècle : le madrigal, le motet polyphonique et l'opéra. il a enregistré son premier disque en décembre 2003 (La Musique andalouse au Mexique au xviie siècle) pour le label espagnol almaviva.
Invité en 2007 au Festival d'ambronay pour le programme « peter philips, un compositeur anglais en Flandre », l'ensemble réalise un enregistrement dans l'abbatiale pour ambronay éditions. L'année suivante, il retrouve ambronay pour un nouveau programme qu'il consigne au disque : Barbara Strozzi Virtuosissima Compositrice, sorti le 24 septembre 2009 et acclamé par la critique (ffff de Télérama, Mezzo M, Choc de Classica).
En 2009, La Cappella Mediterranea se produit dans différents programmes autour du Troisième Livre de Madrigaux de Sigismondo d'india, du Cinquième Livre de Claudio Monteverdi, de Giovanni Giorgi, et des Vêpres d'antonio Vivaldi.
Dans le cadre de la résidence de Leonardo García Alarcón à Ambronay, La Cappella a mené des formations pour jeunes professionnels que ce soit lors de stages ou d'actions culturelles de découverte de la musique ancienne, avec notamment le projet « arcadie » mené en collaboration avec la Compagnie arnica d'emilie Flacher, le Conservatoire à rayonnement départemental de Bourg-en- Bresse et le théâtre de Bourg-en-Bresse. depuis 2009, La Cappella Mediterranea est soutenue par la Fondation Orange.

source : site de l'ensemble

L'ENSEMBLE CLEMATIS

La clematis est une fleur agréablement odorante qui représente le principe de l’idéalisme et de la créativité… Voilà qui justifie parfaitement le nom donné à cet ensemble de musique baroque : « créativité » parce que ce répertoire ne peut vivre que par le biais d’une interprétation basée sur l’instant et le renouvellement, « idéalisme » parce que seul le respect des sources authentiques permet cette créativité.

C'est en 2001 que la violoniste Stéphanie de FAILLY crée l'ensemble CLEMATIS dont l'objectif est de travailler le répertoire méconnu du XVIIe siècle. Il aborde aussi bien le vaste répertoire italien que des oeuvres allemandes ou françaises, avec toutefois un intérêt particulier pour les pages oubliées des compositeurs des Pays-Bas comme Nicolaus à Kempis, Carolus Hacquart ou Giuseppe Zamponi. C’est l’ensemble Clematis qui a réalisé la restitution et la re-création de son opéra Ulisse nell isola di Circe qui avait été joué pour la première fois à Bruxelles en 1650.

Formation à géométrie variable, l'ensemble CLEMATIS réunit, autour de sa fondatrice, des musiciens choisis en fonction des différents projets musicaux. Tous sont actifs au sein des meilleures formations baroques du moment. Dans un souci d'authenticité historique, l'ensemble travaille également en étroite collaboration avec des musicologues afin de mettre en place des programmes originaux. La direction de CLEMATIS est répartie entre Stéphanie de Failly (violon) et Leonardo García-Alarcón (clavecin et orgue). Outre ses prestations en Belgique, l’ensemble a donné de nombreux concerts à l’étranger : Pays-bas, France, Italie, Espagne, Pologne, Bolivie, Mexique, Russie…).

La discographie de CLEMATIS comprend déjà deux enregistrements consacrés à des compositeurs du pays édités chez Musica Ficta : Nicolaus a Kempis et Carolus Hacquart.
Dès 2009, CLEMATIS entame une importante collaboration avec le label RICERCAR. Un premier disque consacré au virtuose baroque italien Carlo Farina a été édité en 2009. Deux nouveaux enregistrements ont été publiés en 2010 : l’un consacré à Girolamo Frescobaldi et l’autre à la redécouverte de la musique profane du compositeur d’origine liégeoise, et maître de la chapelle de la cour de Philippe III, Matheo Romero.

source : site de l'ensemble

Ton post très étoffé me fait plaisir. Ce chef argentin est effectivement un de ceux en musique ancienne de la génération actuelle, de très grandes qualités.
C'est fou comme de plus en plus de musiciens latino-américains se démarquent dans ce monde de la musique. Leur nature passionnée, leur tempérament
latin jusqu'au bout des doigts, sont des atouts magnifiant énormément d'exécutions musicales. Donc, pour conclure avec ce chef, sa conception des oeuvres
fait de lui un artisant des plus intéressants, au point que selon mon sentiment, qu'écouter à titre d'exemple des oeuvres baroques d'Allemagne du Nord équivaut comme résultat à un beau soleil latin, transperçant la brume grisonnante de Hambourg!

ysov a écrit:

C'est fou comme de plus en plus de musiciens latino-américains se démarquent dans ce monde de la musique.

C'est exactement la réflexion que je me suis faite aussi

A l'occasion de la sortie du CD 'Sogno Barocco' d'Anne Sofie von Otter*, dirigée par le maestro et accompagnée de la Capella, j'ai à nouveau pu appprécier la qualité de direction d'Alarcon.

Finalement, ce chef m'a chaque fois fait apprécier le baroque et même le style renaissance ... deux mondes dans lesquels j'ai beaucoup de monde d'entrer.
Au risque de me faire tirer les oreilles par les amateurs de ces périodes, je les trouve austères et tristes ...
Alarcon, avec toute la générosité qui caractérise le personnage, réussit presque toujours à me faire dépasser cette difficulté en dynamisant - tout en respectant - ces oeuvres.

* voir ce forum

Bel Canto a écrit:

Finalement, ce chef m'a chaque fois fait apprécier le baroque et même le style renaissance ... deux mondes dans lesquels j'ai beaucoup de monde d'entrer.

ah...il y a une longue queue derrière toi qui cherche à entrer...ne va pas faire de l'obstruction!!

Blague à part, je te comprends et si pour moi il est loin d'être le seul (Gardiner, Christie, Minkowski...pour n'en citer que 3!) j'aime énormément ses interprétations sensible et très dynamique!

À paraître le 25 septembre 2012 chez Ambronay

Leonardo García-Alarcón - Cappella Mediterranea

Le madrigal et le tango, des musiques-sœurs qui font jaillir nostalgie, douleur, extase... Réunir Monteverdi et Piazzolla, voici bien l'audace des artistes singuliers de la Cappella Mediterranea. Doués d'un même talent pour l'improvisation, ils nous emmènent vers les contrées rêvées de l'ailleurs...

Sinfonía
Claudio Monteverdi : L’Orfeo (1607)

Dormo ancora « Ulises en el Río de La Plata »
Claudio Monteverdi : Il Ritorno d'Ulisse in patria - Texte de Giacomo Badoaro (1639)

Romance del Diablo
Astor Piazzolla : Serie del Diablo (© 1965 Éditions Latino Américaines)

Chiquilín de Bachín
Astor Piazzolla (© 1968 Éditions Latino Américaines) - Texte d’Horacio Ferrer

Muerte del Angel
Astor Piazzolla : Serie del Angel (© 1962 Éditions Latino Américaines)

source : qobuz

Pour rebondir sur ton autre fil, Bel Canto..., donc oui, j'ai pu apprécier infiniment ALARCON au dernier Festival d'Ambronay :
 
"Leonardo García Alarcón compose un réjouissant programme alternant madrigaux amoureux d’Alessandro Scarlatti et de Sigismondo d’India, airs inédits de Cataldo Amodei et arrangements de mélodies aux charmes infinis " : Cela s'appelait passion sicilienne ("amore sicililano") et c'était l'ouverture du Festival en l'Abbatiale.
Il a interprété aussi lors du même festival, le Requiem de Mozart !! (à l'Auditorium de Lyon)  

Je les ai vu (Garcia Alarcon et Capella Mediterranea) au festival de Saintes avec le programme suivant : Il diluvio universale. C'était la première fois que je voyais une salle se lever d'un bond pour réserver un triomphe aux artistes (avec 3 bis à la clé).

http://www.amazon.fr/Michelangelo-Falvetti-Il-diluvio-universale/dp/B005EMNM2W/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1441546743&sr=8-1&keywords=il+diluvio+universale

Et voila l'article tel qu'il est sorti :

http://www.classiquenews.com/compte-rendu-concert-oratorio-saintes-abbaye-aux-dames-le-14-juillet-2014-falvetti-il-diluvio-universale-mariana-flores-rad-fernando-guimaraes-no-matteo-bellotto-dio-fabian-schoffrin-l/

Je l'ai vu l'an dernier au Festival Musical de Namur et je confirme : c'est une petite merveille !!!
Très bel article, Calbo !

MILLENIUM ORCHESTRA



Nouveau venu dan le monde de la musique interprétée sur instruments anciens, le Millenium Orchestra entend réunir dans une même phalange et sous des formes très diverses les plus talentueux musiciens, venus d'horizons divers partager une même passion et un même désir d'excellence.
Ses membres sont issus de plusieurs générations de spécialistes de la musique ancienne qui jouent sur des instruments originaux adaptés aux différents répertoires, baroque, classique ou même romantique.  Sous l'impulsion de Leonardo Garcia-Alarcon, l'orchestre entend faire preuve d'originalité dans ses choix de programme et dans son approche impérative des chefs-d'oeuvre du passé comme des partitions inédites.
Formé en 2014, Millenium Orchestra arpente les routes des saisons musicales et des festivals depuis 2015.  Sa première production l'a amené à aborder Mozart en compagnie de la soprano Jodie Devos, signant au passage un début remarqué par la presse et un premier enregistrement chez Ricecar.

Prochain spectacle : Le Requiem de Donizetti - Basilique de Saint Denis, Paris, le 8 juin 2016


https://www.youtube.com/watch?v=zJx-lY6UWe8

https://www.youtube.com/watch?v=_yUJ34X95cg

J'ai assisté à leur tout premier concert, à l'abbaye de Malonne : Mozart in love ; même si on sentait un talent en devenir, il y avait du chemin à faire dans l'ensemble.
Un an plus tard, dans la même église, j'ai assisté à un nouveau programme proposé par cet ensemble, son chef, Jodie Devos et clavesiniste Sebastian Wienand : Le Concert de Vienne 1783 - Mozart à nouveau
Je pense que c'est mon plus beau moment musical de cette saison avec un merveilleux programme de musique et chants sélectionnés par Mozart lui-même pour ce concert à Vienne.
Tout était à l'unisson de talents : le chef, toujours d'une énergie et d'une gaîté communicative, les solistes et l'orchestre qui a incroyablement progressé en un an, surtout par sa cohésion.
A souligner aussi une incroyable Jodie Devos qui elle aussi, a passé un cap et se prépare - c'est tout ce que j'espère pour elle - une fantastique carrière !

Le disque de ce concert paraîtra chez Ricercar en octobre prochain.

Merci beaucoup pour ces messages.
As-tu le détail des oeuvres du concert Mozart ci-dessus mentionné, si tu l'as sous la main ? Sinon, j'irai voir via Google ou dans mes bios de Mozart, car ce concert "a fait date" et a connu un très grand succès... Mozart avait 27 ans.
Effectivement,très bel orchestre et admirable direction...

suis impatient de mieux connaître cet orchestre!!

Voilà le programme ! :

MOZART, LE CONCERT DE VIENNE 1783
Sortie le 18 octobre 2016

Le 23 mars 1783 a lieu à Vienne un important concert qui a joué un rôle considérable dans la réputation de Mozart dans la capitale impériale où il réside depuis 1781. Il est évident que Mozart veut y faire entendre le meilleur de sa production, à la fois dans ce qu’il a composé avant 1781, mais aussi dans ces œuvres les plus récentes. Au répertoire de Salzbourg, il emprunte la Symphonie Haffner dont deux mouvements sont joués en guise d’ouverture et les deux derniers mouvement en clôture du concert. Il y ajoute aussi le long mouvement concertant pour instruments à vent de la Posthorn Serenade. On y trouve deux concertos pour piano, plusieurs airs extraits d’opéras anciens (Lucio Silla, Idomeneo) ou à nouveau, récemment écrits. Il y joue donc ses concertos, et il improvise aussi des variations de piano et même une fugue (parce que l’empereur assistait)… Est-ce un clin d’œil à la remarque de l’empereur qui trouvait qu’il y « avait trop de notes » dans l’Enlèvement au Sérail ? _ Jérôme Lejeune

(source : le site de l'Orchestre)

P.S. :

le site de l'orchestre a écrit:

On y trouve deux concertos pour piano,

: Justement, il faut que je retrouve lesquels...

L'empereur était ravi, il donna le signal d'un tonnerre d'applaudissements.... A noter que cette Posthorn Serenade est une petite merveille un peu méconnue.

Anouchka a écrit:

As-tu le détail des oeuvres du concert Mozart ci-dessus mentionné, si tu l'as sous la main ?

J'ai fait le compte-rendu du concert ici : tu y trouveras le programme complet du concert donné par Mozart à Vienne en 1783;

Jean a écrit:

suis impatient de mieux connaître cet orchestre!!

Je suis certaine qu'il te plairait beaucoup !

Leonardo G Alarcon est quelqu'un de très humble malgré un énorme talent ... je suis toujours impressionnée de le voir se retirer pour mettre en évidence ses choristes ou ses instrumentistes.
C'est aussi quelqu'un de passionné, d’enthousiaste et de très drôle ... avec cet humour qui le caractérise, il nous expliquait au début du spectacle que le public, au temps de Mozart, n'attendait pas la fin de l'oeuvre pour manifester son plaisir alors qu'aujourd'hui, on attend religieusement la dernière note avant de débuter les applaudissements ... et de nous encourager : alors n'hésitez pas, manifestez-vous quand vous le voulez !

Bel Canto a écrit:

alors n'hésitez pas, manifestez-vous quand vous le voulez !

Je ne c'est pas si c'est très judicieux. En tout cas, moi je n'aimerais pas...

Ben moi idem ...En plus quand on écoute un oratorio ou tout autre musique qui diffuse une forte "émotion" ou ambiance très ...spirituelle ou simplement qui nous élève bien haut...Je déteste ceux qui, a l'affût du dernier accord , n'attendent même pas la fin du dernier accord pour déclencher les applaudissements ce qui nous fait "dégringoler" brutalement de l'ambiance créée...
Certains chefs ,d'ailleurs, manifestent clairement cette demande de quelques secondes de recueillement dans le prolongement de ce qu'on vient d'entendre...en maintenant leurs bras en l'air, comme figés par cette ambiance , les baissant 10 à 15 secondes plus tard et souvent, par ce geste, déclenchant les applaudissements seulement à ce moment!

Bien sûr tous les concerts, ou plutôt toutes les oeuvres n'appellent pas ce recueillement et peuvent légitiment déclencher un immédiat enthousiasme du public!

Je dois dire que ... personne n'a osé !
Je n'aime pas non plus ... c'est courant à l'opéra à la fin des grands airs et plus malheureusement encore au milieu d'un grand air si on ne connaît pas l'opéra.
Moi, j'aime ce silence de quelques secondes quand la musique s'arrête, le temps de reprendre son souffle, de revenir dans un univers plus réel !

Merci Bel Canto pour le lien sur le concert !

Je suis me semble-t-il d'accord avec vous. Je n'apprécie pas trop quand on applaudit entre les arias, c'est monnaie courante... Par contre, applaudir à la fin d'un acte, oui... Mais les chanteurs attendent aussi cela, d'être applaudis sur leur performance... Voire arias bissées (rappelons la récente anecdote amusante d'un Kaufmann (Mario) bissé dans ette aria de "Tosca" où il attend dans sa prison, et sa partenaire Angeka Gheorghiu (Tosca) "vexée" paraît-il, n'entrant pas en scène ... pour le libérer, ce qui valut à Kaufmann de prendre ça en riant et en improvisant..- (bon, eh bien elle ne vient pas... )... Peut-être cela pourrait-il calmer les esprits sur les applaudissements un peu inopportuns ?
Je préfère aussi quelques secondes de silence, avant les applaudissements, en général quand les maestros se tournent vers le public.
Au Festival "dans les jardins de William Christie" (août à Thiré en Vendée), pour les "méditations de la nuit", qui suivent les concerts en la petite église, on nous demande de ne pas applaudir (c'est une ambiance de prières, de recueil, aux bougies). C'est très bien, cela (merci Paul Agnew de nous l'avoir si bien expliqué).

En fait, tu avais les mêmes sources du site que moi, sur ton autre fil.
J'apprends avec plaisir ces détails :
Concerto n°13 en do majeur KV 415 : Allegro, Andante, Rondeau (Allegro)
Gigue pour piano KV 574

Citation :

Leonardo G Alarcon est quelqu'un de très humble

Je confirme. J'ai eu l'occasion de l'interviewer à l'occasion de l'édition 2016 du festival de Saintes; il a été adorable et aprè le concert nous avons quitté l'abbaye pour aller vers la toile de bateau qui abrite le bar extérieur (ou l'on peut aussi diner) il m'a intégrée à son équipe et offert une flûte de champagne comme si de rien n'était