Carl VINE, né en 1954

Carl Vine s'est d'abord fait connaître en Australie comme un compositeur de musique pour la danse, 25 partitions de danses à son actif. Son catalogue contient sept symphonies, neuf concertos, de la musique pour le cinéma, la télévision et le théâtre, de la musique électronique et de chambre. Sa musique pour piano est jouée à travers le monde. Bien que principalement reconnu en tant que compositeur moderne de "musique classique", il entreprit des tâches aussi diverses que l'organisation de l'hymne national australien et la composition pour les jeux olympiques ( 1996, Jeux Olympiques d'Atlanta, la présentation "Sydney 2000"). Né à Perth le 8 octobre 1954, il apprend le piano avec Stephen Dornan et la composition avec John Exton à l'Université d'Australie occidentale. De passage à Sydney en 1975, il a travaillé en tant que pianiste et compositeur indépendant pour le compte de compagnies de théâtre et de danse. Parmi ses partitions les plus acclamées, on trouve Mythologia (2000), Sonate pour piano (1990) et de Pavot (1978) pour la "Sydney Dance Company" ainsi que Choral Symphony (N°6 -1996) pour le West Australian Symphony Orchestra.

suite demain

J'aime beaucoup ce second mouvement de cette première sonate qui a d'ailleurs bénéficié de plusieurs interprétations par plusieurs pianistes qualifiés.



Voici la N°5 que je ne connaissais pas encore.

Des sept symphonies composées par l'Australien Carl Vine, la seule que je n'ai pas encore écoutée est la dernière. Sinon, je possède les autres en cd à l'exception de la cinquième que j'ai découverte sur Youtube aujourd'hui-même.

Qu'il s'agisse de la première symphonie intitulée "Microsymphony" et des quatre suivantes, elles sont constituées d'un seul mouvement, la sixième "Choral Symphony", quant à elle, se divise en cinq parties en comptant la courte introduction.

Les trois premières symphonies sont exécutées par le "Sydney Symphony Orchestra" sous la direction de Stuart Challender, la quatrième par le même orchestre mais, cette fois, sous la direction de Edo De Waart. La sixième bénéficie de la même distribution à laquelle se rajoute le "Sydney Philharmonia Motet Choir".

Pour ce qui est de mon impression personnelle, ma préférence est allée très vite pour la troisième qui m'a vraiment paru détenir de très belles idées thématiques, de plus habilement orchestrées, puis pour la sixième, tout simplement parce qu'elle est chaleureuse, belle et émouvante.

Mon petit classement préférentiel: 3, 6, 5, 4, 2, 1. Ceci-dit, aucune ne m'a déplu et j'ai hâte de découvrir la septième.

Vine est un compositeur que j'aime bien. Par mon amour du clavier, c'est par ce biais que je l'ai découvert en 2007 avec ses deux intéressantes sonates pour piano. On y décèle comme
modèle, certains styles comme de Kapustin, ou bien Bax.

J'aime bien ses symphonies également et partage ta préférence à propos de la 3ème. Ce que j'apprécie particulièrement de lui, est que comme compositeur actuel, ses oeuvres symphoniques sonnent pas carrément ''Cinématographique''.

Un cd que le possède de ses sonates pour piano, que je viens de découvrir étant disponible à l'écoute sur Qobuz:

Pour écouter ----ICI

Un peu plus de précisions :

Vine est né à Perth, en Australie occidentale le 8 octobre 1954. Quand il eut dix ans, il a appris le piano avec Stephen Dornan. Une fascination adolescente avec la musique de Karlheinz Stockhausen lui a inspiré une période de modernisme, qu'il a explorée jusqu'au milieu des années 1980. Il a étudié la physique, puis la composition à l' Université d'Australie occidentale, avant de déménager à Sydney en 1975, où il a travaillé en tant que pianiste et compositeur indépendant avec une variété d'ensembles de théâtre et de danse.

Vine se est fait connaître en Australie en tant que compositeur de musique pour la danse, 25 morceaux de danse à son crédit. En 1979, il a co-fondé l'ensemble de musique contemporaine "Flederman", qui a présenté un grand nombre de ses propres travaux. De 1980 à 1982 il a enseigné la composition de musique électronique au Conservatoire de Musique du Queensland à Brisbane.

Son catalogue comprend sept symphonies, concertos, dix musique pour le cinéma, la télévision et le théâtre, de la musique électronique et de nombreuses œuvres de musique de chambre. Bien que principalement un compositeur de musique classique et moderne, il a entrepris des tâches aussi diverses que l'organisation de l'Australian National Anthem et écrire de la musique pour la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques d'Atlanta de 1996.

Depuis 2000, Vine a été le directeur artistique de Musica Viva Australia, le plus grand organisateur du monde de la musique de chambre. En 2005, il a reçu le Prix Don Banks Music, la plus haute distinction du Australia Council for the Arts que l'on peut conférer à un musicien. Depuis 2006, il a également été le directeur artistique du Festival de musique de Huntington.

En 2012, son deuxième concerto pour piano a été créée par Piers Lane et l' Orchestre symphonique de Sydney,  et l' Australian Chamber Orchestra avec la soprano Danielle de Niese a créé sa cantate, The Tree of Man, d'après roman de Patrick Blanc de 1955.

En 2014, dans le cadre de Queen's Birthday Honours List, Vine a été nommé Officier de l' Ordre de l'Australie (AO), "pour services distingués aux arts de la scène en tant que compositeur, chef d'orchestre, directeur académique et artistique, et le soutien et l'encadrement des interprètes émergents".

Vine vit à Sydney, où il travaille comme compositeur indépendant. Son premier Concerto pour trombone sera créé par l'Orchestre symphonique de Chicago en Octobre 2016.


Oeuvres


Symphonie n° 1 MicroSymphony (1986)
Symphonie n° 2 (1988)
Symphonie n° 3 (1990)
Symphonie n° 4 (1992; révisée en 1998)
Symphonie n° 5 Percussion Symphony (1995)
Symphonie n° 6 Choral Symphony (1996)
Symphonie n° 7 Scènes de la vie quotidienne (2008)


Concertos

Percussion Concerto (1987)
Concerto Grosso (violon, flûte, hautbois, cor et cordes) (1989)
Gaijin (koto, cordes, électronique pré-enregistrées) (1994)
Oboe Concerto (1996)
Piano Concerto No. 1 (1997; commandé par le Sydney Symphony Orchestra )
Pipe Dreams (concerto pour flûte et cordes) (2003)
Concerto pour violoncelle (2004)
XX ("Ecks-ecks") pour violon solo et orchestre à cordes (2009)
Concerto pour violon (2011)
Concerto pour piano n° 2 (2012)
Concerto pour orchestre (2014)


Autres orchestrales

Curios (1980)
A Christmas Carol, pour orchestre (1983)
Prologue et Canzona, pour orchestre à cordes (1987)
Légende Suite pour orchestre (1989)
Concerto Grosso, pour orchestre de chambre (1989)
Celebrare Celeberrime, fanfare pour orchestre (1993)
Planet of Doom Thème pour orchestre (1995)
Esperance, trompette, cor, timbales et orchestre à cordes (1995)
Descent (Metropolis: Le point de vue des travailleurs), pour orchestre et projection du film (1996)
Jeux Olympiques d' Atlanta, 1996 (Cérémonie du drapeau), pour orchestre (1996)
Advance Australia Fair, pour soprano, chœur et orchestre (Australian National Anthem) (1996)
Smith's Alchemy, pour orchestre à cordes (2001)
V, fanfare pour orchestre (2002)
The Tree of Man (2012) (cantate pour soprano et orchestre à cordes)
Gravity Road (2014) (poème symphonique)


Musique de chambre

Quatuor à cordes n° 1 (KnipsSuite) (1979)
Quatuor à cordes n° 2 (1984)
Quatuor à cordes n° 3 (1994)
Quatuor à cordes n° 4 (2004)
Quatuor à cordes n° 5 (2007)
Quintette à cordes (2009)
Miniature I, Peace (alto solo) (1973)
Miniature II (alto duo) (1974)
Miniature III (flûte, trombone, piano, percussions) (1983)
Miniature IV (flûte, clarinette, violoncelle, violon, alto, violoncelle, piano) (1988)
Everyman's Troth, pour alto, violoncelle et clavecin (1978)
Poésie occasionnelle, pour trombone et piano (1979)
Kisses Remembered, pour flûte et piano (1979)
Images, pour flûte, trombone, violoncelle, piano, clavecin et percussion (1981)
Sinfonia, pour flûte, clarinette, alto, violoncelle, piano et percussions (1982)
Daisy Bates, pour quintette à vent et quintette à cordes (1983)
Café Concertino pour flûte, clarinette, violon, alto, violoncelle et piano (1984)
Suite de la haine, trombone, cor, deux pianos, orgue et percussions (1985)
Elegy pour flûte, violoncelle, trombone, piano, orgue et percussions (en mémoire de Peter Harthoorn)
Love Song, pour trombone (ou clarinette basse et cor) et l' accompagnement de CD (1986)
Defying Gravity, pour quatuor de percussions (1987)
Harmony in Concord, pour trombone, marimba / vibraphone, percussions et CD (1992)
Sonate pour flûte et piano (1992)
Inner Word (violoncelle solo avec électronique pré-enregistrée) (1994)
Fantaisie pour quintette avec piano (2013)
The Village, pour piano, violon, violoncelle (2014)


Piano

Missing Film (1980)
Sonate pour piano n° 1  (1990)
Cinq Bagatelles (piano solo) (1994)
Sonate pour piano n° 2 (1997)
Rash (piano avec CD) (1997)
Red Blues (piano solo) (1999)
The Anna Landa Préludes (piano solo) (2006)
Sonate pour piano n° 3 (2007)
Sonate pour piano à quatre mains (2009)
Toccatissimo (2011)


Ballets

2 Short Circuits (1971)
Incident at Bull Creek (1977)
Tip 961 Ways to Nirvana (1977)
Incident at Bull Creek (1977)
Poppy (1978)
Everymans Troth (1978)
Scene Shift (1979)
Kisses Remembered (1979)
Knips Suite (1979)
Missing Film (1980)
Return (1980)
Donna Maria Blues (1981)
Colonial Sketches (1981)
Daisy Bates (1982)
Hate (1982)
A Christmas Carol (1983)
Prologue and Canzona (1986)
Legend (1988)
On The Edge (1989)
Piano Sonata (1990)
The Tempest (1991)
Beauty and The Beast (1993)
Mythologia (2000)
The Silver Rose (2005)
Tribe's Desire (2010)


Théâtre

The Dreamers (texte Andrex Simon – 1975)
The Tempest (William Shakespeare) 1976
New Sky (pantomime by Judith Anderson  – 1981)
Signal Driver (play by Patrick White  – 1982)
Shepherd on the Rocks (play by Patrick White – 1987)
The Ham Funeral (play by Patrick White – 1989)
The Master Builder  (play by Ibsen – 1991)
Night on Bald Mountain (play by Patrick White – 1996)
A Hard God (play by Peter Kenna  – 1997)


Musique vocale

On s'angoisse, chanson du ballet Poppy pour soprano et piano (1978)
Aria pour soprano, flûte, violoncelle, piano, célesta et percussions - Texte: Patrick Blanc (1984)
After Campion, pour chœur mixte à huit voix et deux pianos - Texte: Thomas Campion (1567-1620) (1989)
Love Me Sweet, du film "Les Battlers" pour soprano et piano (ou flûte, cor, harpe et cordes) (1993)
Mythologia, pour soprano, ténor, choeur mixte et la bande son (2000)
They Shall Laugh and Sing - Psaume 65, pour choeur mixte, orgue et orchestre (2007)


Film et television

IS (1973)
Façade (1973)
Envir (1975)
The Dunstan Documentaries (TV) (1982)
You Can't Push the River (1993)
Bedevil  (1993)
The Battlers (TV) (1994)
Urn (short film) (1995)
What Comes After Why? (short film) (1995)
White Fella's Dreaming (documentary) (1997)
Marriage Acts (TV) (2000)
The Potato Factory  (TV) (2000)

Il était prévisible que je réécoute, dans le thème de mon cycle, sa Choral Symphony (1996) qui est vraiment délicieuse d'un bout à l'autre. C'est une oeuvre qui m'apaise beaucoup...apaisante...ce n'est pas l'adjectif le plus courant pour qualifier une oeuvre contemporaine... ...Très belle musique en tout cas!

Mon premier CD de Carl Vine : quatuors à cordes. Le premier (Knirps Suite) est le seul qui me plaît un peu. Les autres sont d'un modernisme assez poussé, et trop bruyants par moments...

Il aurait peut-être mieux valu commencer par sa "Choral Symphony". J'ai découvert ce compositeur par ses symphonies et je ne regrette pas. Je n'ai pas encore tenté sa musique de chambre.

Vidéo désactivée - concerto pour piano

j'aime beaucoup ce concerto pour piano!

nb: dommage qu'on ne trouve rien de disponible en cd de sa musique!

J'ai trois CD de lui dont un qui contient son concerto pour piano, sa quatrième symphonie et sa symphonie chorale.

C'est fort possible. J'essaierai de voir de mon côté si je le trouve.

Je commence un nouveau cycle dont le thème est une nouvelle fois "Six portraits de compositeurs par trois albums chacun", et ce coup-ci sous le signe d'un compositeur australien du nom de Carl Vine. Je n'ai encore jamais été déçu par un compositeur issu de cette lointaine contrée du monde, sans doute parce que leur musique est souvent influencée par les paysages australiens et leurs différentes caractéristiques, ainsi que par leurs faunes animale et végétale, Leurs déserts, la terre rouge, etc... plus précisément par une dimension naturalistique plutôt prégnante, parfois symbolisée par le son guttural d'un didjeridoo...Carl Vine fait indiscutablement partie de mes compositeurs australiens préférés. Les points culminants ne manquent pas dans ses oeuvres. Ce portrait commença avec:

__microsymphony qui est sa première symphonie - 1986
__Symphonie n°2 - 1988
__Symphonie n°3 - 1990
Par le "Sydney Symphony Orchestra" sous une direction de Stuart Challender
Je ne saurais dire entre la N°2 et la N°3 laquelle me fascine le plus car toutes les deux contiennent au moins un moment particulièrement fabuleux, la N°1 faisant figure de bel entremet ou entrée en la matière. La fête continua:

__Concerto pour piano et orchestre - 1997 - soliste: Michael Kieran Harvey
__Symphonie n°4 - version revisitée de 1998 - "Sydney Symphony Orchestra"
__Choral Symphony - en quatre mouvements + une introduction - 1996
Par le "Sydney Symphony Orchestra" & le "Sydney Philharmonia Motet Choir"
Direction: Edo De Waart
Cette fois encore je peux dire que je trouve mon plaisir sur chacune de ces oeuvres, y retrouvant une inspiration et un savoir-faire au top, pour une approche musicale qui n'est ni trop élitiste dans sa modernité ni trop rétrograde, mais dans un juste milieu comme chez la plupart des compositeurs australiens que j'ai découverts jusqu'ici...Et pour finir:



__Oboe Concerto - soliste: Diana Doherty
__Canzona
__Suite from The Tempest
__Smith's Alchemy
Par le "Tasmanian Symphony Orchestra" sous une direction de Ola Rudner
Bien que j'adore le hautbois et que les deux premières oeuvres ont leur propre potentiel attractif, l'album prend une dimension nettement supérieure et réellement fascinante (à mon goût du moins   ) avec les deux derniers opus: Suite from The Tempest dont certains passages avec flûte solo sont un délice, et Smith's Alchemy par ses moments de cordes les plus tranchés et les plus tranchants. Un régal!