Giuseppe Sarti (1729-1802)

Giuseppe Sarti (né le 28 décembre 1729 à Faenza, Émilie-Romagne, Italie - mort le 28 juillet 1802 à Berlin) était un compositeur italien du XVIIIe siècle, auteur de nombreux opéras, dont le nom quelque peu oublié de nos jours, connut une certaine célébrité grâce à l'allusion à l'air de son opéra Fra i due litiganti, « Come un agnello », que Mozart a cité lors du banquet final de Don Giovanni.

Fils d'un bijoutier violoniste dont il était le septième enfant, Giuseppe Sarti, attiré très jeune par la musique, se rendit à Padoue, où il l'étudia avec le le Père Francesco Antonio Vallotti (qui codifia la théorie de la dissonance), puis à Bologne avec le fameux Padre Martini.

De retour dans sa ville natale, il fut tout d'abord nommé organiste de la cathédrale San Pietro Apostolo de Faenza en 1748, puis en 1752, directeur du théâtre de la ville. Son premier opéra, Pompeo in Armenia y fut représenté la même année. L'année suivante, le second, Il re pastore était créé à Venise, pour le Carnaval, et y remporta un vif succès.

A la fin de cette même année 1753, Giuseppe Sarti fut invité à Copenhague et chargé de diriger la troupe de Pietro Mingotti. Le 14 octobre 1754 est créé dans la capitale danoise son opéra Antigono. Ses opéras (Vologeso, Antigono, Ciro Riconosciuto) plurent au roi Frédéric V, qui le nomma maître de chapelle de la cour, puis directeur de l'opéra italien. Il restera douze ans au Danemark et y composera une quarantaine d'œuvres scéniques. A la fermeture de l'opéra italien (en 1763), il fut nommé directeur de la musique de cour où, outre les opéras, il compose de nombreuses musiques instrumentales..

En 1765, alors qu'il voyageait en Italie afin d'engager des chanteurs, la mort de Frédérik V amène un changement brutal de sa situation. Perdant son poste à Copenhague, Sarti fut engagé comme maestro di coro au Conservatoire della Pietà de Venise, où il restera deux années (de 1766 à 1768).

En 1769, il se rendit à Londres, où il ne parvint à subsister qu'en donnant des leçons.

En 1770, il retourna à Copenhague et reprit ses fonctions de directeur de la chapelle royale jusqu'en 1775, et où il est devenu professeur de chant du roi. Là, il a épousé Camilla Passi, avec qui il a eu deux filles. Un réseau politique sombre a causé son licenciement en 1775, l'année où il a décidé de retourner en Italie.

En 1775, nommé directeur de l' Ospedaletto de Venise, Giuseppe Sarti rentra en Italie et se fixa dans la cité des Doges avec son épouse, la cantatrice Camilla Passi.

En 1779, il remporta le concours de recrutement pour le poste de maître de chapelle de la cathédrale Santa Maria Nascente de Milan devant Giovanni Paisiello, qui était alors le maître de chapelle de la tsarine Catherine II de Russie. Il conserva cette fonction jusqu'en 1784 et eut, au cours de son séjour dans la capitale lombarde, comme élève Luigi Cherubini.

En janvier 1781, son opéra Giulio Sabino fut créé sur la scène du Teatro San Benedetto à Venise pour le Carnaval.

La cour de Russie cultivait la musique et l’opéra, invitant des compositeurs italiens dont Francesco Araja fut le premier. Giuseppe Sarti fut lui-même invité à la cour impériale russe en 1785, comme cela avait été le cas auparavant de Baldassare Galuppi, Tommaso Traetta et Giovanni Paisiello, et comme ce sera le cas après lui pour Domenico Cimarosa et Vicente Martin y Soler, espagnol de naissance, mais italien de cœur.

Au cours de son voyage pour prendre ses fonctions de directeur de la chapelle impériale de Saint-Pétersbourg, il s'arrêta quelque temps à Vienne, où il fut reçu par l'empereur Joseph II. Il y rencontra Mozart, qui appréciait sa musique, très connue dans la capitale autrichienne, où ses opéras triomphaient au Burgtheater.

À Saint-Pétersbourg fut créée, en janvier 1786 son Armida e Rinaldo, d'après son Armida Abbandonata créée à Copenhague. Les intrigues de la prima donna Luiza Todi, l'éloignèrent de Catherine II. Sarti entra alors au service du prince Potemkine, favori de la tsarine, qu'il suivra même lors de sa campagne contre les Turcs ! Après la mort de Potemkine en 1791, et une période d'enseignement, il retrouva en 1793 ses fonctions de compositeur de la cour. L'assassinat du tsar Paul Ier en 1801, lui fit quitter définitivement la Russie.

En Russie il a écrit des opéras en français, allemand et russe (dnt Nachal'noye upravleniye Olega, 1790, d'après un livret de Caterine II). Il a composé de la musique religieuse abondante, y compris le célèbre Oratorio russe, des hymnes de célébration tels que Te Deum, un Requiem en mémoire de Louis XVI et de nombreuses messes. Il a fondé une école de chant et a été commandé par la direction musicale du conservatoire, un poste qu'il a tenu jusqu'en 1801.

C'est au cours de son voyage de retour vers l'Italie, lors d'une halte à Berlin, qu'il mourut subitement le 28 juillet 1802.

Œuvres

Opéras

Pompeo in Armenia, opéra, (1752)
Il Vologeso (1754)
Antigono (1754)
Ciro riconosciuto, (1755)
Arianna e Teseo (1756)
Anagilda (1758)
Armida abbandonata (1759)
Achille in Sciro (1759)
Andromaca (1759-1760)
Filindo (1760)
Nitteti (1760) (Copenhague, 1ª versión)
La Semiramide riconosciuta (1762)
Didone abbandonata (1762)
Il gran Tamerlano (1764)
Nitteti (1765) (Venecia, 2ª versión)
Le gelosie villane (1776)
Medonte, re di Epiro (1777)
Adriano en Siria (1778)
Giulio Sabino (1781)
Alessandro e Timoteo (1782)
Fra i due litiganti il terzo gode (1782)
Gli Amanti Consolati (1784)
Armida e Rinaldo (1786)
Siroe, re di Persia (1799)
Enea nel Lazio (1799)
La Famille indienne en Angleterre (1799)
Les Amours de Flore et de Z&phire (ballet anacreontique, 1800)


Oeuvres vocales :

des cantates profanes, dont Il Templo d'Eternita (1771), I Dei del Mare (1776), Il Genio della Russia (1797), Giove, la Gloria, Marte (1799)
des messes et requiems, dont le Requiem per Luigi XVI (1793)
Psaumes et autres motets
des Te Deum, dont celui pour double choeur, orchestre et fanfare pour célébrer la victoire de Potemkine (1789)
2 Oratorios russes (1785)
Hymne pour les fêtes du couronnement de Paul I (1797)
Epithalame, pour 4 solistes et orchestre (1799)


Musique instrumentale

Symphonies, concertone
Sonate caractéristique "Guilio Sabino ed Epponina" pour clavecin et violon, op 1 (1785)
Sonates pour violon ou flûte et clavier : 3 (1765), 3 op 3 (1786), 3 op 4 (1788)
Sonates pour violon et clavecin, op 2 (1787)
6 Sonates pour "solo" flute et clavecin (1772)
6 Sonates pour flûte et basse (1782)
Sonata per il flauto traversiero che possa servire per violino, mandora, et oboe  in sol maggiore(1788)
6 Sonates tirées de l'opéra Fra i  due litiganti, pour clavecin et violon (1788)
Terzetto pour 7 instruments à vent
24 Sonates pour clavecin ou pianoforte

Sonates pour clavecin et autres instruments (catalogue thématique Satta)
S. I: 1 Sonate en ré majeur pour clavecin et violon ou flûte (édition fac-similé, SPES 1989)
S. I: 2 Sonate en ré majeur pour violon et clavecin
S. I: 3 Sonate en mi mineur pour clavecin et violon ou flûte (édition fac-similé, SPES 1989)
S. I: 4 Sonate en sol majeur pour clavecin et violon ou flûte (édition fac-similé, SPES 1989)

Sonates pour clavecin, orgue ou piano (catalogue thématique Satta)
S. II: 1 Sonate en do majeur pour clavecin (édition moderne, Ricordi 1979)
S. II: 2 Sonate en ré majeur pour clavecin (édition moderne avec fac-similé, Esarmonia 2008)
S. II: 2a Sonate en ré majeur pour l'orgue (édition moderne avec facsimile, Esarmonia 2009)
S. II: 3 Sonate en ré majeur pour clavecin (édition moderne avec fac-similé, Esarmonia 2008)
S. II: 4 Sonate en ré majeur pour clavecin (édition moderne avec fac-similé, Esarmonia 2008)
S. II: 5 Sonate en ré majeur pour clavecin (édition moderne avec fac-similé, Esarmonia 2009)
S. II: 6 Sonate en ré majeur pour clavecin (manuscript inachevé)
S. II: 7 Sonate en mi bémol majeur pour clavecin (édition moderne avec fac-similé, Esarmonia 2009)
S. II: 8 Sonate en fa majeur pour clavecin (édition moderne, Eurarte 2002)
S. II: 9 Sonate en sol majeur pour clavecin (édition moderne, Ricordi 1979)
S. II: 10 Sonate en sol majeur pour clavecin (édition moderne, Ricordi 1979)
S. II: 11 Sonate en sol majeur pour clavecin (édition moderne, Eurarte 2002)
S. II: 12 Sonate en sol majeur pour clavecin (édition moderne avec fac-similé, Esarmonia 2008)
S. II: 13 Sonate en sol majeur pour clavecin (édition moderne avec fac-similé, Esarmonia 2008)

En réécoutant l'ORATORIO RUSSE de GIUSEPPE SARTI,il y a une heure environ,je m'étonnais qu'une oeuvre de cette qualité soit finalement si peu jouée et si peu connue. Voilà ce que Carl de Nys en dit,je cite: << On ne pourra pas ne pas être frappé par le caractère
grandiose et monumental de certaines pages concertantes vocales,qu'il s'agisse de double choeurs ou du petit choeur "concertino" s'opposant au tutti selon la tradition baroque,ou encore l'immense double fugue (N°7) que bien peu de musiciens étaient capables de concevoir en cette fin du XVIIIème siècle. Mais on sera plus frappé encore de ce que SARTI ait si parfaitement assimilé l'esprit de la musique liturgique russe: il le montre dans ses récitatifs pour choeur,très typiques dans la manière caractéristique d'utiliser la mélancolie des tonalités mineures (N°4) où dans les variations dynamiques très particulières de la musique slavonne. Pourtant il ne fait jamais d'emprunts à la liturgie,il recrée son atmosphère avec les ressources de la musique classique italienne.>> L'interprétation que j'en ai par les Choeurs de la Philharmonie de Pragues et l'Orchestre Symphonique de Bratislava me semble très bien,avait même obtenu sur disque le Prix Charles Cros. Je me demande toute fois pourquoi sa musique est si peu jouée. C'est dommage.

c'est celui-ci ton enregistrement, dirigé par Smetacek?

Je connais absolument pas (et rien de Sarti, d'ailleurs).

Cet oratorio russe est chanté en russe ?

Jean a écrit:

c'est celui-ci ton enregistrement, dirigé par Smetacek?

Tout-à-fait,je n'en connais pas d'autre,de toute façon et pour répondre à la question de Joachim, tous ces textes sont bien entendu dans la langue liturgique russe,le paléoslave ou le slavon,bref dans une langue que je ne comprends pas du tout mais ce n'est pas grave,la musique et la beauté du chant sont là.

j'ai écouté de brefs extraits d'un Misere qui m'a paru aussi très beau!

https://www.youtube.com/watch?v=pCEAqvG0gwQ

C'est bien ce Miserere ... merci pour la découverte.

une occasion ...(heureusement pas chère!) pour le Miserere qui s'avère une très belle oeuvre émouvante...mais évitez plutôt cette interprétation qui coté solistes et choeur...fait un peu trop "provinciale"...au mauvais sens du terme!


Mieux vaut celle ci en brève écoute sur JPC:

Je viens enfin d'écouter une oeuvre de Sarti : son Te Deum, par le Gruppo Vocale Musica Laudandes dirigé par Riccardo Doni.

Pas mal !

Cet Oratorio russe, que je viens d'écouter deux fois à la suite, est une merveille. Je comprends (pour une fois ) l'enthousiasme d'Icare...

Le choeur Gospodin Pomilujny qui vient à la suite est très beau également.

Le CD est très court (39 minutes), on aurait pu y ajouter une autre oeuvre de Sarti...

joachim a écrit:

Cet Oratorio russe, que je viens d'écouter deux fois à la suite, est une merveille. Je comprends (pour une fois ) l'enthousiasme d'Icare...

Pour une fois...n'exagère pas non plus.

joachim a écrit:

Le CD est très court (39 minutes), on aurait pu y ajouter une autre oeuvre de Sarti...

le problème avec les rééditions Charlin, c'est qu'elle reflète exactement les anciens enregistrements en microsillon...où les 40 minutes n'étaient pas rares... et les 60 minutes la limite assez rarement atteinte

Votre enthousiasme m'a fait commandé cet oratorio il y a deja quelques mois à l'occasion de soldes...faut que je réécoute : il m'avait plutôt déçu

Un autre très joli CD de Sarti, avec son Magnificat et son Gloria :

AH....tu l'as écouté?

Sarti est rare au disque!...je n'ai pas résisté...mais j'ai été assez déçu par l'interprètation que j'ai trouvé assez lourde, sans grand relief...avec une accoustique floue...sans être aussi sévère que la critique que je viens lire dans "Classica"...

Il a relativement peu composé de musique instrumentale (principalement des sonates pour flûte ou violon et clavecin). On trouve ici ses sonates pour flûte et clavecin de 1765. Pas mal du tout. Et curieusement, je les trouve plus "classiques" que les sonates de 1782 - que j'avais écoutées précédemment - d'un style plus baroque.

Icare a écrit:

En réécoutant l'ORATORIO RUSSE de GIUSEPPE SARTI,il y a une heure environ,je m'étonnais qu'une oeuvre de cette qualité soit finalement si peu jouée et si peu connue. Voilà ce que Carl de Nys en dit,je cite: << On ne pourra pas ne pas être frappé par le caractère grandiose et monumental de certaines pages concertantes vocales,qu'il s'agisse de double choeurs ou du petit choeur  "concertino" s'opposant au tutti selon la tradition baroque,ou encore l'immense double fugue (N°7) que bien peu de musiciens étaient capables de concevoir en cette fin du XVIIIème siècle. Mais on sera plus frappé encore de ce que SARTI ait si parfaitement assimilé l'esprit de la musique liturgique russe: il le montre dans ses récitatifs pour choeur,très typiques dans la manière caractéristique d'utiliser la mélancolie des tonalités mineures (N°4) où dans les variations dynamiques très particulières de la musique slavonne. Pourtant il ne fait jamais d'emprunts à la liturgie,il recrée son atmosphère avec les ressources de la musique classique italienne.>> L'interprétation que j'en ai par les Choeurs de la Philharmonie de Pragues et l'Orchestre Symphonique de Bratislava me semble très bien,avait même obtenu sur disque le Prix Charles Cros. Je me demande toute fois pourquoi sa musique est si peu jouée. C'est dommage.

Je viens de réécouter cet oratorio et j'adore toujours autant. Un chef-d'oeuvre selon moi qui mériterait bien une nouvelle interprétation et enregistrement afin de pouvoir la redécouvrir avec une meilleure qualité sonore. Au casque, je subis la qualité passable de l'enregistrement cd que je possède. Cependant, la qualité de l'oeuvre elle-même, avec ses thèmes forts, l'intensité de ses choeurs, et de l'interprétation, est le plus important, évidemment.    

On trouve (trouvait?) deux de ses opéras, Rinaldo ed Armida et son Giulio Sabino chez Bongiovanni.

Un air de Giulio Sabino ( https://www.youtube.com/watch?v=k50PXaJwEWw ) parodié par Salieri dans Prima la musica, poi le parole... a été interprété par Nancy Storace qui se moquait du castrat titulaire du rôle à l'époque, Luigi Marchesi (qui l'avait faite virer d'un opéra, plus tôt dans sa carrière...)

Giulio Sabino est un petit bijou, mais hélas, la seule intégrale disponible n'est pas très satisfaisante... et le Rinaldo ed Armida est encore pire !!!

Quant à Fra i due litiganti (ou Le Nozze di Dorina), opéra qui est sur le même thème que Le Nozze di Figaro (opéras tous deux créés par Francesco Benucci et Nancy Storace), il n'en existe aucune version officielle... C'est bien dommage, parce que l'oeuvre est passionnante...

Un nouveau Sarti, avec de la musique chorale pour Noël avec accompagnement d'orgue. C'est décidément un compositeur à connaître !



Gloria in piva
Pastorale en mi bémol majeur (pour orgue)
Cantate domino
Orietur in diebus
Sinfonia en ut majeur (pour orgue)
Ecce nunc benedicte Dominum
Magnificat
Sinfonia en ut majeur (pour orgue)
Te Deum Laudamus

Aujourd'hui, je n'étais pas très en forme, une fatigue physique mais aussi intellectuelle, si bien qu'en général, lorsque je me sens fatigué, je n'écoute pas de musique. Sauf que là, paradoxalement, j'avais malgré tout envie d'écouter ce que j'avais prévu: mais ce que j'avais prévu, une partition de Bruno Coulais pour tout vous dire, n'a pas réussi à me bouster, à me communiquer l'énergie, le stimulant, que j'avais besoin. Elle n'était pas adaptée à mon état. Ce ne fut pas le bon choix. C'est ainsi que je pensai à l'Oratorio Russe de Giuseppe Sarti, une oeuvre que je connais depuis si longtemps, depuis 1992, il me semble, 23 ans déjà! C'est peut-être aussi une des oeuvres classiques non contemporaines que j'ai le plus écoutées jusqu'à aujourd'hui. Il faut dire que sa courte durée, 39 minutes environ si je rajoute son Gospodin Pomilujny pour double choeur et orchestre, a son côté pratique, mais surtout, cet oratorio m'a toujours filé la pêche, une sorte d'énergie concentrée sur une durée relativement réduite qui est très contagieuse et c'est exactement ce qui s'est passé: elle m'a redonné le petit coup de fouet qu'il me fallait. Eh oui, ça peut servir aussi à ça la musique!

Catalogue complet (Grove)


Operas: (abréviations :  création :CK: Copenhagen, Theatre on Kongens Nytorv, later Kongelige Teater (1770) - VS: Venice, S Samuele
cmda: comédie mêlée d’ariettes
dg: dramma giocoso
dm: dramma per musica

Pompeo in Armenia (dm, 3, ? B. Vitturi), Faenza, Accademia dei Remoti, carn. 1752
Il re pastore (dm, 3, P. Metastasio), Pesaro, Sole, carn. 1752
Vologeso (dm, 3, A. Zeno: Lucio Vero), CK, carn. 1754,
Antigono (dm, 3, Metastasio), CK, 14 Oct 1754, collab. others; rev., Verona, 1765,
Ciro riconosciuto (dm, 3, Metastasio), CK, 21 Dec 1754, (Copenhagen, 1756) [without recits]
Demofoonte [1st version] (dm, 3, Metastasio), CK, carn. 1755,
Sesostri (dm, 3, P. Pariati), CK, 1755
Arianna e Teseo (dm, Pariati), CK, carn. 1756
Anagilda (dm, G. Gigli), CK, aut. 1758,
Achille in Sciro (dm, 3, Metastasio), CK, 1759
Armida abbandonata (dm, L. de Villati), CK, 1759
Artaserse (dm, 3, Metastasio), CK, carn. 1760,
Astrea placata (festa teatrale, 1, Metastasio), CK, 17 Oct 1760
Andromaca (dm, 3, Zeno), CK, aut. 1760
Filindo (pastorale eroica, 3, P. d’Averara), CK, 1760
Issipile (dm, 3, Metastasio), CK, spr. 1761
Nitteti (dm, 3, Metastasio), CK, 12 Oct 1761; rev., Venice, 1765,
Alessandro nell’Indie (dm, 3, Metastasio), CK, aut. 1761; rev., Padua, 1766,
La figlia ricuperata (dramma pastorale, P.A. Timido), CK, Feb 1762,
Semiramide (dm, 3, Metastasio), CK, aut. 1762; rev. Venice, 1768,
Didone abbandonata [1st version] (dm, 3, Metastasio), CK, wint. 1762,
Narciso (dramma pastorale, 3, Zeno), CK, carn. 1763
Cesare in Egitto (dm, 3, G.F. Bussani), CK, aut. 1763,
Il naufragio di Cipro (dramma pastorale, 3, P.A. Ziani), CK, Jan or spr. 1764
Il gran Tamerlano (tragedia per musica, 3, A. Piovene), CK, early 1764
Ipermestra (dm, 3, Metastasio), Rome, Argentina, carn. 1766,
La giardiniera brillante (int, 2), Rome, Valle, 3 Jan 1768,
L’asile de l’amour (dramatic cant., Deschamps, after Metastasio), Copenhagen, Christiansborg court, 22 July 1769
La double méprise, ou Carlile et Fany (cmda, 1, Deschamps), Copenhagen, Christiansborg court, 22 July 1769
Soliman den Anden [Soliman II] (syngespil, 3, C.D. Biehl, after C.-S. Favart), CK, 8 Oct 1770,
Le bal (oc, Deschamps), Copenhagen, Christiansborg court, 1770
Demofoonte [2nd version] (dm, 3, Metastasio), CK, 30 Jan 1771,
Tronfølgen i Sidon [The Succession to the Throne in Sidon] (lyrisk tragi-comedia [syngespil], 2, N.K. Bredal, after Metastasio: Il re pastore), CK, 4 April 1771; rev., not by Sarti, 1778,
La clemenza di Tito (dm, 3, Metastasio), Padua, Obizzi, June 1771
Il re pastore (dm, 3, Metastasio), CK, 1771
Il tempio d’eternità (festa teatrale, 1, Metastasio), CK, 1771
Deucalion og Pyrrha (syngespil, 1, C.A. Thielo and Bredal, after G.F. Pouillain de Saint Foix), CK, 19 March 1772
Aglae, eller Støtten [Aglae, or The Column] (syngespil, 1, C. Fasting and A.G. Carstens, after L. Poinsinet de Sivry), Copenhagen, Christiansborg court, 16 Feb 1774
Kierlighedsbrevene [Love Letters] (syngespil, 3, Biehl, after Boissy), Copenhagen, Christiansborg court, 22 March 1775
Farnace (dm, 3, A.M. Lucchini), VS, Ascension 1776
Le gelosie villane (Il feudatorio) (dg, 3, T. Grandi), VS, Nov 1776, rev. (2), St Petersburg, 1785,
Ifigenia [in Aulide] (dm, 3), Rome, Argentina, carn. 1777,
Medonte, re di Epiro (dm, G. De Gamerra), Florence, Pergola, 8 Sept 1777 ; Naples, 1783, Naples, 1792
Il militare bizzarro (dg, 2, Grandi), VS, 27 Dec 1777,
Scipione (dm, E. Giunti), Mestre, Casa Balbi, aut. 1778,
I contrattempi (dg, N. Porta), VS, Nov 1778 ; rev., not by Sarti, as Die Zwischenfälle, Dresden, 1782; as Gli equivoci svelati, Vicenza, 1786
Adriano in Siria (dm, 3, Metastasio), Rome, Argentina, 26 Dec 1778,
Olimpiade [1st version] (dm, 3, Metastasio), Florence, 1778,
L’ambizione delusa (int, 2), Rome, Capranica, Feb 1779; (1780, Turin)
Achille in Sciro (dm, 3, Metastasio), Florence, Pergola, aut.1779, )
Mitridate a Sinope (dm, 3), Florence, Palla a Corda, aut. 1779,
Siroe (dm, 3, Metastasio), Turin, Regio, 26 Dec 1779,  [attrib. ‘Siri’]
Giulio Sabino (dm, 3, P. Giovannini: Epponina), Venice, S Benedetto, Jan 1781 (Vienna, c1781); also perf. as Epponina and as Tito nelle Gallie;
Demofoonte [3rd version] (dm, 3, Metastasio), Rome, Argentina, carn. 1782,
Alessandro e Timoteo (dm, 3, G. della Torre di Rezzonico), Parma, court, 6 April 1782,
Didone abbandonata [2nd version] (dm, 3, Metastasio), Padua, Obizzi, June 1782,
Fra i due litiganti il terzo gode (dg, 2, Goldoni: Le nozze), Milan, Scala, 14 Sept 1782, ; also as I pretendi delusi (2), Venice, 1782; as Im Trüben ist gut fischen, Hamburg, 1785, as Le nozze di Dorina, Naples, 1784,; as I rivali delusi, London, 1784; as Dorina contrastata ; as Les noces de Dorine, ou Hélène et Francisque (Paris, c1789)
Attalo, re di Bitinia (dm, 3), Venice, S Benedetto, 26 Dec 1782, (attrib. Bianchi)
Idalide (dm, 3, F. Moretti), Milan, Scala, 8 Jan 1783, ; also as La vergine del sole, Trieste, 1787
Erifile (dm, 2, De Gamerra), Pavia, carn.1783,
Il trionfo della pace (dm, 2, C. Olivieri), Mantua, Ducale, 10 May 1783
Olimpiade [2nd version] (dm, 3, Metastasio), Rome, Dame, 1783
Gli amanti consolati (dg, 2), St Petersburg, 1784,
I finti eredi (opera comica, 2, G. Bertati: Il villano geloso), St Petersburg, Bol'shoy, 19/30 Oct 1785,  Vienna, 1786,
Armida e Rinaldo (dm, 2, M. Coltellini), St Petersburg, Hermitage, 15/26 Jan 1786,
Castore e Polluce (dm, 2, Moretti, after P.-J. Bernard), St Petersburg, Hermitage, 22 Sept/3 Oct 1786,
Zenoclea (azione teatrale, 2, Moretti), 1786, unperf.
Alessandro nell’Indie (dm, Metastasio), Palermo, S Cecilia, wint. 1787
Cleomene (Erifile) (dm, 3, De Gamerra), Bologna, Zagnoni, 27 Dec 1788,
Nachal'noye upravleniye Olega [The Early Reign of Oleg] (5, Catherine II), St Petersburg, Hermitage, 15/26 Oct 1790, collab. Pashkevich and Canobbio
Andromeda (dm, Moretti), St Petersburg, Hermitage, 24 Oct/4 Nov 1798,
Enea nel Lazio (dm, 2, Moretti), St Petersburg, Bol'shoy, 15/26 Oct 1799,
La famille indienne en Angleterre (3, Marchese di Castelnau, after A. von Kotzebue), St Petersburg, Bol'shoy, 1799
Les amours de Flore et de Zéphire (ballet anacréontique, 2, P. Chevalier), Gatchina, 7/19 Sept 1800


Doubtful:

Gram og Signe (Bredal), Copenhagen, 1756 [uses arias by Sarti];
Mitridate, Parma, 1765 [cited only in Fétis];
La calzolaia di Strasburgo, ?Modena, 1769;
L’avaro, Faenza, 1777, or Mantua, 1791;
Amore e matrimonio, ?1786 [unknown to Mooser];
Lo stravagante inglese, Ancona, Fenice, carn. 1792 ;
Les indiens et l’anglaise, 1794 [not by Sarti, a confusion with La famille indienne en Angleterre, 1799]; Palmyra, 1797,[probably by Salieri];
Cesare in Farmacusa, Sl, Der Hypochondrist,
Isola disabitata, selections ; Piramo e Tisbe, duet

Others:

I dei del mare (cant.), 3vv, 1776,
L’amor della patria figurato nella partenza d’Ulisse dall’isola di Calisso, 3vv, Padua, April 1779,
Cantata pel giubileo dell’Arcivescovo Conte Nazari di Calabiana, 1779,
Adieux de la reine de France à sa prison du Temple, 1v, pf, 1793,
Inno, 6 solo vv, orch, D, for coronation festivities of Paul I, 1797,
Il genio della Russia (cant., F. Moretti), 5 solo vv, chorus 4vv, orch, for coronation festivities of Paul I, 1797,
Coro per l’incoronazione, 1v, chorus, orch, 1798
Epitalamio, 4 solo vv, orch, D, 1799,
Cantata, 3 solo vv [Giove, la Gloria, Marte], chorus 4vv, 2 orchs, Russ. hns, cannons,
Cantata, 3 solo vv [Doride, Nereo, Glauco], orch,
O via vera zarita (cant.), S, orch,
Della gran donna (canzone), 2 solo vv, choir, orch,
Veni cara sospirata (cant.), S, orch,



Messes:

Missa solemnis, 4vv, orch, org, E , CH1779);
1, ; 8vv, for Milan competition, 1779,
4vv, ; 2, 4vv, orch,
Messa votiva, 4vv, d, 1783,
2 messe brevi, 4vv, org,

Mass movts:

Ky (fugue), 8vv (Leipzig, 1806);
2 Ky–Gl, 4vv, insts, D-Bsb*, 8vv, org,
3 Ky, 2 choirs, orch, c, 2 choirs, 2 orch, g, 2 choirs, 2 orch, 2 org, G,
13 Gl,
4 Gl, 8vv, orch, D, FZc*, 5vv, orch,  4vv, orch,
Cum sancto spiritu (fugue), 8vv, org,
6 Cr, Md; Cr, 4vv, insts,
Et vitam venturi saeculi (fugue), 8vv, org,
3 Sanctus,

Requiem:

4vv, orch, org, d,; 4vv, orch,
4 solo vv, chorus 4, 5vv, orch, org, for Louis XVI, 1793 ; for the Grand Duke of Württemberg, 1798;
Missa pro defunctis, 5vv, F,
Dies irae, 4vv, orch,
Mag: C, d, 4vv; 3, 8vv, org, 1780–81,
2 choirs, insts, 2 org, D,
2 choirs, org, a, 1781,

Miserere:

4vv, 3 va, vc, db, bc, f (Leipzig, n.d.),
5, 6vv, orch, g,;
4vv, org,
4vv, orch,
4vv, str,
9vv, Mercoledi santo,

Te Deum:

4vv, orch,
2 choirs, D, 1781,
4vv, orch, D, (for 8vv);
2 choirs, orch,
2 choirs, bc, a,
Russ. TeD [Tebe Bohu Sualim], 2 choirs, orch, Russ. hns, bells, cannons, D, for taking of Ochakov, 1785, (?1789);
Lat. TeD, solo vv, chorus 4vv, orch, D, for taking of Kelia, 1790,
Complete Russ. Liturgy, 2 choirs unacc., St Petersburg, Historical Musical Museum (see Mooser); Russ. Christmas hymn, 8vv, orch,


Oratorios:

La sconfitta de’ Cananei (orat), 4 solo vv, 2 choirs, orch, C, Rome, 25 March 1766,
Sacer dialogus inter David et Salomonem (orat), Venice, 1766, lost, l
S Teodora vergine e S Didimo martiri in Alessandria (orat), Florence, 1778, lost,
Sant’Elena al Calvario (orat), Florence, 1781, lost,
Gospodi, Vozzvach k tebe [God, I invoke you] (Russ. orat), 2 choirs, orch, 1785,
Joseph a fratribus recognitus (orat), soloists, 2 choirs, orch, Venice, 1789,
Pomiluj mia boze [Lord have mercy] (Russ. orat), 1790,
Slava v vyschnich Bohu [Gloria in excelsis], 2 choirs, 2 orchs, Russ. hns, bells, cannons, fireworks, for peace of Iaşi, 1792,
Tebe cheruvimy i serafimy vzyaiut strunnymi golosami [Cherubim and seraphim sing to you like string instruments] (Russ. orat), 2 choirs, orch, cannons,

Others:

Motets, psalms, Lamentations, hymns, ants, introits etc.,

Instrumental:

Syms:
6 in C:
7 in D:
2 in B :
1 for gui, D,

Sonatas:
3, hpd, vn/fl, D, G, G (Amsterdam, c1765);
3, hpd, G, C, G (London, 1768/9);
6, fl, bc (Paris, 1782),
Giulio Sabino ed Epponina, sonata caratteristica, hpd/pf, vn, E, op.1 (Vienna, 1785; Paris, n.d.); Intreccio di diverse idee d’opere favorite, ossia Sonata, hpd, vn, E , op.2 (Vienna, ?1787);
3, hpd/pf, vn, C, D, B, op.3 (Vienna, 1786);
3, hpd/pf, vn, G, a-A, F, op.4 (Vienna, 1788);
6 sonate dell’opera Fra i due litiganti, hpd/pf, vn, D-Dl (2 copies),
3, hpd, vn,
1, vn, bc,
hpd sonatas,
1, org,
3 concertone,
1 march, ww, timp,
2 bn duets,


Literatura:

Trattato del basso generale
Regole
Eclaircissement sur la musique composée pour Oleg, in G. Pasolini Zanelli: Giuseppe Sarti (Faenza, 1883), 113
Esame acustico fatto sopra due frammenti di Mozart,
Sur le moyen de compter les vibrations des sons et d’en comparer la célérité avec la mesure du tems, read to St Petersburg Academy of Sciences, 23 May 1796
Théorie de l’harmonie simultanée et successive, mentioned in AMZ,(1824)




https://www.youtube.com/watch?v=gw3vvpGrb2g


Magnificat

https://www.youtube.com/watch?v=ORN-W1NIycI

Son très beau Gloria :



https://www.youtube.com/watch?v=8cR3vhyeuno

A propos de l'Oratorio Russe de Giuseppe Sarti, je réitère les propos Carl de Nys,je cite: << On ne pourra pas ne pas être frappé par le caractère grandiose et monumental de certaines pages concertantes vocales,qu'il s'agisse de double choeurs ou du petit choeur  "concertino" s'opposant au tutti selon la tradition baroque,ou encore l'immense double fugue (N°7) que bien peu de musiciens étaient capables de concevoir en cette fin du XVIIIème siècle. Mais on sera plus frappé encore de ce que SARTI ait si parfaitement assimilé l'esprit de la musique liturgique russe: il le montre dans ses récitatifs pour choeur,très typiques dans la manière caractéristique d'utiliser la mélancolie des tonalités mineures (N°4) où dans les variations dynamiques très particulières de la musique slavonne. Pourtant il ne fait jamais d'emprunts à la liturgie,il recrée son atmosphère avec les ressources de la musique classique italienne.>> L'oratorio est couplé avec un courte pièce pour double choeur et orchestre, Gospodin Pomilujny, également très belle, d'une durée légèrement inférieure à cinq minutes, ce qui donne au total un album de moins de 40 minutes. Bon, ça peut paraître un peu radin et ils auraient peut-être pu rajouter une autre composition de Giuseppe Sarti: ça n'aurait pas été de refus. En même temps, c'est mieux que rien, surtout mieux que rien, je suis bien content que cet oratorio existe en disque, même si la qualité sonore n'est pas optimale - ceci-dit, même en l'écoutant au casque, ça passe quand même bien - car c'est un de mes albums classiques qui revient le plus souvent dans mon lecteur.

Il me vient d'ailleurs une idée en écrivant ces lignes: Réunir tous les albums classiques - sans les Modernes et les Contemporains, sinon trop fastidieux - que je considère comme les véritables "HIT" de ma "cédéthèque" dans la mesure où j'éprouve ce besoin fréquent d'y revenir, ce qui fait que ce sont au bout du compte les albums que j'écoute le plus souvent et connais le mieux. Aimant à ce point l'Oratorio Russe de Giuseppe Sarti, je m'étonne quand même de ne pas avoir poursuivi l'aventure, de ne pas avoir encore cherché à découvrir d'autres opus du compositeur italien. Il y avait bien les Magnificat & Gloria paru chez "Sony" sous une direction de Mattia Rondelli, mais j'avais été freiné dans mon enthousiasme par la critique que Jean avait faite de l'interprétation. Comme nous avons un goût assez proche en matière de musique vocale, du moins dans le domaine classique, son avis m'est toujours précieux, même si je sais bien qu'il est toujours préférable de se faire un avis par soi-même. Il est vrai qu'il n'apprécie pas non plus l'Oratorio de Sarti autant que moi... Il serait cependant super bienvenu qu'il soit rejoué et réenregistré, peut-être qu'une nouvelle interprétation lui apporterait un nouveau relief..?..que celle de Vaclav Smetacek qui, je crois, est la seule qui a bénéficié d'une édition discographique.

Une bonne occasion pour aller réécouter Sarti et éventuellement en changeant mes impressions...

Elles sont un rien moins ... sévères ; curieusement en écoutant (sur les petites enceintes de mon pc, quand elles ne crachouillent pas insupportablement et aléatoirement depuis quelques semaines!! ) la video de Joachim qui nous proposais le gloria de mon enregistrement, çà semble moins catastrophique que sur ma chaine ...Mais c'est un live d'un concert donné dans une grande salle (st Pétersbourg at Mariinsky Concert Hall) où la résonnance et réverbération est énorme, avec un choeur et des solistes qui seraient mieux adaptés à une représentation de Boris Godounov qu'à une oeuvre de la fin des années 1700 !
Réaction d'autant plus de déception que la musique est quand même superbe!
Ce Sarti n'a pas de chance avec les rares enregistrements dont on dispose:
J'avais également acheté à l'époque où on en parlait, un "Miserere" (57') proposé par le label "dynamic" (il ne semble plus disponible)...L'oeuvre est aussi très belle...mais l'enregistrement aussi assez lourd avec des solistes qui ne relève pas le niveau!
Dommage aussi que l'Oratorio Russe ne bénéficie pas d'un nouvel enregistrement, plus dans les critères actuels des interprétations de ce type de musique!