Georg Katzer (né le 10 janvier 1935 à Habelsschwerdt, Basse-Silésie) est un compositeur allemand qui fut l'un des précurseurs de la nouvelle musique électronique, en RDA (l'Allemagne de l'Est). De 1954 à 1960, Katzer étudie le piano, la théorie musicale et la composition avec (entre autres) Rudolph Wagner-Régeny et Ruth Zechlin à la "Hanns Eisler Hochschule für Musik" de l'est de Berlin. De 1957 à 1958, il étudie à Prague, avec Karel Janacek. De 1961 à 1963, il est un étudiant de troisième cycle de Hanns Eisler et Spies Léo à l'Académie allemande des Arts de Berlin (Klingberg 2001). En 1963, il devient un musicien/compositeur indépendant. De 1976 à 1977, il travaille dans les studios de musique électronique de Bratislava et Paris. En 1978, Katzer est élu membre de l'Académie des Arts de Berlin-Est. En 1982, il fonde le studio de musique électroacoustique affilié au Département de musique de l'académie des Arts (le premier studio de ce type en RDA). Il en sera le directeur artistique jusqu'en 2005. En 1987, il a été nommé professeur et a enseigné un masterclass de composition à l'Académie des Arts. De 1988 à 1991, il est président de la section allemande du CIME ( Conseil internationale pour la musique électroacoustique) et de 1990 à 2001, est un membre présidant le Musikrat Deutscher. Katzer vit désormais à Zeuthen près de Berlin. Les compositions de Georg Katzer comprennent de la musique de chambre, des oeuvres pour orchestre, des concertos, des opéras, des ballets, des musiques pour pièces de théâtre avec marionnettes et des oratorios. Son travail englobe également des pièces électroacoustiques, de la musique pour des pièces radiophoniques, projets multimédias et projets impliquant la musique improvisée.
Je ne connais actuellement de ce compositeur, que son oratorio Medea in Korinth (200O/01) pour solistes, récitant, choeur et orchestre. C'est une oeuvre tragique, très allemande dans la forme, carrée et solide dans sa construction et son développement. J'en suis à chaque fois le déroulement musical sans ennui mais je ne crierais pas au génie non plus. C'est un bon oratorio et c'est tout.